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Virus HTLV‑I Human T cell Leukemia/lymphoma Virus : tout savoir

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Le HTLV ou virus T‑lymphotrope humain est un germe fai­sant par­tie de la famille des Retro­vi­ri­dae. Il se clas­si­fie en trois types. Par­mi ces der­niers, c’est le HTLV‑I qui attire par­ti­cu­liè­re­ment l’attention. Iso­lé aux États-Unis en 1980 par l’équipe de Robert Gal­lo, ce rétro­vi­rus est en effet le plus endémique.

En 2006, le nombre de per­sonnes qui en sont por­teuses s’estimait à près de 20 mil­lions. Chaque année, envi­ron 700 nou­veaux cas sont détec­tés. Pen­dant que le virus HTLV‑I Human T cell Leukemia/lymphoma Virus conti­nue ses ravages par­fois mor­tels, le public ignore son exis­tence alors qu’il se trans­met très faci­le­ment. Pour limi­ter la pro­gres­sion de ce micro-orga­nisme, il urge alors d’en dire plus à son sujet. Voi­ci donc ce qu’il y a à apprendre sur le HTLV‑I.

Virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma Virus : présentation

Le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma Virus, plus géné­ra­le­ment appe­lé virus HTLV‑I est un micro-orga­nisme appar­te­nant à la famille des Rétro­vi­ri­dae et plus spé­ci­fi­que­ment au genre des Deltarétrovirus.

Il s’agit donc d’un rétro­vi­rus ; le pre­mier d’ailleurs à avoir subi une iso­la­tion. À l’instar des virus de cette caté­go­rie, le HTLV‑I pos­sède aus­si un génome de 9 kb com­por­tant une région codante en 3′, trois gènes struc­tu­raux (env, pol et gag) et pos­sé­dant deux ARN monocaténaires.

Cet ensemble d’éléments est conte­nu dans des virions cir­cu­laires de près de 100 nm de dia­mètre, le tout à pré­sent recou­vert d’une cap­sule virale. Il s’agit de la même orga­ni­sa­tion géné­tique que celle du VIH, rai­son pour laquelle que tout comme ce virus, le HTLV‑I atteint majo­ri­tai­re­ment les lym­pho­cytes T CD4+.

Pré­ci­sons que contrai­re­ment au VIH, le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus pos­sède un génome très stable. De plus, son ori­gine demeure incer­taine. Des hypo­thèses médi­cales révèlent néan­moins que cet agent infec­tieux pro­vien­drait du STLV‑1.

Il s’agit éga­le­ment d’un virus. Dans l’Ancien Monde, ce germe était très pré­sent chez diverses espèces de singes, qui une fois conta­mi­nés le trans­met­taient à l’homme.

Virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma Virus : Épidémiologie

En plus des ani­maux, le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus touche aus­si les humains, sur­tout les adultes de la tranche de 30 à 40 ans. Plus de 15 mil­lions de per­sonnes sont infec­tées par ce virus. Elles se trouvent un peu par­tout dans le monde.

Pré­ci­sons qu’il existe des régions qui sont consi­dé­rées comme étant des zones à risques. Cha­cune de ces der­nières est carac­té­ri­sée par la pré­sence d’un ou plu­sieurs types spé­ci­fiques de HTLV‑I. Pour la petite infor­ma­tion, cette infec­tion se divise en réa­li­té en sept sous-types allant de A à G (HTLV-Ia, HTLV-2b, etc…).

Ain­si, le sous-type viral C ne se retrouve qu’en Asie avec une pré­va­lence de près de 1 % au sein de la popu­la­tion japo­naise. Les sous-types B à G du virus sont plus pré­sents dans les pays d’Afrique Cen­trale comme le Gabon et le Cameroun.

Quant au sous-type A, il est le plus répan­du. Il est pos­sible de le retrou­ver en Europe, dans les Amé­riques et les Caraïbes. Dans ces régions, le virus est plus pré­va­lant chez les indi­vi­dus d’origine afri­caine, les popu­la­tions indi­gènes et les toxicomanes.

Virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma Virus : Voies de transmissions

Virus HTLV‑I Human T cell Leukemia/lymphoma Virus

Le Virus T‑lymphotrope humain se trans­met par plu­sieurs moyens qui se regroupent en deux grandes familles. Nous retrou­vons d’une part les trans­mis­sions par contact direct et d’autre part celles par voie intracellulaire.

Les modes d’infection par contact direct

Il existe trois élé­ments par les­quels le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus se trans­met par voie directe. Ce sont des fluides cor­po­rels qui contiennent des cellules.

Le lait maternel

Une mère por­teuse du HTLV‑I peut trans­mettre ce virus à son bébé avant ou pen­dant l’accouchement de ce der­nier. Dans ces situa­tions, le taux de trans­mis­sion s’avère assez faible, soit en des­sous de 5 %. En effet, dans le plas­ma humain (donc celui de la mère), ces par­ti­cules virales sont quasi-absentes.

Il n’y a qu’en cas d’allaitement (donc situa­tion post-natale) que les risques d’infection deviennent plus éle­vés. Le pour­cen­tage de conta­mi­na­tion dans ce cas de figure est en effet de près de 25 %. Ce taux plus éle­vé s’explique par le fait que le lait mater­nel est un élé­ment qui contient en quan­ti­té impor­tante les cel­lules virales du HTLV‑I.

Par consé­quent, plus l’allaitement dure, plus le nombre de par­ti­cules infec­tées allant dans l’organisme du nour­ris­son est important.

Le sexe

Par­mi les divers moyens de trans­mis­sion connus du HTLV‑I, le sexe occupe la deuxième place en termes de fré­quence. Le taux d’infection ici est d’un peu plus de 10 %. Ce sont les fluides cor­po­rels échan­gés lors d’un rap­port sexuel non pro­té­gé qui per­mettent à la per­sonne saine de contrac­ter le germe.

Selon les recherches, le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus semble se trans­mettre plus cou­ram­ment via un contact sexuel homme-femme que d’une femme à un homme. Les risques d’infection dans le pre­mier cas sont de l’ordre de 60 % alors que dans le second, il n’est que de 0,4 %.

C’est la rai­son pour laquelle ce virus est plus pré­sent dans le rang des femmes que celui des hommes.

Le sang

Par contact san­guin, la pro­ba­bi­li­té d’être infec­té par le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus est éga­le­ment non négli­geable. Ici, la trans­mis­sion se pro­duit lorsque l’individu sain reçoit via une greffe des tis­sus appar­te­nant à une per­sonne porteuse.

Elle peut aus­si avoir lieu en cas de trans­fu­sion san­guine de don­neur por­teur à rece­veur per­sonne non infectée.

Le mécanisme de transmission par voie cellulaire

Pour que le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus puisse être trans­mis à un indi­vi­du, un méca­nisme molé­cu­laire doit inter­ve­nir. Celui-ci peut se pro­duire de trois façons. D’un côté, une zone de contact spé­ci­fique entre la cel­lule cible (celle des­ti­née à rece­voir les virions) de l’individu sain et celle infec­tée du sujet malade est établie.

C’est la synapse viro­lo­gique qui va rem­plir cette mis­sion. La réus­site de cette der­nière dépend de la Tax, une pro­téine qui gou­verne la modi­fi­ca­tion du cytos­que­lette à l’origine de la pola­ri­sa­tion de la cel­lule por­teuse du micro-organisme.

De l’autre côté, la trans­mis­sion du virus HTLV‑I s’effectue par aug­men­ta­tion de l’expression de la pro­téine Tax. Une struc­ture extracel­lu­laire conte­nant des virions est en réa­li­té enri­chie en pro­téines d’adhésion de la cel­lule hôte puis en pro­téines de la matrice extra-cellulaire.

Ici éga­le­ment, la réa­li­sa­tion du méca­nisme dépend du trans­fert de ce bio­film viral. Quant au der­nier pro­ces­sus de trans­mis­sion, il est carac­té­ri­sé par la for­ma­tion de conduits inter­cel­lu­laires issue de la trans­for­ma­tion de l’extension mem­bra­naire des cel­lules infectées.

C’est ce méca­nisme qui favo­ri­se­ra non seule­ment la sta­bi­li­té, mais aus­si la migra­tion des virions de HTLV‑I vers leur des­ti­na­tion cible.

Virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus : maladies associées

Virus HTLV‑I Human T cell Leukemia/lymphoma Virus

Lorsque le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus intègre l’organisme, il pro­voque la nais­sance de deux mala­dies connues comme étant assez sévères.

La leucémie/lymphome T de l’adulte (ATLL)

Dans le rang des per­sonnes por­teuses du HTLV‑I, 1 à 5 % d’entre elles sont tou­chées par la leucémie/lymphome T de l’adulte (ATLL). Il s’agit d’une homéo­pa­thie maligne. Sur­ve­nant géné­ra­le­ment autour de la cin­quan­taine, cette mala­die est carac­té­ri­sée par un accrois­se­ment lent de lym­pho­cytes CD4+.

Elle naît de l’action pro-onco­gène de l’ARN viral pré­sent au sein de l’ADN des lym­pho­cytes hôtes.

Les formes d’ATLL

La leucémie/lymphome T de l’adulte existe sous quatre formes réper­to­riées en deux grandes caté­go­ries. Nous retrou­vons donc d’une part les formes indo­lentes qui ras­semblent le smol­de­ring et la forme chronique.

En cas d’ATLL de type smol­de­ring, le sujet pré­sente des lésions épi­der­miques et sa moelle osseuse est tou­chée par le HTLV‑I. Cette forme de leucémie/lymphome T de l’adulte peut évo­luer vers celle qua­li­fiée de chro­nique.

À ce niveau, l’atteinte en plus d’être cuta­née est éga­le­ment hépa­tos­plé­nique et gan­glion­naire. Il s’agit d’un type d’ATLL qui évo­lue de manière assez lente et dont la moyenne de sur­vie est de 2 ans. D’autre part, nous avons les formes agres­sives de l’ATLL.

Cette caté­go­rie regroupe la forme lym­pho­ma­teuse et celle leu­cé­mique de la mala­die. Ces ano­ma­lies pos­sèdent les mêmes carac­té­ris­tiques cli­niques. C’est-à-dire qu’elles sont toutes deux carac­té­ri­sées par :

  • Une hyper­cal­cé­mie ;
  • Des affec­tions osseuses, pul­mo­naires, gas­tro-intes­ti­nales et neurologiques ;
  • Une hépa­to-splé­no­mé­ga­lie ;
  • Des poly-adé­no­pa­thies ;
  • Une hyper­lym­pho­cy­tose

Il existe tou­te­fois une once de dif­fé­rence entre ces malaises de type agres­sif de la leucémie/lymphome T de l’adulte. Dans le cas de la forme leu­cé­mique de l’ATLL, l’individu malade pos­sède en effet 6 mois comme durée moyenne de sur­vie. Celle-ci passe à 13 mois en pré­sence de la forme lym­pho­ma­teuse.

La myélopathie associée au HTLV‑I

À part la leucémie/lymphome T de l’adulte, l’autre mala­die asso­ciée au virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus est la myé­lo­pa­thie. Éga­le­ment appe­lée para­pa­ré­sie spas­tique tro­pi­cale, cette mala­die touche com­pa­ra­ti­ve­ment à son homo­logue plus les femmes.

Elle appa­raît vers la qua­ran­taine ou cin­quan­taine lorsque l’individu est por­teur du HTLV‑I. Il s’agit d’une affec­tion qui est pré­sente dans toutes les régions décla­rées comme étant des zones à risques. La myé­lo­pa­thie est cepen­dant plus endé­mique en Guyane et dans les Antilles Fran­çaises.

Près de 1 à 4 % des cas de per­sonnes enre­gis­trées comme souf­frant du HTLV‑1 pré­sentent des signes de para­pa­ré­sie spas­tique tro­pi­cale. Ces der­niers sont entre autres :

  • Les lom­bal­gies ;
  • Les troubles sphinctériens ;
  • L’hyperréflexie ;
  • La sen­sa­tion de raideur ;
  • Les troubles de la marche ;
  • Le can­cer de la vessie ;
  • La fai­blesse mus­cu­laire des membres inférieurs ;
  • L’impuissance.

Ajou­tons par ailleurs que la myé­lo­pa­thie est une patho­lo­gie chro­nique et plus pré­ci­sé­ment une mala­die neu­ro­dé­gé­né­ra­tive qui s’installe de manière pro­gres­sive. Son temps de latence est cepen­dant bien plus court que celui de l’ATLL.

Les autres affections dues au virus du HTLV‑I

En dehors de ces deux mala­dies connues, le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus pro­voque aus­si la nais­sance de plu­sieurs autres affec­tions.

Les infections opportunistes

Une fois que le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus intègre l’organisme et que les lym­pho­cytes T sont tou­chés par l’agent infec­tieux, le sys­tème immu­ni­taire devient défaillant. Cela ouvre la voie à de nom­breuses infec­tions, exac­te­ment comme cela se pro­duit dans le cas de l’atteinte au VIH. Ici, ces mala­dies oppor­tu­nistes sont :

  • La pneu­mo­cys­tose ;
  • Les der­ma­tites chro­niques infectées ;
  • La sep­ti­cé­mie ;
  • La gale norvégienne.

L’infection à Stron­gy­loides ster­co­ra­lis, l’anguillulose, la tuber­cu­lose et le mol­lus­cum conta­gio­sum dis­sé­mi­né consti­tuent d’autres types d’infections qui interviennent.

Les maladies inflammatoires

Cer­taines patho­lo­gies de type inflam­ma­toire sont éga­le­ment sus­cep­tibles d’être occa­sion­nées une fois qu’un indi­vi­du est atteint du virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus. C’est le cas de l’uvéite.

Il s’agit d’une affec­tion carac­té­ri­sée par une vision floue de forme aiguë voire sub­ai­guë. Des mani­fes­ta­tions de type mouche volante peuvent aus­si sub­ve­nir. À ce trouble s’ajoutent les patho­lo­gies auto-immunes comme la thy­roï­dite et la polymyosite.

Virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus : symptômes

Virus HTLV‑I Human T cell Leukemia/lymphoma Virus

Le virus du HTLV‑I est une mala­die asymp­to­ma­tique. Cela signi­fie donc qu’une fois qu’un indi­vi­du est atteint de ce virus, il ne pré­sente pas de symp­tômes direc­te­ment liés à la pré­sence du germe. Du moins, c’est ce que révèlent les recherches.

En réa­li­té, des études ont per­mis de décou­vrir que plus de 95 % des per­sonnes por­teuses du virus HTLV‑I ne pos­sèdent pas de signes mani­fes­tant. Cela s’explique par le fait qu’après son entrée dans l’organisme, le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus y reste de manière dor­mante.

Ce phé­no­mène peut demeu­rer ain­si des mois voire des années. Le germe finit par se réac­ti­ver et lorsque c’est le cas, ses mala­dies asso­ciées sont déjà pré­sentes. Ces der­nières com­mencent alors par se mani­fes­ter. Par consé­quent, il n’y a que sur la base des symp­tômes liés à ces ano­ma­lies qu’il est pos­sible de recon­naître un indi­vi­du infec­té du HTLV‑I.

Virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus : prise en charge

La prise en charge du virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus s’effectue en deux grandes phases à savoir le diag­nos­tic et le traitement.

Le diagnostic du virus HTLV‑I

Pour diag­nos­ti­quer l’existence du virus HTLV‑I dans l’organisme d’un indi­vi­du sus­pec­té comme en étant por­teur, un exa­men séro­lo­gique est réa­li­sé. Celui-ci est de type indi­rect. Il consiste en réa­li­té à recher­cher dans le LCR ou le sérum la pré­sence d’anticorps anti-HTLV‑I.

Dans ce cadre, des tests d’agglutination et de type immu­noen­zy­ma­tique comme la tech­nique ELSA sont effec­tués. Si ces der­niers se révèlent posi­tifs, un autre exa­men est réa­li­sé. Il s’agit à ce niveau d’un test pour confir­mer l’existence du virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus. Pour cela, c’est un Wes­tern blot qui est fait.

Si ce test de confir­ma­tion est posi­tif, une réac­ti­vi­té aux pro­téines d’enveloppe env et de struc­ture gag devrait être consta­tée. Pré­ci­sons cepen­dant que cette réac­tion atteste de la pré­sence du virus HTLV. Si ce der­nier est de type I, la pro­téine recom­bi­nante MTA-1 doit éga­le­ment réagir.

Aus­si, devons-nous ajou­ter qu’aucun de ces exa­mens n’est fiable. Dans cer­tains cas, ils peuvent en effet don­ner des résul­tats faux posi­tifs. C’est-à-dire que les ana­lyses révèlent que l’individu est sain alors qu’il est por­teur du virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus.

C’est pour évi­ter ces rares faux diag­nos­tics que d’autres tests plus sûrs sont davan­tage pré­fé­rés. Il s’agit de la quan­ti­fi­ca­tion de la charge pro-virale et de l’amplification génique (PCR). Ce sont des exa­mens directs qui consistent à recher­cher la pré­sence du HTLV‑I dans le sang.

Traitement du HTLV‑I

Il n’existe pas de solu­tions spé­ci­fiques ou directes pour trai­ter le virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus. Les moyens exis­tants et sus­cep­tibles d’être qua­li­fiés de trai­te­ment n’ont que pour effet de sou­la­ger les mala­dies asso­ciées au HTLV‑I.

Là encore, ces options sont déce­vantes. Il est en effet rare de consta­ter une régres­sion des symp­tômes de ces patho­lo­gies. C’est pour cela qu’une com­bi­nai­son de diverses alter­na­tives de trai­te­ments est mise en œuvre. Cela opti­mise le taux de satisfaction.

En cas de leucémie/lymphome T de l’adulte

Lorsque l’individu infec­té pré­sente des symp­tômes de leucémie/lymphome T de l’adulte, le pre­mier trai­te­ment envi­sa­gé est la chi­mio­thé­ra­pie. A cela sont associés :

  • La prise d’antiviraux comme l’interféron alpha et la zidovudine ;
  • Les réti­noïdes ;
  • Le tri­oxyde d’arsenic ;
  • Les inhi­bi­teurs des his­tones désacétylases.

L’allogreffe de moelle et de cel­lules souches héma­to­poïé­tiques est éga­le­ment adoptée.

Dans le cas de la myélopathie associée au HTLV‑I

Quand c’est la myé­lo­pa­thie qui est la mala­die dont souffre le sujet une fois qu’il est infec­té par le virus HTLV‑I, les trai­te­ments uti­li­sés sont :

  • L’acide val­proïque ;
  • La zido­vu­dine ;
  • Les cor­ti­coïdes ;
  • Les immu­no­glo­bu­lines IV ;
  • Les plas­ma­phé­rèses.

Même pris seuls à fortes doses ou asso­ciés à d’autres pro­duits comme la vita­mine C ou la lami­vu­dine, ces trai­te­ments sont vrai­ment sans effets. Il n’y a que la prise de la cyclo­spo­rine qui garan­tit une amélioration.

Les études révèlent que ce chan­ge­ment posi­tif n’a été obser­vé que dans un seul cas d’infection.

Virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus : Prévention

Virus HTLV‑I Human T cell Leukemia/lymphoma Virus

Il n’existe pas encore de vac­cin dédié au virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus. De plus, les quelques trai­te­ments exis­tants contre cet agent infec­tieux ne pos­sèdent pas de résul­tats prometteurs.

Dans de telles condi­tions, le mot d’ordre pour limi­ter la pro­gres­sion du virus dans le monde et ne pas en être par la même occa­sion aus­si infec­té est pré­ven­tion. Quelques gestes utiles existent à ce pro­pos. Il s’agit d’avoir des rela­tions sexuelles pro­té­gées (uti­li­sa­tion de pré­ser­va­tif) lorsque l’état du par­te­naire n’est pas véri­ta­ble­ment connu ou quand ce der­nier est décla­ré comme étant séropositif.

Outre cela, lorsqu’une mère est por­teuse du HTLV‑I, elle ne doit pas allai­ter son enfant au risque de trans­mettre le virus à ce der­nier. Le dépis­tage d’anticorps asso­ciés au virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus dans le sang des don­neurs de sang consti­tue éga­le­ment une mesure préventive.

Il en est de même de l’usage unique de seringues, en par­ti­cu­lier chez les toxi­co­manes. Ces der­niers étant consi­dé­rés comme des per­sonnes à risque du virus HTLV‑I Human T Cell Leukemia/lymphoma virus.

 

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