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LE DÉPISTAGE INDIVIDUEL DU CANCER DE LA PROSTATE : 30 QUESTIONS-RÉPONSES

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Le can­cer de la pros­tate affecte par­ti­cu­liè­re­ment la gent mas­cu­line. Son dépis­tage indi­vi­duel est deve­nu une pra­tique cou­rante. Cepen­dant, il sou­lève de nom­breuses ques­tions et inquié­tudes chez les hommes, notam­ment en ce qui concerne l’u­ti­li­té du test de PSA, la néces­si­té d’une biop­sie de la pros­tate, les effets secon­daires des trai­te­ments et les risques asso­ciés au dépis­tage lui-même.

Dans cette série de 30 ques­tions-réponses, nous abor­de­rons des sujets tels que les alter­na­tives au test de PSA, les risques et les avan­tages du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate, les options de trai­te­ment dis­po­nibles et les fac­teurs de risque asso­ciés à cette mala­die. Nous espé­rons que ces ques­tions-réponses aide­ront les hommes à mieux com­prendre le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate et à prendre des déci­sions éclai­rées concer­nant leur santé.

1.     Qu’est-ce que le dépistage individuel du cancer de la prostate ?

Le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate est un exa­men cli­nique exi­gé chez l’homme pour voir s’il ne porte pas les signes pré­coces de can­cer de la pros­tate. À noter que cette patho­lo­gie peut être asymp­to­ma­tique. Le dosage san­guin de l’an­ti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique (PSA ) est l’un des tests pra­ti­qués pour voir si le can­cer est pré­sent. En fait, le PSA est une sub­stance pro­téique sécré­tée par la pros­tate. Son taux peut irré­ver­si­ble­ment s’é­le­ver dès lors qu’il y a un soup­çon de can­cer de la pros­tate dans le corps.

En outre, lorsque les méde­cins spé­cia­listes constatent une élé­va­tion du PSA dans le sang, ils peuvent deman­der d’autres tests par­mi les­quels se trouve la biop­sie de la pros­tate. Celle-ci a pour but de confir­mer ou d’infirmer avec cer­ti­tude la pré­sence de cancer.

Par ailleurs, le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate vise à diag­nos­ti­quer la mala­die à un stade pré­coce, lorsque les chances de gué­ri­son sont les plus éle­vées. Cepen­dant, il peut éga­le­ment entraî­ner des diag­nos­tics exces­sifs et des trai­te­ments inutiles. Ceux-ci peuvent ne pas être appro­priés pour tous les hommes en rai­son de leurs anté­cé­dents médi­caux ou de leurs pré­fé­rences personnelles.

2.     Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il douloureux ?

Le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate peut être incon­for­table, mais il ne devrait pas être dou­lou­reux. Le test le plus cou­ram­ment uti­li­sé pour le dépis­tage est le dosage san­guin de l’an­ti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique (PSA) qui n’implique pas qu’une simple prise de sang. Cepen­dant, si le taux de PSA est éle­vé, il peut être néces­saire de subir une biop­sie de la pros­tate pour confir­mer ou infir­mer la pré­sence du cancer.

Pen­dant une biop­sie de la pros­tate, des échan­tillons de tis­sus sont pré­le­vés à l’aide d’une aiguille fine insé­rée dans la pros­tate. Bien que la biop­sie puisse être incon­for­table, elle est géné­ra­le­ment bien tolé­rée et ne néces­site pas d’anes­thé­sie géné­rale. Dans de rares cas, des dou­leurs, des pro­blèmes ou des infec­tions peuvent sur­ve­nir après cet exa­men com­plé­men­taire. Mais ces com­pli­ca­tions sont géné­ra­le­ment mineures et temporaires.

3.     Existe-t-il des alternatives au test de PSA pour le dépistage du cancer de la prostate ?

Oui, il existe plu­sieurs alter­na­tives au test de PSA (anti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique) pour le dépis­tage du can­cer de la pros­tate. Le test de PSA est actuel­le­ment le test de dépis­tage le plus cou­ram­ment uti­li­sé. Tou­te­fois, il peut pré­sen­ter des limites, comme des résul­tats faus­se­ment posi­tifs ou faus­se­ment néga­tifs. À cet effet, il ne per­met pas tou­jours de faire une nette dis­tinc­tion entre les can­cers de la pros­tate agres­sifs et non agres­sifs. Voi­ci donc quelques alter­na­tives poten­tielles au test de PSA :

Examen rectal numérique (ERN)

Cet exa­men per­met à un pro­fes­sion­nel de san­té d’exa­mi­ner la pros­tate en insé­rant un doigt gan­té dans le rec­tum. Bien qu’il ne soit pas aus­si sen­sible que le test de PSA, il peut aider à détec­ter les can­cers de la pros­tate dans les zones qui ne peuvent pas être vues sur les images.

Test d’urine pour l’ARNm de la prostate

Ce test mesure les niveaux d’un ARN spé­ci­fique de la pros­tate dans l’u­rine. Lorsqu’on remarque une forte concen­tra­tion de l’acide ribo­nu­cléique en ques­tion, la pro­ba­bi­li­té d’une pré­sence du can­cer de la pros­tate est élevée.

Imagerie de la prostate

Des méthodes d’i­ma­ge­rie avan­cées, telles que l’IRM mul­ti­pa­ra­mé­trique (IRMm) et la tomo­den­si­to­mé­trie (TDM) par émis­sion de posi­tons (TEP), peuvent aider à détec­ter les can­cers de la pros­tate. Mieux, on peut les uti­li­ser pour dif­fé­ren­cier les tumeurs agres­sives des tumeurs non agressives.

Il est impor­tant de noter que ces alter­na­tives peuvent ne pas être aus­si lar­ge­ment dis­po­nibles que le test de PSA et que leur effi­ca­ci­té en termes de dépis­tage et de détec­tion du can­cer de la pros­tate doit encore être lar­ge­ment étu­diée. Cela dit, il est conseillé de dis­cu­ter avec un pro­fes­sion­nel de san­té des avan­tages et des limites de chaque méthode de dépis­tage afin de déter­mi­ner la meilleure approche pour soi.

4.     Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il pris en charge par l’assurance maladie ?

L’assurance mala­die (dans l’Hexagone) offre une prise en charge. Tou­te­fois, cer­taines condi­tions sont à respecter.

Dans le cas du test de dépis­tage fon­dé sur le dosage san­guin de l’an­ti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique (PSA), l’assurance mala­die offre une garan­tie de prise en charge. Mais la condi­tion sine qua non est que le PSA soit pres­crit par un méde­cin et qu’il soit réa­li­sé dans un labo­ra­toire d’a­na­lyse médi­cale agréé. Le pla­fond est de 100% en ce qui concerne les frais de prise en charge. C’est dire que l’assurance mala­die prend tota­le­ment en charge le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate en France si les condi­tions sont respectées.

Cepen­dant, il est impor­tant de noter que le dépis­tage sys­té­ma­tique du can­cer de la pros­tate par le test de PSA n’est pas recom­man­dé dans l’Hexagone. Cela en rai­son de ses limites en termes de sen­si­bi­li­té et de spé­ci­fi­ci­té. En effet, le test de PSA peut don­ner des résul­tats faus­se­ment posi­tifs ou faus­se­ment néga­tifs, ce qui peut entraî­ner des exa­mens com­plé­men­taires inutiles ou des can­cers non détectés.

En géné­ral, le dépis­tage du can­cer de la pros­tate doit être exa­mi­né avec le méde­cin trai­tant, qui pour­ra éva­luer les risques et les avan­tages poten­tiels du dépis­tage pour chaque patient, cela en fonc­tion de son âge, de ses anté­cé­dents fami­liaux et de son état de san­té géné­ral. C’est dans ces condi­tions que le méde­cin pour­ra déter­mi­ner s’il est appro­prié de réa­li­ser un dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate, et le cas échéant, le type de test le plus appro­prié à utiliser.

5.     Est-il possible d’avoir un cancer de la prostate même si le test de PSA est normal ?

Oui, il est pos­sible d’a­voir un can­cer de la pros­tate même si le test de PSA (anti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique) est nor­mal. Tout d’a­bord, il est impor­tant de noter que les niveaux de PSA peuvent varier d’un indi­vi­du à l’autre, en fonc­tion de dif­fé­rents fac­teurs tels que l’âge, la taille de la pros­tate, l’in­flam­ma­tion de la pros­tate ou encore l’exer­cice phy­sique. Ain­si, des niveaux de PSA nor­maux ne cor­res­pondent pas à eux seuls à l’ab­sence de can­cer de la pros­tate. De plus, cer­tains can­cers de la pros­tate peuvent ne pas pro­duire de PSA ou pro­duire des niveaux très bas de PSA. Ce qui peut conduire à des résul­tats faus­se­ment négatifs.

C’est pour­quoi le test de PSA ne peut pas être uti­li­sé seul pour diag­nos­ti­quer le can­cer de la pros­tate. Il doit être com­plé­té par d’autres exa­mens tels qu’un exa­men rec­tal numé­rique, une ima­ge­rie de la pros­tate ou une biop­sie. Enfin, il est impor­tant de noter que cer­tains can­cers de la pros­tate sont très lents à se déve­lop­per et ne peuvent jamais cau­ser de symp­tômes ou de pro­blèmes de san­té. Dans ces cas-là, le dépis­tage pré­coce et le trai­te­ment du can­cer peuvent ne pas être néces­saires, même si le test de PSA est anor­mal. Il convient donc de dis­cu­ter avec son méde­cin des risques et des avan­tages du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate, ain­si que des limites du test de PSA, afin de déter­mi­ner la meilleure approche.

6.     Les résultats du test de PSA sont-ils affectés par la prise de médicaments ?

Les résul­tats du test de PSA peuvent être affec­tés par la prise de cer­tains médi­ca­ments. Les sub­stances pré­ven­tives ou cura­tives contre l’hy­per­tro­phie de la pros­tate (comme la finas­té­ride et la dutas­té­ride), peuvent réduire les niveaux de PSA dans le sang. Il en est de même pour les anti-inflam­ma­toires non sté­roï­diens (AINS ) qui peuvent aug­men­ter tem­po­rai­re­ment les niveaux de PSA.

À cet effet, il est recom­man­dé de dis­cu­ter avec son méde­cin de tous les médi­ca­ments que vous avez pris avant de pas­ser un test de PSA, afin qu’il ou elle puisse inter­pré­ter cor­rec­te­ment les résul­tats du test. Il est éga­le­ment impor­tant de noter que le test de PSA n’est pas spé­ci­fique au can­cer de la pros­tate. De même, un résul­tat anor­mal peut être amé­lio­ré par d’autres affec­tions non can­cé­reuses, comme une infec­tion de la pros­tate ou une inflammation.

7.     Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il plus efficace chez les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer de la prostate ?

Le risque de déve­lop­per un can­cer de la pros­tate est poten­tiel­le­ment plus éle­vé chez les hommes qui ont des anté­cé­dents fami­liaux de la patho­lo­gie, sur­tout si celle-ci a été diag­nos­ti­quée chez un parent de pre­mier degré. Cepen­dant, le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate reste contro­ver­sé. Cela même chez les hommes qui ont des anté­cé­dents familiaux.

En fait, des études ont prou­vé que le dépis­tage indi­vi­duel par dosage du PSA peut aider à détec­ter des can­cers de la pros­tate à un stade pré­coce, notam­ment chez les hommes qui ont des anté­cé­dents fami­liaux de la patho­lo­gie. Mais cela n’est pas néces­sai­re­ment syno­nyme d’une réduc­tion de la mor­ta­li­té par can­cer de la pros­tate. En effet, cette affec­tion peut avoir une crois­sance lente. Cer­tains can­cers peuvent même ne jamais cau­ser de symp­tômes ou mettre la vie en danger.

Les recom­man­da­tions en matière de dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate varient selon les orga­ni­sa­tions médi­cales et les pays. Tou­te­fois, il est impor­tant pour les hommes ayant des anté­cé­dents fami­liaux de can­cer de la pros­tate de dis­cu­ter avec leur méde­cin des avan­tages et des incon­vé­nients poten­tiels du dépis­tage indi­vi­duel. Les fac­teurs tels que l’âge, la gra­vi­té des anté­cé­dents fami­liaux et l’é­tat de san­té géné­ral doivent être pris en compte pour déci­der s’il est appro­prié ou non de réa­li­ser un dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la prostate.

8.     Les symptômes du cancer de la prostate sont-ils toujours présents ?

Non, le can­cer de la pros­tate peut ne pas cau­ser de symp­tômes pen­dant de nom­breuses années, même s’il conti­nue de se déve­lop­per. Dans les pre­miers stades de la mala­die, l’affection peut être asymp­to­ma­tique ou cau­ser des symp­tômes légers. Mais là encore ceux-ci peuvent être attri­bués à d’autres patho­lo­gies, comme l’hy­per­tro­phie bénigne de la pros­tate (RAP), par exemple.

Tou­te­fois, lorsque des symp­tômes se mani­festent, ils peuvent inclure :

  • Une mic­tion dif­fi­cile ou dou­lou­reuse, ou des dou­leurs lors de l’éjaculation ;
  • Une aug­men­ta­tion de la fré­quence uri­naire, en par­ti­cu­lier la nuit ;
  • Du sang dans les urines ou le sperme ;
  • Une dou­leur dans le dos, les hanches ou le bassin.

Cepen­dant, il est conseillé de consul­ter un andro­logue pour un exa­men appro­fon­di dès lors que des signes symp­to­ma­tiques du can­cer de la pros­tate se mani­festent. Les hommes atteints de la mala­die (sur­tout à un stade avan­cé) peuvent éga­le­ment pré­sen­ter d’autres symp­tômes. Ne serait-ce que des dou­leurs mus­cu­laires, une fatigue exces­sive ou une perte de poids.

Par ailleurs, il est vive­ment recom­man­dé aux hommes de plus de 50 ans, ou de plus de 40 ans s’ils ont des anté­cé­dents fami­liaux de can­cer de la pros­tate de dis­cu­ter avec leur méde­cin des avan­tages et des incon­vé­nients du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate. Ain­si, ils ont plus de chance de détec­ter la mala­die à un stade pré­coce avant que les symp­tômes se manifestent.

9.     Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il disponible partout dans le monde ?

Le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate est dis­po­nible dans de nom­breux pays à tra­vers le monde. Cela dit, il peut y avoir des dif­fé­rences dans les recom­man­da­tions et les pra­tiques de dépis­tage en fonc­tion des pays et des orga­ni­sa­tions médi­cales. Par exemple, aux États-Unis, l’A­me­ri­can Can­cer Socie­ty recom­mande que les hommes dis­cutent avec leur méde­cin du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate à par­tir de l’âge de 50 ans, ou de 45 ans, sur­tout si ceux-ci ont des anté­cé­dents fami­liaux de la mala­die. La déci­sion de pas­ser un test de dépis­tage indi­vi­duel doit être prise en fonc­tion des anté­cé­dents fami­liaux, de l’âge, de la race, de la san­té glo­bale et des pré­fé­rences per­son­nelles du patient.

Mais sur le vieux conti­nent, les recom­man­da­tions en la matière ne sont pas uni­formes. Par exemple, en France, l’A­gence natio­nale de sécu­ri­té du médi­ca­ment et des pro­duits de san­té (ANSM) a recom­man­dé en 2018 de ne pas pro­po­ser de dépis­tage sys­té­ma­tique du can­cer de la pros­tate chez les hommes âgés de 50 à 74 ans, cela en rai­son des risques de sur­diag­nos­tic et de sur trai­te­ment. Cepen­dant, les hommes pré­sen­tant des fac­teurs de risque sont priés de dis­cu­ter avec leur méde­cin du dépis­tage indi­vi­duel en amont, ceci en vue de mesu­rer les avan­tages et les incon­vé­nients poten­tiels en fonc­tion de leur âge, de leurs anté­cé­dents fami­liaux, de leur état de san­té géné­ral et de leurs pré­fé­rences personnelles.

10.   Est-ce que la biopsie de la prostate est toujours nécessaire si le test de PSA est élevé ?

Non, une valeur éle­vée de PSA n’est pas tou­jours un indi­ca­teur de can­cer de la pros­tate. De même, une biop­sie de la pros­tate n’est plus une néces­si­té si le taux de PSA est éle­vé. Cepen­dant, une valeur éle­vée de PSA peut être un signe pré­coce de can­cer de la pros­tate, ou d’autres affec­tions de la pros­tate telles que l’hy­per­tro­phie bénigne de la pros­tate (HBP).

Tou­te­fois, si le taux de PSA est éle­vé, le méde­cin peut recom­man­der des exa­mens com­plé­men­taires afin de déter­mi­ner la cause de l’é­lé­va­tion du PSA. Il peut, par exemple, conseiller de faire un exa­men rec­tal, l’i­ma­ge­rie de la pros­tate, ou des tests de PSA répé­tés. Si ces tests laissent des indices indi­quant la poten­tielle pré­sence d’un can­cer de la pros­tate, ou si le taux de PSA conti­nue de grim­per au fil du temps, alors une biop­sie de la pros­tate peut être un recours. Dans ces condi­tions, cet exa­men devient le seul moyen de confir­mer un diag­nos­tic de can­cer de la prostate.

Celui-ci consiste à pré­le­ver des échan­tillons de tis­su de la pros­tate pour exa­men micro­sco­pique en labo­ra­toire. Il faut noter cepen­dant que ce test peut entraî­ner des com­pli­ca­tions. Il peut s’agir de dou­leurs, de pro­blèmes d’infections ou de dif­fi­cul­tés uri­naires. Il convient donc de peser en amont les risques et les avan­tages pour chaque patient.

En résu­mé, si le taux de PSA est éle­vé, cela peut indi­quer une affec­tion de la pros­tate, y com­pris le can­cer de la pros­tate, mais une biop­sie de la pros­tate n’est pas tou­jours néces­saire. Le méde­cin peut recom­man­der des exa­mens com­plé­men­taires et dis­cu­ter avec le patient des risques et des avan­tages poten­tiels d’une biop­sie de la pros­tate afin d’établir un plan de trai­te­ment optimal.

11.   Les résultats du test de PSA peuvent-ils varier d’un laboratoire à l’autre ?

Oui, les résul­tats du test de l’an­ti­gène spé­ci­fique de la pros­tate (PSA) peuvent varier d’un labo­ra­toire à l’autre, cela en rai­son des dif­fé­rences dans les méthodes de test et dans les tech­niques de mesure uti­li­sées. Les varia­tions dans les résul­tats de test peuvent éga­le­ment être dues à des erreurs de mesure ou de mani­pu­la­tion d’é­chan­tillons. On pour­rait les attri­buer à des dif­fé­rences dans l’é­ta­lon­nage des ins­tru­ments uti­li­sés pour effec­tuer le test. C’est pour­quoi il est impor­tant de réa­li­ser le test de PSA dans un labo­ra­toire fiable et accré­di­té. Mieux, il convient de s’as­su­rer que le labo­ra­toire suit les normes de qua­li­té recon­nues pour garan­tir la pré­ci­sion et la fia­bi­li­té des résul­tats de test.

Il est éga­le­ment impor­tant de noter que le taux de PSA peut varier natu­rel­le­ment chez un même indi­vi­du en fonc­tion de divers fac­teurs. On peut citer l’âge, l’é­tat de san­té géné­ral, les infec­tions de la pros­tate, l’hy­per­tro­phie bénigne de la pros­tate (HBP), les acti­vi­tés sexuelles récentes, et les exa­mens rec­taux ou les pro­cé­dures uro­lo­giques récentes. Par consé­quent, il est recom­man­dé de dis­cu­ter des résul­tats du test de PSA avec un méde­cin pour éva­luer leur signi­fi­ca­tion. Le pro­fes­sion­nel de san­té  pour­ra aus­si déci­der s’il vous est néces­saire de faire des exa­mens complémentaires.

12.   Est-ce que les changements de mode de vie peuvent aider à réduire le risque de cancer de la prostate ?

Il existe des preuves sug­gé­rant que les chan­ge­ments de mode de vie peuvent aider à réduire le risque de can­cer de la pros­tate. Bien que la pré­ven­tion com­plète de cette patho­lo­gie ne soit pas pos­sible, car cer­tains fac­teurs de risque tels que l’âge et les anté­cé­dents fami­liaux ne peuvent pas être modi­fiés. Tou­te­fois, il est pos­sible de réduire le risque de can­cer de la pros­tate en appor­tant des chan­ge­ments sains dans son mode de vie :

Maintenir un poids santé

L’o­bé­si­té et le sur­poids sont des fac­teurs asso­ciés à un risque plus éle­vé de can­cer de la pros­tate. Par consé­quent, le fait de main­te­nir un poids san­té peut aider à réduire ce risque.

Adopter une alimentation saine

Plu­sieurs études ont démon­tré que les hommes qui ont l’habitude d’une ali­men­ta­tion riche en légumes, fruits, par exemple, tombent rare­ment malades.

Une bonne habitude d’activité physique

Les per­sonnes qui ont une bonne habi­tude d’exer­cice phy­sique sont géné­ra­le­ment en bonne san­té. Ain­si, elles ont un risque plus faible de souf­frir de la patho­lo­gie contrai­re­ment à ceux qui mènent une vie sédentaire.

Réduire la consommation d’alcool

La consom­ma­tion exces­sive d’al­cool a été asso­ciée à un risque accru de can­cer de la prostate.

Arrêter de fumer

Des études ont mon­tré que les fumeurs ont un risque plus éle­vé de déve­lop­per un can­cer de la pros­tate que les non-fumeurs. Par ailleurs, il est impor­tant de noter que ces chan­ge­ments de mode de vie ne peuvent pas garan­tir une pré­ven­tion com­plète du can­cer de la pros­tate. Tou­te­fois, ils peuvent aider à réduire le risque et à amé­lio­rer la santé.

13.   Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il recommandé pour les hommes ayant des problèmes urinaires ?

Le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate peut être recom­man­dé pour les hommes ayant des pro­blèmes uri­naires. Cet exa­men peut être pres­crit à ceux qui souffrent d’é­nu­ré­sie ou à ceux qui ont du mal à uri­ner, sur­tout si ces symp­tômes sont asso­ciés à un risque accru de can­cer de la pros­tate. Cepen­dant, il est impor­tant de noter que ces symp­tômes peuvent éga­le­ment être cau­sés par d’autres affec­tions de la pros­tate, telles que l’hy­per­tro­phie bénigne de la pros­tate (RAP) ou une infec­tion de la pros­tate, qui ne sont pas liées au cancer.

Le test de dépis­tage du can­cer pros­ta­tique géné­ra­le­ment pres­crit aux hommes est le PSA. Celui-ci peut être effec­tué par une simple prise de sang. Tou­te­fois, si le niveau de PSA est éle­vé, cela peut indi­quer un risque accru de can­cer de la pros­tate. Mais ce résul­tat peut éga­le­ment être dû à d’autres affec­tions de la pros­tate. Pour en avoir le cœur net, des tests com­plé­men­taires tels qu’un exa­men rec­tal ou une biop­sie de la pros­tate peuvent être néces­saires pour déter­mi­ner si un can­cer est présent.

Il est impor­tant de dis­cu­ter de tout symp­tôme uri­naire avec un méde­cin pour éva­luer la néces­si­té d’un dépis­tage du can­cer de la pros­tate. De même, il convient d’échanger avec ce pro­fes­sion­nel des risques et des avan­tages poten­tiels du dépis­tage indi­vi­duel en fonc­tion de l’âge, des anté­cé­dents fami­liaux et d’autres fac­teurs de risque.

14.   Est-ce que la prostatectomie radicale est la seule option de traitement en cas de cancer de la prostate ?

Dans le cadre d’un trai­te­ment contre le can­cer de la pros­tate, la pros­ta­tec­to­mie radi­cale n’est pas la seule option. Il en existe plu­sieurs autres. D’ailleurs, les soins dépendent de l’âge, de la gra­vi­té ou du stade de la patho­lo­gie, des pré­fé­rences per­son­nelles, etc.

Les options de trai­te­ment pour le can­cer de la pros­tate comprennent :

  • La radio­thé­ra­pie : cette option de trai­te­ment uti­lise des rayon­ne­ments pour détruire les cel­lules can­cé­reuses dans la prostate ;
  • La pros­ta­tec­to­mie radi­cale : cette inter­ven­tion chi­rur­gi­cale consiste à reti­rer la pros­tate et les tis­sus environnants ;
  • La thé­ra­pie hor­mo­nale : cette approche consiste à blo­quer ou à réduire les niveaux d’hor­mones mâles dans le corps, ce qui peut aider à réduire la crois­sance des cel­lules can­cé­reuses de la prostate ;
  • La sur­veillance active : cette approche consiste à sur­veiller atten­ti­ve­ment le can­cer de la pros­tate avec des tests régu­liers tels que le test de PSA et la biop­sie de la pros­tate, et à ne trai­ter que si le can­cer se déve­loppe ou s’aggrave.

Il est impor­tant de dis­cu­ter de toutes les options de trai­te­ment pos­sibles avec un pro­fes­sion­nel de la san­té afin de déter­mi­ner l’option la plus conve­nable pour soi.

15.   Y a‑t-il des différences entre les types de biopsies de la prostate ?

Oui, il existe dif­fé­rents types de biop­sies de la pros­tate qui peuvent être uti­li­sées pour diag­nos­ti­quer le can­cer de la pros­tate. Les prin­ci­paux types de biop­sies de la pros­tate sont :

La biopsie transrectale de la prostate (TRUS)

C’est la méthode la plus cou­rante de biop­sie de la pros­tate. Elle consiste à insé­rer une aiguille à tra­vers le rec­tum pour pré­le­ver des échan­tillons de tis­su de la prostate.

La biopsie transpérinéale de la prostate (TPUS)

Cette méthode consiste à insé­rer une aiguille à tra­vers la peau du péri­née (la région située entre le scro­tum et l’a­nus) pour pré­le­ver des échan­tillons de tis­su de la pros­tate. Elle est moins uti­li­sée que la précédente.

La biopsie de saturation de la prostate

Cette méthode consiste à pré­le­ver un plus grand nombre d’é­chan­tillons de tis­su de la pros­tate que la biop­sie stan­dard, géné­ra­le­ment entre 20 et 30 échan­tillons, pour aug­men­ter les chances de détec­ter le can­cer de la pros­tate. Cette tech­nique est géné­ra­le­ment réser­vée aux patients ayant déjà subi une biop­sie néga­tive, mais dont les résul­tats du test de PSA res­tent élevés.

La biopsie par IRM de la prostate

Cette méthode uti­lise l’i­ma­ge­rie par réso­nance magné­tique (IRM) pour gui­der l’ai­guille de biop­sie vers les zones spé­ci­fiques de la pros­tate sus­pec­tées de can­cer. Elle peut aug­men­ter la pré­ci­sion de la biop­sie et réduire le risque de pré­le­ver des échan­tillons de tis­su sain. Quoiqu’il en soit, il est pré­fé­rable de dis­cu­ter des avan­tages et des incon­vé­nients de chaque type de biop­sie de la pros­tate avec votre méde­cin pour déter­mi­ner la meilleure option pour votre cas particulier.

16.   Est-il possible d’avoir un cancer de la prostate sans symptômes ?

Oui, dans bien des cas, un can­cer de la pros­tate peut être asymp­to­ma­tique. Chez plu­sieurs malades par exemple, la patho­lo­gie ne laisse aucun signe au stade pré­coce. C’est pour­quoi le dépis­tage du can­cer de la pros­tate est impor­tant, même chez les hommes qui ne pré­sentent aucun symp­tôme. Dans le sang, les niveaux éle­vés de PSA peuvent être le signe qu’il existe un can­cer de la pros­tate, même si le patient ne pré­sente aucun symptôme.

N’hésitez donc pas à consul­ter un méde­cin si vous éprou­vez des symp­tômes de la pros­tate ou si vous êtes pré­oc­cu­pé par le risque de can­cer de la pros­tate. Celui-ci peut vous recom­man­der des tests de dépis­tage pour éva­luer votre risque de can­cer de la pros­tate. Ce qui per­met de détec­ter la mala­die à un stade pré­coce, même si vous ne pré­sen­tez aucun symptôme.

17.   Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il plus efficace chez les hommes d’un certain âge ?

Le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate est plus effi­cace chez les hommes âgés de 50 à 70 ans qui sont signa­lés comme étant à risque moyen de déve­lop­per un can­cer de la pros­tate. La patho­lo­gie est rela­ti­ve­ment rare chez les plus jeunes. Tou­te­fois, la déci­sion de subir un dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate dépend de plu­sieurs fac­teurs. Il s’agit de l’âge, de l’é­tat de san­té glo­bal et des anté­cé­dents fami­liaux de can­cer de la prostate.

Il est recom­man­dé de dis­cu­ter avec votre méde­cin de votre risque indi­vi­duel de déve­lop­per un can­cer de la pros­tate et de la néces­si­té de subir un dépis­tage indi­vi­duel. Aus­si, il faut noter que même si le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate peut aider à détec­ter la mala­die à un stade pré­coce, cela peut éga­le­ment entraî­ner des résul­tats de faux tests posi­tifs ou de sur­diag­nos­tics. Ce qui peut conduire à des trai­te­ments inutiles et à des effets secon­daires indé­si­rables. Il convient donc de réflé­chir en consé­quence, d’analyser les avan­tages et les incon­vé­nients du dépis­tage indi­vi­duel avec votre méde­cin avant de prendre une décision.

18.   Quels sont les effets secondaires possibles de la prostatectomie radicale ?

La pros­ta­tec­to­mie radi­cale est une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale qui a pour but de sou­la­ger le can­cer de la pros­tate. Quoi­qu’ef­fi­cace, elle n’est pas exempte d’effets indé­si­rables. À cet effet, les effets secon­daires les plus cou­rants de la pros­ta­tec­to­mie radi­cale comprennent :

Incontinence urinaire

La perte de contrôle de la ves­sie peut être tem­po­raire ou per­ma­nente. Elle est géné­ra­le­ment plus fré­quente dans les pre­mières semaines après l’opération.

Dysfonction érectile

La pros­ta­tec­to­mie radi­cale peut endom­ma­ger les nerfs et les vais­seaux san­guins qui contrôlent l’é­rec­tion, ce qui peut engen­drer des dif­fi­cul­tés à obte­nir ou à main­te­nir une érection.

Infertilité

La pros­ta­tec­to­mie radi­cale peut endom­ma­ger les canaux défé­rents qui trans­portent les sper­ma­to­zoïdes hors des tes­ti­cules, ce qui peut entraî­ner une sté­ri­li­té. D’autres effets secon­daires pos­sibles de la pros­ta­tec­to­mie radi­cale com­prennent des dou­leurs, des infec­tions et des caillots san­guins. Des com­pli­ca­tions liées à l’anes­thé­sie et des com­pli­ca­tions liées à la chi­rur­gie telles que des troubles ou des lésions des organes voi­sins peuvent aus­si être observées.

Votre méde­cin peut vous infor­mer des mesures que vous pou­vez prendre pour réduire le risque d’ef­fets secon­daires et des trai­te­ments dis­po­nibles pour gérer ces effets après l’opération.

19.   Les hommes ayant subi une vasectomie ont-ils un risque accru de développer un cancer de la prostate ?

À ce sujet, il y a eu des études contra­dic­toires. Selon cer­tains cher­cheurs, la vasec­to­mie peut aug­men­ter légè­re­ment le risque de s’exposer à un can­cer de la pros­tate. D’autres demeurent farou­che­ment contre cette hypo­thèse. En fon­dant leur argu­men­taire sur une aug­men­ta­tion de l’ex­po­si­tion aux sub­stances can­cé­ri­gènes dans le liquide sémi­nal après une vasec­to­mie, des cher­cheurs ont pu prou­ver le risque d’un can­cer de la prostate.

Mais en géné­ral, la plu­part des études menées sur la vasec­to­mie et son rap­port avec le can­cer de la pros­tate ne montrent aucun lien cau­sal. Les asso­cia­tions résul­tantes sont sou­vent faibles ou ne sont pas tou­jours cohé­rentes. On com­prend donc qu’il n’y a pas encore de consen­sus scien­ti­fique tran­ché sur la ques­tion. Tou­jours est-il que vous pou­vez dis­cu­ter avec votre méde­cin si vous avez des inquié­tudes par rap­port à la vasec­to­mie et les risques éven­tuels du can­cer de la prostate.

20.   Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il recommandé pour les hommes ayant déjà eu un cancer de la prostate ?

La recom­man­da­tion en matière de dépis­tage du can­cer de la pros­tate chez les hommes ayant déjà eu un can­cer de la pros­tate dépend de plu­sieurs fac­teurs. Il s’agit notam­ment du stade et du grade du can­cer de la pros­tate ini­tial, de la réponse au trai­te­ment et du risque de récur­rence ou de pro­gres­sion de la mala­die. En géné­ral, les hommes qui ont été trai­tés avec suc­cès pour un can­cer de la pros­tate de faible risque (stade T1-T2, score de Glea­son ≤6) ne devraient pas subir de dépis­tage régu­lier. Cepen­dant, ceux ayant eu un can­cer de la pros­tate de risque plus éle­vé (stade T3-T4, score de Glea­son ≥7) ou une réci­dive après trai­te­ment peuvent néces­si­ter un dépis­tage régu­lier pour sur­veiller leur état de santé.

Il est impor­tant que les hommes dis­cutent avec leur méde­cin de leur risque de récur­rence ou de pro­gres­sion du can­cer de la pros­tate et des avan­tages et des incon­vé­nients du dépis­tage indi­vi­duel. Des tests tels que le dosage de l’an­ti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique (PSA) et l’exa­men rec­tal numé­rique (ERN) peuvent être uti­li­sés pour sur­veiller la récur­rence ou la pro­gres­sion du can­cer de la pros­tate. Mais leur uti­li­sa­tion doit être basée sur une éva­lua­tion indi­vi­duelle du risque et sur une dis­cus­sion appro­fon­die entre le patient et le médecin.

21.   Y a‑t-il des risques à repousser le dépistage individuel du cancer de la prostate ?

Il y a des risques à repous­ser le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate, en par­ti­cu­lier chez les hommes qui pré­sentent un risque plus éle­vé de déve­lop­per la mala­die. Pareil pour ceux chez qui la patho­lo­gie a déjà été diag­nos­ti­quée. En fait, le can­cer de la pros­tate peut être asymp­to­ma­tique dans ses stades pré­coces. Ce qui signi­fie qu’il peut ne pas cau­ser de symp­tômes per­cep­tibles jus­qu’à ce qu’il soit à un stade avancé.

Le dépis­tage indi­vi­duel, lorsqu’il est pré­co­ce­ment effec­tué, peut aider à détec­ter le mal avant qu’il soit avan­cé et donc plus dif­fi­cile à trai­ter. Si le can­cer est détec­té tôt, il est plus pro­bable qu’il puisse être trai­té avec suc­cès avec les options de trai­te­ment les moins inva­sives qu’il soit. En repous­sant le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate, il existe un risque que le can­cer ne soit pas détec­té avant qu’il ne devienne avan­cé et poten­tiel­le­ment méta­sta­tique. Dans ces cas, le trai­te­ment peut être plus dif­fi­cile et plus inva­sif, et les chances de gué­ri­son peuvent être réduites.

Cela dit, il faut recon­naître que le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate n’est pas exempt de risque. Des tests tels que le dosage de l’an­ti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique (PSA) et l’exa­men rec­tal numé­rique (ERN) peuvent conduire à des résul­tats faus­se­ment posi­tifs ou néga­tifs, ce qui peut entraî­ner des pro­cé­dures inva­sives inutiles ou un retard dans le diagnostic.

22.   Les résultats du test de PSA peuvent-ils être faussés par une infection de la prostate ?

Oui, les résul­tats du test de dosage de l’an­ti­gène pros­ta­tique spé­ci­fique (PSA) peuvent être faus­sés par une infec­tion de la pros­tate, éga­le­ment appe­lée pros­ta­tite. Celle-ci peut cau­ser une aug­men­ta­tion tem­po­raire du niveau de PSA dans le sang, ce qui peut conduire à un résul­tat de test de PSA faus­se­ment éle­vé, ce qui pour­rait être inter­pré­té à tort comme un signe de can­cer de la prostate.

Il est conseillé que les hommes qui sou­haitent faire un exa­men de PSA dis­cutent avec leur méde­cin de tout fac­teur qui pour­rait affec­ter les résul­tats du test. Notam­ment des infec­tions éven­tuelles de la pros­tate ou d’autres condi­tions médi­cales qui pour­raient cau­ser une élé­va­tion tem­po­raire du PSA. Si une infec­tion de la pros­tate est sus­pec­tée, le méde­cin peut recom­man­der un trai­te­ment pour l’in­fec­tion avant de répé­ter le test de PSA pour évi­ter les résul­tats faussés.

Les tests de PSA doivent être inter­pré­tés dans le contexte de l’en­semble des fac­teurs de risque des per­sonnes du patient, y com­pris l’âge, l’his­toire fami­liale, les anté­cé­dents médi­caux et les résul­tats d’autres tests.

23.   Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il recommandé pour les hommes ayant des antécédents de maladies cardiaques ?

Le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate chez les hommes ayant des anté­cé­dents de mala­dies car­diaques doit être éva­lué au cas par cas en fonc­tion de l’é­tat de san­té géné­ral du patient et des risques poten­tiels asso­ciés au dépis­tage. Les hommes atteints de mala­dies car­diaques peuvent avoir des risques accrus de com­pli­ca­tions lors de pro­cé­dures médi­cales inva­sives, comme les biop­sies de la pros­tate. Dans ce cas, ce sont ces méthodes qui ont été uti­li­sées pour diag­nos­ti­quer le can­cer de la prostate.

Ces com­pli­ca­tions peuvent inclure des pro­blèmes exces­sifs, des pro­blèmes de coa­gu­la­tion san­guine ou une dété­rio­ra­tion de l’é­tat car­diaque. Tou­te­fois, cela ne signi­fie pas que le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate doit être sup­pri­mé chez tous les hommes atteints de mala­dies car­diaques. Le risque de can­cer de la pros­tate doit être éva­lué indi­vi­duel­le­ment pour chaque patient, en tenant compte de fac­teurs tels que l’âge, les anté­cé­dents fami­liaux et les autres fac­teurs de risque.

Dans cer­tains cas, un dépis­tage régu­lier peut être recom­man­dé pour sur­veiller la crois­sance de la pros­tate ou pour détec­ter les signes pré­coces d’un can­cer de la pros­tate. Dans d’autres cas, le risque de com­pli­ca­tions lié à la pro­cé­dure de dépis­tage peut être jugé trop éle­vé pour le patient et le dépis­tage indi­vi­duel peut être évi­té. Il est impor­tant que les hommes dis­cutent avec leur méde­cin de leur état de san­té géné­ral, y com­pris des anté­cé­dents de mala­dies car­diaques, des avan­tages et des risques poten­tiels du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate. Cela per­met de prendre une déci­sion éclai­rée et per­son­na­li­sée en fonc­tion de leur situa­tion individuelle.

24.   Les traitements du cancer de la prostate peuvent-ils affecter la sexualité ?

Les trai­te­ments du can­cer de la pros­tate peuvent affec­ter la sexua­li­té mas­cu­line de dif­fé­rentes manières. En effet, lorsqu’on prend la chi­rur­gie, la radio­thé­ra­pie, la régé­né­ra­tion ou la thé­ra­pie hor­mo­nale, par exemple, elles peuvent endom­ma­ger les nerfs et les vais­seaux san­guins qui contrôlent l’é­rec­tion, ce qui pour­rait entraî­ner une dys­fonc­tion érec­tile (impuis­sance).

La gra­vi­té de cette dys­fonc­tion peut varier selon le type de trai­te­ment, la durée et la dose du trai­te­ment. La pros­ta­tec­to­mie radi­cale peut, par exemple, créer des dom­mages irré­ver­sibles aux vais­seaux et aux nerfs qui contrôlent l’é­rec­tion. Certes, dans cer­tains cas, ces par­ties peuvent être pré­ser­vées, mais cela dépend du stade et de la loca­li­sa­tion de la tumeur. Dans d’autres cas, des trai­te­ments pour la dys­fonc­tion érec­tile, comme les médi­ca­ments oraux, les injec­tions et les implants, peuvent être nécessaires.

La radio­thé­ra­pie peut éga­le­ment affec­ter les nerfs et les vais­seaux san­guins qui contrôlent l’é­rec­tion. Il s’en sui­vra une dys­fonc­tion érec­tile dont la gra­vi­té va dépendre du type de radio­thé­ra­pie, de la dose et de la durée du trai­te­ment. La fer­ti­li­sa­tion et la thé­ra­pie hor­mo­nale peuvent éga­le­ment affec­ter la fonc­tion érec­tile en rece­vant la pro­duc­tion de tes­to­sté­rone, l’hor­mone mas­cu­line. La réduc­tion de la tes­to­sté­rone peut entraî­ner une dimi­nu­tion de la libi­do et des dif­fi­cul­tés à obte­nir ou à main­te­nir une érection.

À cet effet, il est impor­tant que les hommes dis­cutent avec leur méde­cin de tout effet poten­tiel des trai­te­ments du can­cer de la pros­tate sur leur sexua­li­té. Les trai­te­ments peuvent inclure des médi­ca­ments oraux, des injec­tions, des implants ou des conseils en matière de san­té sexuelle. Des conseils et un sou­tien en matière de san­té men­tale peuvent éga­le­ment être néces­saires pour aider à faire face aux chan­ge­ments dans la fonc­tion sexuelle.

25.   Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il recommandé pour les hommes ayant des antécédents de diabète ?

Le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate chez les hommes ayant des anté­cé­dents de dia­bète doit être éva­lué au cas par cas en fonc­tion de l’é­tat de san­té géné­ral du patient et des risques poten­tiels asso­ciés au dépis­tage. Les hommes atteints de dia­bète peuvent être à risque d’ac­cu­mu­ler des com­pli­ca­tions liées au dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate. Citons par exemple les infec­tions uri­naires, les pro­blèmes de coa­gu­la­tion san­guine ou une dégra­da­tion de la fonc­tion rénale. De plus, le dia­bète est capable d’ac­croître le risque d’un can­cer de la prostate.

Cepen­dant, cela ne signi­fie pas que le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate doit être sup­pri­mé chez tous les hommes atteints de dia­bète. Le risque de can­cer de la pros­tate doit être éva­lué indi­vi­duel­le­ment pour chaque patient. Ceci en tenant compte de fac­teurs tels que l’âge, les anté­cé­dents fami­liaux et les autres fac­teurs de risque. Dans cer­tains cas, un dépis­tage régu­lier peut être recom­man­dé pour sur­veiller la crois­sance de la pros­tate ou pour détec­ter les signes pré­coces d’un can­cer de la pros­tate. Dans d’autres cas, le risque de com­pli­ca­tions lié à la pro­cé­dure de dépis­tage peut être jugé trop éle­vé pour le patient et le dépis­tage indi­vi­duel peut être évité.

Il est recom­man­dé que les hommes atteints de dia­bète dis­cutent avec leur méde­cin de leur état de san­té géné­ral. Mais éga­le­ment des avan­tages et des risques poten­tiels du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate, afin de prendre une déci­sion éclai­rée et per­son­na­li­sée en fonc­tion de leur situa­tion indi­vi­duelle. Ils peuvent éga­le­ment être encou­ra­gés à prendre des mesures pour contrô­ler leur gly­cé­mie et leur san­té en géné­ral, car cela peut réduire le risque de com­pli­ca­tions liées au dépis­tage du can­cer de la prostate.

26.   Y a‑t-il des différences dans le risque de cancer de la prostate selon le groupe ethnique ?

Oui, il existe une dif­fé­rence. Par exemple, les hommes qui ont une des­cen­dance afri­caine pour­raient avoir  un risque plus éle­vé de can­cer de la pros­tate que ceux de des­cen­dance euro­péenne ou asia­tique. Il faut même ajou­ter que les des­cen­dants d’A­fri­cains sont plus expo­sés à un can­cer de la pros­tate (de forme agres­sive même) à un âge plus jeune.

Paral­lè­le­ment, le risque pour les hommes qui ont une des­cen­dance asia­tique de déve­lop­per la patho­lo­gie est plus faible que les hommes d’o­ri­gine euro­péenne ou afri­caine. Cepen­dant, lors­qu’ils déve­loppent un can­cer de la pros­tate, il peut être plus avan­cé et plus agressif.

Des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux ou géné­tiques peuvent contri­buer à expli­quer  ces dif­fé­rences dans le risque de can­cer de la pros­tate. Des études ont mon­tré que cer­taines variantes géné­tiques sont asso­ciées à un risque accru de can­cer de la pros­tate chez les hommes d’o­ri­gine afri­caine. Au-delà de toutes ces consi­dé­ra­tions, il est impor­tant que tous les hommes, indé­pen­dam­ment de leur groupe eth­nique, dis­cutent avec leur méde­cin de leur per­son­nel à risque de can­cer de la pros­tate et des options de dépis­tage disponibles.

27.   Est-ce que le dépistage individuel du cancer de la prostate peut détecter d’autres problèmes de santé ?

Oui, le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate peut par­fois détec­ter d’autres pro­blèmes de san­té. Il peut s’a­gir d’une infec­tion de la pros­tate, des pro­blèmes de ves­sie ou d’autres pro­blèmes uro­lo­giques. Le test san­guin PSA peut aider à iden­ti­fier les niveaux éle­vés de PSA qui peuvent indi­quer un pro­blème de san­té de la pros­tate outre que le can­cer de la prostate.

De plus, l’exa­men rec­tal numé­rique (ERN) effec­tué lors du dépis­tage du can­cer de la pros­tate peut aider à détec­ter des ano­ma­lies dans la pros­tate, telles que des kystes, des nodules ou des tumeurs qui ne sont pas can­cé­reuses. Cepen­dant, il est impor­tant de noter que le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate ne doit pas être uti­li­sé comme méthode de dépis­tage pour d’autres pro­blèmes de san­té de la pros­tate. Ain­si, il est pré­fé­rable de faire d’autres exa­mens lorsqu’on veut détec­ter des infec­tions uri­naires ou des pro­blèmes de ves­sie, par exemple.

Les méde­cins peuvent recom­man­der des tests sup­plé­men­taires ou des exa­mens phy­siques pour éva­luer et trai­ter ces pro­blèmes de san­té. En fin de compte, il est recom­man­dé aux  hommes de dis­cu­ter avec leur méde­cin de leur état de san­té géné­ral et des avan­tages et des risques poten­tiels du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate. Cela pour déter­mi­ner s’il est appro­prié pour eux et s’ils peuvent béné­fi­cier d’un exa­men de la pros­tate pour détec­ter d’autres pro­blèmes de santé.

28.   Les résultats du test de PSA peuvent-ils être affectés par l’activité physique ?

Oui, l’ac­ti­vi­té phy­sique peut affec­ter les résul­tats du test de PSA. Les niveaux de PSA peuvent tem­po­rai­re­ment aug­men­ter après une acti­vi­té phy­sique intense ou une acti­vi­té qui sol­li­cite les muscles de la pros­tate. Par exemple l’é­qui­ta­tion, le vélo ou une acti­vi­té de type cycliste peuvent favo­ri­ser l’é­lé­va­tion du PSA. Cepen­dant, cette aug­men­ta­tion est géné­ra­le­ment tem­po­raire et les niveaux de PSA devaient reve­nir à la nor­male après une période de repos.

Il est donc recom­man­dé d’é­vi­ter toute acti­vi­té phy­sique intense ou toute acti­vi­té qui sol­li­cite les muscles de la pros­tate avant de subir un test de PSA. Les hommes devraient éga­le­ment infor­mer leur méde­cin s’ils ont récem­ment pra­ti­qué une acti­vi­té phy­sique intense afin que celui-ci puisse prendre en compte cette infor­ma­tion lors de l’in­ter­pré­ta­tion des résultats.

Certes la pra­tique d’une acti­vi­té phy­sique peut affec­ter tem­po­rai­re­ment les niveaux de PSA. Tou­te­fois, elle ne modi­fie pas le risque de déve­lop­per un can­cer de la pros­tate. Cepen­dant, les hommes doivent pra­ti­quer une acti­vi­té phy­sique régu­lière pour main­te­nir leur san­té géné­rale, y com­pris leur san­té de la prostate.

29.   Le dépistage individuel du cancer de la prostate est-il recommandé pour les hommes ayant des antécédents de maladies rénales ?

Il est pos­sible que les hommes ayant des anté­cé­dents de mala­dies rénales pré­sentent des fac­teurs de risque liés au can­cer de la pros­tate.  Cela dit, il n’y a pas de recom­man­da­tions spé­ci­fiques leur concer­nant pour un dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la prostate.

Les recom­man­da­tions géné­rales pour le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate sont basées sur l’âge et les anté­cé­dents fami­liaux. Cepen­dant, si un homme ayant des anté­cé­dents de mala­dies rénales pré­sente des symp­tômes tels que des pro­blèmes uri­naires, une dou­leur dans la région de la pros­tate ou une dou­leur lors de l’é­ja­cu­la­tion, celui-ci devrait en infor­mer son médecin.

Dans ce cas, le méde­cin peut recom­man­der un exa­men de la pros­tate pour éva­luer toute ano­ma­lie et détec­ter toute affec­tion de la pros­tate, y com­pris le can­cer. En outre, cer­tains pro­duits employés dans le trai­te­ment des mala­dies rénales peuvent affec­ter les résul­tats du PSA. Il s’agit par exemple des anta­go­nistes des récep­teurs de l’an­gio­ten­sine II (ARA II), des inhi­bi­teurs de l’en­zyme de conver­sion de l’an­gio­ten­sine (IECA), etc.

Les hommes pre­nant ces médi­ca­ments devraient en infor­mer leur méde­cin avant de subir un test de PSA. Le méde­cin peut alors déci­der de faire des ajus­te­ments ou des inter­pré­ta­tions spé­ciales des résul­tats du test de PSA en fonc­tion des médi­ca­ments pris par le patient.

30.   Comment peut-on prévenir le cancer de la prostate ?

Il n’existe pas encore de méthodes pré­ven­tives effi­caces contre le can­cer de la pros­tate. En lieu et place, il existe des mesures que les hommes peuvent obser­ver pour réduire leur risque de déve­lop­per la mala­die. Voi­ci quelques conseils pour pré­ve­nir le can­cer de la prostate :

Maintenir un mode de vie sain

L’ex­pé­rience a mon­tré que le fait d’adopter un mode de vie sain peut aider à réduire chez les hommes, les fac­teurs de la mala­die. Il convient donc de faire de l’exer­cice phy­sique régu­lier, de faire des acti­vi­tés de ges­tion du stress et de veiller à une ali­men­ta­tion saine et équilibrée.

Faire des choix alimentaires sains

Il a été prou­vé que les ali­ments riches en graisses ani­males peuvent aug­men­ter le risque de can­cer de la pros­tate. Par contre les fruits et légumes, en par­ti­cu­lier les légumes cru­ci­fères comme le bro­co­li et le chou-fleur, peuvent aider à réduire le risque de la pathologie.

Prendre des décisions éclairées sur le dépistage

Les hommes doivent dis­cu­ter avec leur méde­cin des avan­tages et des risques du dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate. Les déci­sions sur le dépis­tage doivent être indi­vi­dua­li­sées et basées sur l’âge, les anté­cé­dents fami­liaux et les pré­fé­rences personnelles.

Éviter le tabac et l’alcool

Le tabac et l’al­cool sont des fac­teurs de risque connus de can­cer de la pros­tate, donc évi­ter ou limi­ter leur consom­ma­tion peut aider à réduire le risque de déve­lop­per la maladie.

Faire des examens réguliers

L’habitude de faire des exa­mens à inter­valle régu­lier peut faci­le­ment aider à détec­ter tout chan­ge­ment dans la pros­tate. Elle peut donc per­mettre une détec­tion pré­coce du can­cer de la pros­tate en vue de prendre rapi­de­ment les mesures nécessaires.

Il est impor­tant de noter que les mesures pré­ven­tives ne prennent pas en compte la pré­ven­tion com­plète du can­cer de la pros­tate, mais peuvent aider à réduire le risque.

Au total, le dépis­tage peut être recom­man­dé à cer­tains hommes à risque accru, tels que ceux ayant des anté­cé­dents fami­liaux de can­cer de la pros­tate ou ceux ayant des symp­tômes de la mala­die. Les tests de PSA sont sou­vent uti­li­sés pour le dépis­tage indi­vi­duel du can­cer de la pros­tate, mais ils ne sont pas par­fai­te­ment fiables et peuvent don­ner lieu à des résul­tats faus­se­ment posi­tifs ou faus­se­ment néga­tifs. Des exa­mens com­plé­men­taires tels que la biop­sie de la pros­tate peuvent être néces­saires pour confir­mer un diag­nos­tic de can­cer de la prostate.

Même la chi­rur­gie, la radio­thé­ra­pie et la sur­veillance active, qui consti­tuent des méthodes de trai­te­ment, peuvent avoir des effets secon­daires. Il est donc impor­tant de dis­cu­ter avec son méde­cin trai­tant afin de déter­mi­ner la meilleure approche de trai­te­ment. Enfin, il faut sou­li­gner qu’il n’existe pas de méthode prou­vée pour pré­ve­nir com­plè­te­ment le can­cer de la pros­tate. Tou­te­fois, cer­taines mesures telles qu’une ali­men­ta­tion saine, l’exer­cice régu­lier et l’é­vi­te­ment du tabac et de l’al­cool peuvent aider à réduire le risque de déve­lop­per la maladie.

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