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Cancer du col de l’utérus : causes, symptômes, diagnostic, traitement

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Le col de l’utérus est la par­tie basse et étroite de l’utérus. Les can­cers se déve­loppent à par­tir des cel­lules anor­males qui se mul­ti­plient de façon incon­trô­lée aux dépens de l’organisme. C’est la muta­tion de cer­tains gènes qui est res­pon­sable de l’apparition des cancers.

Le can­cer du col de l’utérus est, en effet, une mala­die qui touche la par­tie infé­rieure de l’utérus. Celle-ci se loca­lise au niveau de la par­tie supé­rieure du vagin. De façon par­ti­cu­lière et dans 99 % des cas, le can­cer de l’utérus est lié à une infec­tion par un Human Papil­lo­ma Virus (HPV). Dans 70 % des cas, il s’agit des géno­types HPV 16 ou HPV 18.

Le can­cer du col de l’utérus est donc une infec­tion virale. Quelles seraient ses causes et com­ment se mani­feste-t-il ? Est-il pos­sible de le diag­nos­ti­quer et le trai­ter réel­le­ment ? Com­ment faut-il donc s’en prévenir ?

Généralités sur le cancer du col de l’utérus

Le can­cer du col de l’utérus est une mala­die que l’on peut souf­frir à tous les âges. Se déve­lop­pant sur la muqueuse du col de l’utérus, cette mala­die prend nais­sance dans la pre­mière couche de la muqueuse appe­lée épi­thé­lium.

Avant d’en savoir plus, il est bien de faire la dif­fé­rence entre le can­cer du col de l’utérus et les autres tumeurs qui se déve­loppent au sein du corps de l’organe. Il s’agit en par­ti­cu­lier du can­cer du corps de l’utérus. Sur ce, décou­vrons l’anatomie de l’utérus.

Anatomie de l’utérus

L’utérus est l’un des organes de la repro­duc­tion chez la femme et situés dans le petit bas­sin. Il est creux, à la forme de poire. En effet, cet organe se com­pose de deux par­ties essen­tielles. L’une appe­lée supé­rieure repré­sen­tant le corps de l’utérus, de forme tri­an­gu­laire et arrondie.

L’autre par­tie de l’utérus dite infé­rieure est le col de l’utérus ou Cer­vix, une sorte de cylindre étroit s’ouvrant sur le vagin. Le col de l’utérus se décom­pose en trois par­ties à savoir : l’endocol, la zone de jonc­tion et l’exocol.

Plu­sieurs can­cers se déve­loppent spé­ci­fi­que­ment dans cette par­tie infé­rieure de l’utérus.

Les différents cancers du col de l’utérus

Rete­nons que les can­cers qui se déve­loppent dans la par­tie infé­rieure et étroite de l’utérus sont dits can­cers du col uté­rin. Dans la majo­ri­té des cas, on ren­contre plus fré­quem­ment la forme qui se déve­loppe à par­tir de la cel­lule de l’épi­thé­lium mal­pi­ghien. Il s’agit des car­ci­nomes épi­der­moïdes.

Les cancers épidermoïdes

Les can­cers épi­der­moïdes sont les plus fré­quents qui naissent au sein de l’épithélium mal­pi­ghien. Cet épi­thé­lium est sépa­ré des tis­sus plus pro­fonds par une sorte de mem­brane que l’on appelle « mem­brane basale ».

Au nombre de ces types de can­cers, on note :

Cancers non invasifs

Les néo­pla­sies cer­vi­cales intraé­pi­thé­liales (CIN) sont carac­té­ri­sées par des trans­for­ma­tions des cel­lules qui, pour un peu de temps, deviennent aty­piques et pro­li­fèrent. En géné­ral, on les classe de 1 à 3 en fonc­tion de la hau­teur des ano­ma­lies qu’elles présentent :

  1. CIN1 : la hau­teur est limi­tée au tiers infé­rieur de l’épithélium ;
  2. CIN2 : on observe les ano­ma­lies sur les 2/3 de l’épithélium ;
  3. CIN3 : à ce stade, toute la hau­teur de l’épithélium est atteinte.

Lorsque le can­cer non inva­sif n’est pas trai­té, alors, il peut évo­luer vers le can­cer inva­sif après 2 à 20 ans.

Cancers invasifs

Lorsque les cel­lules malignes tra­versent les mem­branes basales, alors, sur­vient le can­cer inva­sif. On en dis­tingue deux formes. Il s’agit des formes non-inva­sives avec une exten­sion de moins de 5 mm de pro­fon­deur. Quant aux formes inva­sives, leur exten­sion est supé­rieure à 5 mm.

Par ailleurs, on ren­contre d’autres tumeurs qui se déve­loppent à par­tir de l’épi­thé­lium glan­du­laire. Elles ne sont donc pas à confondre avec la pre­mière forme la plus fré­quente. Ce sont des adé­no­car­ci­nomes.

Les cancers adénocarcinomes

Le HPV 18 est res­pon­sable des can­cers adé­no­car­ci­nomes. En réa­li­té, ils repré­sentent moins de 20 % des can­cers du col de l’utérus et se déve­loppent au niveau de l’endocol dans l’épithélium glandulaire.

L’adénocarcinome in situ néces­site une prise en charge rapide parce que le fond des glandes peut être atteint. Cela peut pro­vo­quer une dif­fu­sion pro­fonde des lésions.

Par ailleurs, d’autres formes du can­cer du col de l’utérus ont été iden­ti­fiées. Ras­su­rez-vous, ces formes sont rares. Il s’agit entre autres des car­ci­nomes neu­roen­do­crines, des sar­comes, des lym­phomes, des méla­nomes, etc.

Quelle est la sur­vie rela­tive à cette maladie ?

Survie relative du cancer du col de l’utérus

La sur­vie rela­tive du can­cer du col de l’utérus dépend en par­tie de l’âge. En effet, elle est de 75 % à 3 ans et de 70 % à 5 ans. En revanche, chez les femmes âgées de 15 à 44 ans, la sur­vie du can­cer du col de l’utérus dimi­nue de 85 % à 5 ans.

Par ailleurs, lorsqu’il s’agit des femmes ayant atteint l’âge de 75 ans et au-delà, la sur­vie du can­cer du col de l’utérus baisse de 38 % à 5 ans. Il est donc impor­tant de connaître l’origine de cette maladie.

Causes du cancer du col de l’utérus

Le can­cer du col de l’utérus est une mala­die liée à une infec­tion virale qui peut appa­raitre à tout âge.  La prin­ci­pale cause du can­cer du col de l’utérus est un virus de la f.      amille des papil­lo­ma­vi­rus humains (HPV).

Les HPV sont des virus sexuel­le­ment trans­mis­sibles. Il faut savoir qu’il existe plus formes de HPV. On note entre autres les HPV 16 ou 18 qui sont à l’origine de 70 % des cas de can­cer du col de l’utérus. Ils ne sont pas à igno­rer, les HPV 6 ou 11 res­pon­sables des condy­lomes génitaux.

Mal­heu­reu­se­ment, outre les HPV, plu­sieurs autres fac­teurs peuvent favo­ri­ser l’apparition du can­cer du col de l’utérus. Au nombre de ces fac­teurs de risque, on note :

  • le taba­gisme favo­rise la dimi­nu­tion natu­relle des HPV ;
  • le com­por­te­ment sexuel « à risque » consis­tant à avoir plu­sieurs partenaires ;
  • le fait d’avoir eu plu­sieurs gros­sesses ;
  • cer­taines infec­tions telles que Chla­my­dia ou virus de l’herpès ;
  • l’immu­no­sup­pres­sion ;
  • anté­cé­dent du can­cer de l’anus, du vagin ou de la sphère ORL ;
  • l’utilisation pro­lon­gée de contra­cep­tifs hormonaux,

Quels sont donc les effets de ces fac­teurs sur la san­té du col de l’utérus ?

Symptômes du cancer du col utérin

Le can­cer du col de l’utérus peut se mani­fes­ter de plu­sieurs manières. Cer­tains signes pré­cur­seurs arrivent à l’installation pro­pre­ment dite du can­cer. Ce sont des dys­pla­sies du col uté­rin cor­res­pon­dant à des modi­fi­ca­tions des cel­lules du col de l’utérus. Ces signes peuvent être diag­nos­ti­qués et pris en charge.

Tou­te­fois, lorsque le can­cer du col de l’utérus est avé­ré, les symp­tômes com­mencent appa­raitre. On note :

  • Métror­ra­gies : ce sont des sai­gne­ments en dehors des règles. Ils peuvent être pro­vo­qués par les rap­ports sexuels ou lors de la toi­lette intime ;
  • Pertes blanches : encore appe­lées leu­cor­rhées, elles sont indo­lores ou asso­ciées à des brûlures ;
  • Dys­pa­reu­nies : ce sont des dou­leurs res­sen­ties au cours des rap­ports sexuels ;
  • Dou­leurs pel­viennes ou lom­baires ;
  • Dif­fi­cul­tés ou dou­leurs pour uri­ner. Il ne faut pas les confondre à une cys­tite. C’est pour­quoi il est impor­tant de le signa­ler au méde­cin le plus tôt possible ;
  • Héma­tu­rie : il s’agit de la pré­sence du sang dans les urines ;
  • envies pres­santes d’aller à la selle.

Il faut savoir que dans de 99 %, le virus HPV est carac­té­ri­sé par une longue période de latence avant que les symp­tômes n’apparaissent. Il en est de même pour les lésions avant qu’elles ne soient visibles à l’examen.

C’est pour cette rai­son qu’il faut faire le dépis­tage pré­coce du can­cer du col de l’utérus.

Dépistage

Le can­cer du col de l’utérus peut être dépis­té pré­co­ce­ment grâce un exa­men cli­nique gyné­co­lo­gique. Celui-ci se fait par le frot­tis ‑cer­vi­co-uté­rin (FCU) qui per­met de repé­rer d’éventuelles lésions précancéreuses.

Le FCU est recom­man­dé chez les femmes de 25 à 65 ans tous les 3 ans après deux FCU néga­tifs à un inter­valle d’un an. Le FCU est rem­bour­sé à 100 % par la sécu­ri­té sociale et il est orga­ni­sé à l’échelle natio­nale depuis février 2019.

Tou­te­fois, la recherche du virus HPV n’est prise en char­ger par la sécu­ri­té natio­nale que lorsque le frot­tis pré­sente des ano­ma­lies. Qu’est-ce en réa­li­té le frot­tis cervico-utérin ?

Frottis cervico-utérin

Le frot­tis cer­vi­co-uté­rin est pra­ti­qué par le méde­cin géné­ra­liste ou le gyné­co­logue. À l’aide d’une petite brosse ou d’une spa­tule, le gyné­co­logue pré­lève un échan­tillon de cel­lules au niveau de l’orifice cer­vi­cal externe (au fond du vagin) et de l’endocol.

Le FCU est une tech­nique très rapide et indo­lore qui per­met au méde­cin d’observer au micro­scope les cel­lules recueillies pour déter­mi­ner leur type et leur quan­ti­té. Il est très impor­tant de noter que le FCU doit être fait en dehors des règles et à un inter­valle dis­tant des rap­ports sexuels.

Si vous avez fait un trai­te­ment local par ovule, le FCU doit être fait après une semaine. Par ailleurs, dans cer­tains cas, le FCU peut pré­sen­ter des anomalies :

  • Frot­tis type ASCUS : ano­ma­lies des cel­lules mal­pi­ghiennes ou squa­meuses de signi­fi­ca­tion incon­nue. Il fau­dra contrô­ler par un nou­veau frot­tis à 6 mois et à un an par la col­po­sco­pie ou par un test HPV sur les cel­lules du frottis ;
  • Frot­tis type ASC‑H : ano­ma­lies des cel­lules mal­pi­ghiennes ou squa­meuses pou­vant évo­quer une lésion de haut grade. Il existe des ano­ma­lies des cel­lules impor­tantes qui méritent une colposcopie ;
  • Frot­tis évo­ca­teur d’une lésion de bas grade : il existe des ano­ma­lies évo­quant une infec­tion à HPV ou une dys­pla­sie légère de type CIN1. Le méde­cin doit pra­ti­quer une col­po­sco­pie et le cas échéant des biop­sies du col.
  • Frot­tis évo­ca­teur d’une lésion à haut grade : il y a des ano­ma­lies impor­tantes des cel­lules de type CIN2 ou 3 qui doivent être confir­mées par une col­po­sco­pie ou une biopsie ;
  • Frot­tis évo­ca­teur d’une lésion glan­du­laire (AGC, ACIS): les cel­lules pré­sentent des ano­ma­lies de l’intérieur du col de l’utérus. Une col­po­sco­pie avec cure­tage de l’endocol ou un test HPV.

 

Le test HPV

Hor­mis le frot­tis cer­vi­co-uté­rin, le méde­cin peut pra­ti­quer le test HPV. Notons qu’il en existe deux : le pre­mier, recher­chant l’un des 14 HPV car­ci­no­gènes et le second, les HPV 16 et 18. Rap­pe­lons que ces deux der­niers HPV sont res­pon­sables de la majo­ri­té des can­cers du col utérin.

Tou­te­fois, lorsque ces deux tests se révèlent posi­tifs, il faut néces­sai­re­ment faire le frot­tis afin de déter­mi­ner la pré­sence éven­tuelle des lésions du col uté­rin. Il est bien de savoir que les femmes de moins de 30 ans n’ont pas besoin de faire le test HPV d’abord.

En effet, le test HPV revien­drait pour la plu­part des cas posi­tifs, car, l’infection par HPV est très fré­quente au début de la vie sexuelle. Ras­su­rez-vous, ce virus s’élimine natu­rel­le­ment par l’organisme sans aucun trai­te­ment entre 2 à 5 ans.

Ces exa­mens per­mettent de confir­mer l’effectivité d’un can­cer du col de l’utérin. Alors, le diag­nos­tic pour défi­nir l’extension de la mala­die est nécessaire.

Diagnostic du cancer du col utérin

Dans plus de 99 % des cas, les can­cers du col uté­rin sont secon­daires à une infec­tion par un virus HPV onco­gène. Le diag­nos­tic de ce mal peut être évo­qué après le dépis­tage par le frot­tis qui appa­rait anor­mal ou lorsque les symp­tômes apparaissent.

Suite au frot­tis, le méde­cin fera une col­po­sco­pie. Lorsqu’une ano­ma­lie est révé­lée, il pra­ti­que­ra une biop­sie de la lésion sus­pecte sous anes­thé­sie locale. Au cas où la biop­sie confirme un can­cer inva­sif, d’autres exa­mens com­plé­men­taires peuvent être pra­ti­qués. Au nombre de ceux-ci, on note :

  • IRM pel­vienne : C’est un exa­men indo­lore de réfé­rence qui per­met de déter­mi­ner l’extension locale de la tumeur et l’atteinte éven­tuelle des gan­glions ingui­naux et lombo-aortiques ;
  • Radio de tho­rax : per­met de véri­fier l’absence d’une atteinte pulmonaire ;
  • Cys­to­sco­pie : cet exa­men qui per­met de voir l’intérieur de la vessie ;
  • Rec­to­sco­pie : per­met de véri­fier l’intérieur du rectum ;
  • Dosage san­guin de mar­queurs tumo­raux : SCC dans les can­cers épi­der­moïdes. CA125 pour les adénocarcinomes ;
  • TEP : tomo­gra­phie à émis­sion de posi­tions pour les tumeurs de plus de 4 cm per­met de défi­nir les zones de radiothérapie ;
  • Séro­lo­gie HIV ;
  • Dépis­tage d’autres can­cers liés à HPV : sphères anales et ORL ;
  • Consul­ta­tion d’oncofertilité sur­tout chez les jeunes femmes.

Lorsque le can­cer du col uté­rin est confir­mé, le diag­nos­tic per­met de déter­mi­ner le stade de la mala­die afin de pra­ti­quer le trai­te­ment qui convient.

Traitement du cancer du col de l’utérus

Le trai­te­ment du can­cer du col uté­rin est tou­jours pro­po­sé selon le cas du patient. En effet, les prin­ci­paux types de trai­te­ments du can­cer du col uté­rin sont la chi­rur­gie, la radio­thé­ra­pie et la chimiothérapie.

La chirurgie

Les inter­ven­tions chi­rur­gi­cales se font pour des lésions non inva­sives, des tumeurs de petite taille ou font suite à une radiothérapie.

En effet, lorsqu’elles sont de petites tailles, les tumeurs du col de l’utérus peuvent être trai­tées par hys­té­rec­to­mie sou­vent après une curie­thé­ra­pie. En ce qui concerne les formes plus avan­cées trai­tées par la radio­thé­ra­pie, la chi­rur­gie peut inter­ve­nir pour pré­le­ver les gan­glions situés au-des­sus de la zone irradiée.

Les inter­ven­tions chi­rur­gi­cales pos­sibles sont :

  • Coni­sa­tion ;
  • Tra­ché­lec­to­mie ;
  • Tra­ché­lec­to­mie élargie ;
  • Hys­té­rec­to­mie totale simple ;
  • Hys­té­rec­to­mie élargie ;
  • Col­po­hys­té­rec­to­mie élargie ;
  • Exen­té­ra­tion pelvienne.

 

La radiothérapie

La radio­thé­ra­pie peut être admi­nis­trée par voie externe et/ou par voie interne. La radio­thé­ra­pie externe s’effectue sous forme d’une série de séances répar­ties sur plu­sieurs semaines. Il faut rele­ver qu’elle est sou­vent asso­ciée à une chi­mio­thé­ra­pie par voie veineuse.

La curie­thé­ra­pie ou la radio­thé­ra­pie interne est appli­quée à l’intérieur du vagin. On parle de l’endo­ca­vi­taire. Elle est appli­quée aus­si direc­te­ment à l’intérieur de la tumeur. On parle de la curie­thé­ra­pie inter­sti­tielle.

La chimiothérapie

La chi­mio­thé­ra­pie sert prin­ci­pa­le­ment à opti­mi­ser l’efficacité de la radio­thé­ra­pie. Elle peut être uti­li­sée dans les formes plus avan­cées du can­cer lorsqu’il enva­hit d’autres organes.

Dans le trai­te­ment par la radio­thé­ra­pie, il est uti­li­sé des médi­ca­ments anti­can­cé­reux qu’on peut admi­nis­trer par voie vei­neuse. L’objectif est de détruire les cel­lules can­cé­reuses qui ont migré vers d’autres par­ties de l’organisme.

Avant de com­men­cer la chi­mio­thé­ra­pie, il s’avère indis­pen­sable de faire cer­tains exa­mens au préa­lable : exa­men den­taire et de prise de sang. Il peut y avoir éga­le­ment besoin d’une écho­gra­phie car­diaque ou des reins, un élec­tro­car­dio­gramme ou un bilan ORL.

Par­mi les pro­duits uti­li­sés dans la chi­mio­thé­ra­pie selon les options, on note :

  • Cis­pla­tine seul ;
  • Cis­pla­tine et paclitaxel ;
  • Cis­pla­tine et topotecan ;
  • Car­bo­pla­tine et paclitaxel.

Tou­te­fois, il faut savoir que le can­cer du col de l’utérus n’est pas très sen­sible à la chi­mio­thé­ra­pie. Elle est sou­vent asso­ciée à la radiothérapie.

Ces dif­fé­rents trai­te­ments peuvent avoir des effets secon­daires indésirables.

Effets secondaires indésirables des traitements

Dans le cas de la chi­rur­gie, les effets secon­daires indé­si­rables pos­sibles sont :

  • Sai­gne­ments vaginaux ;
  • Troubles uri­naires sou­vent temporaires ;
  • Paresse intes­ti­nale ;
  • Dou­leurs ou sai­gne­ments pen­dant l’acte sexuel ;
  • Méno­pause pré­coce en cas d’hystérectomie totale avec ova­riec­to­mie ou curiethérapie ;
  • Lym­pho­cèle après curage ganglionnaire ;
  • Lym­phœ­dème des membres infé­rieurs, etc.

Dans le cas de la radio­thé­ra­pie, il est pos­sible d’avoir :

  • Le mal des rayons ;
  • La fatigue ;
  • Les troubles intestinaux ;
  • Les nau­sées, et vomissements ;
  • Les troubles urinaires ;
  • Les pro­blèmes gyné­co­lo­giques, etc.

En ce qui concerne la chi­mio­thé­ra­pie, le patient peut être expo­sé à d’autres troubles tels que :

  • La baisse du nombre de cel­lules sanguines ;
  • La fatigue ;
  • Les nau­sées et vomissements ;
  • La perte d’appétit ;
  • Les aphtes ;
  • Les aller­gies ;
  • Les troubles cardiaques ;
  • La chute des che­veux, etc.

À cet effet, il est bon de se pré­ve­nir contre cette mala­die ou d’être sui­vi après les traitements.

Prévention

À l’instar des autres mala­dies, le can­cer du col de l’utérus peut être pré­ve­nu. En effet, il existe trois vac­cins qui per­mettent de pro­té­ger en par­ti­cu­lier les jeunes contre les infec­tions à HPV. Ces vac­cins ont pour but de sti­mu­ler la pro­duc­tion d’anticorps neu­tra­li­sants, empê­chant ain­si le virus d’infecter les cel­lules cibles. Il s’agit de :

  • Gar­da­silTM : c’est un vac­cin qua­dri­va­lent qui immu­nise contre les HPV 6, 11, 16 et 18 ;
  • Cer­va­rixTM : vac­cin biva­lent immu­ni­sant contre les HPV 16 et 18 ;
  • Gardasil9TM : un vac­cin nona­valent qui pro­tège contre les HPV de types 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58.

Par ailleurs, en France, il est recom­man­dé de  vac­ci­ner toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans avant toute expo­si­tion au risque d’infection par le HPV. Cette recom­man­da­tion est aus­si valable pour les filles de 15 à 23 ans qui n’auraient jamais eu de rap­port sexuel ou plus tard dans l’année qui suit le début de leur vie sexuelle.

Tou­te­fois, les gar­çons peuvent aus­si se vac­ci­ner pour se pro­té­ger contre les lésions dues au virus HPV res­pon­sable des can­cers ORL et de l’anus.

Il faut savoir que les vac­cins ne pro­tègent pas contre toutes les formes de HPV. Pour ce faire, il est recom­man­dé aux femmes, même si elles sont vac­ci­nées, une sur­veillance régu­lière par frot­tis cervico-utérin.

Le can­cer du col de l’utérus reste une mala­die dan­ge­reuse due au virus HPV. On dis­tingue plu­sieurs formes de HPV. C’est pour­quoi il est néces­saire de faire le dépis­tage par frot­tis pour s’assurer de l’état de votre col uté­rin. Lorsque vous remar­quez un symp­tôme de ce mal, il est pri­mor­dial de vous réfé­rer à un gyné­co­logue ou méde­cin généraliste.

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