HomeSantéL’hépatite B : Causes, symptômes, diagnostic, traitements et prévention

L’hépatite B : Causes, symptômes, diagnostic, traitements et prévention

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D’origine virale, l’hépatite B est une mala­die du foie. En dépit de la vac­ci­na­tion et des pro­grès thé­ra­peu­tiques, l’hépatite B qui se trans­met sur­tout par les rap­ports sexuels et le sang conti­nue de rava­ger en France.

En effet, l’hépatite B est une infec­tion hépa­tique vrai­sem­bla­ble­ment mor­telle pro­vo­quée par le virus de l’hépatite B (VHB). Si le VHB entre en ligne de compte comme un pro­blème majeur de san­té publique, c’est parce qu’il peut pro­vo­quer des infec­tions chro­niques et occa­sion­ner un risque impor­tant de décès par cir­rhose.

Il peut en outre entrai­ner un poten­tiel risque de can­cer pour des per­sonnes expo­sées. Cepen­dant, il existe un vac­cin sûr et effi­cace, pro­cu­rant une pro­tec­tion avé­rée de 98 à 100 % contre la mala­die. De ce fait, pré­ve­nir l’hépatite B vous per­met de parer aux com­pli­ca­tions que cette patho­lo­gie est sus­cep­tible d’occasionner, voire l’apparition d’un can­cer du foie ou l’apparition d’une forme chronique.

À cet effet, retrou­vez dévoi­lés dans cet article les causes, les symp­tômes, le diag­nos­tic, les trai­te­ments et pré­ven­tions de l’hépatite B.

Qu’est-ce que l’Hépatite B ?

L’Hépatite B est une mala­die du foie pro­vo­quée par un virus qui se pro­page notam­ment par contact avec du sang infec­té ou par rela­tions sexuelles. En fait, dans la majo­ri­té des cas, cette infec­tion est bénigne.

En revanche, chez envi­ron 10 % des per­sonnes infec­tées, l’Hépatite B se trans­forme en une infec­tion chro­nique qui peut cau­ser des troubles graves tels que le can­cer du foie ou la cir­rhose. Par exemple, si en France, on estime que 280 à 300 000 Fran­çais sont atteints de l’hépatite B chro­nique, plus de la moi­tié d’entre eux l’ignorent.

De même que le Sida, l’Hépatite B est consi­dé­ré par l’Organisation mon­diale de la San­té (OMS) comme un dan­ger majeur de san­té publique. En effet, si dans le monde plus de 257 mil­lions de per­sonnes sont atteintes de cette infec­tion chro­nique, plus de 887 000 morts sont ins­crits au compte de cette mala­die chaque année à tra­vers le monde.

En France par exemple, une étude sta­tis­tique a rele­vé que 3,2 mil­lions de per­sonnes sont entrées en contact avec cette mala­die et plus de 280 000 auraient une forme chro­nique de l’infection.

Mode de transmission

L’Hépatite B se pro­page dans les zones de fortes endé­mies, de la mère à l’enfant lors de la nais­sance (trans­mis­sion pré­na­tale) ou par expo­si­tion à du sang infec­té. Par ailleurs, le déve­lop­pe­ment de l’infection chro­nique est fré­quent chez les enfants infec­tés par leur mère ou avant l’âge de 5 ans.

C’est ain­si qu’un nour­ris­son infec­té conta­mine sou­vent et sur­tout dans les 5 pre­mières années de sa vie, un enfant non infec­té. Hor­mis cela, le virus de l’Hépatite B se trans­met par des piqures d’aiguilles, des pier­cings et des tatouages.

Il se trans­met en outre par expo­si­tion à du sang ou liquide infec­té tel que : la salive, les écou­le­ments mens­truels, le liquide sémi­nal et les sécré­tions vagi­nales. Il peut éga­le­ment s’inoculer lors de la réuti­li­sa­tion de seringues, d’aiguilles ou d’objets piquants ou tran­chants conta­mi­nés dans les com­mu­nau­tés, les éta­blis­se­ments de soin ou chez les consom­ma­teurs de drogues injectables.

La trans­mis­sion sexuelle pré­vaut plus chez les per­sonnes non vac­ci­nées qui ont des par­te­naires sexuels mul­tiples. Chez les per­sonnes adultes, une infec­tion par le VHB abou­tit à une Hépa­tique chro­nique dans 5 % des cas au moins.

Mode de transmission chez l’enfant

Chez les enfants ou chez les nour­ris­sons par contre, une telle infec­tion est sus­cep­tible d’occasionner l’apparition d’une forme chro­nique de la mala­die dans envi­ron 95 % des cas. Il s’avère donc indis­pen­sable de ren­for­cer la vac­ci­na­tion des nour­ris­sons et des enfants et d’en faire une priorité.

Il faut par ailleurs noter que le VBH peut sur­vivre à l’extérieur du corps humain pen­dant 7 jours au moins. Vous l’aurez com­pris, si au cours de cette période le VBH pénètre dans l’organisme humain d’une per­sonne non pro­té­gée par le vac­cin, il peut encore occa­sion­ner une infection.

Si la période d’incubation de ce virus varie entre 30 à 180 jours, il est tout de même détec­table sur une durée allant de 30 à 60 jours après l’infection. Pen­dant une telle période, l’infection peut per­sis­ter dans l’organisme en cau­sant une Hépa­tite B chro­nique, notam­ment si la trans­mis­sion se fait en bas âge ou dans l’enfance.

Causes et facteurs de risques de l’hépatite B

Le virus de l’hépatite B se trans­met par­ti­cu­liè­re­ment par voie san­guine ou sexuelle. En effet, les seules sécré­tions liquides ou cor­po­relles qui servent à trans­mettre le virus sont le sperme, le sang, la salive, les sécré­tions vagi­nales et les liquides issus d’une plaie.

Pour cela, pour qu’il puisse avoir conta­mi­na­tion, il faut qu’un de ces liquides chez le malade passe dans le sang d’une per­sonne saine. Si la trans­mis­sion de la mère à l’enfant est plau­sible, il faut noter qu’un trai­te­ment pré­coce par immu­no­glo­bu­lines sui­vi d’une vac­ci­na­tion per­met d’éviter la mala­die.

À noter aus­si que cer­tains pays ren­contrent plus de risques que d’autres compte tenu des dif­fi­cul­tés à mettre en appli­ca­tion les règles de pré­ven­tion et du manque de moyens. L’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud sont les zones les plus touchées.

Le VBH peut-il survivre en dehors du corps humain ?

Il faut sou­li­gner que le virus peut sur­vivre en dehors du corps humain pen­dant une durée de 7 jours et il est très conta­gieux. De ce fait, il s’avère capi­tal d’observer les meilleures pré­cau­tions afin d’éviter la pro­pa­ga­tion de la maladie.

Ain­si, l’utilisation sys­té­ma­tique du pré­ser­va­tif revêt une impor­tance capi­tale lors des rap­ports sexuels. En outre, vous devez évi­ter les échanges de seringues usa­gées. Il convient de noti­fier que les mesures de sen­si­bi­li­sa­tion et d’éducation sont sou­vent menées chez les popu­la­tions à risque (toxi­co­manes aux drogues injec­tables, et autres).

Mal­gré tout, évi­tez l’échange de maté­riels en contact avec le sang à proxi­mi­té du malade. Il s’agit entre autres de la brosse à dents, maté­riel d’épilation, rasoirs, ciseaux à ongles, etc.

Les symptômes ou signes d’alarmes de l’Hépatite B

L’infection par le virus de l’hépatite B com­mence par une période d’incubation d’environ 2 mois, pou­vant tou­te­fois aller jusqu’à 6 mois. Il faut pré­ci­ser que comme pour l’hépatite A, la phase aiguë de la mala­die est asymp­to­ma­tique dans 90 % des cas après l’incubation.

Ain­si, pour les autres, les signes qui appa­raissent peuvent se sub­sti­tuer à :

  • Une dou­leur du foie ; 
  • Jau­nisse (ictère) de la peau et des yeux qui peut durer plus d’un mois ; 
  • Une ano­rexie ;
  • Aux nau­sées, vomissements ; 
  • Une colo­ra­tion fon­cée des urines.

Dans cer­tains cas, l’hépatite aiguë peut dégé­né­rer en hépa­tite ful­mi­nante. Si cette der­nière requiert très sou­vent une trans­plan­ta­tion hépa­tique, c’est parce qu’elle est mor­telle dans 90 % des cas.

Co-infection par le VHB et le VIH

Envi­ron 2,7 mil­lions des indi­vi­dus vivants avec le virus de l’hépatite B, soit 1 % des per­sonnes vivant avec le VHB sont infec­tés par le VIH. En revanche, la pré­va­lence mon­diale des per­sonnes infec­tées par le virus de l’hépatite B chez les per­sonnes éga­le­ment infec­tées par le VIH est de 7,4 %.

Il faut signa­ler qu’en 2015, l’OMS a pré­co­ni­sé de trai­ter chaque indi­vi­du diag­nos­ti­qué por­teur du VIH, et ce, quel que soit le niveau de la mala­die. Il faut sou­li­gner par ailleurs que le téno­fo­vir inclus dans les com­bi­nai­sons thé­ra­peu­tiques recom­man­dées vive­ment comme trai­te­ment de pre­mière inten­tion des infec­tions à VIH est aus­si effi­cace contre le virus de l’hépatite B.

Le diagnostic de l’hépatite B

hépatite B diagnostic

Une fois les symp­tômes détec­tés, le méde­cin trai­tant va pal­per votre foie afin de véri­fier qu’il est bien l’organe atteint. Si le méde­cin observe une hépa­tite, il pour­ra envi­sa­ger de quelle hépa­tite il s’agit.

Ce n’est qu’alors que vous pour­rez savoir si vous êtes atteint d’une hépa­tite médi­ca­men­teuse, virale, alcoo­lique et autres. Tou­te­fois, pour s’en assu­rer, le méde­cin trai­tant devra pres­crire un bilan san­guin. En effet, c’est la seule manière de véri­fier qu’il s’agit bien d’une hépa­tite B.

Les examens et analyses complémentaires à effectuer en cas d’hépatite B

Si votre méde­cin vous diag­nos­tique une hépa­tite B, les pre­miers exa­mens qu’il vous deman­de­ra concernent l’étude des mar­queurs qui signent l’existence d’une atteinte du foie. Il s’agit entre autres de trans­ami­nases et bili­ru­bine.

Ensuite, il vous pres­cri­ra une séro­lo­gie dont l’objet est de recher­cher dans le sang une poten­tielle pré­sence d’anticorps spé­ci­fiques des prin­ci­pales hépa­tites. Vous l’aurez com­pris, si votre méde­cin recom­mande une telle ana­lyse, c’est parce que la pré­sence de ces anti­corps spé­ci­fiques dans le sang révèle une infec­tion avérée.

Leur pré­sence dans le sang est donc un des moyens de défense de l’organisme contre le virus. Si vous êtes atteint d’une hépa­tite B aiguë, alors les anti­corps AC recher­chés sont des AC anti-HBc. Il s’agit d’anticorps cor­res­pon­dant à une pro­téine spécifique.

Enfin, d’autres exa­mens spé­ci­fiques pour­ront être ordon­nés afin de connaitre l’historique de l’hépatite : Ac anti-VHB. En cas d’hépatite chro­nique, une PHB (ponc­tion de biop­sie hépa­tique) est pra­ti­quée pour cer­ner l’état du tis­su hépa­tique notam­ment une fibrose, une cir­rhose ou un cancer.

Il faut par ailleurs noter que la fia­bi­li­té des approches non inva­sives for­te­ment recom­man­dées par des socié­tés savantes pour étu­dier la fibrose hépa­tique (fibros­can, fibros­test, etc.) n’est pas accré­di­tée par la haute auto­ri­té de san­té (HAS).

Évolution de l’hépatite B

Dans 10 % des cas, l’infection par le virus de l’hépatite B peut pro­gres­ser vers la chro­ni­ci­té. Ain­si, le patient sera por­teur toute sa vie, mais il ne sera pas for­cé­ment malade. Par contre, dans 90 % des cas, l’infection pro­gresse de façon spon­ta­née vers la gué­ri­son.

Cette évo­lu­tion n’est pas rela­tive à une phase aiguë symp­to­ma­tique ou asymp­to­ma­tique. Il faut aus­si sou­li­gner que les por­teurs chro­niques ont envi­ron deux [2] chances sur trois [3] de déve­lop­per une hépa­tite chro­nique active.

L’autre tiers reste alors asymp­to­ma­tique et hors de dan­ger durant leur vie. Quel­que­fois, une hépa­tite chro­nique active évo­lue­ra en cir­rhose. La cir­rhose engen­drée par l’hépatite B peut pro­gres­ser en can­cer du foie.

Traitement de l’hépatite B

Il faut remar­quer que seule l’hépatite B chro­nique active est trai­tée par des médi­ca­ments spé­ci­fiques. En début d’hépatite ou à la phase aiguë, vous devez évi­ter de prendre des bois­sons alcoo­li­sées ain­si que la consom­ma­tion de cer­tains médi­ca­ments [oraux, contra­cep­tifs par exemple].

En cas d’hépatique chro­nique active docu­men­tée, c’est-à-dire confir­mée par des biop­sies ou des exa­mens bio­lo­giques, le trai­te­ment repose sur la pres­crip­tion d’ana­logues nucléo­si­diques, notam­ment le téno­fi­vir et l’entecavir.

Ces der­niers sont des médi­ca­ments qui inhibent cer­tains méca­nismes de répli­ca­tion du virus. Une autre option est l’application d’interférons soit l’interféron alpha-2a ou alpha-2b ajou­té le plus sou­vent à un anti­vi­ral, la lami­vu­dine.

Hépatite B : un vaccin efficace

Il est impor­tant de pré­ci­ser que les vac­cins contre l’hépatite B sont effi­caces et garan­tissent une immu­ni­té durable. Tou­te­fois, un rap­pel doit être effec­tué tous les 10 ans. Avant tout, rete­nez que la vac­ci­na­tion est vive­ment recom­man­dée chez les per­sonnes à risque, en l’occurrence, le per­son­nel de san­té et l’enfant.

Dans ce der­nier cas, l’objectif est l’éradication de la mala­die. Suite à la recom­man­da­tion de l’OMS pré­ci­sé­ment en 1991, la France s’est lan­cée dans un pro­gramme de vac­ci­na­tion. Ce der­nier a pour objet la pré­ven­tion de l’infection, du déve­lop­pe­ment d’une hépa­tite chro­nique et d’un can­cer du foie occa­sion­né par la mala­die.

À noter qu’un poten­tiel lien entre cette vac­ci­na­tion et la sur­ve­nue de la sclé­rose en plaques a fait objet de polé­mique pen­dant une cer­taine période. Pour­tant, aucune étude scien­ti­fique n’a per­mis d’entériner ce risque.

C’est la rai­son pour laquelle les recom­man­da­tions n’ont pas chan­gé depuis, selon l’INSERM. En revanche, la sur­veillance est renforcée.

Comment vivre avec une hépatite B ?

Si vous êtes atteint de l’hépatite B, vous devez modi­fier votre mode de vie afin de pré­ser­ver votre foie. Une telle dis­po­si­tion s’avère éga­le­ment indis­pen­sable si vous vou­lez pro­té­ger votre entou­rage. Encore une fois, pour pro­té­ger votre foie, vous devez :

  • Arrê­ter la consom­ma­tion d’alcool ;
  • Perdre du poids si nécessaire ; 
  • Arrê­ter la consom­ma­tion de tabac ; 
  • Veillez au main­tien d’un taux nor­mal de sucre et de graisse dans le sang ; 
  • Suivre rigou­reu­se­ment son traitement.

Prévention

L’OMS pré­co­nise d’administrer le vac­cin contre l’hépatite B à tous les nour­ris­sons dès que pos­sible après la nais­sance, et ce, dans les 24 heures. En outre, elle recom­mande d’administrer au nour­ris­son deux ou trois doses à au moins quatre semaines d’intervalles pour ter­mi­ner la pri­mo­vac­ci­na­tion.

La pro­tec­tion acquise a une durée mini­mum de 20 ans et peut même durer au-delà. Il faut sou­li­gner que l’OMS ne recom­mande pas de dose de rap­pel pour les indi­vi­dus ayant sui­vi le pro­to­cole de vac­ci­na­tion com­plet en trois doses.

Outre la vac­ci­na­tion infan­tile, l’OMS conseille la pro­phy­laxie anti­vi­rale pour pré­ve­nir la trans­mis­sion de l’hépatite B de la mère à l’enfant. Le dérou­le­ment de stra­té­gies en faveur de la sécu­ri­té trans­fu­sion­nelle et la mise en marche de pra­tiques sexuelles à moindres risques contri­buent éga­le­ment à la pré­ven­tion de la transmission.

Une telle approche a pour objet la réduc­tion du nombre de par­te­naires et le recours à des pro­tec­tions de types bar­rières, notam­ment les pré­ser­va­tifs.

Comment protéger son entourage ?

Afin de réduire les risques de conta­mi­na­tion de son entou­rage, il est indis­pen­sable de res­pec­ter cer­tains prin­cipes. Il s’agit entre autres de :

  • Dépis­ter la maladie ;
  • Se faire vacciner ;
  • Évi­ter de par­ta­ger les objets du quo­ti­dien comme les ciseaux à ongles ou les brosses à dents ;
  • Adop­ter le pré­ser­va­tif lors des rap­ports sexuels.

Suivi médical

L’efficacité d’un trai­te­ment médi­cal est subor­don­née à la fré­quence à laquelle vous le pre­nez confor­mé­ment aux pres­crip­tions du méde­cin. Ain­si, un sui­vi médi­cal régu­lier s’avère néces­saire pour endi­guer le virus de l’hépatite B. Ain­si, vous devez :

  • Res­pec­ter les rythmes de consul­ta­tion  pré­vue avec votre spé­cia­liste et/ou méde­cin traitant ;
  • Évi­ter la prise des médi­ca­ments sans avis du médecin ;
  • Signa­ler à votre méde­cin tout effet indé­si­rable res­sen­ti ou tout symp­tôme inhabituel.

Action de l’OMS

L’Organisation mon­diale de la San­té [l’OMS] a adop­té une stra­té­gie pré­mium contre l’hépatite virale de 2016 à 2020. Une telle stra­té­gie avait pour objet d’élucider le rôle essen­tiel de la cou­ver­ture sani­taire uni­ver­selle.

Elle avait éga­le­ment pour mis­sion de défi­nir les objec­tifs de déve­lop­pe­ment durable. Ain­si, leur objec­tif prin­ci­pal est d’éra­di­quer la menace que repré­sente le virus de l’hépatite B pour la san­té des citoyens du monde d’ici à 2030. Au nombre de ces menaces, on distingue :

  • La réduc­tion de 90 % des nou­velles infec­tions chro­niques par rap­port à 2015 ;
  • La réduc­tion de la mor­ta­li­té, par rap­port au niveau de réfé­rence de 2015.

Pour y par­ve­nir, ils ont adop­té des stra­té­gies clés de pré­ven­tions, de trai­te­ments, de diag­nos­tic et d’interventions com­mu­nau­taires. C’est à cet effet qu’en mai 2022, la Soixante-Quin­zième Assem­blée mon­diale de la san­té a adop­té de nou­velles dis­po­si­tions visant à amé­lio­rer le sec­teur de la santé.

Les mesures adoptées par l’OMS

Afin de réus­sir sa mis­sion, l’OMS a adop­té cer­taines mesures contre le VIH, l’hépatite virale et des infec­tions sen­suel­le­ment trans­mis­sibles. Cela, afin de sou­te­nir les pays à atteindre les cibles mon­diales en termes de l’éradication de l’hépatite. L’OMS a décré­té les mesures ci-après :

  • For­mu­ler une stra­té­gie sur les com­po­santes fac­tuelles et des don­nées pour agir ; 
  • Sen­si­bi­li­ser les esprits à ce sujet ; 
  • Pro­mou­voir les par­te­na­riats et mobi­li­ser des ressources ; 
  • Pré­ve­nir la transmission ; 
  • Ren­for­cer les ser­vices en ce qui concerne le dépis­tage, la prise en charge et le traitement. 
  • Amé­lio­rer l’équité en san­té dans l’optique de la lutte contre l’hépatite.

En vue de réus­sir sa mis­sion et de mieux faire connaitre l’hépatite virale, l’OMS orga­nise les cam­pagnes de la jour­née mon­diale contre l’hépatite [l’une de ses neuf cam­pagnes phares annuelles].

À l’occasion de la jour­née mon­diale contre l’hépatite 2022, l’organisation évoque le thème «  rendre la prise en charge de l’hépatite plus acces­sible ». Pen­dant une telle jour­née, l’OMS appelle à faci­li­ter la pres­ta­tion des ser­vices de lutte contre l’hépatite virale en ren­dant les soins plus acces­sibles aux communautés.

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