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Les marqueurs tumoraux dans le cancer de sein

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Le can­cer du sein est l’un des can­cers les plus diag­nos­ti­qués chez les femmes. Bien qu’on ne note vrai­ment aucune évo­lu­tion dans la prise en charge de cette patho­lo­gie, les pro­grès de la méde­cine molé­cu­laire ont per­mis de mieux com­prendre sa bio­lo­gie fon­da­men­tale. Aus­si, de nom­breuses recherches ont per­mis d’identifier de nou­veaux mar­queurs tumoraux.

Encore appe­lés bio­mar­queurs ou mar­queurs sériques, ceux-ci sont des sub­stances ou hor­mones pré­sentes dans le sang. Leurs les taux éle­vés per­mettent de sus­pec­ter un can­cer. Décou­vrez tout ce que vous devez savoir sur les mar­queurs sériques du can­cer du sein.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : liste

Les mar­queurs tumo­raux du can­cer du sein sont mul­tiples et l’on peut les clas­ser selon leurs diverses carac­té­ris­tiques. En voi­ci quelques exemples.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : CA 15–3

Le CA 15–3 vient de l’acro­nyme Can­cer Anti­gen 15–3. Il s’agit d’une pro­téine uti­li­sée comme mar­queur tumo­ral du can­cer du sein dont les cel­lules res­pon­sables de la sécré­tion sont les cel­lules mam­maires. Aus­si, elle fait par­tie de la famille des gly­co­pro­téines mucines (MUC1). Voi­ci ces diverses utilisations.

Le CA 15–3 dans le diagnostic du cancer du sein précoce

Chez de nom­breuses femmes atteintes de tumeurs malignes du sein (envi­ron 75 % des cas de tumeurs méta­sta­tiques), la concen­tra­tion de cette pro­téine dans le sang aug­mente de façon significative.

On ne peut uti­li­ser le CA 15–3 dans l’établissement d’un diag­nos­tic, car une aug­men­ta­tion de sa concen­tra­tion peut éga­le­ment s’expliquer par de nom­breuses causes bénignes. Par ailleurs, seule­ment 10 % des femmes diag­nos­ti­quées avec un can­cer du sein pré­coce ont ce mar­queur. Néan­moins, le pour­cen­tage aug­mente à plus de 3 femmes sur 4 chez les patientes atteintes d’un can­cer du sein avec méta­stases.

Le CA 15–3 dans le suivi de l’évolution et du traitement du cancer du sein

Bien qu’il ne soit pas appro­prié dans l’établissement d’un diag­nos­tic, le CA 15–3 est très utile pour suivre l’évolution de la tumeur et la réponse au traitement.

De plus, la détec­tion de l’antigène tumo­ral 15–3 au cours du temps per­met de contrô­ler l’éventuelle reprise du pro­ces­sus néo­pla­sique. Aus­si, cer­tains pro­fes­sion­nels sug­gèrent le test du CA 15–3 dans la déter­mi­na­tion des carac­té­ris­tiques de la tumeur et l’évaluation des options de trai­te­ment après le diag­nos­tic d’un can­cer du sein avan­cé. Il convient de noter que la réa­li­sa­tion de ce test n’est pas indi­quée dans toutes les situa­tions, car le CA 15–3 n’est pas éle­vé chez toutes les femmes atteintes d’un can­cer du sein.

Le CA 15–3 dans le dépistage d’autres pathologies

Par ailleurs, de faibles concen­tra­tions de CA 15–3 dans le sang n’excluent pas la pré­sence d’un can­cer du sein. De fait, la spé­ci­fi­ci­té du test n’est pas non plus opti­male, car les taux de CA 15–3 peuvent aug­men­ter, indi­quant un can­cer de l’ovaire, du colon, du pou­mon et de la pros­tate. On peut éga­le­ment lier cette aug­men­ta­tion des taux de mar­queur CA 15–3 aux patho­lo­gies suivantes :

  • can­cer bénin du sein ;
  • affec­tion ovarienne ;
  • endo­mé­triose ;
  • patho­lo­gies rhumatismales ;
  • inflam­ma­tions pelviennes,
  • cir­rhose ;
  • hépa­tite.

Géné­ra­le­ment, on réa­lise le test CA 15–3 sur un petit échan­tillon de sang pré­le­vé dans une veine de l’avant-bras comme dans tout autre test san­guin. Sauf pres­crip­tion contraire, il n’est pas néces­saire de suivre des règles par­ti­cu­lières pour la pro­cé­dure de l’examen. En outre, pour per­mettre une éva­lua­tion com­plète, il est recom­man­dé de com­plé­ter le test CA 15–3 par d’autres exa­mens, notam­ment une mam­mo­gra­phie ou une écho­gra­phie mammaire.

Les marqueurs tumoraux dans le cancer de sein : CA 27.29

En ce qui concerne le mar­queur tumo­ral CA 27.29, on peut dire qu’il appar­tient éga­le­ment à la famille des gly­co­pro­téines MUC‑1. On l’associe le plus sou­vent au mar­queur CA 15–3 aus­si inclus dans cette famille. Ces deux mar­queurs par­tagent les mêmes sites d’épitopes, de sorte qu’ils ont une sen­si­bi­li­té et une spé­ci­fi­ci­té simi­laires. Cepen­dant, contrai­re­ment au CA 15–3, le CA 27.29 est plus spécifique.

Cette mucine est consi­dé­rée comme néces­saire dans le sui­vi et la prise en charge des patientes atteintes d’un can­cer du sein méta­sta­tique. Celles-ci pré­sentent des taux éle­vés de ces mar­queurs. On peut éga­le­ment uti­li­ser du mar­queur CA 27.29 pour effec­tuer des pré­lè­ve­ments dans la popu­la­tion asymptomatique.

En défi­ni­tive, leur concen­tra­tion éle­vée n’indique peut-être pas qu’un can­cer de sein se déve­loppe, mais cela peut aider à détec­ter la pro­gres­sion de divers types de cancers.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : ACE

L’anti­gène car­ci­no-embryon­naire (ACE), du terme anglais Car­ci­noem­bryo­nic Anti­gen (CEA), est un mar­queur tumo­ral uti­li­sé dans le dépis­tage du can­cer colo­rec­tal. Cepen­dant, on peut l’employer dans plu­sieurs autres types de can­cers, notam­ment le can­cer du sein. Clas­sé dans la famille des gly­co­pro­téines fœtales, il se com­pose d’acides ami­nés et de glu­cose à des concen­tra­tions variables.

Il est pré­sent dans les tis­sus embryon­naires et dans cer­taines tumeurs épi­thé­liales (malignes) et est syn­thé­ti­sé par le pan­créas et le trac­tus gas­tro-intes­ti­nal. Ses valeurs dimi­nuent consi­dé­ra­ble­ment à l’âge adulte, mais peuvent aug­men­ter dans dif­fé­rents car­ci­nomes tels que le sein.

On ne peut employer l’antigène car­ci­no-embryon­naire à des fins de diag­nos­tic du can­cer du sein. En effet, il peut impli­quer des patho­lo­gies bénignes telles que l’hépatite, la colite ulcé­reuse et les infec­tions du trac­tus gas­tro-intes­ti­nal. Cepen­dant, son uti­li­té cli­nique dans le can­cer du sein réside dans le sui­vi des réci­dives et le trai­te­ment de la phase méta­sta­tique. En outre, l’ACE peut aider à dépis­ter une deuxième tumeur chez les patientes immunodéprimées.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : CA-125

L’antigène tumo­ral 125 (CA-125) est une gly­co­pro­téine pré­sente à la sur­face de nom­breuses cel­lules can­cé­reuses de l’ovaire. On peut éga­le­ment le trou­ver dans d’autres types de tumeurs et en petites quan­ti­tés dans les tis­sus nor­maux. Le plus sou­vent, un test CA-125 mesure la quan­ti­té de cette pro­téine dans le sang.

Les spé­cia­listes ne recom­mandent pas l’utilisation de ce mar­queur dans le dépis­tage des chez les femmes asymp­to­ma­tiques du can­cer du sein. Cela s’explique par le fait qu’on note le plus sou­vent un taux éle­vé dans d’autres situa­tions ou pathologies.

Par ailleurs, il est pos­sible qu’il soit impli­qué dans les patho­lo­gies bénignes telles que :

  • l’endométriose pen­dant les mens­trua­tions au cours du pre­mier tri­mestre de la grossesse ;
  • le post-par­tum ;
  • les mala­dies du foie ;
  • la pan­créa­tite ;
  • l’insuffisance rénale ;
  • l’épanchement péri­car­dique ou pleural ;
  • la sar­coï­dose ;
  • la tuber­cu­lose ;
  • la col­la­gé­nose ;
  • l’ascite chez les cirrhotiques.

Les varia­tions des concen­tra­tions de ce mar­queur dans le sang indiquent les réponses aux trai­te­ments chi­rur­gi­caux et chi­mio­thé­ra­peu­tiques du can­cer de sein. Elles per­mettent aus­si de déce­ler l’apparition de réci­dives, agis­sant ain­si comme des fac­teurs pronostics.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : CTC

Outre les mar­queurs énu­mé­rés plus haut, les can­cé­ro­logues pro­cèdent à une recherche des cel­lules tumo­rales cir­cu­lantes (CTC). Il s’agit d’un mar­queur qui per­met d’identifier les tumeurs pré­sentes dans ce type de cel­lules. On l’emploie géné­ra­le­ment pour les patientes atteintes d’un can­cer du sein méta­sta­tique. Aus­si, il per­met d’orienter la prise en charge de cette patho­lo­gie par la pres­crip­tion des traitements.

Notez qu’il n’y a pas encore de résul­tat en ce qui concerne l’efficacité de ce mar­queur. Dans ce sens, les expé­ri­men­ta­tions sont tou­jours en cours. Tou­te­fois, on peut l’utiliser pour pré­dire une éven­tuelle réci­dive du can­cer de sein. Ain­si, les recherches ont confir­mé un fait. Lorsqu’on détecte ce mar­queur chez les femmes pré­sen­tant un can­cer du sein à récep­teurs d’œstrogènes posi­tifs, celles-ci ont un risque de réci­dive beau­coup plus élevé.

De plus, le CTC pour­ra peut-être per­mettre, dans un ave­nir proche, de déter­mi­ner la durée des trai­te­ments médicamenteux.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : procédure

Les mar­queurs tumo­raux dans le can­cer de sein

Pour faire un test de mar­queur tumo­ral pour le can­cer du sein, vous n’avez géné­ra­le­ment pas besoin de vous pré­pa­rer. Tou­te­fois, vous pou­vez deman­der conseil à votre méde­cin. Aus­si, cer­tains labo­ra­toires recom­mandent d’éviter les sup­plé­ments conte­nant de la bio­tine (vita­mine B7) dans les 12 heures pré­cé­dant le pré­lè­ve­ment. On retrouve sou­vent cette sub­stance dans quelques pro­duits pour les che­veux et les ongles.

En ce qui concerne la pro­cé­dure elle-même, elle est simple et pra­tique. Comme la plu­part des tests, le pro­fes­sion­nel de san­té effec­tue­ra juste une prise de sang. Pour ce faire, il dés­in­fecte d’abord la zone de ponc­tion avec un coton imbi­bé d’alcool. Il noue un élas­tique autour de votre bras. Quant à vous, vous devez fer­mer les poings afin de faire appa­raître les veines. Ensuite, le pro­fes­sion­nel intro­duit avec déli­ca­tesse l’aiguille et pré­lève ain­si votre sang. Il retire celle-ci et net­toie le sang avec une bande de gaze ou un coton tou­jours imbi­bé d’alcool.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : taux normaux et élevés

On peut inter­pré­ter les résul­tats des mar­queurs tumo­raux dans le can­cer du sein de dif­fé­rentes façons. En effet, des concen­tra­tions éle­vées peuvent indi­quer que le sujet déve­loppe un can­cer du sein. Aus­si, il devient évident que le trai­te­ment n’est pas effi­cace ou que la tumeur se déve­loppe rapi­de­ment dans d’autres régions. Plus la taille de la tumeur, plus les taux de mar­queurs sont éle­vés. C’est la même chose qui se pro­duit lorsque l’étendue de sa pro­pa­ga­tion est significative.

De l’autre côté, la dimi­nu­tion des valeurs après le début du trai­te­ment est géné­ra­le­ment une indi­ca­tion fiable d’une bonne réponse à la thé­ra­pie en cours. Cela per­met évi­dem­ment une régres­sion de la tumeur. On peut asso­cier aus­si les taux stables et nor­maux à une sta­bi­li­té de la mala­die.

  • Pour un taux nor­mal du mar­queur CA 15–3, la concen­tra­tion dans le sang ne doit pas excé­der 30 U/mL (unités/millilitre).
  • À plus de 30 U/mL, le taux est rela­ti­ve­ment élevé.
  • Dans le cas des mar­queurs CA 27–29 et CA 125, les valeurs moyennes sont res­pec­ti­ve­ment de 38 U/mL et de 35 U/mL.
  • En ce qui concerne l’ACE, la valeur nor­male est infé­rieure 2,5 ng/mL (nanogrammes/millilitre).
  • À plus de 10 ng/mL, cela sug­gère que la tumeur s’est pro­pa­gée à d’autres zones.
  • Par contre, à plus de à 20 ng/mL, cela indique une patho­lo­gie métastatique.

Pour obte­nir les résul­tats de vos tests aux mar­queurs tumo­raux dans le can­cer du sein, vous devez patien­ter. Le délai varie le plus sou­vent selon chaque laboratoire.

Les marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : tests complémentaires

Les mar­queurs tumo­raux dans le can­cer de sein

Rete­nez néan­moins que ces tests, comme on l’a pré­ci­sé, ne sont pas défi­ni­tifs, mais pro­vi­soires. Par consé­quent, le méde­cin trai­tant peut vous deman­der des tests com­plé­men­taires. Entre autres, on peut autres citer :

  • les tech­niques d’imagerie (mam­mo­gra­phie, écho­gra­phie mam­maire, ima­ge­rie par réso­nance magné­tique, tomo­den­si­to­mé­trie tomo­gra­phie par émis­sion de posi­trons, scin­ti­gra­phie osseuse) ;
  • les bio­mar­queurs tis­su­laires (HER2 ou récep­teurs hormonaux) ;
  • les mar­queurs géné­tiques (Mam­ma­Print, Blue­Print ou Onco­type DX) ;
  • les tests san­guins sup­plé­men­taires comme ceux qui mesurent la chi­mie du sang et la numé­ra­tion glo­bu­laire complète.

En plus de ces tests, le méde­cin peut aus­si effec­tuer un exa­men physique.

Marqueurs tumoraux dans le cancer du sein : limites

Mal­gré leur uti­li­té dans l’établissement d’un diag­nos­tic, les mar­queurs pré­sentent plu­sieurs limites.

Limites liées au dosage

L’une des limites des mar­queurs tumo­raux dans le can­cer du sein est liée à leur dosage. En effet, même lorsqu’un test de l’un d’eux révèle une faible concen­tra­tion, cela ne tra­duit en aucun cas que le sujet pré­sente un can­cer du sein. Cela ne per­met pas aus­si de confir­mer que son trai­te­ment est effi­cace. De nom­breuses études réa­li­sées sur des femmes atteintes d’un can­cer du sein ont prou­vé qu’elles avaient un taux nor­mal du mar­queur. Cepen­dant, elles souffrent bien de la pathologie.

Aus­si, un résul­tat éle­vé ne veut en aucun cas signi­fier que la tumeur se déve­loppe ou que le trai­te­ment est inef­fi­cace. Cela s’explique géné­ra­le­ment par la pré­sence des mêmes mar­queurs dans plu­sieurs autres types de patho­lo­gies non cancéreuses.

Par exemple, le niveau de CA 15–3 n’est géné­ra­le­ment pas mesu­ré immé­dia­te­ment après le début du trai­te­ment du can­cer du sein. En effet, on a noté des cas d’augmentations et de baisses des valeurs tem­po­raires non liées à la pro­gres­sion ou à la gué­ri­son de la maladie.

On attend géné­ra­le­ment quelques semaines avant de sur­veiller à nou­veau l’évo­lu­tion de la patho­lo­gie. On a éga­le­ment remar­qué que les concen­tra­tions des mar­queurs sont éle­vées dans les can­cers du pou­mon, du pan­créas, des ovaires, de la pros­tate et du côlon. Alors, on décon­seille vive­ment l’utilisation de ces mar­queurs pour l’établissement d’un diag­nos­tic com­plet. Il est tou­jours néces­saire de pro­cé­der à d’autres tests, car cela per­met de mieux faire la prise en charge de la patiente.

Limites liées au coût et aux effets indésirables des tests

Cepen­dant, notez aus­si que ces tests com­plé­men­taires peuvent pro­vo­quer des effets indé­si­rables comme l’anxiété. Outre cette incer­ti­tude, les tests sont rela­ti­ve­ment coû­teux et par­fois, ne sont pas cou­verts par des assu­rances maladies.

Par ailleurs, on note dans cer­tains cas que le trai­te­ment déjà admi­nis­tré peut avoir une influence sur les résul­tats des tests de mar­queurs tumo­raux dans le can­cer de sein. De plus, les erreurs sont fréquentes.

Rete­nez néan­moins que les mar­queurs ont un rôle à jouer dans le diag­nos­tic des can­cers. Pour trou­ver la vraie cause du can­cer du sein, le méde­cin doit sou­mettre son patient à des tests complémentaires.

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