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Herpès : Quelles sont les questions fréquentes ?

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L’herpès est une infec­tion cou­rante cau­sée par le virus d’herpès sim­plex. Il s’agit d’une mala­die géné­ra­le­ment trans­mise par le contact cuta­né. Lorsqu’une per­sonne est infec­tée par ce virus, les signes peuvent reve­nir de façon inter­mit­tente pen­dant des années. Et par­mi ces symp­tômes les plus recon­nus, figure l’apparition de petites cloques dou­lou­reuses, encore appe­lées vési­cules. Celles-ci appa­raissent sur la peau. Mais quelles sont les ques­tions que se posent cer­taines per­sonnes sur cette infec­tion ?

Comment savoir si vous avez un herpès génital ?

Les per­sonnes atteintes par cette infec­tion ne pré­sentent aucun symp­tôme notable. Elles peuvent être conta­mi­nées et le trans­mettre à d’autres per­sonnes, mais ne montrent aucun signe d’infection. Les signes de ce virus ne se mani­festent que plus tard. Autre­ment dit, lorsqu’une per­sonne est atteinte par l’herpès, celle-ci ne s’en rend même pas compte. Or, le pre­mier symp­tôme de ce virus appa­rait du 2e jusqu’au 21e jour chez d’autres. Il s’agit du pre­mier épi­sode, lequel est sou­vent le plus grave.

En effet, lors du pre­mier contact de virus, les agents de défense de l’organisme ne dis­posent pas d’assez de temps. Ils n’arrivent pas à déve­lop­per en temps réel les anti­corps pro­tec­teurs. Cela favo­rise la mul­ti­pli­ca­tion du virus et par consé­quent, pro­voque des symp­tômes graves. Tou­te­fois, le pre­mier épi­sode grave d’herpès géni­tal déclenche l’enfilement des glandes lym­pha­tiques. Il s’agit des glandes situées dans la laine, sous le bras et le cou. Cette réac­tion immu­ni­taire engendre quelques symp­tômes tels que les dou­leurs mus­cu­laires et la grippe. Il y a aus­si la fatigue, la fièvre, et des frissons.

De plus, vous ver­rez le gon­fle­ment, des dou­leurs ou des déman­geai­sons autour des organes géni­taux. Vos cloques peuvent s’éclater pour for­mer des plaies ouvertes ou des ulcères. Ces der­nières peuvent se recou­vrir ensuite d’une croûte et gué­rissent. Le malade peut éga­le­ment res­sen­tir une dou­leur lorsqu’il urine, en rai­son de la sen­si­bi­li­té de la zone géni­tale. Notez que ce virus peut déclen­cher des dou­leurs au niveau du rec­tum et du bas du dos. Il peut aus­si entraî­ner des écou­le­ments san­glants ou muqueux, une consti­pa­tion et des cloques sur la peau autour de l’anus.

Comment diagnostiquer l’herpès ?

Un diag­nos­tic pré­cis de l’her­pès est essen­tiel pour s’assurer que vous rece­vez le bon trai­te­ment. Il est pos­sible que vous confon­diez l’évolution de l’her­pès à des piqûres d’insectes. Vous pou­vez aus­si confondre cette pous­sée à :

  • Une Infec­tion de levures ;
  • une déman­geai­son de l’aine ;
  • Un fol­li­cule pileux incarné ;
  • L’hémorroïde ;
  • et à une abra­sion ou un feu du rasoir.

Pour être sûr de ce que vous avez, il est donc pré­fé­rable de faire un diag­nos­tic. Grâce à ce der­nier, vous pour­rez savoir si vous avez un her­pé­tique actif dès la pre­mière appa­ri­tion des symp­tômes. Pour déter­mi­ner exac­te­ment ce dont vous souf­frez, vous avez le choix entre plu­sieurs tests de diag­nos­tic de l’her­pès. Ceux-ci néces­sitent un pré­lè­ve­ment sur une ampoule d’her­pès ou une prise de sang.

En effet, ce test san­guin qui per­met de savoir si vous avez été expo­sé au virus une fois déjà, n’explique pas si l’her­pès a été cau­sé par une plaie par­ti­cu­lière. Aus­si, ne per­met-il pas de dif­fé­ren­cier le HSV‑1 du HSV‑2 avec fia­bi­li­té. Or, les écou­villons peuvent vous dire si la lésion est due à l’her­pès et de quel type elle est. Ceux-ci ne peuvent pas dire s’il s’agit d’une infec­tion ini­tiale ou d’une réci­dive. Tou­te­fois, si vous pen­sez être infec­té par le virus, vous devez consul­ter un médecin.

Comment traiter l’herpès ?

Il n’existe pas de trai­te­ment cura­tif de l’herpès. Le virus dis­pose sim­ple­ment des périodes d’activité et d’inactivité dans l’organisme. Ses symp­tômes gué­rissent en 2 à 4 semaines, mais ne causent pas de dom­mages à long terme. Tou­te­fois, si vous res­sen­tez une dou­leur impor­tante lors d’une pous­sée, il est impor­tant de contac­ter un méde­cin afin de béné­fi­cier des médi­ca­ments anti­vi­raux. Ceux-ci peuvent réduire consi­dé­ra­ble­ment la durée et la gra­vi­té des pous­sées. Ils peuvent aus­si dimi­nuer le risque de trans­mis­sion de l’infec­tion à une personne.

Par ailleurs, les effets secon­daires indé­si­rables de ces médi­ca­ments sont rares. Mais vous pou­vez souf­frir de maux de tête et de nau­sées. Cepen­dant, vous pou­vez sou­la­ger les symp­tômes en pre­nant des anal­gé­siques. Vous pou­vez bai­gner les ampoules dans de l’eau chaude salée, en appli­quant une pom­made anes­thé­siante locale sur la zone affectée.

Quelles sont les émotions les plus courantes chez les personnes atteintes d’herpès ?

La peur, le choc, l’inquiétude et la culpa­bi­li­té sont des réac­tions cou­rantes chez les per­sonnes atteintes d’her­pès. En rai­son de ces sen­ti­ments, il est par­fois com­pli­qué de se sou­ve­nir des conseils don­nés par un méde­cin. Il est aus­si dif­fi­cile de se rap­pe­ler des conseils pro­di­gués par d’autres per­sonnes ayant déjà été infec­tées. Cepen­dant, les méde­cins com­prennent cette situa­tion et il peut être utile de consul­ter le vôtre. Cela per­met donc de dis­cu­ter des mesures à prendre pour gérer votre her­pès. Les cli­niques de san­té sexuelle locale four­nissent éga­le­ment des infor­ma­tions sur les groupes de sou­tien de votre région.

Est-ce important d’informer son partenaire ?

Il est impor­tant de par­ler de votre her­pès avec votre par­te­naire actuel ou poten­tiel. C’est une déci­sion capi­tale à prendre avant tout contact sexuel. En réa­li­té, cela per­met de réduire les risques de trans­mis­sion. En effet, il peut être dif­fi­cile pour vous d’aborder la ques­tion au début. Mais une fois que vous vous enga­gez à le faire, il est plus facile de faire face aux situa­tions qui se pré­sentent. Lorsque vous dis­cu­tez avec votre par­te­naire, faites-lui savoir quand vous pou­vez ou ne pou­vez pas avoir de rap­ports sexuels.

Il arrive quelques fois qu’un conjoint se détourne d’une per­sonne atteinte d’her­pès en rai­son de ses propres pré­oc­cu­pa­tions. Cepen­dant, d’autres réagissent bien et appré­cient le res­pect que vous leur témoi­gnez, même si cela peut prendre du temps.

Cer­tains par­te­naires peuvent avoir déjà contrac­té l’her­pès. Dans ce cas, vous devez faire un test san­guin afin de pro­té­ger votre conjoint. De cette façon, vous véri­fiez que l’un de vous a déjà contrac­té le virus dans le pas­sé. Lorsque le résul­tat est posi­tif, vous n’avez pas à pani­quer, car la per­sonne atteinte ne court aucun risque.

Est-il possible de contracter l’herpès une seconde fois ?

Cer­taines per­sonnes ne pré­sentent plus d’épisodes ou de symp­tômes d’her­pès. Dans ce cas, il s’agit d’une infec­tion inac­tive, car le virus est caché dans l’organisme et n’est pas infec­tieux. Dans d’autres cas, les symp­tômes réap­pa­raissent même si le deuxième et le troi­sième épi­sode ne sont pas graves. Il s’agit d’une infec­tion active, qui peut sur­ve­nir lorsque le sys­tème immu­ni­taire est au plus bas. Par exemple, cette infec­tion peut sur­ve­nir en période de stress, de mala­die ou de mens­trua­tion. N’oubliez pas que vous pou­vez aus­si être infec­té lors d’une irri­ta­tion de votre peau.

En effet, lorsqu’une per­sonne est atteinte d’her­pès, le virus « dort » dans le fais­ceau de nerfs. Ce der­nier est situé en des­sous de la colonne ver­té­brale. Une fois que le virus se réac­tive, il emprunte les voies ner­veuses jusqu’à la sur­face de la peau. Cela pro­voque par­fois une pous­sée. Notez que les nerfs des organes géni­taux, du haut des cuisses et des fesses, sont tous connec­tés. Une per­sonne peut donc avoir des pous­sées dans le vagin, la vulve, les cuisses, le pénis, le scro­tum, etc.

L’herpès peut-il avoir des conséquences sur une grossesse ?

Si vous avez l’her­pès depuis un cer­tain temps et que vous tom­bez enceinte, vous n’avez pro­ba­ble­ment pas à vous inquié­ter. Il est peu pro­bable que vous trans­met­tiez ce virus à votre bébé pen­dant la nais­sance. Veuillez quand même infor­mer votre méde­cin que vous avez l’her­pès, quoi qu’il arrive. Dans le cas où vous attra­pez ce virus pen­dant votre gros­sesse, sachez que c’est beau­coup plus dan­ge­reux. En fin de gros­sesse, il peut pro­vo­quer une fausse couche ou vous faire accou­cher trop tôt. Si vous le trans­met­tez à votre bébé pen­dant la nais­sance, il peut pro­vo­quer des lésions céré­brales ou des pro­blèmes oculaires.

Cepen­dant, si vous avez des lésions d’her­pès au moment du tra­vail, votre méde­cin peut vous sug­gé­rer de subir une césa­rienne. Cela vous évi­te­rez de trans­mettre le virus à votre bébé. Si votre par­te­naire a l’her­pès et que vous ne l’avez pas, évi­tez d’entrer en contact avec lui pen­dant la grossesse.

D’ailleurs, le méde­cin peut deman­der à votre par­te­naire de prendre un médi­ca­ment contre ce virus lorsque vous êtes en état. Votre conjoint sera alors moins sus­cep­tible de trans­mettre le virus. De façon géné­rale, l’her­pès oral n’est pas dan­ge­reux pen­dant la gros­sesse ou l’accouchement. Tou­te­fois, si vous avez un bou­ton de fièvre après l’accouchement, n’embrassez pas votre bébé. Atten­dez que la plaie se gué­risse totalement.

Comment prévenir l’herpès ?

L’her­pès géni­tal se trans­met par contact sexuel ou de peau à peau avec une per­sonne atteinte. Il se trans­met aus­si par les rap­ports vagi­naux, anaux et oraux. La meilleure façon d’éviter l’her­pès est d’éviter les contacts avec la bouche ou les organes géni­taux d’une autre per­sonne. Mais de nom­breuses per­sonnes ont des rap­ports sexuels à un moment don­né de leur vie. Il est donc impor­tant de savoir com­ment avoir ces rap­ports sexuels. Pour cela, l’utilisation des méthodes contra­cep­tives comme les pré­ser­va­tifs, peut contri­buer à réduire le risque de contrac­ter une MST. Vous pou­vez aus­si uti­li­ser les digues den­taires lors de vos rap­ports sexuels.

L’her­pès peut vivre sur des par­ties du corps qui ne sont pas pro­té­gées par des pré­ser­va­tifs. D’ailleurs, ces der­niers ne vous pro­tègent pas tou­jours contre l’her­pès, mais ils réduisent vos risques de le contrac­ter. Pour pré­ve­nir donc ce virus, évi­tez les rap­ports sexuels pen­dant une pous­sée d’her­pès. C’est à ce moment-là que celui-ci se pro­page le plus faci­le­ment. Il se pro­page aus­si en l’absence de lésions ou de symptômes.

Comment éviter de transmettre l’herpès à quelqu’un ?

Si vous appre­nez que vous avez l’her­pès, essayez de ne pas pani­quer. Il existe plu­sieurs moyens d’empêcher la trans­mis­sion de ce virus à vos par­te­naires et à d’autres par­ties de votre corps. En effet, vous devez tou­jours uti­li­ser des pré­ser­va­tifs et des digues den­taires lors des rap­ports sexuels oraux, anaux et vagi­naux. Par­lez à votre méde­cin de la pos­si­bi­li­té de prendre des médi­ca­ments contre l’her­pès tous les jours. Cela peut réduire les risques de pro­pa­ga­tion de l’her­pès.

D’une manière ou d’une autre, évi­tez les rap­ports sexuels pen­dant une pous­sée d’her­pès, même avec un pré­ser­va­tif. Il est pos­sible de consta­ter des lésions aux endroits non cou­verts par le pré­ser­va­tif. Aus­si, appre­nez à recon­naître l’arrivée d’une pous­sée et arrê­tez les rap­ports sexuels dès que vous remar­quez ces signes. Il peut s’agir d’une brû­lure, de déman­geai­son ou de pico­te­ment. Aus­si, évi­tez les rap­ports sexuels jusqu’à ce que vos lésions aient tota­le­ment dis­pa­ru. Ne tou­chez pas vos lésions d’her­pès. Vous pou­vez trans­mettre l’infection à d’autres par­ties de votre corps ou à d’autres per­sonnes. Si vous tou­chez une plaie, lavez-vous les mains à l’eau et au savon.

Ne mouillez pas vos len­tilles de contact avec de la salive. Cela pour­rait pro­pa­ger votre her­pès buc­cal à votre œil. Si vous avez un feu sau­vage sur la bouche, n’embrassez per­sonne (sur­tout les bébés, les enfants ou les femmes enceintes). Les per­sonnes qui ont l’her­pès ont deux fois plus de risques de contrac­ter le VIH que les autres. Or, celles qui ont l’herpès et le VIH peuvent faci­le­ment trans­mettre ces virus à leurs par­te­naires. Il est donc très impor­tant d’utiliser des pré­ser­va­tifs pour se pro­té­ger et pro­té­ger son par­te­naire pen­dant les rap­ports sexuels.

Quelles sont les aides disponibles pour soutenir les personnes atteintes d’herpès ?

Plu­sieurs aides sont dis­po­nibles pour ceux qui sont infec­tés par ce virus, afin qu’ils se sentent bien dans leur peau.

Les conseils

Vous pou­vez res­sen­tir des émo­tions contra­dic­toires et de la confu­sion après avoir décou­vert que vous avez l’herpès géni­tal. Lorsque vous vous retrou­vez dans une telle situa­tion, faites appel à un conseiller expé­ri­men­té. Il com­prend à la fois les pro­blèmes médi­caux et émo­tion­nels liés à l’her­pès. Vous pou­vez contac­ter celui-ci par le biais des centres de san­té sexuelle.

Les groupes de soutien

Les groupes de sou­tien sur l’her­pès offrent un envi­ron­ne­ment confi­den­tiel. Ce cadre per­met de dis­cu­ter des pro­blèmes et des infor­ma­tions avec d’autres per­sonnes qui se trouvent dans la même situa­tion. En effet, cer­tains de ces groupes sont ani­més par un conseiller, d’autres ont une voca­tion plus sociale. Pour les rejoindre, contac­tez votre cli­nique de san­té sexuelle locale. Ain­si, vous obtien­drez des infor­ma­tions sur ces orga­ni­sa­tions de sou­tien de votre région.

L’internet

Outre les sites web géné­raux consa­crés aux soins de san­té sexuels, il existe sur inter­net de nom­breux sites pro­po­sant des infor­ma­tions. Ceux-ci pro­posent aus­si des nou­velles, des groupes de dis­cus­sion et des ser­vices de ren­contre spé­ci­fi­que­ment des­ti­nés aux per­sonnes atteintes d’her­pès. Tou­te­fois, cer­taines infor­ma­tions ne sont pas exactes. C’est pour cette rai­son que vous devez véri­fier auprès de votre méde­cin les infor­ma­tions que vous télé­char­gez sur internet.

Plu­sieurs sont donc accor­dées aux per­sonnes vivantes avec l’her­pès, dès lors que celui-ci se mani­feste. Le sou­tien peut prendre diverses formes en fonc­tion des dis­po­ni­bi­li­tés de la ville ou de la région.

Au total, il existe une tonne de ques­tions légi­times à se poser sur le virus sim­plex her­pès en vue d’avoir une meilleure connais­sance de la mala­die. Cette curio­si­té est une véri­table ‘’pré­cau­tion’’ qui peut évi­ter à plus d’un d’être vic­time du HSV quel que soit son type.

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