http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/hemato-cancero/CAT_devant_une_adenopathie.htm
L’adénopathie est une hypertrophie anormale d’un ganglion périphérique.
Voir également Adénopathies cervicales de l’enfant
1. PHYSIOPATHOLOGIE
- A) Histologie
soit ganglion fait de :
—- Lymphocytes B (immunité humorale).
—- Lymphocytes T (immunité cellulaire).
—- Macrophages dans le réticuloendothélium.
- B) Pathogénies
—- Stimulation du ganglion par agression extérieure : Hyperplasie globale du ganglion.
—- Infiltration inflammatoire : Adénite à l’histologie.
—- Prolifération ganglionnaire maligne Lymphomes).
—– Infiltration maligne d’un ganglion :
Métastase d’un cancer de voisinage (sein).
Métastase à distance d’un cancer.
—- Surcharge du ganglion lié au système macrophagique.
Lipidose…
- 2. EXAMEN CLINIQUE
A) Sémiologie
11) Siège
—- Zones cervicales, axillaires, inguinales +++, ± épitrochléennes.
—- Région cervicale gauche = région carrefour +++.
2) Autres caractères
—- Sensibilité :
—- Caractère douloureux : Adénite mais possible Lymphomes)
—- Caractère indolore : Lymphomes), métastase ?
—- Consistance : dure, ferme, molle…
—- Mobilité : Fixée ou non.
B) Synthèse clinique
1) Adénopathies localisées
—- Affection de voisinage ou non.
—- Infection.
—- Processus métastatique.
—- Début de Lymphomes).
2) Adénopathies disséminées
—- Leucémie lymphoïde chronique.
—- CertainsLymphomes) de faible grade.
3. ETIOLOGES
A) Processus infectieux
1) Bactérien
—- Pyogène : Staphylocoque, streptocoque.
—- Maladie des griffes du chat si contexte
—- Chronique : Tuberculose.
2 ) Viral
—- MNI, rubéole, Herpès virus, HIV (polyadénopathie).
3) Parasitoses
—- Toxoplasmose (adénopathies cervicales postérieures).
B) Causes immunologiques
· Réactions antigéniques connues ou inconnues :
Par les maladies de système : PAR, LED.
Par les médicaments : Hydantoïne…
C) Surcharges
· Lipidique : Maladie de Gaucher (familial).
D) Etiologies néoplasiques
· Métastases, tumeurs lymphoïdes. Lymphomes)
E) Autres étiologies
· Sarcoïdose, granulomatoses (amylose).

4. CONDUITE A TENIR
A) Contexte clinique
—- Dans 80% des cas, l’interrogatoire fournit le diagnostic.
—- Dans 20% des cas, ce sont les examens complémentaires.
B) Bilan de débrouillage
—- Hémogramme.
—- VS, CRP.
—- Radiographie thoracique.
—- HIV si polyadénopathie.
C) Ponction ganglionnaire
—- Donne des renseignements cytologiques.
—- Examen limité au niveau de l’interprétation :
Etat inflammatoire : Tuberculose (caséum)
Cellule lymphomateuse.
—- N’a pas de valeur si l’examen est négatif.
D) Biopsie
—- Quand l’adénopathie est isolée, authentique.
—- 30% de diagnostic incertain dans les meilleurs laboratoires :
—- Affection réactionnelle ou Lymphomes)