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L’oxyurose : voies de transmissions, traitements, prévention

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Les inva­sions hel­min­thiques (hel­min­thiases) sont des mala­dies dues à des vers para­sites (hel­minthes) qui vivent à l’intérieur du corps chez l’homme. Actuel­le­ment, il existe envi­ron 300 mala­dies hel­min­thiques humaines connues. Les vers à l’origine de ces patho­lo­gies sont géné­ra­le­ment divi­sés en deux caté­go­ries : les vers intes­ti­naux et les vers extra-intestinaux.

L’un d’entre eux est l’oxyure ou l’enterobius ver­mi­cu­la­ris. Sa mala­die carac­té­ris­tique est l’oxyurose. Com­ment se mani­feste-t-elle ? Quels sont les fac­teurs qui favo­risent cette patho­lo­gie ? Quels sont les types de trai­te­ments dis­po­nibles ? Voi­ci l’essentiel à pro­pos de la mala­die de l’enterobius vermicularis.

L’oxyurose : Présentation

L’oxyurose ou enté­ro­biase est une mala­die anthro­po­no­tique. En guise de rap­pel, cette patho­lo­gie résulte de l’infection de vers para­sites, les oxyures. Dans la classe des mala­dies para­si­taires en Europe, l’entérobiase est la para­si­tose domi­nante, tou­chant prin­ci­pa­le­ment les enfants.

Cepen­dant, les adultes sont aus­si le plus sou­vent vic­times de cette mala­die. Il s’agit géné­ra­le­ment de parents d’enfants infec­tés par des oxyures, notam­ment les femmes enceintes.

La pro­pa­ga­tion de l’entérobiase est due à la grande conta­gio­si­té des oxyures et à la faci­li­té du méca­nisme de trans­mis­sion. En effet, cet hel­minthe est un ver rond appar­te­nant à la classe des néma­todes. Il pré­sente quelques carac­té­ris­tiques visuelles. Les femelles atteignent une lon­gueur de 9–12 mm, elles ont une « queue » : une extré­mi­té poin­tue. Celle-ci blesse gra­ve­ment la muqueuse intes­ti­nale lorsque le ver est dans le corps. En revanche, les mâles sont 2 à 3 fois plus petits que les femelles et leur « queue » se replie en spirale.

Il faut noter que les hel­minthes adultes vivent dans le cæcum et à l’extrémité de l’intestin grêle. La nuit, les femelles sortent du cæcum en ram­pant par l’anus. À ce moment-là, le sphinc­ter anal d’une per­sonne se détend de sorte que rien ne gêne les vers. Lorsque la femelle de l’oxyure rampe, elle pond ses œufs dans les plis péri-anaux. En effet, elle peut pondre jusqu’à 15 000 œufs et meurt après les avoir mis dans leur milieu. Les œufs du para­site ne sont visibles qu’au micro­scope. Ils sont asy­mé­triques et oblongs, d’une taille d’environ 0,1 mm.

Ceux-ci com­mencent à se déve­lop­per avec un cycle de vie com­plet d’environ un mois. Ils sont résis­tants aux fac­teurs envi­ron­ne­men­taux et peuvent res­ter viables jusqu’à 3 semaines. Après quelques heures, l’embryon de l’œuf devient une larve, qui com­mence elle-même à para­si­ter. Ain­si, les para­sites se pro­pagent et peuvent péné­trer l’épaisseur de la muqueuse intes­ti­nale, pour entrai­ner le déve­lop­pe­ment de gra­nu­lomes. Par­fois, ces vers rampent dans le vagin, l’utérus et les ovaires et pro­voquent l’inflammation des organes féminins.

L’oxyurose : Sources d’infection

Les prin­ci­pales sources d’infection sont les mains sales et les objets conta­mi­nés. En effet, en cas de manque d’hygiène, les œufs de l’oxyure pénètrent dans le corps d’un nou­vel hôte par la bouche, le para­sitent et se mul­ti­plient dans les intes­tins. Dans ce cas, il est pos­sible de contrac­ter la mala­die en tou­chant la vais­selle, la lite­rie et d’autres élé­ments sur les­quels les œufs d’oxyures restent.

En outre, en se pei­gnant les che­veux dans une zone où les déman­geai­sons sont insup­por­tables, le por­teur trans­porte les œufs d’oxyure sur ses doigts dans l’environnement. Ain­si, d’autres per­sonnes sont sus­cep­tibles de contrac­ter l’infection au contact des choses sus­cep­tibles de main­te­nir les œufs d’enterobius ver­mi­cu­la­ris en vie. Il faut noter que ces der­niers peuvent sur­vivre jusqu’à deux semaines dans l’environnement extérieur.

Il existe éga­le­ment un risque d’infection lorsqu’on consomme des fruits non lavés ain­si que des légumes verts.

Pour ces rai­sons, le diag­nos­tic de l’oxyurose s’établit le plus sou­vent dans des groupes orga­ni­sés d’enfants. Il s’agit des jar­dins d’enfants, des crèches, des inter­nats et l’école où les jeunes enfants mettent leurs jouets, sty­los ou leurs doigts dans la bouche. Dans ces groupes orga­ni­sés d’enfants, le risque de non-conta­mi­na­tion dépend de l’attention des édu­ca­teurs. Il est impor­tant de les sen­si­bi­li­ser ou les obli­ger à se laver les mains avant de man­ger. En fait, le manque de lavage des mains avant de man­ger et après être allé aux toi­lettes peut entraî­ner une pro­pa­ga­tion plus rapide.

Auto-infection et des cas rares

En outre, il existe aus­si le cas d’auto-infection. Cela se tra­duit par le fait de mettre les mains sales dans la cavi­té buc­cale avec inges­tion sup­plé­men­taire d’œufs de para­sites. Le fait de se ron­ger les ongles aug­mente éga­le­ment le risque d’infection. Lorsque ces para­sites se retrouvent dans des mil­liers pro­pices à leur déve­lop­pe­ment, ils arrivent à matu­ri­té en quelques heures. Par consé­quent, les pro­fes­sion­nels recom­mandent de tou­jours net­toyer à l’eau et de trai­ter soi­gneu­se­ment les jouets des enfants après chaque utilisation.

Dans des cas rares, il est pos­sible de conta­mi­ner l’oxyurose par des gout­te­lettes en sus­pen­sion dans l’air à tra­vers la pous­sière dans laquelle les œufs d’helminthes se sont dépo­sés. De même, sou­vent, l’entérobiase est trans­mise par les ani­maux domes­tiques, chez qui les œufs d’oxyures res­tent sur le pelage. Par consé­quent, il est recom­man­dé qu’après un contact avec des chats, des chiens et d’autres ani­maux, se laver soi­gneu­se­ment les mains avec de l’eau et du savon.

L’oxyurose : Les symptômes

L’oxyurose

Les signes de l’oxyurose dépendent de l’âge du patient et du cycle d’évolution. La période d’incubation de l’entérobiose peut durer jusqu’à 3–6 semaines. Cette période est néces­saire pour que les vers se déve­loppent en indi­vi­dus sexuel­le­ment matures, s’accouplent, et pour que la femelle libère ses œufs et com­mence à les pondre. Les prin­ci­paux symp­tômes de l’entérobiase appa­raissent lorsque les femelles sortent de l’anus et irritent la peau de la zone périanale. 

Chez les enfants

Les oxyures pro­voquent de fortes déman­geai­sons dans les plis autour de l’anus. L’état s’aggrave la nuit, ce qui résulte de l’activité du para­site la nuit. Cela conduit à l’insomnie, l’irritabilité et la ner­vo­si­té. Par ailleurs, les symp­tômes fré­quents liés à cette mala­die chez les ado­les­cents sont :

  • Érup­tion cuta­née autour de l’anus ;
  • Intes­tin irri­table et aug­men­ta­tion de la for­ma­tion de gaz ;
  • Chaise déco­rée accé­lé­rée (3–4 fois par jour) ;
  • Irri­ta­bi­li­té exces­sive, capri­cieux, larmoiement ;
  • Maux de tête, troubles de la mémoire.

L’incontinence uri­naire noc­turne est un autre symp­tôme pos­sible de l’entérobiase chez les enfants, qui pré­vaut prin­ci­pa­le­ment chez ceux qui sont en âge pré­sco­laire. En effet, les oxyures irritent l’urètre, le mince tube par lequel l’urine quitte la ves­sie et sort du corps.

Les enfants qui déve­loppent une enté­ro­biase grattent la zone qui démange. Cela entraîne un gon­fle­ment, des rou­geurs et des sai­gne­ments. Les bac­té­ries peuvent péné­trer dans la plaie, entraî­nant un abcès rectal.

Complication chez l’enfant

En exer­çant un effet méca­nique sur les parois de la muqueuse intes­ti­nale, les néma­todes pro­voquent dys­mo­ti­li­té et sécré­tion, pro­vo­quant une inflam­ma­tion des organes diges­tifs. Dans ce contexte, une enté­rite peut se déve­lop­per. Cela pro­voque des symp­tômes diges­tifs tels que des dou­leurs abdo­mi­nales, des nau­sées et une perte d’appétit.

Cette condi­tion s’accompagne d’une perte de poids et d’une fai­blesse carac­té­ris­tique. En tant que para­sites, les oxyures aspirent les nutri­ments essen­tiels du corps, entraî­nant le déve­lop­pe­ment de condi­tions déficientes.

Dans le contexte de l’entérobiase, on observe une réduc­tion des rôles pro­tec­teurs de l’organisme. Pour cette rai­son, l’enfant est plus sus­cep­tible de souf­frir de mala­dies res­pi­ra­toires aiguës. En outre, il peut pré­sen­ter une exa­cer­ba­tion des mala­dies chro­niques. Dans ces condi­tions, une légère aug­men­ta­tion de la tem­pé­ra­ture cor­po­relle n’est pas exclue.

Chez l’adulte

À l’âge adulte, l’affection peut être asymp­to­ma­tique ou faire dis­pa­raître les symp­tômes cli­niques. Si l’infection est mas­sive, avec de nom­breux orga­nismes vivants dans l’intestin en même temps, des déman­geai­sons de la peau de l’anus et du péri­née, et une irri­ta­tion de la peau des organes géni­taux peuvent appa­raître. Les déman­geai­sons peuvent rendre le som­meil dif­fi­cile. Le grat­tage peut pro­vo­quer des pro­blèmes de peau : der­ma­tite, suin­te­ment, petites éruptions.

S’il s’agit d’une infec­tion bac­té­rienne, des érup­tions pus­tu­leuses peuvent appa­raître. Des réac­tions aller­giques, un manque d’appétit et des alté­ra­tions du tran­sit intes­ti­nal sont éga­le­ment pos­sibles. Chez les femmes et les filles, les anky­lo­stomes peuvent aus­si pro­vo­quer des déman­geai­sons vagi­nales et un écou­le­ment carac­té­ris­tique. Les adultes atteints d’entérobiase peuvent pas­ser beau­coup de temps sous la douche, car l’eau aide à faire face aux symp­tômes de la mala­die, amé­lio­rant ain­si l’état.

Chez la femme enceinte

Lorsqu’une femme enceinte contracte l’entérobiose, cela peut consti­tuer un risque éle­vé d’allergie chez le nou­veau-né. Ain­si, il peut en résul­ter le déve­lop­pe­ment du béri­bé­ri et de la mal­nu­tri­tion (en rai­son de l’absorption com­pé­ti­tive des nutri­ments). Chez la plu­part des femmes enceintes, on note la toxi­cose. Dans cer­tains cas, elle pré­sente un grand nombre de signes désa­gréables liés à son sa san­té géné­rale. En effet, elle peut res­sen­tir de la ner­vo­si­té, la fatigue, l’irritabilité ou les nau­sées.

La péné­tra­tion des para­sites dans les voies géni­tales entraîne le déve­lop­pe­ment de méca­nismes inflam­ma­toires. Ain­si, un abcès, un phleg­mon ou une infec­tion ascen­dante sont sus­cep­tibles de se mani­fes­ter. Ces pro­blèmes cli­niques se ter­minent par une sep­ti­cé­mie. Par ailleurs, dans des cas graves, il peut en résul­ter la mort du fœtus et même celle de la mère por­teuse.

L’oxyurose : Diagnostic de la maladie

Le diag­nos­tic de l’entérobiose se fait géné­ra­le­ment sur la base des symp­tômes. Cepen­dant, il existe d’autres causes de déman­geai­sons anales, telles qu’une irri­ta­tion de la peau, une diar­rhée et des infec­tions autres qu’une infes­ta­tion para­si­taire. Pour cela, il est impor­tant de confir­mer le diag­nos­tic par l’identification d’œufs ou de vers dans des spé­ci­mens microscopiques.

Par­fois, les parents eux-mêmes peuvent détec­ter les oxyures dans les plis de la peau près de l’anus ou dans les fèces. Pour confir­mer le diag­nos­tic, le pro­fes­sion­nel de san­té prend en compte les symp­tômes cli­niques et l’état géné­ral du patient.

Le dépis­tage s’effectue de deux manières. La pre­mière méthode se fait à par­tir des plis péri-anaux (empreinte avec du ruban adhé­sif) et la seconde par grat­tage à la recherche d’entérobiose chez l’enfant (à l’aide d’un coton-tige). Pour obte­nir des infor­ma­tions fiables, l’étude se répète 2 ou 3 fois à un cer­tain intervalle.

Il faut noter qu’il existe d’autres méthodes pour étu­dier l’invasion hel­min­thique. En règle géné­rale, ces méthodes infor­ma­tives com­prennent les études bio­chi­miques. Elles com­prennent notament la prise de sang géné­rale. Elle per­met de détec­ter la pré­sence d’oxyures dans le corps par des niveaux éle­vés d’éosinophiles. En outre, une étude sup­plé­men­taire des matières fécales peut aider à iden­ti­fier les vers et à déter­mi­ner leur type.

L’oxyurose : Traitement

Lorsque les ana­lyses révèlent la pré­sence d’oxyures dans l’organisme, le spé­cia­liste pres­crit les meilleurs soins en fonc­tion des infor­ma­tions indi­vi­duelles du patient. Il tient éga­le­ment compte de l’âge, du poids du corps, de la taille et de la loca­li­sa­tion de la lésion.

L’objectif du trai­te­ment doit consis­ter à éli­mi­ner les para­sites à tous les stades de leur évo­lu­tion. En outre, il devrait aider à éra­di­quer les consé­quences qui découlent de la vie de l’oxyurose. Il devrait éga­le­ment atté­nuer les déman­geai­sons et tous les aspects désa­gréables liés à cette maladie.

À cette fin, on choi­sit tout d’abord des médi­ca­ments anthel­min­thiques. Ces der­niers peuvent être dis­po­nibles sous dif­fé­rentes formes (com­pri­més, sus­pen­sions, sup­po­si­toires). Cela per­met de les uti­li­ser pour soi­gner les nour­ris­sons, les ado­les­cents, les jeunes et les adultes.

Les spé­cia­listes décon­seillent for­te­ment de choi­sir un médi­ca­ment anthel­min­thique sans consul­ter un méde­cin. Cela peut entraî­ner une intoxi­ca­tion et d’autres effets secon­daires. Par ailleurs, la prise d’un anthel­min­thique ne suf­fit pas. Pour neu­tra­li­ser les réper­cus­sions des vers dans l’organisme, les groupes de médi­ca­ments sui­vants sont nécessaires :

  • Absor­bants : Ils sont pres­crits pour faire dis­pa­raître du corps humain les para­sites et leurs sus­bances métaboliques.
  • Les pro­bio­tiques sont utiles pour les dys­fonc­tion­ne­ments intes­ti­naux cau­sés par les helminthes.
  • Anti­his­ta­mi­niques : ils sont néces­saires dans le cas où l’affection pré­sente des signes de réac­tions aller­giques dans ces conséquences.

Par ailleurs, le diag­nos­tic indique cette affec­tion chez un patient, il est impor­tant de trai­ter tous les membres de la famille et si pos­sible les autres cama­rades dans le cas d’un enfant. En outre, il est néces­saire de trai­ter les ani­maux domes­tiques avec des anthel­min­thiques. Ceci est dû au risque éle­vé et à la sim­pli­ci­té de la trans­mis­sion ain­si qu’à l’évolution fré­quem­ment non symp­to­ma­tique. Il est recom­man­dé de prendre le médi­ca­ment deux fois à deux semaines d’intervalle (ceci est dû au cycle de déve­lop­pe­ment du para­site).

Les lave­ments thé­ra­peu­tiques sont éga­le­ment néces­saires chez les enfants pour éli­mi­ner méca­ni­que­ment les oxyures qui se seraient dépo­sés dans leur ampoule rec­tale. Dans tous les cas, le trai­te­ment s’effectue en ambu­la­toire. Ain­si, c’est uni­que­ment les patients atteints d’une forme grave de l’affection qui néces­sitent un trai­te­ment à l’hôpital. Dans les formes plus com­plexes, le trai­te­ment inclut une opé­ra­tion chi­rur­gi­cale. Il intègre éga­le­ment des mesures visant à éli­mi­ner les orga­nismes para­sites et les inter­ven­tions symp­to­ma­tiques et patho­gènes néces­saires men­tion­nées plus haut.

L’oxyurose : recommandation de traitement

L’oxyurose

Pen­dant et après le trai­te­ment, il convient de laver les vête­ments et la lite­rie à une tem­pé­ra­ture de 90 °C et de les repas­ser avec un fer chaud. En outre, il faut laver les jouets à l’eau savon­neuse et les dés­in­fec­ter en les fai­sant bouillir.

Un ensemble de pro­cé­dures sani­taires et épi­dé­mio­lo­giques est indis­so­ciable du trai­te­ment médi­ca­men­teux. Leur objec­tif est de rompre la voie d’infection et de réin­va­sion (contrôle des œufs de para­sites dans le milieu exté­rieur). Ces acti­vi­tés comprennent :

  • Coupes de che­veux et ongles ;
  • Por­ter des sous-vête­ments épais la nuit ;
  • Pla­cer un coton-tige lubri­fié avec une pom­made à la vase­line dans l’anus la nuit ;
  • Le mon­tage pré­cis du lit et des sous-vête­ments le matin, le lavage et le repassage ;
  • Lavage le matin et le soir ;
  • Faire bouillir ou laver les jouets dans de l’eau chaude addi­tion­née de sel ;
  • Net­toyage humide répé­té du sol avec des solu­tions savonneuses.

Après le trai­te­ment com­plexe, au bout de 14, 25 et 30 jours, il convient de pro­cé­der à une étude en trois étapes des œufs d’oxyures dans le pli péria­nal par grat­tage (ban­de­lette). Cette étude per­met de véri­fier la gué­ri­son et la régres­sion des symp­tômes cli­niques. Il est impor­tant de veiller à ce que, pen­dant le trai­te­ment, l’enfant ne gratte pas la peau de la zone affec­tée. Cela entraîne une réin­va­sion du para­site, le déve­lop­pe­ment d’un « cercle vicieux ».

Les recom­man­da­tions natu­relles com­prennent l’utilisation de l’ail quo­ti­dien­ne­ment pen­dant 3 semaines. La méthode est per­ti­nente pour les enfants à par­tir de 6 ans. De plus, une décoc­tion de graines de courge et une infu­sion de thym ou une infu­sion de thym peuvent être utiles.

L’oxyurose : Prévention

Des mesures pré­ven­tives sont néces­saires pour évi­ter une nou­velle infec­tion par les oxyures. Il est plus facile de pré­ve­nir que de gué­rir. Le prin­ci­pal et unique moyen de pré­ven­tion de l’entérobiose est le res­pect de mesures sani­taires et épi­dé­mio­lo­giques visant à empê­cher l’invasion du para­site dans l’organisme. 

Les parents doivent veiller à ce que l’enfant se lave régu­liè­re­ment les mains avec de l’eau et du savon. Cela s’applique non seule­ment à l’enfant, mais aus­si à tous les membres de la famille qui peuvent éga­le­ment être por­teurs de l’entérobiose. Il est impor­tant de se laver les mains après être allé aux toi­lettes, avant et après avoir man­gé. De même, il faut se laver les mains après avoir mar­ché ou être sor­ti, après avoir été en contact avec des ani­maux domes­tiques ou autres.

Il convient de faire prendre un bain à l’enfant tous les jours ou au moins de le laver. Les parents doivent chan­ger les sous-vête­ments de l’enfant tous les jours. De plus, il convient de laver les vête­ments quo­ti­dien­ne­ment. Cela est néces­saire, entre autres, pour gar­der la zone péria­nale propre et évi­ter les déman­geai­sons en cas d’oxyurose.

Il est pré­fé­rable de laver soi­gneu­se­ment les légumes et les fruits (même ceux culti­vés à la mai­son) et de les trai­ter à l’eau bouillante. Les spé­cia­listes inter­disent de boire de l’eau brute du robi­net. Il existe un risque éle­vé d’infection non seule­ment par des vers, mais aus­si par d’autres mala­dies dangereuses. 

Autres mesures de préventions

Il convient d’éviter de don­ner à un enfant du pois­son cru, non trans­for­mé, ou de la viande mal frite ou qui n’a pas suf­fi­sam­ment subi de trai­te­ment ther­mi­que­ment. En été, il est pré­fé­rable de ne pas lais­ser l’enfant se bai­gner dans des eaux incon­nues.

De même, il est impor­tant d’acheter des répul­sifs pen­dant la sai­son chaude : des répul­sifs pour les insectes. Parce que les mous­tiques et autres insectes peuvent être por­teurs de para­sites. Dans le cas où il y a des ani­maux domes­tiques, il faut les empê­cher de contrac­ter des mala­dies hel­min­thiques et les gar­der propres.

Pour cela, il faut régu­liè­re­ment net­toyer la mai­son avec un chif­fon humide, car les œufs d’oxyures peuvent res­ter dor­mants pen­dant long­temps, par exemple dans la pous­sière. Lorsque quelqu’un va aux toi­lettes, il est utile de dés­in­fec­ter la cuvette.

Pour chan­ger les sous-vête­ments de l’enfant, il est pré­fé­rable de repas­ser ses pan­ta­lons, ses T‑shirts et ses che­mises avec un fer chaud. Enfin, il est impor­tant de gar­der les ongles de l’enfant courts afin d’éviter que la sale­té et les œufs de divers para­sites, dont les oxyures, ne s’accumulent sous les ongles.

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