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Besoins énergétiques journaliers : les recommandations nutritionnelles

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Les besoins éner­gé­tiques sont les besoins nutri­tion­nels dont l’organisme a besoin pour faire le plein d’énergie afin de pou­voir fonc­tion­ner au mieux. En effet, à l’instar d’un moteur qui a besoin de car­bu­rant, notre orga­nisme a besoin d’être nour­ri pour fonc­tion­ner correctement.

Quels sont donc nos besoins éner­gé­tiques ? Com­ment adop­ter une ali­men­ta­tion adé­quate ? Vous trou­ve­rez toutes les réponses à ces pré­oc­cu­pa­tions au tra­vers de cet article.

Besoins énergétiques : de quoi parle-t-on concrètement ?

Les besoins éner­gé­tiques repré­sentent l’énergie dont le corps a besoin afin de fonc­tion­ner au mieux. En fait, un corps fonc­tionne cor­rec­te­ment lorsqu’il est en mesure d’assurer ses fonc­tions vitales.

Il s’agit entre autres de la diges­tion, de la régu­la­tion de la tem­pé­ra­ture et de la res­pi­ra­tion. Par ailleurs, l’apport en éner­gie doit être suf­fi­sant afin que l’organisme puisse assu­rer nos dépenses énergétiques.

Il s’agit notam­ment de l’énergie dépen­sée lorsque l’on tra­vaille ou lorsque l’on pra­tique une acti­vi­té phy­sique, spor­tive et autre. Bien qu’il existe des four­chettes dans les­quelles s’inscrivent les besoins en éner­gie d’un enfant ou d’un adulte, les besoins sont en fait spécifiques.

En d’autres termes, les besoins éner­gé­tiques sont propres à chaque indi­vi­du. Ils évo­luent rela­ti­ve­ment à l’âge, à l’activité phy­sique ordi­naire, à la rapi­di­té du méta­bo­lisme et au sexe.

Il faut pré­ci­ser par ailleurs qu’afin de satis­faire nos besoins éner­gé­tiques, notre orga­nisme a besoin de nutri­ments : il s’agit entre autres des :

  • Pro­téines ;
  • Glu­cides ;
  • Lipides ;
  • Sels miné­raux ;
  • Vita­mines.

Vous l’avez sans doute com­pris, il est impé­ra­tif d’adopter un régime ali­men­taire équi­li­bré et varié afin de rechar­ger au mieux les batteries.

L’organisme humain dépend de l’énergie pour vivre

Si l’être humain est un être vivant, c’est parce qu’il dépend de l’éner­gie pour vivre. Cette éner­gie est sous forme d’Adé­no­sine Tri­phos­phate (ATP). Pour l’organisme humain, c’est le com­bus­tible cel­lu­laire. Ain­si, l’unité éner­gé­tique inter­na­tio­nale est le joule (J).

Cepen­dant, on trouve encore des indi­ca­tions en kcal (kilo­ca­lo­rie) : 1 kJ= 0,24 kcal ou 1 kcal= 4,19 kJ. Pour une per­sonne adulte, l’apport éner­gé­tique ali­men­taire par jour doit être en moyenne 452 013 kJ chez le sexe mas­cu­lin et 482 015 kJ chez le sexe féminin.

À quoi sert l’énergie stockée par l’organisme ?

55 % de l’énergie emma­ga­si­née par l’organisme sont uti­li­sés pour le méta­bo­lisme basal rela­tif au fonc­tion­ne­ment des organes. Il s’agit entre autres de l’acti­vi­té céré­brale, de la res­pi­ra­tion et de la cir­cu­la­tion. En revanche, 45 % de cette éner­gie sont employés pour le méta­bo­lisme extra­ba­sal. Il s’agit :

  • Du tra­vail mus­cu­laire : 25 % ; 
  • De l’activité dyna­mique spé­ci­fique (appa­reil uri­naire et diges­tif) 10 % ; 
  • De la ther­mo­ré­gu­la­tion : 10 %. 

L’équilibre énergétique : qu’est-ce que c’est ?

L’équilibre éner­gé­tique est atteint lorsque les entrées d’énergies sont égales aux dépenses éner­gé­tiques. Celles-ci se rap­portent à la quan­ti­té d’énergie dont l’organisme a besoin au jour le jour pour son fonctionnement.

Pour illus­trer ces faits, une femme a besoin de 8400 kJ. Lorsqu’elle mange pour 10 000 kJ, les 1600 KJ excé­den­taires seront réser­vés. Les quan­ti­tés entrées sont en géné­ral insuf­fi­santes au cours d’un tra­vail mus­cu­laire intense.

C’est la rai­son pour laquelle l’organisme puise dans ses réserves éner­gé­tiques. Il faut sou­li­gner par ailleurs qu’un enfant a des besoins éner­gé­tiques plus éle­vés qu’un adulte. De même, un adulte a des besoins éner­gé­tiques plus impor­tants qu’un indi­vi­du plus âgé.

Les deux types d’équilibre alimentaire

L’équilibre ali­men­taire peut être quan­ti­ta­tif ou qua­li­ta­tif. L’équilibre ali­men­taire est dit quan­ti­ta­tif lorsque les por­tions (en grammes) cor­res­pondent aux besoins. L’équilibre ali­men­taire est dit qua­li­ta­tif quand tous les groupes ali­men­taires sont pré­sents dans la journée.

Vous l’avez com­pris, l’équilibre ali­men­taire est recom­man­dé sur la jour­née. À vrai dire, les contraintes per­son­nelles et pro­fes­sion­nelles n’impactent pas tou­jours l’équilibre de chaque repas.

Les besoins énergétiques chez l’adulte et chez l’enfant

Il convient tout d’abord de pré­ci­ser que la ration ali­men­taire repré­sente la quan­ti­té d’aliments consom­mée par un indi­vi­du en vue de satis­faire ses besoins nutri­tion­nels. Pour cela, elle doit être répar­tie entre les dif­fé­rents repas.

Ain­si, l’équilibre ali­men­taire est atteint si la ration ali­men­taire cor­res­pond aux dépenses géné­rales de l’organisme. D’autre part, les besoins nutri­tion­nels varient au cours de la vie d’un indi­vi­du par rap­port à l’âge, au sexe, au mode de vie, à l’état de san­té et à l’activité.

C’est la rai­son pour laquelle les nutri­tion­nistes ont éla­bo­ré les Apports Nutri­tion­nels Conseillés (ANC) dont l’objet est de satis­faire les besoins nutri­tion­nels. Les ANC dési­gnent donc les quan­ti­tés de consti­tuants ali­men­taires qu’une per­sonne doit consom­mer au quo­ti­dien afin de se main­te­nir en bonne santé.

Les besoins énergétiques chez l’adulte

Selon l’Agence natio­nale de sécu­ri­té sani­taire, de l’alimentation, de l’environnement et du tra­vail (Anses), les repères inhé­rents aux besoins éner­gé­tiques s’inscrivent dans les calo­ries et les kilo­ca­lo­ries. Ain­si, l’Anses pré­co­nise comme apport jour­na­lier pour :

  • Un adulte de 20 à 40 ans : 2700 kcal pour un homme et 2200 kcal pour une femme ; 
  • Un adulte de 40 ans à 60 ans : 2500 kcal pour un homme et 2000 kcal pour une femme.

De tels chiffres donnent une four­chette indi­ca­tive que l’on diver­si­fie par rap­port au niveau d’activité de l’individu. Pour illus­trer ces pro­pos, un apport de 2500 kcal est recom­man­dé pour un homme de 20 à 30 ans. En revanche, s’il est peu actif, 2700 kcal sont requises et 3000 kcal sont néces­saires s’il est actif.

Les besoins énergétiques chez l’enfant

Les besoins éner­gé­tiques évo­luent de façon consi­dé­rable chez l’enfant tout au long de sa crois­sance. Pour cela, selon l’Anses :

  • Un enfant de 3 ans a un besoin éner­gé­tique quo­ti­dien de 90 kcal/kg ;
  • L’enfant de 5 ans à un besoin jour­na­lier de 1500 kcal à 1800 kcal ; 
  • Les enfants de 10 ans ont un besoin de 1800 kcal par jour.

Il faut remar­quer par ailleurs qu’à l’adolescence ces besoins connaissent une flam­bée impor­tante rela­tive à la crois­sance des indi­vi­dus. En effet, ils deviennent équi­va­lents à ceux d’un adulte super actif. Ils peuvent ain­si pas­ser de 2200 kcal à 3000 kcal par jour.

Encore une fois, il s’agit d’un régime ali­men­taire diver­si­fié et équi­li­bré pour faire le plein d’énergie.

Le régime alimentaire

Un régime ali­men­taire sain doit cor­res­pondre aux besoins éner­gé­tiques en matière de quan­ti­té, et aus­si de qua­li­té. Pour cela, une bonne répar­ti­tion des ali­ments est requise. Par rap­port à la répar­ti­tion des macro­nu­tri­ments dans notre ali­men­ta­tion, l’Anses pré­co­nise  pour un adulte :

  • 50 à 55 % de glu­cides, soit 45 % hors fibres : pâtes, pain, légumes secs, riz, fruc­tose, lactose ; 
  • 30 à 35 % de liquides : crèmes, huiles, mar­ga­rine, beurre ; 
  • 17 % de pro­téines : pois­sons, œufs, pro­duits lai­tiers, viandes.

En revanche, la répar­ti­tion des macro­nu­tri­ments chez les enfants est rela­ti­ve­ment sem­blable, à l’exception de l’apport en pro­tides. Cet apport doit être adap­té entre 6 % et 20 % selon l’âge.

De l’apport en vitamines et en minéraux

Si vous vou­lez adop­ter un régime ali­men­taire sain et équi­li­bré, vous devez com­plé­ter les apports en macro­nu­tri­ments par des apports en vita­mines. À faible dose, ces der­nières sont vitales pour l’organisme. En fait, on les trouve faci­le­ment dans notre ali­men­ta­tion au quo­ti­dien. Mal­gré tout, veillez à vos apports en vita­mines K et D. En effet, l’organisme est capable de les pro­duire. Ain­si, lorsqu’une sup­plé­men­ta­tion est réa­li­sée, il est essen­tiel de la limi­ter afin d’éviter la surdose.

Pour évi­ter ces erreurs, vous pou­vez vous réfé­rer aux VNR (Valeur Nutri­tion­nelle de Réfé­rence). En fait, les VNR s’expriment par les besoins moyens, l’intervalle de réfé­rence pour les macro­nu­tri­ments, la réfé­rence nutri­tion­nelle pour la popu­la­tion ain­si que l’apport nécessaire.

Il faut par ailleurs rap­pe­ler que les miné­raux font par­tie inté­grante du régime ali­men­taire. Il est donc néces­saire d’en tenir compte afin de réus­sir l’analyse de ce concept en fonc­tion de nos besoins énergétiques.

À vrai dire, il existe une ving­taine de miné­raux dont l’organisme a besoin pour son fonc­tion­ne­ment. De tels miné­raux se déclinent en deux grandes caté­go­ries. Il s’agit des :

  • Miné­raux majeurs : cal­cium, magné­sium, potas­sium, phos­phore et chlore ; 
  • Oli­go-élé­ments : zinc, fer, fluor, man­ga­nèse, sili­cium, etc. 

Ces miné­raux intègrent en effet vos apports quo­ti­diens lorsque vous avez un régime ali­men­taire varié.

Quels menus pour faire le plein d’énergie ?

besoins énergétiques journaliers - menus

Si vous dési­rez faire le plein d’énergie, vous pou­vez opter pour un menu allé­gé ou un menu com­plet. Si le menu allé­gé est favo­ri pour les per­sonnes peu actives, le menu com­plet est idéal pour les per­sonnes actives et très actives.

Menu allégé

Si vous optez pour un menu allé­gé, vous pou­vez par exemple adop­ter au petit déjeu­ner :

  • Du pain au lait ; 
  • Un café sans sucre ; 
  • De l’orange et un yaourt nature. 

De telles pra­tiques vous per­met­tront d’acquérir au moins 230 kcal.

En outre, vous pou­vez adop­ter au déjeuner :

  • 200 g de choux de Bruxelles ; 
  • 100 g de pain complet ; 
  • 200 g de pois­son blanc sui­vis d’une noix de beurre ; 
  • 100 g de Saint-Mar­cel­lin et une pomme.

De tels choix vous per­met­tront d’acquérir au moins 883 kcal.

Aus­si, vous pou­vez adop­ter au diner :

  • 200 g de hari­cots verts accom­pa­gnés d’un yaourt aux fruits ; 
  • 250 ml de soupe de tomate ; 
  • Une tranche de jam­bon de paris.

Si vous optez pour cette pra­tique au diner, alors vous pou­vez acqué­rir 400 kcal.

Vous l’aurez com­pris, en optant pour un menu allé­gé, vous emma­ga­si­nez au moins 1500 kcal. 

Menu moyen pour une personne active

Si vous optez pour un menu moyen, vous pou­vez adop­ter au petit déjeu­ner :

  • 100 g de pain brioché ; 
  • 2 kiwis ;
  • Du thé sans sucre. 

De telles habi­tudes ali­men­taires vous per­met­tront d’acquérir envi­ron 373 calo­ries.

Aus­si, vous pou­vez choi­sir pour le déjeu­ner :

  • 450 g de pou­let basquaise ; 
  • 100 g de carottes râpées asso­ciées au vinaigre ; 
  • Une part de cla­fou­tis aux cerises ; 
  • 100 g de pain blanc ; 
  • Des bries pour 100 g.

Si vous optez pour ce menu au déjeu­ner, alors vous pou­vez acqué­rir 1593 kcal.

De même, vous pou­vez adop­ter pour le diner :

  • 100 g de riz basmati ; 
  • Un demi-avo­cat ;
  • 15 g de mayonnaise ; 
  • 150 g d’escalope de veau ; 
  • 100 g de macé­doine de fruits. 

Si vous adop­tez ce menu au dîner, alors vous pou­vez acqué­rir 707 kcal.

Vous l’avez com­pris, en optant pour un menu moyen pour un adulte actif, vous pou­vez emma­ga­si­ner au moins 2700 kcal. 

Il convient de sou­li­gner que ces menus sont offerts à titre d’illustration. Ils sont donc à adap­ter selon les besoins nutri­tion­nels et les goûts de chaque individu.

Les conséquences d’une alimentation déséquilibrée

Des erreurs rela­tives à l’alimentation répé­tées par excès ou carence favo­risent l’apparition des affec­tions nutri­tion­nelles telles que le dia­bète, l’obésité ou les mala­dies car­dio-vas­cu­laires. En fait, l’organisation du corps humain repose sur l’apport jour­na­lier des nutri­ments bâtisseurs.

Par consé­quent, la dimi­nu­tion impor­tante de la quan­ti­té d’acides ami­nés essen­tiels peut pro­vo­quer des affec­tions consi­dé­rables. De telles mala­dies impactent sur­tout les pays en voie de développement.

Quelques erreurs alimentaires et leurs retombés ?

Lorsque le petit déjeu­ner est inexis­tant, insuf­fi­sant ou mal équi­li­bré, cela peut provoquer :

  • Une sen­sa­tion de faim exa­cer­bée au déjeu­ner qui devien­dra trop copieux ;
  • La réduc­tion des capa­ci­tés en fin de mati­née : inat­ten­tion sco­laire, acci­dents du travail ;
  • Un dés­équi­libre de la ration ou de la jour­née alimentaire.

Lorsque le déjeu­ner est de façon ordi­naire trop copieux, cela peut engen­drer une diges­tion de longue haleine et quel­que­fois dif­fi­cile. Il peut ain­si s’agir de la som­no­lence des­ti­née à per­tur­ber l’efficacité des acti­vi­tés au cours de l’après-midi.

Si votre diner est insuf­fi­sant, le déjeu­ner peut deve­nir pré­do­mi­nant. Aus­si, si votre diner est trop impor­tant, il risque de com­pro­mettre le som­meil et favo­ri­ser la prise de poids. De plus, si votre diner est trop tar­dif, le temps impar­ti entre le déjeu­ner et le diner serait trop long.

Par ailleurs, si la col­la­tion ou le goû­ter est inexis­tant, trop sucré ou trop gras, cela peut pro­vo­quer un dés­équi­libre sup­plé­men­taire de la ration alimentaire.

Quelle est l’importance du petit déjeuner ?

Le petit déjeu­ner est un repas dont la valeur est capi­tale. Il peut ser­vir à com­pen­ser les poten­tielles erreurs des autres repas de la jour­née dont les menus sont par­fois impo­sés. Le déjeu­ner du matin est équi­li­bré lorsqu’il com­porte les apports suivants :

  • Un apport lai­tier cor­res­pon­dant à 250 ml de lait ; 
  • Un apport végé­tal en pro­téines sous forme de céréales ou de fruits oléa­gi­neux : les noi­settes, les amandes et autres.

Collations ou goûters : comment les équilibrer ?

La jour­née ali­men­taire implique les petites prises ali­men­taires dénom­mées col­la­tions, goû­ters, pause, et autres. Mise à part, leur carac­tère nutri­tion­nel, les pauses repré­sentent un moment de détente ou de récu­pé­ra­tion importante.

Elles allègent les acti­vi­tés et aug­mentent très clai­re­ment le ren­de­ment au tra­vail. La com­po­si­tion des col­la­tions devrait conve­nir aux besoins de chaque indi­vi­du, ce qui n’est pas for­cé­ment le cas. Voi­ci les recom­man­da­tions à cet effet :

  • Les col­la­tions copieuses indi­quées aux per­sonnes pré­sen­tant des dépenses par­ti­cu­lières : acti­vi­té phy­sique, gros­sesse, crois­sance, allaitement.
  • Les col­la­tions légères des­ti­nées aux adultes à acti­vi­té phy­sique réduite et pour les indi­vi­dus rela­ti­ve­ment âgées.

En quoi consiste l’absorption des nutriments ?

Les ali­ments sont des mélanges consti­tués de pro­tides, de lipides, de glu­cides, d’acides nucléiques, de sels miné­raux, de vita­mines et d’eau. Les molé­cules orga­niques sont des sub­stances com­plexes ou macro­élé­ments de poids molé­cu­laires importants.

Les ali­ments, à l’exception des vita­mines, des sels miné­raux et de l’eau, vont subir une diges­tion pour deve­nir des molé­cules simples de faibles poids molé­cu­laires appe­lées nutri­ments. Une telle diges­tion est pos­sible grâce aux enzymes diges­tives (agents cata­ly­seurs) qui favo­risent l’hydrolyse des aliments.

Une fois l’hydrolyse des ali­ments ache­vée, les nutri­ments obte­nus dans l’intestin grêle vont se retrou­ver direc­te­ment dans le sang au tra­vers de la lymphe. Cela est ren­du pos­sible par le phé­no­mène de l’absorption. Par la suite, le sang trans­por­te­ra les nutri­ments aux cel­lules consti­tuant l’organisme.

Que font les cellules des nutriments de l’organisme ?

Les cel­lules de l’organisme trans­forment les nutri­ments en éner­gie, notam­ment en ATP. Une telle trans­for­ma­tion se fait grâce à l’oxygène (dioxy­gène O2) trans­por­té aus­si par le sang à tra­vers le sys­tème respiratoire.

Il faut sou­li­gner que le stock d’ATP est très faible dans l’organisme. De plus, l’énergie est essen­tiel­le­ment sto­ckée sous forme de gly­co­gène, de tri­gly­cé­rides et de créa­tine phos­phate. Notez que le CO2 et l’H2O sont des déchets pro­ve­nant de ces transformations.

Le CO2 est éva­cué par l’air et le sang. Par contre, l’H20 est essen­tiel­le­ment éva­cuée à tra­vers le sang, les pou­mons et les reins. Encore une fois, les nutri­ments contiennent de l’énergie sous l’aspect d’énergie potentielle.

L’importance d’entretenir l’organisme

L’organisme humain requiert un entre­tien per­ma­nent pour main­te­nir et ren­for­cer l’énergie vitale. Par ailleurs, dif­fé­rentes situa­tions obligent le corps à se renou­ve­ler, néces­si­tant donc des apports supplémentaires.

Par exemple, quand on a une frac­ture, l’organisme pro­cè­de­ra à une syn­thèse osseuse pour éta­blir un nou­veau tis­su osseux. En fait, le tis­su osseux est com­po­sé de cel­lules osseuses appe­lées ostéo­cytes. Ces der­nières sont consti­tuées de lipides, de pro­tides, de glu­cides, de cal­cium, et d’acide nucléiques. À l’instar des nutri­ments qui contri­buent à déve­lop­per l’organisme, elles sont dénom­mées « nutri­ments bâtis­seurs ».

De même, lors d’une hémor­ra­gie, on note une baisse de la volé­mie, soit du volume san­guin. Notons que le sang est com­po­sé de plas­ma et de cel­lules san­guines (pla­quettes, glo­bules blancs et glo­bules rouges). Syn­thé­ti­ser de nou­velles cel­lules revêt donc une impor­tance capi­tale après l’hémorragie.

Il faut par ailleurs signa­ler que les glo­bules rouges détiennent des molé­cules pro­téiques d’hémoglobines qui ren­ferment en elles-mêmes du fer. Vous l’aurez com­pris, la syn­thèse de glo­bules requiert du fer. En effet, un homme a besoin de 10 mg de fer par jour, tan­dis que la femme a besoin de 16 à 18 mg par jour (besoin plus éle­vé en rai­son des pertes menstruelles).

Pourquoi adopter les compléments alimentaires ?

Si vous avez du mal à faire le plein d’énergie mal­gré un régime ali­men­taire varié et équi­li­bré, alors vous devez vous pen­cher sur les com­plé­ments ali­men­taires. En fait, il est de plus en plus dif­fi­cile de nos jours de trou­ver tous les nutri­ments néces­saires dont l’organisme humain a besoin à tra­vers notre alimentation.

L’irrigation, l’appauvrissement des sols de cultures, et l’agriculture inten­sive sont tant de para­mètres qui expliquent le défi­cit en nutri­ment que l’on observe. Idem pour l’utilisation mas­sive des pes­ti­cides qui repré­sente un fac­teur pré­pon­dé­rant de pénu­rie de nutri­ments obser­vés au niveau des aliments.

Outre cela, il faut remar­quer aus­si que notre ali­men­ta­tion moderne est hau­te­ment modi­fiée et nos modes de cuis­son impactent consi­dé­ra­ble­ment la teneur en nutri­ment. À vrai dire, à cause de nos nou­veaux modes de vie et de consom­ma­tion, notre orga­nisme a besoin d’une quan­ti­té impor­tante de nutri­ments essentiels.

Il faut remar­quer qu’une quan­ti­té pareille ne peut être four­nie par l’alimentation, et ce, même avec un régime opti­mal et strict. Ain­si, les com­plé­ments ali­men­taires servent à com­pen­ser les carences les plus régu­lières et rem­plissent des fonc­tions excé­den­taires.

Encore une fois, que vous soyez en bonne san­té ou mal en point, sachez qu’il existe d’ores et déjà un cer­tain nombre de com­plé­ments nutri­tion­nels dont vous pou­vez bénéficier.

Quelques avantages des compléments alimentaires

Les com­plé­ments ali­men­taires, recon­nus comme des pro­duits de san­té natu­relle, servent à res­tau­rer l’équilibre phy­sio­lo­gique de l’organisme afin d’accroître son poten­tiel. Il faut par ailleurs remar­quer que de nos jours, plus de la moi­tié des Fran­çais uti­lisent les com­plé­ments alimentaires.

En fait, un com­plé­ment ali­men­taire n’est ni un médi­ca­ment ni un ali­ment. Il n’a pas pour objet de rem­pla­cer une ali­men­ta­tion cou­rante. Il ne fait donc pas office d’aliment. Vous l’avez com­pris, son pre­mier rôle est de com­plé­ter notre ali­men­ta­tion d’où son nom de « com­plé­ment nutritionnel ».

Pour ce faire, il apporte à l’organisme un béné­fice nutri­tion­nel rela­tif à sa fonc­tion. Il peut ain­si s’agir  des :

  • Vita­mines ;
  • Sels miné­raux ;
  • Acides ami­nés ;
  • Anti­oxy­dants ;
  • Oli­go-élé­ments ;
  • Acides gras et d’autres prin­cipes actifs. 

De tels nutri­ments viennent com­plé­ter ceux pré­sents dans l’alimentation. Par consé­quent, les com­plé­ments ali­men­taires aus­si bien que les ali­ments jouent un rôle fon­da­men­tal. Ils contri­buent non seule­ment à notre san­té phy­sique, mais éga­le­ment à notre bien-être mental.

Ils impactent en outre de façon posi­tive notre niveau de stress, notre san­té émo­tion­nelle et même esthétique.

Les atouts spécifiques du complément alimentaire

Les com­plé­ments ali­men­taires sont sou­vent adap­tés à cer­taines situa­tions, périodes de la vie et autres. Ils sont sou­vent uti­li­sés pour atteindre des objec­tifs en termes de beau­té, de san­té et de bien-être. Ain­si, les com­plé­ments ali­men­taires peuvent :

  • Appor­ter du sou­tien nutri­tion­nel afin de don­ner de l’énergie au corps et dimi­nuer la fatigue men­tale et physique ; 
  • Contri­buer à la lutte contre le stress et les troubles du sommeil ; 
  • Amé­lio­rer la qua­li­té de la peau grâce à des anti­oxy­dants et des actifs puri­fiants, repul­pants, apai­sants, et nourrissants ; 
  • Appor­ter des nutri­ments essen­tiels à la bonne san­té des cheveux ; 
  • Ser­vir à détoxi­fier l’organisme grâce à des actifs liés au drai­nage hépatique ; 
  • Favo­ri­ser la perte de poids grâce à des ingré­dients qui sti­mulent les dépenses énergétiques.

En fin de compte, si vous dési­rez avoir une bonne hygiène de vie ali­men­taire et cor­po­relle, vous devez opter pour les com­plé­ments ali­men­taires. Cou­vrant vos besoins éner­gé­tiques jour­na­liers, ils vien­dront sou­te­nir et maxi­mi­ser vos résultats.

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