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Helicobacter pylori : causes, symptômes et traitements

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Comme cer­taines bac­té­ries patho­gènes, l’Helicobacter pylo­ri est un type de bac­té­rie qui touche prin­ci­pa­le­ment les pays en voie de déve­lop­pe­ment. En effet, cette affec­tion est pré­sente chez la moi­tié de la popu­la­tion mon­diale. Elle est habi­tuel­le­ment pré­sente chez l’individu depuis son enfance, et peut durer toute la vie sans aucune prise en charge. Tou­te­fois, elle peut appa­raître chez cer­taines per­sonnes quand elles prennent de l’âge, suite à un manque d’hygiène ou à d’autres fac­teurs. Quels sont les causes, symp­tômes et trai­te­ments de l’Helicobacter pylori ?

Description de l’Helicobacter pylori

Définition de l’Helicobacter pylori

L’Helicobacter pylo­ri désigne une bac­té­rie en forme spi­rale, clas­sée dans la caté­go­rie des Heli­co­bac­ter. Ces der­nières sont des bac­té­ries géné­ra­le­ment pré­sentes dans l’estomac, plus pré­ci­sé­ment dans le tube diges­tif.

De plus, l’Helicobacter pylo­ri encore appe­lée H. Pylo­ri, est cette bac­té­rie patho­gène à l’origine d’une infec­tion de l’estomac. Elle est éga­le­ment consi­dé­rée comme étant à la base des divers troubles de l’estomac, à force d’infecter sa paroi.

Caractéristiques de l’Helicobacter pylori

L’Helicobacter pylo­ri est un type de bac­té­rie sur­tout pré­sente dans les pays en voie de déve­lop­pe­ment. En effet, elle touche près de 80 % de cette popu­la­tion et est sou­vent pré­sente chez l’homme. Tou­te­fois, elle est aus­si for­te­ment pré­sente chez cer­tains groupes de popu­la­tion, dont les immi­grants du Japon. À ces groupes de popu­la­tion s’ajoutent les immi­grants de la Chine et de la Corée.

De plus, les dif­fé­rentes infec­tions à l’Helicobacter pylo­ri appa­raissent géné­ra­le­ment depuis l’enfance et néces­sitent un sui­vi rigou­reux. Cepen­dant, elles peuvent aus­si appa­raître dans l’intervalle de 16 à 20 ans ou de 50 ans à plus. Il est recom­man­dé de trai­ter au plus tôt ces types d’infections afin d’éviter d’autres com­pli­ca­tions, car ils sont très résis­tants.

En outre, le H. Pylo­ri étant une bac­té­rie très résis­tante, elle baigne dans un milieu aci­du­lé où peu de bac­té­ries sur­vivent. Elle s’installe ain­si dans le mucus gas­trique qui est très acide. À ce niveau, elle pro­duit l’uréase, une enzyme favo­ri­sant la neu­tra­li­sa­tion de l’acidité du mucus gas­trique. Cela lui confère la capa­ci­té de sur­vivre par­fai­te­ment dans ce milieu durant toute une vie, sans l’intervention d’un traitement.

Par ailleurs, cette bac­té­rie patho­gène en forme de spi­rale, est carac­té­ri­sée par 2 à 6 fla­gelles. Pre­miè­re­ment, ces fla­gelles lui per­mettent d’évoluer effi­ca­ce­ment vers la paroi de l’estomac. Deuxiè­me­ment, ils lui per­mettent de se pla­cer sur le mucus qui couvre la paroi, et de le neu­tra­li­ser.

Comment se manifeste l’Helicobacter pylori ?

L’Helicobacter pylo­ri, une fois ins­tal­lée dans l’estomac, se déplace tout d’abord vers la paroi de l’estomac. Ensuite, elle arrive à neu­tra­li­ser le mucus qui pro­tège la paroi, puis pénètre dans celle-ci. À ce niveau, cette bac­té­rie se déve­loppe et infecte la muqueuse de l’estomac.

Enfin, cette bac­té­rie évo­lue pro­gres­si­ve­ment et crée des inflam­ma­tions appe­lées gas­trite chro­nique. Ces inflam­ma­tions entraînent de petites lésions gas­triques au début qui, par la suite, évo­luent et se com­pliquent après des années.

Comment se propage l’Helicobacter pylori ?

L’Helicobacter pylo­ri se pro­page prin­ci­pa­le­ment par une trans­mis­sion inter­hu­maine, c’est-à-dire une trans­mis­sion d’Homme à Homme. Ain­si, la trans­mis­sion de cette bac­té­rie se fait d’abord par voie orale ou par les selles. Tou­te­fois, elle se pro­page par contact direct avec la bactérie.

La trans­mis­sion de l’Helicobacter pylo­ri par la voie orale implique un contact direct avec la salive d’une per­sonne infec­tée. Cela sup­pose un contact aux régur­gi­ta­tions, aux vomis­se­ments ou lors d’un bai­ser avec une per­sonne infec­tée par la bactérie.

En outre, la trans­mis­sion par les selles implique un contact avec les mains mal net­toyées de l’infecté, après les selles. Cela sup­pose l’intermédiaire d’une simple salu­ta­tion par ser­rage de main ou par une cui­sine faite par une per­sonne infectée.

Par ailleurs, la pro­pa­ga­tion de la bac­té­rie peut éga­le­ment se faire par la consom­ma­tion d’eau conta­mi­née par une per­sonne infec­tée. Aus­si, peut-elle se pro­pa­ger par la consom­ma­tion des ali­ments conta­mi­nés par la salive ou les selles d’une per­sonne infectée.

Quels sont les facteurs de risque de l’Helicobacter pylori ?

Plu­sieurs élé­ments favo­risent la conta­mi­na­tion à l’Helicobacter pylo­ri. Il s’agit de l’enfance, de la pro­mis­cui­té, d’une mau­vaise condi­tion socio-éco­no­mique et d’une mau­vaise hygiène de vie.

L’enfance

L’Helicobacter pylo­ri est une bac­té­rie qui sur­git majo­ri­tai­re­ment dans l’enfance. En effet, l’enfance est la période dans laquelle toute per­sonne est vul­né­rable à diverses patho­lo­gies. Dans cette période, les enfants sont faci­le­ment en contact avec les salives, les selles et les ali­ments conta­mi­nés, puisqu’ils sont ignorants.

De plus, des atti­tudes comme la mas­ti­ca­tion des ali­ments avant de nour­rir l’enfant favo­risent aus­si la pro­pa­ga­tion de la bac­té­rie.

La promiscuité

La proxi­mi­té étroite liée à la vie en com­mu­nau­té, est un fac­teur de risque de conta­mi­na­tion de cette bac­té­rie. Éga­le­ment, la coha­bi­ta­tion de nom­breuses per­sonnes dans un loge­ment peut aus­si favo­ri­ser la pro­pa­ga­tion de l’Helicobacter pylori.

En effet, lors de cette cohabitatio,n plu­sieurs atti­tudes de vie en com­mu­nau­té favo­risent la trans­mis­sion de la bac­té­rie. Il s’agit notamment :

  • Du par­tage des repas, des ali­ments, de l’eau ;
  • Du par­tage des couverts ;
  • Des contacts directs impli­quant les dis­cus­sions ou les distractions.

La pro­mis­cui­té est la rai­son pour laquelle l’Helicobacter pylo­ri est remar­quée très sou­vent au sein d’une même famille.

La mauvaise condition socio-économique

Ce fac­teur aug­mente les risques de trans­mis­sion de l’Helicobacter pylo­ri. En effet, la mau­vaise condi­tion socio-éco­no­mique implique une absence de toi­lettes ou une absence d’eau cou­rante. Elle implique aus­si un par­tage de toi­lettes, des loge­ments étroits ou d’autres condi­tions pénibles.

Ces condi­tions de vie pénibles sont des fac­teurs de risque de la pro­pa­ga­tion de cette résis­tante bac­té­rie. Cela explique la rai­son du fort taux soit 90 % de conta­mi­na­tion dans les pays pauvres ou en voie de développement.

Mauvaise hygiène de vie

La mau­vaise hygiène est éga­le­ment un fac­teur de risque de trans­mis­sion de l’Helicobacter pylo­ri. Il est sur­tout remar­qué que les per­sonnes qui contractent cette bac­té­rie oublient de suivre régu­liè­re­ment les règles sani­taires.

En effet, ils ont une mau­vaise hygiène de mains après leur pas­sage aux toi­lettes. Ils consomment leur repas sans pro­cé­der au lavage des mains ou consomment les ali­ments sans les laver soi­gneu­se­ment. Ces per­sonnes sont donc en per­ma­nence en contact avec la bac­té­rie faute d’une mau­vaise hygiène.

Quels sont les symptômes relatifs à la présence de l’Helicobacter pylori ?

Les infec­tions à l’Helicobacter pylo­ri sont géné­ra­le­ment asymp­to­ma­tiques. Seule­ment 20 % des per­sonnes conta­mi­nées par l’Helicobacter pylo­ri pré­sentent des signes. Ces signes sont habi­tuel­le­ment liés à l’infection en question.

Ain­si, les symp­tômes liés à la pré­sence de l’Helicobacter sont entre autres :

  • Une gas­trite indi­quant des inflam­ma­tions aiguës ou chro­niques de l’estomac ;
  • Des brû­lures d’estomac ;
  • Une dys­pep­sie ;
  • Des dou­leurs abdominales ;
  • Des dou­leurs après la prise des repas ;
  • Des crampes ;
  • Des dou­leurs ou brû­lures suite à la consom­ma­tion de pro­duits sucrés, acides ou alcoolisés ;
  • Une inflam­ma­tion de la langue ;
  • Des maux de tête ;
  • Une perte de poids ;
  • Des nau­sées ;
  • Une perte d’appétit ;
  • Des vomis­se­ments san­glants dus à une hémor­ra­gie digestive ;
  • Une ané­mie ;
  • Des troubles digestifs ;
  • Une sen­sa­tion de gêne en haut de l’abdomen ;
  • Une plaie plus ou moins pro­fonde au niveau de la paroi de l’estomac ou de la pre­mière par­tie de l’intestin grêle.

Par ailleurs, il faut pré­ci­ser que les per­sonnes déve­loppent les symp­tômes en fonc­tion de l’infection déclen­chée par la bactérie.

Quelles sont les complications de l’Helicobacter pylori ?

L’Helicobacter pylo­ri peut engen­drer diverses mala­dies bénignes ou graves. À cet effet, cette bac­té­rie entraîne géné­ra­le­ment une gas­trite chro­nique, un ulcère de l’estomac et des can­cers gastriques.

Gastrite chronique

La bac­té­rie Heli­co­bac­ter pylo­ri conduit au début à une gas­trite chro­nique en absence de trai­te­ment. La gas­trite indique prin­ci­pa­le­ment une inflam­ma­tion chro­nique de l’estomac. Elle peut aus­si pré­sen­ter des lésions au niveau de la muqueuse.

Ulcère de l’estomac

L’Helicobacter pylo­ri est une bac­té­rie qui peut entraî­ner un ulcère de l’estomac en absence de prise en charge. En effet, dans 70 % à 80 % des cas, cette bac­té­rie conduit à des ulcères d’estomac. Autre­ment dit, il est remar­qué que l’Helicobacter pylo­ri est res­pon­sable de 7 cas d’ulcères d’estomac sur 10. Les ulcères cor­res­pondent à des maux chro­niques gas­triques. De plus, ils indiquent des lésions pro­fondes de l’estomac.

Cancers gastriques

L’Helicobacter est la pre­mière bac­té­rie étant à l’origine d’un can­cer et plus pré­ci­sé­ment d’un can­cer gas­trique. Ce cas est rare et ren­voie à deux dif­fé­rentes formes de can­cers de l’estomac. Il s’agit de l’adénocarcinome gas­trique et du lym­phome du MALT.

En effet, la pre­mière forme de can­cer gas­trique entraî­née par l’Helicobacter pylo­ri est plus fré­quent que la deuxième. La deuxième forme cor­res­pond à un can­cer qui affai­blit les cel­lules de l’immunité. Il est recom­man­dé de com­men­cer un trai­te­ment en pré­sence de l’H. Pylo­ri car le can­cer de l’estomac est mortel.

Par ailleurs, la bac­té­rie à forme spi­rale peut éga­le­ment conduire à d’autres com­pli­ca­tions sévères. Entre autres, il y a :

  • L’infarctus ;
  • Les acci­dents car­diaques ou patho­lo­gies cardio-vasculaires ;
  • Les mala­dies neu­ro­lo­giques, dont la mala­die de parkinson ;
  • La sclé­rose en plaques ;
  • Les mala­dies der­ma­to­lo­giques, dont l’acné rosacée ;
  • Les fortes migraines ;
  • Les mala­dies héma­to­lo­giques, dont la gam­ma­pa­thie monoclonale.

On peut aus­si noter les mala­dies grais­seuses du foie et les patho­lo­gies immunitaires.

Comment détecte-t-on l’Helicobacter pylori ?

Géné­ra­le­ment, le diag­nos­tic de la pré­sence de l’Helicobacter pylo­ri s’effectue par un exa­men cli­nique et par des ana­lyses médicales.

Examen clinique

Avant d’établir la pré­sence de cette bac­té­rie, le méde­cin doit tout d’abord pro­cé­der aux inter­ro­ga­toires avec le patient. Ces inter­ro­ga­toires lui per­mettent d’établir en un pre­mier temps la pré­sence de l’Helicobacter pylo­ri. Il s’agit de véri­fier si le patient pré­sente les symp­tômes rela­tifs à la pré­sence de la bactérie.

Analyses médicales

Suite à l’examen cli­nique, le gas­tro-enté­ro­logue exige des ana­lyses médi­cales. Ces der­nières lui per­mettent de mieux éta­blir la pré­sence de la bac­té­rie. Ain­si, les ana­lyses médi­cales qui peuvent être effec­tuées sont le test res­pi­ra­toire, l’analyse san­guine, l’analyse des selles et l’endoscopie.

Le test respiratoire

Le test res­pi­ra­toire est l’une des ana­lyses pou­vant être réa­li­sé pour diag­nos­ti­quer la pré­sence de l’Helicobacter pylo­ri chez le patient. Il est réa­li­sé tout en souf­flant par une expi­ra­tion d’air dans un tube.

En effet, il s’agit d’un exa­men qui consiste à ingé­rer de l’urée com­po­sée d’atome de car­bone au patient. Cette urée après décom­po­si­tion par l’action de l’uréase est recueillie sous forme de gaz dans le tube. Cet exa­men per­met d’évaluer le gaz et d’établir la pré­sence de l’Helicobacter pylo­ri dans le gaz.

De plus, avant la réa­li­sa­tion de ce test il est impor­tant d’éviter toute prise d’antibiotique pou­vant mas­quer l’acidité gas­trique. Le patient doit éga­le­ment évi­ter de man­ger, de prendre de l’alcool ou de fumer une semaine avant le test.

L’analyse sanguine

Cette ana­lyse est encore appe­lée la séro­lo­gie et peut être effec­tuée pour mieux diag­nos­ti­quer l’Helicobacter pylo­ri. Elle est un test san­guin réa­li­sé de la même façon que les exa­mens san­guins. Ain­si, elle est effec­tuée dans un labo­ra­toire par une prise de sang par un pro­fes­sion­nel de san­té.

Ce test san­guin fait par­tie des ana­lyses médi­cales les plus prô­nées pour détec­ter la pré­sence de cette bac­té­rie. En effet, le pré­lè­ve­ment san­guin lors du test per­met de véri­fier toute éven­tuelle pré­sence d’anticorps lut­tant contre l’Helicobacter pylo­ri. La pré­sence de ces types d’anticorps per­met d’établir par consé­quent la pré­sence de l’Helicobacter pylori.

L’analyse des selles

Cette ana­lyse des selles per­met d’établir effi­ca­ce­ment la pré­sence de l’Helicobacter pylo­ri. En effet, le recueille­ment de selles per­met d’y recher­cher des anti­gènes de la bac­té­rie. De plus, cette ana­lyse est peu uti­li­sée et est réa­li­sée par l’utilisation de tech­niques immu­no-enzy­ma­tiques.

L’endoscopie

L’endoscopie est un exa­men qui per­met aus­si de détec­ter la pré­sence de l’Helicobacter pylo­ri. Elle per­met à cet effet de prendre des échan­tillons de la paroi gas­trique pour tes­ter leur sen­si­bi­li­té face aux anti­bio­tiques. De plus, elle per­met à l’aide d’un endo­scope de véri­fier la pré­sence de l’Helicobacter pylo­ri sur les frag­ments d’estomac prélevés.

Par ailleurs, cet exa­men ren­voie éga­le­ment à la fibro­sco­pie ou la gas­tro­sco­pie. Il per­met de visua­li­ser direc­te­ment l’estomac, afin de contrô­ler son état. Ain­si, grâce à cet exa­men, il est facile de repé­rer aus­si les lésions pro­fondes ulcé­reuses ou can­cé­reuses.

Quels sont les traitements possibles en cas de présence de l’Helicobacter pylori ?

Le trai­te­ment de la bac­té­rie Heli­co­bac­ter pylo­ri néces­site un trai­te­ment anti­bio­thé­ra­pie. Ce trai­te­ment repose prin­ci­pa­le­ment sur deux anti­bio­tiques, un sous-sali­cy­late de bis­muth et un autre médi­ca­ment rédui­sant la pro­duc­tion d’acide gas­trique.

En ce qui concerne les anti­bio­tiques, le méde­cin peut recom­man­der l’amoxicilline, la cla­ri­thro­my­cine, le métro­ni­da­zole et la lévo­floxa­cine. Ain­si, l’amoxicilline et le métro­ni­da­zole ou la cla­ri­thro­my­cine et la lévo­floxa­cine peuvent être asso­ciés pour les deux anti­bio­tiques recommandés.

À cet effet, il est conseillé la prise d’un gramme d’amoxicilline et de 5OOmg de métro­ni­da­zole matin et soir. Dans le cas d’une autre com­bi­nai­son, il faut prendre 500 mg de cla­ri­thro­my­cine et de levo­floxa­cine matin et soir.

Par ailleurs, cer­tains médi­ca­ments d’entre eux peuvent pro­vo­quer des diar­rhées, des nau­sées ou alté­rer le goût. Il faut donc effec­tuer une bonne com­bi­nai­son de ces anti­bio­tiques pour évi­ter les effets secondaires.

En ce qui concerne le médi­ca­ment sus­cep­tible de lut­ter contre l’acidité gas­trique, il faut l’inhibiteur de la pompe à pro­tons. Il s’agit de lan­so­pra­zole, l’ésoméprazole, l’oméprazole et le pan­to­pra­zole. Le méde­cin recom­mande la prise de 20 mg de l’oméprazole et de l’ésoméprazole matin et soir. Il conseille une prise de 30 mg de lan­so­pra­zole matin et soir ou 40 mg de pan­to­pra­zole matin et soir.

De plus, il faut pré­ci­ser que ces médi­ca­ments peuvent entraî­ner des diar­rhées, des consti­pa­tions ou des maux de tête. Le troi­sième médi­ca­ment à asso­cier qui est le sous-sali­cy­late de bis­muth peut entraî­ner aus­si des consti­pa­tions et d’autres effets secondaires.

En outre, le trai­te­ment de l’Helicobacter pylo­ri doit s’effectuer durant 10 jours et sui­vant le res­pect des ins­truc­tions du méde­cin. À la fin du trai­te­ment, il doit être réa­li­sé un nou­veau test pour véri­fier si la bac­té­rie est éra­di­quée. Ce nou­veau test doit être effec­tué deux mois après le pre­mier traitement.

Par ailleurs, lorsque les résul­tats demeurent posi­tifs, le méde­cin peut admi­nis­trer une tri­thé­ra­pie ou une qua­dri­thé­ra­pie. La tri­thé­ra­pie ren­voie à un trai­te­ment basé sur trois anti­bio­tiques et la qua­dri­thé­ra­pie indique celui basé sur quatre antibiotiques.

De plus, le méde­cin peut pro­cé­der à un chan­ge­ment d’antibiotique lors de la recon­duc­tion du trai­te­ment. Il faut pré­ci­ser qu’il est inter­dit la prise de cer­tains médi­ca­ments lors du trai­te­ment à l’éradication du Heli­co­bac­ter pylo­ri. Il s’agit :

  • De l’aspirine ;
  • Des anti-inflam­ma­toires ;
  • Des pro­duits pou­vant accroître les risques d’ulcère et de saignements.

Comment prévenir la propagation de l’Helicobacter pylori ?

Cer­taines mesures sont pro­po­sées pour réduire la pro­pa­ga­tion de l’Helicobacter pylo­ri. Étant don­né que la cause de cette bac­té­rie reste incon­nue, les recom­man­da­tions sont rela­tives à l’hygiène. Il est question :

  • D’éviter la consom­ma­tion des ali­ments pas propres ;
  • De veiller au lavage des mains après les selles ;
  • De boire de l’eau propre ;
  • D’éviter le par­tage des cou­verts ou des repas ;
  • D’adopter une bonne hygiène avec les enfants ;

Il faut éga­le­ment évi­ter la mas­ti­ca­tion des repas avant de nour­rir les enfants et habi­ter dans des zones propres et salubres.

 

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