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Somnolence post-prandiale : quelles en sont les causes ?

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La som­no­lence post-pran­diale touche aujourd’hui un grand nombre de per­sonnes et ne fait pas de dis­tinc­tion entre les tranches d’âge ni les races. Habi­tuel­le­ment, elle est plus remar­quée chez les per­sonnes obèses ou en sur­poids. Bien que cer­taines per­sonnes la consi­dèrent comme inof­fen­sive, il serait judi­cieux de connaître plus ample­ment cette ano­ma­lie. Retrou­vez dans cet article la som­no­lence post-pran­diale dans son ensemble. Cet article aborde ses causes, ses consé­quences et les solu­tions pou­vant per­mettre d’y remédier.

Qu’est-ce que la somnolence post-prandiale ?

La som­no­lence post-pran­diale est un phé­no­mène natu­rel de l’organisme humain pou­vant être consi­dé­ré comme une ano­ma­lie. En effet, elle consiste à dor­mir ou à som­no­ler for­te­ment, quelques moments après la prise d’un repas en pleine jour­née. Géné­ra­le­ment, dans un inter­valle de quelques heures après avoir man­gé, il est nor­mal d’avoir envie d’aller faire une sieste.

Cepen­dant, lorsque l’envie est sys­té­ma­tique et régu­lière après chaque prise de repas, il est évident de pen­ser à la som­no­lence post-pran­diale. Le terme post-pran­dial est dési­gné pour noti­fier que la som­no­lence a lieu après la prise des repas.

Quelles sont les causes de la somnolence post-prandiale ?

L’une des causes avé­rées de la som­no­lence post-pran­diale est le pro­ces­sus de la diges­tion des ali­ments ingé­rés. Ce pro­ces­sus néces­site de la part de l’organisme, une quan­ti­té non négli­geable d’énergie. En effet, la diges­tion com­prend plu­sieurs étapes dont les plus impor­tantes pour l’organisme sont l’anabolisme et le cata­bo­lisme.

En pre­mier lieu, l’anabolisme consiste à extraire les nutri­ments pro­ve­nant des ali­ments consom­més et à les syn­thé­ti­ser. En second lieu, le cata­bo­lisme est la phase au cours de laquelle, les nutri­ments syn­thé­ti­sés sont trans­for­més en éner­gie uti­li­sable. Après cette étape, l’organisme brûle les graisses et uti­lise le glu­cose en place des glu­cides en tant que source d’énergie.

Ain­si, une par­tie du glu­cose sert à la pro­duc­tion d’insuline qui per­met­tra de syn­thé­ti­ser le gly­co­gène grâce aux sucres. Le gly­co­gène obte­nu sera ensuite sto­cké dans les muscles et le foie, pour une uti­li­sa­tion ultérieure.

Lors de ces dif­fé­rents méta­bo­lismes, la séro­to­nine qui est une hor­mone sti­mu­lant l’appétit, ralen­tit l’activité intes­ti­nale. Ce fai­sant, le ralen­tis­se­ment de l’activité intes­ti­nale consti­tue aus­si une cause d’état de som­no­lence. De plus, la séro­to­nine entraîne éga­le­ment une aug­men­ta­tion des mou­ve­ments ocu­laires, ce qui pro­voque une som­no­lence inévi­table.

En outre, cer­tains scien­ti­fiques ont pu éta­blir un lien entre l’activité san­guine, la diges­tion et la som­no­lence. En effet, au début de la diges­tion, la cir­cu­la­tion devient impor­tante dans le tube diges­tif. Ce fai­sant, elle devient donc faible au niveau du cer­veau. Ain­si, le cer­veau s’épuise et peut emme­ner l’individu à res­sen­tir l’envie de dor­mir après avoir mangé.

Par ailleurs, d’autres scien­ti­fiques ont prou­vé qu’il existe éga­le­ment un lien entre la som­no­lence post-pran­diale et le sen­ti­ment de satié­té. En effet, le corps humain émet des signaux au cer­veau lorsqu’un indi­vi­du a faim. Lorsque cette per­sonne se nour­rit conve­na­ble­ment et se sent ras­sa­siée, des signaux sont encore envoyés au cer­veau. Ce der­nier res­sent donc un sen­ti­ment de besoin de repos qu’il trans­met à l’individu et le rend par consé­quent somnolent.

En outre, cer­tains fac­teurs liés au mode de vie et à l’alimentation peuvent aug­men­ter les risques de som­no­lence post-pran­diale. Il s’agit de :

  • La consom­ma­tion d’un repas trop copieux ou com­po­sé d’aliments lourds ;
  • L’excès de poids ;
  • Le dia­bète ;
  • L’absence d’activités à faire au cours de la journée ;
  • La mau­vaise habi­tude de se repo­ser après chaque prise de repas ;
  • La consom­ma­tion abu­sive de bois­sons alcoo­liques avant et lors de la prise des repas ;
  • La consom­ma­tion exces­sive de caféine.

Il faut sou­li­gner qu’un indi­vi­du d’âge moyen doit dor­mir au mini­mum 8 heures par jour et bien se nour­rir. Lorsque ces deux condi­tions sont réunies, il est rare que l’individu puisse avoir besoin d’une sieste en journée.

Par consé­quent, une mau­vaise qua­li­té du som­meil noc­turne peut éga­le­ment cau­ser la som­no­lence post-pran­diale. En effet, lorsque l’individu est sujet aux troubles de som­meil, il est expo­sé au risque de som­no­lence en jour­née. Ces troubles de som­meil pos­sibles sont entre autres :

Ces troubles main­tiennent la fatigue du corps et le reportent au cours la jour­née sui­vante. Ain­si, l’individu concer­né pré­sente une envie irré­sis­tible de s’endormir en pleine jour­née, même sans prise de repas.

Quelles sont les conséquences de la somnolence post-prandiale ?

Le som­meil est géné­ra­le­ment consi­dé­ré comme néfaste en milieu pro­fes­sion­nel. En effet, la som­no­lence post-pran­diale s’avère dan­ge­reuse. La rai­son de cela réside en ce qu’elle réduit le poten­tiel de l’individu et dimi­nue la pro­duc­ti­vi­té au tra­vail. Cela agit sur la per­for­mance et les résul­tats et peut conduire par consé­quent à un licenciement.

De plus, la som­no­lence post-pran­diale réduit éga­le­ment la concen­tra­tion de l’individu en l’exposant ain­si à de mul­tiples dan­gers. Dans le cas où l’individu som­no­lant fait usage de machines ou d’outils méca­niques, il peut faci­le­ment se bles­ser. La som­no­lence post-pran­diale peut même l’amener à la mort dans le cas d’utilisation des machines indus­trielles à grande vitesse.

Par ailleurs, le risque de mort ou de dom­mages cor­po­rels est for­te­ment pré­sent en cas de ce type de som­no­lence. Les cas de dom­mages cor­po­rels et de mort arrivent fré­quem­ment lorsque l’individu tra­vaille sou­vent en hau­teur. Ces cas sont pos­sibles durant les tra­vaux de construc­tion, les tra­vaux d’électricité ou des tra­vaux dans un autre domaine.

Comment faire pour remédier à la somnolence post-prandiale ?

La som­no­lence post-pran­diale étant un phé­no­mène natu­rel, il convient de le trai­ter sans avoir recours à des médi­ca­ments. Cepen­dant, en fonc­tion de la cause de la som­no­lence, il peut s’avérer néces­saire de suivre un trai­te­ment médi­cal adé­quat.

La solu­tion la plus pra­tique et recom­man­dée est d’avoir une bonne nuit de som­meil. En effet, il faut évi­ter de dor­mir tard notam­ment après 00h, car le som­meil répa­ra­teur com­mence avant 00h. L’organisme se détend donc plus faci­le­ment et est mieux récep­tif aux quatre phases d’un som­meil répa­ra­teur. Ces quatre phases d’un bon som­meil sont :

  • La phase d’ensommeillement et de déconnexion ;
  • La phase de som­meil léger de sau­ve­garde cérébrale ;
  • La phase du som­meil extrême et de net­toyage physiologique ;
  • La phase du som­meil para­doxal et de régé­né­ra­tion du sys­tème nerveux.

De plus, il faut gar­der à l’esprit qu’une bonne nuit de som­meil est très impor­tante. Cela per­met à l’individu d’être vif dans l’exécution de ses acti­vi­tés au cours de la jour­née suivante.

Néan­moins, il est recom­man­dé de se dégour­dir les jambes après plu­sieurs heures de tra­vail. Cela évite la fatigue men­tale et per­met à l’organisme de res­ter éveillé. Tou­te­fois, lorsque l’individu souffre de cer­taines ano­ma­lies du som­meil, il est judi­cieux de consul­ter un médecin.

En outre, il est impor­tant d’avoir une ali­men­ta­tion équi­li­brée riche en fruits et en légumes. Il est recom­man­dé tout d’abord de consom­mer notam­ment les fruits tels que la papaye, les agrumes et bien d’autres fruits. Ces fruits contiennent de la vita­mine C et per­mettent ain­si à l’organisme de res­ter éveillé.

Ensuite, la consom­ma­tion de fruits riches en argi­nine est aus­si conseillée. Il s’agit des fruits comme les noi­settes. En effet, l’arginine contri­bue indi­rec­te­ment à la réduc­tion des risques de som­no­lence post-pran­diale. Il per­met de régu­ler la cir­cu­la­tion san­guine grâce à l’azote monoxyde de car­bone dont il favo­rise la pro­duc­tion. Cet azote monoxyde de car­bone, à son tour, amé­liore la diges­tion, rédui­sant ain­si l’effet de la fatigue.

Enfin, les ali­ments riches en potas­sium, en magné­sium et en vita­mine B6 sont conseillés pour réduire la som­no­lence post-pran­diale. Les nutri­ments dont ils regorgent faci­litent le méta­bo­lisme des glu­cides et des graisses en éner­gie. Par consé­quent, cela dimi­nue consi­dé­ra­ble­ment les risques de som­no­lence en pleine journée.

Aus­si, ces nutri­ments sont-ils retrou­vés dans les fruits comme la banane, les amandes, les noix, les figues et les dattes. Ils sont éga­le­ment retrou­vés dans les oléa­gi­neux, les céréales com­plètes et les fruits de mer.

Par ailleurs, une consom­ma­tion d’aliments très riches ou trop lourds est rigou­reu­se­ment à évi­ter au cours de la jour­née. Il faut réduire au maxi­mum, la consom­ma­tion de caféine et d’alcool avant les repas.

L’hydratation de l’organisme est éga­le­ment impor­tante. Il faut boire assez d’eau pour évi­ter la déshy­dra­ta­tion, car cette der­nière affai­blit l’organisme. La prise de grosses quan­ti­tés en une seule séance doit être évi­tée. L’important est de prendre de petites gor­gées toutes les heures ou chaque deux heures.

De plus, lorsque l’individu est en sur­poids, il est recom­man­dé de faire un maxi­mum d’activités spor­tives ou phy­siques intenses. La pra­tique d’activités spor­tives per­met de brû­ler un maxi­mum de graisses et d’avoir un corps plus vif. Ain­si, la per­sonne en sur­poids peut être en pos­si­bi­li­té de moins s’endormir et de se sen­tir légère. Comme acti­vi­tés spor­tives adé­quates, il y a :

  • La marche ;
  • La course à pied ;
  • La nata­tion.

On peut éga­le­ment citer la course à vélo et le football.

 

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