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ACÉTYLCYSTÉINE (N acétyl-cystéine) : propriétés, indications, contre-indications

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Décou­verte en 1899, l’acé­tyl­cys­téine ou N‑acétylcystéine repré­sente une molé­cule étant un déri­vé syn­thé­tique de la cys­téine. Il s’agit d’un puis­sant anti­oxy­dant offrant de nom­breux bien­faits à l’organisme humain. Il se retrouve dans de nom­breux ali­ments.

En 1960, sa syn­thèse élec­tro­chi­mique, mise au point à par­tir de la cys­tine, a per­mis de réa­li­ser sa concep­tion indus­trielle. Cela a favo­ri­sé gran­de­ment son usage phar­ma­ceu­tique depuis lors.

À noter que cette molé­cule compte de nom­breuses pro­prié­tés phar­ma­co­lo­giques qui sont uti­li­sées dans les médi­ca­ments et les com­plé­ments ali­men­taires. C’est pour­quoi elle conti­nue de sus­ci­ter l’intérêt de la com­mu­nau­té scien­ti­fique et de nom­breux cher­cheurs.

Il faut dire que ce déri­vé d’acide ami­né repré­sente une molé­cule très impor­tante inter­ve­nant dans divers trai­te­ments phar­ma­ceu­tiques : hépa­tique, rénal, car­dio­vas­cu­laire, etc. Que faut-il donc savoir concrè­te­ment à pro­pos de la molé­cule acé­tyl­cys­téine ?

Présentation

Quand on parle de l’acé­tyl­cys­téine (N‑acétylcystéine ou NAC), il s’agit d’un acide ami­né non essen­tiel. Il devient un puis­sant anti­oxy­dant endo­gène appe­lé glu­ta­thion une fois qu’on le lie à deux autres acides ami­nés : la glu­ta­mine et la gly­cine.

Aujourd’hui, la NAC est consi­dé­rée comme l’un des pré­cur­seurs les plus impor­tants du glu­ta­thion. À noter que le glu­ta­thion revêt un rôle déci­sif dans la régu­la­tion de diverses acti­vi­tés cel­lu­laires. De plus, il per­met de main­te­nir sous contrôle le sys­tème immu­ni­taire.

Uti­li­sé en tant que com­plé­ment ali­men­taire et pré­cur­seur du glu­ta­thion, l’acétylcystéine assure le main­tien et la pro­tec­tion de nom­breuses fonc­tions bio­lo­giques indis­pen­sables. L’une des fonc­tions déci­sives de cet acide ami­né est de péné­trer la mem­brane cel­lu­laire.

Grâce à cela, le NAC peut inter­ve­nir au cœur des cel­lules en leur pro­cu­rant un niveau éle­vé de GSH et par la même occa­sion réduire le stress oxy­da­tif. À rete­nir aus­si que cette molé­cule inter­vient en com­plé­ment pour le trai­te­ment de diverses mala­dies chro­niques.

Propriétés et vertus de la molécule

L’acétylcystéine est une molé­cule qui compte de nom­breuses pro­prié­tés et ver­tus. En effet, elle inter­vient dans le trai­te­ment de mul­tiples mala­dies et per­met de faire face à diverses situa­tions contrai­gnantes, à savoir :

Les addictions

Dans le cas du sevrage de cer­taines addic­tions, la molé­cule acé­tyl­cys­téine se montre très effi­cace. Une étude menée dans cette optique sur des dépen­dants à la cocaïne démontre qu’il existe une cer­taine dimi­nu­tion des envies res­sen­ties après le début du sevrage.

Outre ce fait, d’autres études sug­gèrent que la molé­cule per­met aux per­sonnes déjà abs­ti­nentes d’éviter de faire des rechutes.

Une autre étude menée sur des per­sonnes consom­mant du can­na­bis a mon­tré une dimi­nu­tion au niveau de leur consom­ma­tion grâce à la molécule.

Pour ce qui est du trai­te­ment de la dépen­dance à la ciga­rette, les résul­tats paraissent très encou­ra­geants. En effet, des consom­ma­teurs de tabac ont décla­ré qu’après une période d’abstinence, la ciga­rette devient moins bonne grâce à la molé­cule d’acétylcystéine.

Les troubles obsessionnels compulsifs

Des essais cli­niques ont été menés afin de savoir si la molé­cule d’acétylcystéine peut aider au trai­te­ment des per­sonnes atteintes de troubles obses­sion­nels com­pul­sifs. Des résul­tats posi­tifs sont obte­nus concer­nant cer­tains troubles comme :

  • La tri­cho­tillo­ma­nie qui s’exprime par le besoin de s’arracher ses cheveux ;
  • L’exco­ria­tion s’exprimant par le besoin de se grat­ter la peau ou les bou­tons du visage ;
  • Ou l’ony­cho­pha­gie qui est le besoin de se ron­ger les ongles.

Dans le cas de ces troubles, l’acétylcystéine inhibe la libé­ra­tion de glu­ta­mate dans le cer­veau. Il s’agit d’un com­po­sé retrou­vé en excès chez de nom­breux patients souf­frant de ces troubles.

Avec un dosage situé entre 2 400 et 3 000 mil­li­grammes par jour de la molé­cule, il devient pos­sible de trai­ter les troubles obses­sion­nels compulsifs.

Les troubles dépressifs et bipolaires

Il a été mené une méta-ana­lyse sur envi­ron 574 patients qui montre des résul­tats concluants dans le cas de l’utilisation de la molé­cule pour trai­ter le cas de la dépres­sion. En effet, la molé­cule per­met une réduc­tion des symp­tômes de la maladie.

La molé­cule acé­tyl­cys­téine repré­sente donc une alter­na­tive thé­ra­peu­tique. Elle vient en oppo­si­tion aux trai­te­ments clas­siques adop­tés pou­vant être assez mal sup­por­tés par les patients.

Il en est de même du côté de la bipo­la­ri­té où une autre méta-ana­lyse démontre des résul­tats encou­ra­geants de la molé­cule sur la maladie.

Un espoir pour les schizophrènes

Enfin, de nom­breuses recherches per­mettent de conclure que la molé­cule de la NAC per­met la réduc­tion des symp­tômes de la schi­zo­phré­nie. Peu importe que la molé­cule soit prise seule ou en com­plé­ment d’un autre traitement.

Les affections respiratoires

En tant que trai­te­ment, la molé­cule de la N‑acétylcystéine offre de nom­breux bien­faits. Leur exploi­ta­tion s’est d’abord faite du côté des poumons.

L’acétylcystéine per­met la flui­di­fi­ca­tion des muco­si­tés expé­ri­men­tées au cours d’une toux grasse, d’une bron­chite, d’un rhume ou d’une sinu­site. Des études ont éga­le­ment été menées sur son impact dans le cas de la bron­cho­pneu­mo­pa­thie chro­nique obs­truc­tive.

Aus­si nom­mée bron­chite chro­nique, cette mala­die peut rapi­de­ment han­di­ca­per et deman­der de très lourds traitements.

Il semble que la molé­cule d’acétylcystéine puisse réduire le nombre d’exacerbations. Il s’agit d’épisodes sévères de dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires étant liées à la patho­lo­gie. Pour ce qui est de la pneu­mo­nie, c’est une infec­tion pul­mo­naire aiguë s’aggravant par le stress oxydatif.

La molé­cule d’acétylcystéine a démon­tré qu’elle agis­sait sur l’oxydation exces­sive et l’inflammation des tis­sus des pou­mons. Cela repré­sente un com­plé­ment thé­ra­peu­tique de taille.

Si elle est asso­ciée à un trai­te­ment médi­ca­men­teux, l’acétylcystéine per­met de ralen­tir le déve­lop­pe­ment de la fibrose pul­mo­naire idio­pa­thique étant une patho­lo­gie aggra­vée des poumons.

Concer­nant son impact sur la grippe, la molé­cule n’a pas pour action d’empêcher l’infection. Elle per­met plu­tôt d’atté­nuer les symp­tômes.

Les maladies neurodégénératives

Grâce à dif­fé­rents essais cli­niques, on sait aujourd’hui que la molé­cule d’acétylcystéine offre des bien­faits sur les troubles neu­ro­dé­gé­né­ra­tifs comme la mala­die de Par­kin­son. Cette der­nière se défi­nit par la pré­sence de lésions rele­vée au niveau de la sub­stance noire du cerveau.

Comme consé­quences, cette mala­die entraîne des dif­fi­cul­tés motrices, des pertes de mémoire, des troubles du som­meil, de la fatigue, etc. Cette patho­lo­gie doit sa pré­sence à une oxy­da­tion impor­tante ain­si qu’à une insuf­fi­sance d’activité antioxydante.

Bien que plu­sieurs anti­oxy­dants ne montrent aucun impact consé­quent sur la mala­die de Par­kin­son, la molé­cule d’acétylcystéine démontre un cer­tain impact sur la mala­die. En effet, elle tra­verse la bar­rière héma­toen­cé­pha­lique.

Cette der­nière s’avère un peu dif­fi­cile à absor­ber quand il s’agit de trai­te­ment pour le sys­tème ner­veux. Cela est dû au fait qu’elle bloque un nombre éle­vé de molé­cules depuis le sang, ce qui les empêche de rejoindre le cerveau.

En bref, l’acétylcystéine per­met donc la hausse de l’activité anti­oxy­dante dans le sys­tème ner­veux à tra­vers la voie du glu­ta­thion. Il existe aus­si d’autres études menées concer­nant le rôle de la NAC sur la mala­die d’Alzheimer.

La par­tie minu­tieu­se­ment exa­mi­née par les études menées n’est autre que la par­tie anti­oxy­dante éga­le­ment. On note des résul­tats très encou­ra­geants rele­vés lors des études sur de nom­breux rongeurs.

Niveau cli­nique, plu­sieurs études démontrent une petite baisse de cer­tains symp­tômes liés à la mala­die. Cela s’avère plus évident quand la molé­cule est prise en com­plé­ment thé­ra­peu­tique. De plus en plus d’essais cli­niques contrô­lés deviennent nécessaires.

La santé de la femme

Plus que chez les hommes, la molé­cule d’acétylcystéine inter­vient plus pro­fon­dé­ment sur la san­té des femmes. Concer­nant la méno­pause, le sys­tème immu­ni­taire de la femme jouit gran­de­ment des bien­faits de la NAC.

Chez la femme, le vieillis­se­ment s’accompagne d’une dégra­da­tion des fonc­tions immu­ni­taires qui s’associe à un stress oxy­da­tif éle­vé. Après une étude menée sur envi­ron 36 femmes, on retient que la NAC per­met de main­te­nir une excel­lente san­té immu­ni­taire durant la ménopause.

Il est éga­le­ment à noter que par­mi les fac­teurs aggra­vants le can­cer du sein figure le stress oxy­da­tif. Selon une étude menée sur le sujet, la pro­li­fé­ra­tion tumo­rale est arrê­tée par la molé­cule d’acétylcystéine grâce à son pou­voir anti­oxy­dant.

Un autre fait très inté­res­sant avec cette molé­cule est que son impact conti­nue même plu­sieurs mois après avoir arrê­té la sup­plé­men­ta­tion.

La lutte contre les infections

N acétyl-cystéine

Après avoir trai­té un can­cer par thé­ra­pie adju­vante, de nom­breuses femmes souffrent en géné­ral de cys­tites réci­di­vantes. Cela crée un défi­cit en œstro­gène qui favo­rise la pré­sence de bac­té­ries pou­vant cau­ser des infec­tions urinaires.

La molé­cule acé­tyl­cys­téine per­met d’améliorer les résul­tats obte­nus avec juste de l’antibiotique grâce à son asso­cia­tion avec du D‑Mannose ain­si qu’un extrait de Morin­da Citri­fo­lia.

À noter que ce résul­tat a été prou­vé à la suite d’une étude menée sur près de 60 femmes. Une autre affec­tion étu­diée par les cher­cheurs est la vagi­nose bac­té­rienne. Il s’agit d’un mal qui aug­mente les risques d’accouchement pré­ma­tu­ré chez les femmes. Dès la suite d’une étude, il a été démon­tré que l’acétylcystéine lié à un trai­te­ment hor­mo­nal s’avère bien plus effi­cace que de recou­rir au trai­te­ment uniquement.

En résu­mé, le nombre de gros­sesses menées jusqu’à terme a pu aug­men­ter grâce à ce trai­te­ment spé­ci­fique. Un autre impact de la molé­cule NAC dans le domaine de la gros­sesse porte sur la dimi­nu­tion des infec­tions intra-amnio­tiques.

Ce type d’infection cause en géné­ral une réac­tion inflam­ma­toire assez impor­tante pou­vant agir sur la san­té de la mère et de la gros­sesse. Grâce à une étude ran­do­mi­sée et bien contrô­lée, il a été pos­sible de mettre en avant les effets anti-inflam­ma­toires de la molé­cule NAC.

Par ailleurs, l’acétylcystéine favo­rise éga­le­ment la pré­ser­va­tion des échanges entre le sys­tème ner­veux et le sang. Selon plu­sieurs cher­cheurs, il s’agit en clair d’un trai­te­ment d’une grande efficacité.

La fertilité

Quand on parle du syn­drome des ovaires poly­kys­tiques, il s’agit d’un dérè­gle­ment hor­mo­nal. Ce mal qui affecte aujourd’hui envi­ron une femme sur 10 repré­sente aus­si la toute pre­mière cause d’infertilité obser­vée chez la femme.

À ce jour, diverses études ont per­mis de décou­vrir les effets posi­tifs de la molé­cule vis-à-vis des symp­tômes du syn­drome des ovaires poly­kys­tiques (SOPK). Elle favo­rise donc une amé­lio­ra­tion de l’ovulation ain­si que du taux de gros­sesses qui arrivent à terme.

Par ailleurs, il faut savoir que le SOPK s’associe géné­ra­le­ment à une grande résis­tance à l’insuline. Cela aggrave les troubles hor­mo­naux ain­si que les pro­blèmes de fer­ti­li­té en résultant.

Une étude menée sur le sujet démontre l’effet posi­tif de la molé­cule sur la résis­tance à l’insuline reliée aux bien­faits rele­vés sur l’ovulation. Ce n’est cepen­dant pas tout puisque l’acétylcystéine offre éga­le­ment des bien­faits concer­nant la fer­ti­li­té mas­cu­line.

À la suite d’une étude de trois mois de trai­te­ment à base de NAC menée sur 50 hommes infer­tiles, les résul­tats obte­nus étaient assez concluants. En effet, les cher­cheurs ont pu confir­mer une hausse du nombre de sper­ma­to­zoïdes en plus de leur mobi­li­té accrue.

De plus, il est obser­vé une réduc­tion des dom­mages à l’ADN et une amé­lio­ra­tion du pro­fil hor­mo­nal. Cela reste gran­de­ment lier à la régu­la­tion du stress oxy­da­tif cel­lu­laire. Ces résul­tats ne font que confir­mer la néces­si­té de plus de recherches sur le sujet.

La protection du système cardiovasculaire

Les études menées sur la molé­cule dans le domaine car­dio­vas­cu­laire offrent de nom­breux résul­tats encou­ra­geants. Dans le cas des opé­ra­tions du cœur, de l’infarctus du myo­carde ou de la mala­die coro­na­rienne, le nombre d’indicateurs reste très encourageant.

Il importe de rete­nir que la prise de la molé­cule per­met de réduire aus­si de manière signi­fi­ca­tive la pres­sion du sang chez les patients souf­frant d’hypertension artérielle.

Le sys­tème car­dio­vas­cu­laire peut éga­le­ment subir de mau­vaises consé­quences en rai­son d’un dia­bète mal équi­li­bré. La molé­cule d’acétylcystéine per­met de faire face à ces complications.

La défense du foie et des reins

Les bien­faits qu’offre la molé­cule de l’acétylcystéine s’étendent jusqu’au niveau des reins en per­met­tant de frei­ner la néphro­pa­thie résul­tant des pro­duits de contraste. Il est ques­tion d’une insuf­fi­sance rénale se déve­lop­pant après divers exa­mens de santé.

À noter que l’acétylcystéine per­met aus­si de dimi­nuer les symp­tômes rat­ta­chés à la néphro­pa­thie. Par ailleurs, elle per­met d’amé­lio­rer la fonc­tion rénale chez des patients se trou­vant sous dia­lyse.

Pour le prou­ver, une étude a été menée par des cher­cheurs sur des rats qui souf­fraient d’insuffisance rénale chro­nique. Il en résulte donc que la dimi­nu­tion du stress oxy­dant a per­mis l’amélioration des indi­ca­teurs de la fonc­tion rénale.

Pour ce qui est du foie, l’acétylcystéine per­met depuis long­temps de neu­tra­li­ser l’intoxication à l’acétaminophène ou para­cé­ta­mol. La molé­cule favo­rise donc en bref le réta­blis­se­ment com­plet du fonc­tion­ne­ment du foie si elle est bien dosée et admi­nis­trée comme il se doit.

À noter aus­si que les études sur la molé­cule relèvent qu’elle offre un effet pro­tec­teur contre la tra­bec­té­dine. Il s’agit d’un médi­ca­ment uti­li­sé contre un type de can­cer et pré­sen­tant de la toxi­ci­té pour le foie.

La prise de la NAC assure donc la régu­la­tion de sa toxi­ci­té. Cela per­met de pour­suivre le trai­te­ment contre le can­cer avec le médi­ca­ment pen­dant le temps qu’il faut.

Enfin, la prise de l’acétylcystéine per­met de réduire le temps d’hospitalisation et le taux de mor­ta­li­té dans le cas d’insuf­fi­sance hépa­tique aiguë.

La lutte contre le cancer

Quelques études menées à ce jour sur la molé­cule démontrent son uti­li­té dans le trai­te­ment du can­cer. En effet, quand elle est uti­li­sée in vitro, son action per­met de réduire consi­dé­ra­ble­ment le déve­lop­pe­ment tumo­ral des cel­lules de glio­blas­tome. Il s’agit d’une tumeur très agres­sive tou­chant le cer­veau. En plus, la molé­cule démontre une réelle effi­ca­ci­té contre le can­cer du pou­mon chez des fumeurs.

Pour finir, une autre étude médi­cale menée sur l’acétylcystéine sug­gère qu’elle per­met de pré­ve­nir le déve­lop­pe­ment du can­cer du côlon. Le dosage adop­té pour cela est de 800 mil­li­grammes par jour.

Il est vrai qu’on manque d’études cli­niques pour son action côté can­cer. Néan­moins, on remarque net­te­ment qu’une action pré­ven­tive se dégage de son utilisation.

Quelle posologie ?

Pour com­men­cer, il faut rete­nir que la molé­cule acé­tyl­cys­téine existe en plu­sieurs formes. Elle est dis­po­nible en :

  • Poudre à dis­soudre dans une solution ;
  • Ampoules buvables ;
  • Per­fu­sions (uni­que­ment réser­vées aux hôpitaux) ;
  • Com­pri­més effervescents ;
  • Et en gélules.

Si le trai­te­ment doit se faire de manière quo­ti­dienne, il est recom­man­dé d’opter pour la forme en gélules. Elle reste la plus pra­tique et la plus appro­priée dans ce cas. Niveau qua­li­té, il faut pri­vi­lé­gier des pro­duits conçus et condi­tion­nés en France.

La fabri­ca­tion devra être faite par un labo­ra­toire cer­ti­fié ISO 9001, ISO 22000. Concer­nant les sup­plé­ments, ils doivent être sans OGM, ni glu­ten, ni ami­don, ni sel ou sucre, ni géla­tines ou colo­rants artificiels.

La consom­ma­tion de la molé­cule (une gélule/jour) se fera avec une ali­men­ta­tion équi­li­brée et variée accom­pa­gnée d’un mode de vie sain. Si par contre l’on suit la pres­crip­tion d’un méde­cin ou une poso­lo­gie don­née, il fau­dra s’assurer de la res­pec­ter sans la dépasser.

Les contre-indications

Comme avec tout médi­ca­ment ou com­plé­ment ali­men­taire, il est pos­sible de rele­ver cer­tains effets secon­daires durant une cure avec la molé­cule (des vomis­se­ments, des étour­dis­se­ments…). Néan­moins, les mani­fes­ta­tions sont rares, légères et tem­po­raires.

À noter que les effets secon­daires engen­drés par la molé­cule d’acétylcystéine sont cau­sés par le fait d’un sur­do­sage. Voi­là l’une des rai­sons pour les­quelles il est recom­man­dé de suivre cor­rec­te­ment le dosage pres­crit par le méde­cin.

Enfin, il faut rete­nir que la prise de com­plé­ments ali­men­taires à base d’acétylcystéine est contre-indi­quée pour les :

  • Femmes enceintes ou allaitantes ;
  • Enfants ;
  • Per­sonnes qui consomment de la nitroglycérine.

En fai­sant donc atten­tion lors de son trai­te­ment à base de la molé­cule d’acide ami­né acé­tyl­cys­téine, on pro­fite de nom­breux bien­faits sans encou­rir ses effets secon­daires. Au cas où cer­tains symp­tômes seraient rele­vés, il fau­dra rapi­de­ment contac­ter son méde­cin traitant.

Aujourd’hui, de nom­breuses preuves cli­niques recom­mandent le recours à la N‑acétylcystéine. La molé­cule joue le rôle d’un excellent agent pro­tec­teur de l’organisme grâce à son pou­voir anti­oxy­dant. Sur­tout, l’acétylcystéine est un com­po­sé sûr qui inter­vient dans divers domaines.

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