Gwen­do­line et Raphaél Viellard
orthophonistes. »
Les ortho­pho­nistes peuvent effec­ti­ve­ment inter­ve­nir dans le cadre de la mala­die d’Alz­hei­mer et autres mala­dies évo­lu­tives du même ordre (démences séman­tiques, apha­sies pro­gres­sives pri­maires, démences à corps de lewy, mais aus­si Par­kin­son, SLA, SEP, Huntington…).

Ils peuvent inter­ve­nir à 3 niveaux en fonc­tion des besoins et de la demande des patients et/ou de leur entourage :

• Main­tien de l’au­to­no­mie sur les fonc­tion exé­cu­tives, dont l’as­pect mné­sique, raisonnement…
• Main­tien des fonc­tions de com­mu­ni­ca­tion avec l’en­tou­rage notamment.
• Main­tien des capa­ci­tés et pré­ven­tion des risques autour des ques­tions d’a­li­men­ta­tion et de déglutition

Sur un « alz­hei­mer » débu­tant, si le patient est deman­deur et moti­vé, des résul­tats pro­bants ont été démon­trés. Le but de ces prises en charge n’est évi­dem­ment pas de cher­cher des per­for­mances ni même for­cé­ment une amé­lio­ra­tion, mais de main­te­nir aus­si long­temps que pos­sible l’au­to­no­mie du patient dans ces domaines.

Si le patient ou l’en­tou­rage sont en demande, il n’est donc pas aber­rant (au contraire) de pres­crire un bilan ortho­pho­nique et réédu­ca­tion si néces­saire. Le compte-ren­du de bilan que l’or­tho­pho­niste doit envoyer au pres­crip­teur men­tion­ne­ra les pro­po­si­tions de pro­jet thérapeutique.

Plus d’in­fo :

• Prise en charge de la mala­die d’Alzheimer : inter­ven­tions médi­ca­men­teuses et non médi­ca­men­teuses (Syn­thèse des recom­man­da­tions professionnelles)
• http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008–06/maladie_dalzheimer_-_recommandations.pdf (voir p. 18 : inter­ven­tions non médicamenteuses)
• http://fichiers.orthophonistes.fr/site/PEC_alzh.pdf (issu de la Fédé­ra­tion Natio­nale des Orthophonistes)

• http://www.unadreo.org/ (site sur la recherche menée en ortho­pho­nie, très intéressant)