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DIABÈTE GESTATIONNEL : causes, symptômes, diagnostic, traitement

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Aus­si appe­lé dia­bète de gros­sesse, le dia­bète ges­ta­tion­nel repré­sente un trouble de la tolé­rance glu­ci­dique. Il se carac­té­rise par une résis­tance à l’insuline qui repré­sente une hor­mone sécré­tée par le pancréas.

Ce der­nier per­met nor­ma­le­ment au glu­cose de péné­trer dans les cel­lules afin de leur appor­ter de l’énergie. Cela cause de fait une aug­men­ta­tion du taux de sucre (gly­cé­mie) dans le sang. Il se mani­feste en géné­ral chez la femme enceinte vers la fin du 2e tri­mestre.

Le plus sou­vent, il dis­pa­raît après l’accouchement. Mais, on note des cas rares (si la femme était atteinte du dia­bète avant sa gros­sesse sans en être consciente) où il reste tou­jours actif même après l’accouchement.

Voi­là pour­quoi cer­taines mesures obli­ga­toires (refaire le test de gly­cé­mie après l’accouchement) doivent être prises pour faire face à toute éven­tua­li­té. Des causes, des symp­tômes, du diag­nos­tic, et du trai­te­ment du dia­bète ges­ta­tion­nel, voi­là tout ce qu’il faut savoir sur ce trouble.

Le diabète gestationnel : qu’est-ce que c’est et quelles sont ses causes ?

Le dia­bète ges­ta­tion­nel est un trouble qui se carac­té­rise par une hausse de la gly­cé­mie chez la femme enceinte. Il s’agit de la quan­ti­té de sucre pré­sente dans le sang de cette der­nière. Le plus sou­vent, cette affec­tion est tran­si­toire.

Elle se mani­feste pen­dant la gros­sesse et dis­pa­raît immé­dia­te­ment après l’accouchement. Si l’affection n’est pas rapi­de­ment prise en charge, elle peut lais­ser des séquelles sur la mère et l’enfant.

Mais, il importe de dis­tin­guer le dia­bète ges­ta­tion­nel du dia­bète pré­ges­ta­tion­nel. Le pre­mier (le dia­bète ges­ta­tion­nel) est décou­vert chez les femmes enceintes sans anté­cé­dent de dia­bète et dis­pa­raît ensuite après l’accouchement. Tan­dis que le second (le dia­bète pré­ges­ta­tion­nel) demeure mécon­nu jusqu’à la gros­sesse et conti­nue de se mani­fes­ter même après.

En 2012, une étude menée sur le sujet avait esti­mé que le dia­bète ges­ta­tion­nel touche près de 8 % des femmes enceintes en France. Depuis lors, ce taux n’a ces­sé d’augmenter au cours des années sui­vantes. Cela s’explique par cer­tains fac­teurs comme l’aug­men­ta­tion de l’âge des femmes enceintes ain­si que le sur­poids mater­nel.

En effet, divers fac­teurs sont sus­cep­tibles d’élever le risque de dia­bète ges­ta­tion­nel, ce qui néces­site un dépis­tage sys­té­ma­tique de la femme. On peut citer :

  • Le sur­poids chez la future maman (IMC supé­rieur à 25) ;
  • Des anté­cé­dents de dia­bète ges­ta­tion­nel détec­tés au cours d’une pré­cé­dente grossesse ;
  • Le syn­drome des ovaires poly­kys­tiques (un trouble hor­mo­nal à la base de kystes ova­riens, d’une pilo­si­té exces­sive et d’une aménorrhée) ;
  • L’âge de la femme dépas­sant 35 ans ;
  • Un ou des anté­cé­dents d’accouchement de gros bébé avec un poids supé­rieur à 4 kg (pour un bébé à terme) ;
  • Des anté­cé­dents de trai­te­ment avec des cor­ti­co­sté­roïdes (cor­ti­sone) sur une longue période ;
  • Des anté­cé­dents fami­liaux au pre­mier degré (parents et fra­trie) d’un dia­bète de type 2 ;
  • Un fœtus trop grand pour son âge (décou­vert après la mesure faite à l’échographie) ;
  • La pré­sence d’une quan­ti­té très éle­vée de liquide amnio­tique.

Le diabète gestationnel : pourquoi un diabète durant la grossesse ?

Il est sou­vent obser­vé une évo­lu­tion de la régu­la­tion de la gly­cé­mie de la femme enceinte au cours de la gros­sesse. Durant la 1re moi­tié de la gros­sesse, on remarque une hausse du taux de sécré­tion d’insuline ain­si que la sen­si­bi­li­té à cette hormone.

Ce sont des réac­tions qui causent le plus sou­vent des réduc­tions de la gly­cé­mie (taux de glu­cose pré­sent dans le sang) appe­lées hypo­gly­cé­mies. Cela se pro­duit le plus fré­quem­ment dans la nuit et au réveil.

La tolé­rance au glu­cose se réduit ensuite au cours de la 2e moi­tié de la gros­sesse. Concer­nant la hausse des hor­mones fémi­nines sécré­tées par le pla­cen­ta, elle entraîne une résis­tance de l’organisme à l’action de l’insuline.

Le pan­créas se trouve ensuite dans l’obligation de sécré­ter le plus d’insuline pos­sible afin de com­pen­ser. Il arrive que le pan­créas soit défi­cient au niveau de cer­taines femmes. Dans ce cas, l’organe aura du mal à sécré­ter l’insuline néces­saire pour gar­der une gly­cé­mie normale.

Cela aura pour consé­quence à cer­taines occa­sions de cau­ser une hyper­gly­cé­mie se ter­mi­nant par un dia­bète de gros­sesse. Dans un pre­mier temps, la gly­cé­mie monte après les repas, ce qui repré­sente une hyper­gly­cé­mie postprandiale.

Cette der­nière aug­mente même à jeun. À noter que le glu­cose qui est pré­sent de manière exces­sive dans le sang mater­nel prend par le pla­cen­ta pour par­ve­nir au fœtus. Cela aura pour consé­quence d’accélérer la crois­sance pon­dé­rale du fœtus. Ce der­nier finit par gran­dir beau­coup plus vite, dépas­sant lar­ge­ment l’état cor­res­pon­dant à son âge.

À propos des symptômes du diabète gestationnel : que savoir ?

Lorsqu’il est asymp­to­ma­tique (sans symp­tômes appa­rents), le dia­bète ges­ta­tion­nel a des chances de pas­ser inaper­çu. Il arrive dans des cas qu’on remarque la pré­sence de cer­tains symp­tômes rela­tifs au dia­bète de type 1 et de type 2 :

  • Une intense soif ;
  • La pré­sence abon­dante et fré­quente de mictions ;
  • La fatigue.

Mis à part ces symp­tômes plus ou moins rele­vés, le dia­bète ges­ta­tion­nel pré­sente de réels risques pour la femme enceinte et sa gros­sesse. Il importe donc de ren­for­cer la sur­veillance au niveau de la future maman.

Cela per­met­tra de se pré­pa­rer aux nom­breux risques pré­sents comme :

  • Les troubles de la coagulation ;
  • Un accou­che­ment prématuré ;
  • Une césa­rienne (encore plus néces­saire quand la femme enceinte souffre de sur­poids ou d’obésité) ;
  • Un retard de crois­sance au niveau du fœtus ;
  • La réap­pa­ri­tion du dia­bète au cours de la gros­sesse suivante ;
  • Une insuf­fi­sance rénale ;
  • Un décol­le­ment du placenta. 

À noter que quand une femme enceinte souffre d’une hyper­gly­cé­mie pro­lon­gée, cela impacte en géné­ral le poids du bébé. Dans ce cas, on parle de macro­so­mie fœtale. Bien évi­dem­ment, plus le poids du nour­ris­son aug­men­te­ra, plus dif­fi­cile sera l’accouchement.

Il devient néces­saire à ce moment de faire usage de cer­tains outils (for­ceps, ven­touses, spa­tules) lors de l’accouchement. Dans des cas extrêmes, il devient inévi­table de pra­ti­quer la césa­rienne. Une fois que le bébé naît, il risque une hypo­gly­cé­mie.

Ce taux de sucre trop bas dans son sang s’explique par le fait qu’il n’aura pas pu pro­fi­ter de cet apport mater­nel impor­tant en glu­cose. Aus­si, son orga­nisme ne pos­sède pas encore la capa­ci­té de régu­ler lui-même sa glycémie.

Il est donc en géné­ral recom­man­dé de pra­ti­quer des contrôles san­guins sur le bébé au cours de ses pre­miers jours de vie. Cette action per­met de pré­ve­nir ces hypoglycémies.

Comment diagnostiquer ce trouble ?

À ce jour, il n’existe pas encore de dépis­tage sys­té­ma­tique pour diag­nos­ti­quer le dia­bète ges­ta­tion­nel. Par contre, de nom­breux gyné­co­logues et dia­bé­to­logues en France affirment que seules les femmes enceintes pré­sen­tant un risque doivent se faire dépis­ter.

Ces femmes devront pré­sen­ter tout au moins une des carac­té­ris­tiques à savoir :

  • Être âgée de plus de 35 ans ;
  • Pos­sé­der un IMC supé­rieur à 25 ;
  • Être sujet à des anté­cé­dents fami­liaux de dia­bète de type 2 ou des anté­cé­dents per­son­nels de dia­bète ges­ta­tion­nel ou de macro­so­mie fœtale.

Si une femme est iden­ti­fiée comme pré­sen­tant un risque de déve­lop­per un dia­bète ges­ta­tion­nel, elle devra effec­tuer au pre­mier tri­mestre un pre­mier test de gly­cé­mie à jeun. De manière idéale, il faut faire ce test avant la conception.

Cela per­met­tra de détec­ter un pro­bable dia­bète qui était jusque-là mécon­nu. Il faut rete­nir qu’on ne par­le­ra de dia­bète ges­ta­tion­nel que si la gly­cé­mie à jeun dépasse ou est égale à 0,92 g/l.

Le second test de dépis­tage pou­vant être réa­li­sé porte le nom d’hyperglycémie. Il se fait par la voie orale ou HGPO et est effec­tué entre la 24e et la 28e semaine d’aménorrhée. Sachez que le dia­bète ges­ta­tion­nel est diag­nos­ti­qué quand la gly­cé­mie dépasse le seuil de :

  • 0,92 g/l à jeun ;
  • 1,80 g/l une heure après la prise ;
  • 1,53 g/l deux heures après la prise. 

Veuillez noter qu’au cours de toute gros­sesse, il est inclus dans le sui­vi men­suel la recherche de sucre dans les urines. Cela se fait par ban­de­lette uri­naire.

Quelles sont les conséquences du diabète gestationnel ?

En cas de dia­bète ges­ta­tion­nel chez une femme, la mère et le bébé courent un cer­tain nombre de com­pli­ca­tions impor­tantes si rien n’est rapi­de­ment fait :

Les complications pour la mère

Le dia­bète ges­ta­tion­nel peut être à la base de com­pli­ca­tions pour la maman durant sa période de gros­sesse si le mal n’est pas bien contrô­lé, notamment :

  • La réci­dive de dia­bète durant une pro­chaine grossesse ;
  • Le risque d’hypertension arté­rielle aug­men­té par le dia­bète ges­ta­tion­nel chez la femme enceinte. Cela repré­sente une com­pli­ca­tion très grave pour la maman et le fœtus ;
  • Un risque plus éle­vé d’infection urinaire ;
  • Un risque plus éle­vé de déve­lop­per un dia­bète de type 2 ;
  • L’aggravation d’une réti­no­pa­thie ou d’une néphropathie.

Les complications chez le bébé

Il faut savoir que l’augmentation pro­lon­gée de la gly­cé­mie chez une femme enceinte souf­frant de dia­bète pour­rait impac­ter de manière impor­tante le poids du bébé. Il s’agit en bref de la macro­so­mie fœtale qui se défi­nit par les spé­cia­listes comme étant un poids de nais­sance supé­rieure à 4 kg chez un bébé né à terme.

Si le poids du nou­veau-né est très éle­vé, cela entraîne géné­ra­le­ment un accou­che­ment com­pli­qué. Il fau­dra dans ce cas uti­li­ser des tech­niques ins­tru­men­tales pour mener à terme l’accouchement. À noter qu’en ce qui concerne l’extraction ins­tru­men­tale, elle se fait sous anes­thé­sie locale, péri­du­rale ou générale.

Il arrive qu’il soit indis­pen­sable de pra­ti­quer une césa­rienne pour réa­li­ser l’accouchement. Veuillez noter que le dia­bète ges­ta­tion­nel peut éga­le­ment entraî­ner une hypo­gly­cé­mie chez le bébé dès la naissance.

Cela s’explique par le fait qu’avant sa nais­sance, l’enfant subis­sait un apport impor­tant de sucre dans le ventre de sa maman alors qu’il était fœtus. Ain­si, une fois qu’il naît, il pré­sente sou­vent une baisse de la gly­cé­mie comme il ne pro­fite plus de cet apport d’origine maternelle.

De plus, il est inca­pable de régu­ler son taux de sucre dans le sang. Durant ses pre­miers jours, il sera effec­tué des pré­lè­ve­ments de goutte de sang sur une ban­de­lette afin de doser sa glycémie.

Grâce à ces dosages, on pour­ra s’assurer que sa gly­cé­mie ne baisse pas de manière anor­male. Si des ano­ma­lies sont rele­vées, elles pour­ront être cor­ri­gées à l’aide d’une ali­men­ta­tion du bébé pré­coce et rapprochée.

Diabète gestationnel : ce qui se passe après l’accouchement

Dans la grande majo­ri­té des cas de dia­bète ges­ta­tion­nel, l’affection dis­pa­raît après l’accouchement. En revanche, par pré­cau­tion, toutes les femmes pré­sen­tant d’hyperglycémie durant leur gros­sesse doivent au quo­ti­dien faire suivre leur taux de glu­cose san­guin.

Il est très pro­bable qu’environ 50 % d’entre elles souffrent d’un dia­bète de type 2 tout au long de leur vie. Ce fait s’avère plus évident si elles sont en situa­tion d’obésité ou en surpoids.

Bien qu’éprouvant, le dia­bète ges­ta­tion­nel n’empêche pas une femme d’allai­ter son nou­veau-né après sa naissance.

Le diabète de grossesse : prévention et traitement efficace

Si une femme souffre du dia­bète ges­ta­tion­nel, cer­taines mesures hygié­no­dié­té­tiques lui sont recom­man­dées pour y faire face. De plus, il sera néces­saire de sur­veiller sa gly­cé­mie de près à l’aide d’un lec­teur per­son­nel ou en se ren­dant dans un laboratoire.

Grâce à cette sur­veillance régu­lière, le méde­cin l’examinant pour­ra déter­mi­ner son état. Il pour­ra ensuite déci­der s’il faut faire des injec­tions d’insuline pour contrô­ler son dia­bète. Divers trai­te­ments sont aujourd’hui dis­po­nibles pour la prise en charge de l’affection :

L’autosurveillance glycémique

Il est pos­sible de mesu­rer le taux de sucre pré­sent dans son sang par l’intermédiaire d’un lec­teur. La femme enceinte peut elle-même s’en ser­vir sans aucune assis­tance. Durant la pro­cé­dure, elle doit s’assurer de noter de manière régu­lière ses glycémies.

Elle devra aus­si noter ses acti­vi­tés et son trai­te­ment. Avec ce car­net, il sera pos­sible d’examiner le déve­lop­pe­ment du dia­bète. Elle le fera avec l’assistance de l’équipe soi­gnante et du méde­cin traitant.

Une prise en charge diététique

Le res­pect des recom­man­da­tions hygié­no­dié­té­tiques (régime hypo­glu­ci­dique, cal­cul des rations calo­riques) repré­sente la pre­mière règle à suivre. Cela per­met­tra après de répar­tir de manière conve­nable la prise de glu­cide tout au long de la journée.

Il est recom­man­dé en géné­ral de pré­fé­rer les fibres qui per­mettent de ralen­tir l’absorption des glu­cides. Il faut aus­si évi­ter les gâteaux, les sucre­ries, les jus de fruits, les com­potes, le sucre ain­si que ses dérivés.

À rete­nir que le frac­tion­ne­ment des repas peut aus­si aider à avoir des résul­tats posi­tifs. Il faut donc rete­nir qu’en adop­tant de bonnes habi­tudes ali­men­taires, il devient plus simple de régu­ler conve­na­ble­ment sa glycémie.

À noter que la femme enceinte devra évi­ter de man­ger et d’en abu­ser. Elle ne devra donc man­ger que ce qu’il lui faut.

Par ailleurs, il est impor­tant d’indiquer que la quan­ti­té jour­na­lière de calo­ries se cal­cule en tenant compte de quelques fac­teurs. On note l’indice de masse cor­po­relle, la prise de poids au cours de la gros­sesse ain­si que les habi­tudes ali­men­taires de la femme.

Une activité physique

Il faut savoir qu’il est conseillé de pra­ti­quer une acti­vi­té phy­sique régu­lière en l’absence de contre-indi­ca­tions liées à la gros­sesse. Cepen­dant, l’activité adop­tée doit être adap­tée au pro­fil de chaque femme.

Voi­là pour­quoi il importe que la femme consulte son méde­cin avant de démar­rer une quel­conque acti­vi­té spor­tive. Comme acti­vi­té spor­tive idéale pour la femme enceinte, on retrouve la nata­tion, la gym­nas­tique douce, la marche, le vélo d’appartement

Un traitement par insuline

Si les mesures hygié­no­dié­té­tiques ne sont pas suf­fi­santes pour que la femme enceinte puisse atteindre ses objec­tifs et un équi­libre gly­cé­mique, l’insuline devient la solu­tion idéale. La pres­crip­tion de l’insuline se fait par le dia­bé­to­logue en concer­ta­tion avec l’obstétricien. Le trai­te­ment est réa­li­sé sous forme d’injections vu que les anti­dia­bé­tiques oraux sont en géné­ral contre-indi­qués pour la femme enceinte.

En ce qui concerne les injec­tions sous-cuta­nées d’insuline, elles sont faites par les femmes enceintes elles-mêmes. Bien évi­dem­ment, elle suit d’abord une courte édu­ca­tion réa­li­sée sur le sujet durant une hospitalisation.

Le diabète de grossesse : l’avis des spécialistes

Selon plu­sieurs experts du domaine, il importe d’abord que les femmes enceintes prennent conscience d’une chose assez importante.

Elles portent dans leur ventre un être vivant en for­ma­tion qui est sou­mis à un envi­ron­ne­ment qui affec­te­ra de manière durable et claire sa san­té. Comme fac­teurs influents, on peut citer la nutri­tion et le stress.

L’embryon, le fœtus et puis le bébé répon­dront donc à un envi­ron­ne­ment péri­na­tal spé­ci­fique qui lui sera béné­fique ou plu­tôt néfaste. Cette influence déter­mi­ne­ra plus tard la bio­lo­gie de l’enfant une fois qu’il devien­dra adulte.

On parle dans ce cas d’empreinte méta­bo­lique. Il s’agit d’un concept médi­cal assez fort. Avec les stra­té­gies de trai­te­ment adop­tées pen­dant la période de la gros­sesse, il devient pos­sible d’optimiser la san­té et les chances de sur­vie du bébé après sa nais­sance.

Il est décon­seillé à la mère enceinte de se sou­mettre à des régimes res­tric­tifs pen­dant la gros­sesse. Elle devra éga­le­ment évi­ter de trop man­ger avec l’excuse qu’elle mange pour deux.

Il faut sim­ple­ment que la maman enceinte res­pecte les règles hygié­no­dié­té­tiques tra­di­tion­nelles éta­blies et vali­dées dans le domaine médi­cal. Il ne fau­dra donc pas que sur­vienne un genre de conflit entre l’alimentation pen­dant la gros­sesse et l’alimentation après l’accouchement. Dans le cas contraire, cela pour­rait déve­lop­per des patho­lo­gies du méta­bo­lisme à l’instar du dia­bète de l’enfant ain­si que l’obésité.

Enfin, toute femme enceinte doit régu­liè­re­ment se rendre à ses consul­ta­tions pré­na­tales et réa­li­ser à temps tous les exa­mens requis avant l’accouchement.

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