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Herpès génital : conseils pratiques pendant et en dehors des poussées

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L’her­pès géni­tal est une infec­tion sexuel­le­ment trans­mis­sible cau­sée par le virus de l’herpès sim­plex. Elle affecte pré­fé­ren­tiel­le­ment les adultes ayant entre 15 et 40 ans et sa pré­va­lence varie selon les conti­nents. En Amé­rique et en Europe, elle concerne jusqu’à 20 % de la popu­la­tion. Par contre, en Afrique, elle pré­sente une pré­va­lence moyenne de 30 voire 90 % dans cer­taines com­mu­nau­tés.

Dans la forme clas­sique, l’herpès géni­tal évo­lue par pous­sées sur des années et entraîne diverses mani­fes­ta­tions. Pen­dant et en dehors des pous­sées, il est impor­tant de res­pec­ter cer­taines mesures pour frei­ner la pro­pa­ga­tion de la maladie.

Herpès génital : présentation

Voi­ci une tri­bune qui pré­sente la défi­ni­tion, les causes, les fac­teurs de risques, les mani­fes­ta­tions, les stades et les com­pli­ca­tions de l’herpès génital.

Herpès génital : définition

L’herpès géni­tal est une mala­die infec­tieuse qui se contracte prin­ci­pa­le­ment lors des rap­ports sexuels. Elle pré­sente un carac­tère chro­nique et peut durer toute la vie. En géné­ral, elle pro­voque des lésions spé­ci­fiques dont la gra­vi­té dépend du stade de la mala­die. Au sens médi­cal du terme, on consi­dère l’herpès géni­tal comme une mala­die bénigne. Cela implique que quand bien même elle peut pré­sen­ter des symp­tômes graves, elle n’a aucun impact sur le pro­nos­tic vital.

À l’instar de toute infec­tion sexuel­le­ment trans­mis­sible, par ailleurs, l’herpès géni­tal est une mala­die acquise. Elle n’est ni congé­ni­tale ni héré­di­taire. De même, elle affecte aus­si bien les hommes que les femmes.

Herpès génital : manifestations

Sur le plan cli­nique, l’herpès géni­tal se mani­feste prin­ci­pa­le­ment par des lésions ulcé­reuses et vési­cu­laires. Ces der­nières sont loca­li­sées au niveau du canal anal ou des appa­reils géni­taux. Chez l’homme, elles pré­do­minent prin­ci­pa­le­ment sur le pré­puce, le gland et l’urètre. En revanche, chez la femme, elles ciblent géné­ra­le­ment les parois vagi­nales, la vulve et le col de l’utérus.

Indé­pen­dam­ment du sexe de la per­sonne infec­tée, les lésions her­pé­tiques prennent ini­tia­le­ment l’aspect de petites vési­cules. Ensuite, elles évo­luent vers de petites plaies puis des croûtes. Dans la plu­part des cas, elles s’accompagnent de sen­sa­tions de brû­lures ou de légères déman­geai­sons.

Il est cou­rant d’observer en cas d’herpès géni­tal des symp­tômes géné­raux tels que :

  • La fièvre ;
  • La fatigue ;
  • Le mal de tête ;
  • Le gon­fle­ment des gan­glions de l’aine.

Excep­tion­nel­le­ment, l’herpès géni­tal peut entraî­ner une baisse de l’appétit et une légère ano­rexie. Il est pos­sible, par ailleurs, que l’herpès géni­tal soit asymptomatique.

Herpès génital : causes

Le virus de l’her­pès sim­plex 2 (VHS‑2) est l’agent infec­tieux res­pon­sable de l’herpès géni­tal. Il s’agit d’un virus de struc­ture proche du virus de l’herpès sim­plex 1 res­pon­sable de l’herpès buc­cal. Voir dans les sec­tions ci-après plus d’informations à son propos.

Virus de l’herpès simplex 2 (VHS‑2) : structure

Le virus de l’herpès sim­plex 2 est un virus de forme cir­cu­laire. Il pos­sède une enve­loppe lipi­dique et bicouche com­po­sée d’ARNm viraux et de pro­téines virales. À l’intérieur de celle-ci se trouve un génome d’ADN mono­par­tite linéaire et à double brin. L’ADN du virus de l’herpès sim­plex 2 est res­pon­sable de l’expression de plus de 100 gènes viraux. Les neu­rones et plus pré­ci­sé­ment les gan­glions sen­so­riels consti­tuent les prin­ci­paux sites de latence du VHS‑2.

Virus de l’herpès simplex 2 (VHS‑2) : mode de transmission

La trans­mis­sion du virus de l’herpès sim­plex 2 se fait essen­tiel­le­ment par la voie sexuelle. La plu­part du temps, il s’agit d’une trans­mis­sion directe. La contrac­tion du virus se fait alors lors de rap­ports sexuels à la suite d’un contact avec les sur­faces géni­tales, les sécré­tions liqui­diennes, les lésions her­pé­tiques et la peau d’une per­sonne infec­tée.

Les cas de trans­mis­sions indi­rectes du VHS‑2 sont rares, car le virus pré­sente une courte durée de vie dans le milieu exté­rieur. Ain­si, il est peu pro­bable qu’une per­sonne puisse contrac­ter le virus par contact avec un objet infec­té. Par exemple une ser­viette, un siège de toi­lette, un sous-vête­ment, etc.

Tou­jours est-il qu’on décon­seille de par­ta­ger les acces­soires sen­sibles tels que les rasoirs et les sex-toys avec une per­sonne infec­tée. Les rap­ports sexuels qu’ils soient vagi­naux ou anaux per­mettent la trans­mis­sion du virus de l’herpès sim­plex 2. Il en est de même s’ils se pro­duisent sans pénétration.

Le risque de trans­mis­sion du virus de l’herpès sim­plex 2 est pré­sent à tous les stades de l’infection. Cepen­dant, on a obser­vé qu’il était plus impor­tant au début des pous­sées her­pé­tiques. La rai­son est qu’à ce stade de la mala­die, le liquide pré­sent dans les vési­cules ren­ferme beau­coup de virus. Para­doxa­le­ment, ce n’est pas à ce stade que sur­vient la majo­ri­té des trans­mis­sions du virus de l’herpès sim­plex 2.

D’après un cer­tain nombre de don­nées épi­dé­mio­lo­giques, la plu­part des trans­mis­sions se font lors de la phase asymp­to­ma­tique de la mala­die. La per­sonne infec­tée ne pré­sente aucun symp­tôme appa­rent pou­vant évo­quer un her­pès et sa peau est d’appa­rence nor­male. Dans ce cas, il est même pos­sible qu’il ne sache pas qu’il souffre d’un her­pès génital.

Herpès génital : facteurs de risque

Les fac­teurs res­pon­sables de l’augmentation du risque de sur­ve­nue d’un her­pès géni­tal sont nom­breux. Il y a principalement :

  • La pra­tique d’une acti­vi­té sexuelle ;
  • Le sexe féminin ;
  • Les par­te­naires sexuels multiples ;
  • Le défi­cit immunitaire.

Il y a éga­le­ment la tranche d’âge de 15 à 50 ans qui consti­tue un fac­teur de risque de l’herpès géni­tal. La rai­son est sans doute que les popu­la­tions les plus actives sexuel­le­ment se retrouvent essen­tiel­le­ment dans cette tranche d’âge.

Pratique d’une activité sexuelle

La voie sexuelle est la prin­ci­pale, sinon la seule voie de trans­mis­sion du virus de l’herpès sim­plex 2. Par consé­quent, la pra­tique d’une acti­vi­té sexuelle contri­bue à une aug­men­ta­tion consi­dé­rable du risque de l’herpès géni­tal. Ain­si, les per­sonnes sexuel­le­ment actives sont plus enclines à faire la mala­die que les autres.

Sexe féminin

Les résul­tats de nom­breuses études scien­ti­fiques ont démon­tré que les femmes pré­sentent un risque plus impor­tant de souf­frir de l’herpès géni­tal que les hommes. En effet, on estime que le risque de trans­mis­sion du VHS‑2 est quatre fois plus impor­tant lorsque le par­te­naire conta­mi­nant est de sexe masculin.

Partenaires sexuels multiples

D’après de nom­breuses recherches, avoir plu­sieurs par­te­naires sexuels contri­bue à l’optimisation du risque de contrac­ter l’herpès géni­tal. En effet, la trans­mis­sion du VHS‑2 se fait prin­ci­pa­le­ment lors les rap­ports sexuels. En tenant donc des rap­ports sexuels avec dif­fé­rentes per­sonnes, on s’expose à un risque plus accru de le contracter.

Déficit immunitaire

Le sys­tème immu­ni­taire est la com­po­sante de l’organisme char­gé d’orchestrer les réac­tions de défenses contre les agents infec­tieux. Quand il connaît un défi­cit, les virus dont le VHS‑2 se déve­loppent de façon plus opti­male. Pour cela, on consi­dère le défi­cit immu­ni­taire comme un fac­teur de risque de l’herpès génital.

Il faut pré­ci­ser que les condi­tions pro­vo­quant un défi­cit immu­ni­taire consti­tuent des fac­teurs de risque her­pé­tique. C’est le cas, par exemple, de la chi­mio­thé­ra­pie contre can­cer, du VIH SIDA et de la greffe d’organes. La mal­nu­tri­tion peut aus­si favo­ri­ser l’herpès vagi­nal en indui­sant un défi­cit immu­ni­taire par carence en micro­nu­tri­ments essen­tiels. Par exemple, la vita­mine A, la vita­mine C et la vita­mine E qui pré­sentent des pro­prié­tés anti­oxy­dantes.

Herpès génital : différents stades

L’herpès géni­tal évo­lue en trois prin­ci­paux stades. Il s’agit dans l’ordre :

  • Du stade de primo-infection ;
  • Du stade de dormance ;
  • Du stade de réactivation.

Durant ces dif­fé­rentes phases, le tableau cli­nique de la mala­die varie et il s’observe des faits spécifiques.

Stade de primo-infection

Le stade de pri­mo-infec­tion com­mence des jours, voire des semaines après la pre­mière expo­si­tion au VHS‑2. Durant cette période, il se pro­duit la pre­mière pous­sée herpétique.

Dans la majo­ri­té des cas, soit 80 %, cette pre­mière pous­sée est symp­to­ma­tique et de sévé­ri­té impor­tante. Les mani­fes­ta­tions sont intenses et peuvent per­du­rer sur plu­sieurs semaines. Quel­que­fois, il peut arri­ver que la pre­mière pous­sée her­pé­tique soit asymp­to­ma­tique. Dans ce cas, elle passe de façon inaper­çue échap­pant même à la vigi­lance du patient.

Stade de dormance

Le stade de dor­mance fait suite au stade de pri­mo-infec­tion. Il com­mence géné­ra­le­ment des mois après la conta­mi­na­tion quand les symp­tômes de la pre­mière pous­sée ont régres­sé. Durant la période de dor­mance, le VHS‑2 remonte les nerfs de la par­tie basale de la colonne ver­té­brale. Il va alors se loger dans un gan­glion sen­so­riel pour amor­cer sa période de latence.

À par­tir de cet ins­tant, il reste inac­tif jusqu’au moment d’une nou­velle réac­ti­va­tion. Géné­ra­le­ment, les réac­ti­va­tions sur­viennent lors de l’affaiblissement du sys­tème immu­ni­taire ou en pré­sence d’un fac­teur de risque.

Stade de réactivation

Le stade de réac­ti­va­tion cor­res­pond au der­nier stade de l’évolution de l’herpès géni­tal. Il peut être silen­cieux ou à contra­rio, se mani­fes­ter par des pous­sées her­pé­tiques. Dans les cas où il est silen­cieux, le patient ne pré­sente aucun symp­tôme cli­nique. Cepen­dant, le virus demeure très virulent.

Par contre, dans les cas où il se mani­feste par des pous­sées, le patient pré­sente les mêmes symp­tômes qu’à la pri­mo-infec­tion. À la dif­fé­rence, tou­te­fois, que les symp­tômes sont d’une sévé­ri­té réduite. De plus, en cas de réac­ti­va­tion virale, les pous­sées her­pé­tiques sont d’une très courte durée. D’ordinaire, elles ne dépassent pas une période de sept jours, et ce, même en l’absence d’un traitement.

Herpès génital : complications

L’herpès géni­tal peut évo­luer dans cer­taines cir­cons­tances rares vers un cer­tain nombre de com­pli­ca­tions. Les plus cou­rantes incluent :

  • La pneu­mo­nie ;
  • L’encéphalite ;
  • Les lésions hépatiques ;
  • Les lésions oculaires.

L’herpès géni­tal crée éga­le­ment un envi­ron­ne­ment favo­rable à la sur­ve­nue du VIH SIDA.

Herpès génital : conseils pratiques pendant les poussées

Durant les pous­sées her­pé­tiques, pour pro­té­ger ses proches, se pro­té­ger et réduire le risque de trans­mis­sion du VHS‑2, il est impé­ra­tif que le patient res­pecte cer­taines mesures. Retrou­vez les plus impor­tantes dans les sec­tions suivantes.

Pratiquer l’abstinence sexuelle

Le virus de l’herpès sim­plex de type 2 res­pon­sable de l’herpès géni­tal se trans­met prin­ci­pa­le­ment par voie sexuelle. De ce fait, pour évi­ter à ses proches de faire la mala­die, le patient doit impé­ra­ti­ve­ment s’abstenir de tout rap­port sexuel durant les poussées.

Cette recom­man­da­tion est valable, peu importe le type de rap­port sexuel. De même, on l’élargit à toute pra­tique s’inscrivant dans le cadre d’un rap­port sexuel. Par exemple le cun­ni­lin­gus, les caresses, la fel­la­tion, etc.

Consulter et respecter le traitement introduit par le médecin

Outre la pra­tique de l’abstinence, la consul­ta­tion médi­cale est l’une des mesures impor­tantes qui s’imposent au patient. Elle doit se faire dès l’apparition des pre­miers symp­tômes évo­ca­teurs de la mala­die de pré­fé­rence auprès d’un méde­cin. Les autres pro­fes­sion­nels de san­té ne pos­sèdent pas tou­jours les com­pé­tences néces­saires pour poser le diag­nos­tic de l’herpès génital.

Après la consul­ta­tion, le patient pour pro­té­ger ses proches doit prendre rigou­reu­se­ment le trai­te­ment pres­crit par le méde­cin. En géné­ral, il s’agit d’un trai­te­ment médi­ca­men­teux repo­sant sur une prise quo­ti­dienne d’antiviraux. Le but de celui-ci est de réduire la durée de l’infection, mais aus­si sa gra­vi­té. Il per­met une réduc­tion du risque de trans­mis­sion du virus durant les poussées.

Pratiquer un lavage régulier des mains

Durant les pous­sées d’herpès géni­tal, les lésions her­pé­tiques s’accompagnent géné­ra­le­ment d’importantes déman­geai­sons. Par consé­quent, le patient a ten­dance à se grat­ter plus sou­vent les par­ties infec­tées. Il est alors fort pro­bable qu’il se retrouve avec le virus de l’herpès sur les mains. Pour cela, il se doit de se laver régu­liè­re­ment les mains à l’eau et au savon. Autre­ment, il pour­rait conta­mi­ner faci­le­ment ses proches. À défaut d’un lavage régu­lier, le patient peut aus­si appli­quer régu­liè­re­ment un gel hydro­al­coo­lique pos­sé­dant les pro­prié­tés viru­cides sur les mains.

Nettoyer régulièrement les parties infectées

Lors des pous­sées her­pé­tiques, l’accumulation de microor­ga­nismes dans les lésions entraîne l’optimisation du risque de trans­mis­sion du virus. Pour ce fait, on recom­mande au patient de net­toyer régu­liè­re­ment les par­ties lésées. Le lavage peut se faire sim­ple­ment à l’eau et au savon. On recom­mande, tou­te­fois, d’opter pour un savon doux pour pro­té­ger la peau et évi­ter les blessures.

Sécher les parties lésées

Au cours des pous­sées her­pé­tiques, les vési­cules qui se forment contiennent un liquide par­ti­cu­liè­re­ment riche en VHS‑2 et donc très conta­gieux. On peut donc réduire le risque de trans­mis­sion du VHS‑2 en les séchant. Le séchage rend les vési­cules exemptes de liquide et amé­liore leur aspect en les cicatrisant.

Pour le réa­li­ser, on peut se ser­vir d’accessoires élec­tro­mé­na­gers tels que le séchoir à che­veux. Par ailleurs, afin d’éviter d’agresser la peau, on recom­mande un séchage à faible cha­leur.

Éviter de toucher les yeux

Pen­dant les pous­sées, étant don­né qu’il est pos­sible que le VHS‑2 se retrouve sur les mains, on décon­seille au patient d’éviter de se tou­cher les yeux. En effet, se fai­sant, il expose les muqueuses des yeux au virus de l’herpès sim­plex. Il s’ensuit une opti­mi­sa­tion du risque de conta­mi­na­tion ocu­laire. Il peut alors sur­ve­nir d’autres formes d’herpès et une exa­cer­ba­tion du risque de trans­mis­sion du virus.

Porter des vêtements amples

Durant les pous­sées, le risque d’aggravation et de trans­mis­sion de l’herpès géni­tal connaît une hausse en milieu humide. Au vu de cela, on conseille au patient de por­ter des vête­ments amples. Les vête­ments ser­rés sont à ban­nir du style ves­ti­men­taire pen­dant toute la durée des pous­sées. Il en est de même pour les sous-vête­ments syn­thé­tiques. En effet, les sous-vête­ments de ce type retiennent l’humidité.

Éviter tout contact physique avec les personnes présentant un déficit immunitaire

Les per­sonnes pré­sen­tant un défi­cit immu­ni­taire ont un risque accru de contrac­ter le virus de l’herpès. Pour les pro­té­ger, le patient se doit d’évi­ter tout contact phy­sique avec elle. Il en est de même pour les per­sonnes vul­né­rables telles que les femmes enceintes et les femmes allaitantes.

Se retenir de gratter les lésions

Les déman­geai­sons occa­sion­nées par les pous­sées d’herpès géni­tal pro­voquent chez le patient une forte envie de se grat­ter. Celui-ci se doit, tou­te­fois, d’éviter à tout prix de le faire. En effet, en grat­tant les lésions, le pro­ces­sus de cica­tri­sa­tion ralen­tit. Les lésions per­durent alors pen­dant une durée plus impor­tante. De plus, le risque de conta­mi­na­tion d’une autre région ou d’un autre patient connaît une optimisation.

Herpès génital : conseils pratiques en dehors des poussées

En dehors des périodes de pous­sées, pour sa sécu­ri­té et la sécu­ri­té de ses proches, le patient doit aus­si res­pec­ter un cer­tain nombre de mesures. Voir les plus impor­tantes ci-dessous.

Utiliser un préservatif

Uti­li­ser un pré­ser­va­tif à chaque rap­port sexuel peut s’avérer véri­ta­ble­ment contrai­gnant. Cepen­dant, hors des pous­sées her­pé­tiques, il repré­sente une condi­tion sine qua non à la réduc­tion des trans­mis­sions du VHS‑2. Il pro­tège à près de 90 % le par­te­naire sain. Il faut pré­ci­ser, tou­te­fois, qu’il est effi­cace seule­ment quand les régions lésées sont par­fai­te­ment iden­ti­fiées. Dans le cas contraire, il offre une pro­tec­tion réduite.

Réduire les tensions et le stress

Le stress et les ten­sions quo­ti­diennes consti­tuent des élé­ments qui par­ti­cipent à l’affaiblissement du sys­tème immu­ni­taire. Pour ce fait, on recom­mande au patient d’éviter de se sou­mettre à des situa­tions de hauts stress et ten­sions. Cela lui per­met­tra de se pré­mu­nir des réac­ti­va­tions virales et pous­sées ulté­rieures.

Réduire le temps d’exposition au soleil et aux sources de températures extrêmes

Les sources de cha­leur contri­buent à la créa­tion d’un envi­ron­ne­ment humide. Par consé­quent, afin de pré­ve­nir les pous­sées ulté­rieures, on recom­mande au patient de réduire son temps d’exposition au soleil. Il en est de même pour les temps d’exposition aux sources de tem­pé­ra­tures extrêmes. Par exemple, le char­bon de bois, le feu de camp, etc.

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