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Allergie aux pénicillines et céphalosporines : clinique, diagnostic, traitements

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Les péni­cil­lines comme les cépha­lo­spo­rines, sont des bêta-lac­ta­mines (anti­bio­tiques) uti­li­sés pour le trai­te­ment de plu­sieurs mala­dies infec­tieuses. Ils occupent une place de choix dans la sphère thé­ra­peu­tique en rai­son de leurs effi­ca­ci­tés. Cepen­dant, ils sont asso­ciés à un risque impor­tant d’allergie à cause des dif­fé­rentes sub­stances qu’ils contiennent.

L’allergie aux bêta-lac­ta­mines concerne une per­sonne sur deux mille, qui a été trai­tée avec la péni­cil­line ou la cépha­lo­spo­rine et par­ti­cu­liè­re­ment les enfants. Elle consti­tue la pre­mière cause d’anaphylaxie et affecte même les per­sonnes sans aucun anté­cé­dent d’hypersensibilité aux anti­bio­tiques. Les réac­tions aller­giques secon­daires à l’utilisation d’un bêta-lac­ta­mine sont nom­breuses et peuvent pro­vo­quer dans 1 % des cas le décès de la vic­time. Voi­ci l’essentiel sur les aller­gies aux bêta-lac­ta­mines (péni­cil­lines, cépha­lo­spo­rines).

Allergie aux pénicillines et céphalosporines : clinique

Sur le plan cli­nique, les réac­tions aller­giques à la péni­cil­line ou à un autre bêta-lac­ta­mine sont répar­ties en deux groupes. Ain­si, on dis­tingue les réac­tions aller­giques immé­diates et les réac­tions aller­giques tardives.

Réactions allergiques immédiates

Les réac­tions aller­giques immé­diates se pro­duisent dans un délai de moins d’une heure après l’exposition à la péni­cil­line. Elles cor­res­pondent aux réac­tions aller­giques de stade 1 d’après la clas­si­fi­ca­tion de Gell et de Coombs et sont médiées par les IgE. Elles peuvent être de type accé­lé­ré. Dans ce cas, elles débutent entre une heure et soixante-douze heures après l’utilisation de la péni­cil­line. En géné­ral, les réac­tions aller­giques immé­diates sur­viennent bru­ta­le­ment et comprennent :

  • Une hypo­ten­sion ;
  • Une urti­caire ;
  • Un œdème laryngé ;
  • Un bron­chos­pasme ;
  • Un angiœ­dème ;
  • Une détresse respiratoire ;
  • Des symp­tômes diges­tifs (vomis­se­ments, nau­sées, diar­rhées, crampes abdo­mi­nales).

Au regard du risque accru de mor­ta­li­té qui leur est asso­cié, les réac­tions aller­giques immé­diates au bêta-lac­ta­mine sont consi­dé­rées comme les plus sévères. Elles peuvent en effet induire des mani­fes­ta­tions ana­phy­lac­tiques impor­tantes et accen­tuer le risque d’anaphylaxie en situa­tion de réci­dive. Le risque de mor­ta­li­té asso­cié aux réac­tions aller­giques immé­diates est par­ti­cu­liè­re­ment majo­ré lorsqu’elles com­mencent en moins d’une heure après l’utilisation de la pénicilline.

Certes, il est éga­le­ment pré­sent dans le cas des réac­tions aller­giques de type accé­lé­ré, mais il est moindre. La plu­part des décès impu­tés à l’allergie aux bêta-lac­ta­mines sur­viennent chez les patients dont les réac­tions immé­diates se pro­duisent en moins d’une heure après l’exposition au médicament.

Réactions allergiques tardives

Les réac­tions aller­giques tar­dives (ou réac­tions aller­giques non immé­diates) à la péni­cil­line com­prennent d’après la clas­si­fi­ca­tion de Gell et de Coombs :

  • Les réac­tions aller­giques de type II (hyper­sen­si­bi­li­té cyto­toxique) ;
  • Les réac­tions aller­giques de type III (hyper­sen­si­bi­li­té semi-retar­dée) ;
  • Les réac­tions aller­giques de type IV (hyper­sen­si­bi­li­té retar­dée).

Cha­cun de ces types de réac­tions aller­giques tar­dives à la péni­cil­line débute à un moment pré­cis et se carac­té­rise par des mani­fes­ta­tions spé­ci­fiques. Voir plus d’informations à ce pro­pos dans les rubriques ci-dessous.

Réactions allergiques tardives de type II

L’hyper­sen­si­bi­li­té cyto­toxique qui désigne les réac­tions aller­giques tar­dives de type II débute en géné­ral dans un délai de 5 à 15 jours après l’exposition à la péni­cil­line ou à la cépha­lo­spo­rine. Elle est carac­té­ri­sée par une cyto­toxi­ci­té impor­tante et dépend des IgG et de la FcR1. L’hypersensibilité cyto­toxique entraîne une cyto­pé­nie majeure qui concerne toutes les cel­lules de l’organisme. Ain­si, le patient peut pré­sen­ter une ané­mie grave en rai­son de la des­truc­tion des cel­lules san­guines ou encore une throm­bo­pé­nie.

Les réac­tions aller­giques tar­dives de type II sont comme celles de type I sus­cep­tible d’engager le pro­nos­tic vital. Par consé­quent, pour la sécu­ri­té du patient, une inter­ven­tion médi­cale est requise dès l’apparition des pre­miers symp­tômes d’anémie. Il s’agit entre autres d’une pâleur impor­tante, d’une fatigue chro­nique, des pal­pi­ta­tions, des ver­tiges et des étourdissements.

Réactions allergiques tardives de type III

Les réac­tions aller­giques tar­dives de type III ou l’hypersensibilité semi-retar­dée com­mencent le plus sou­vent entre 7 et 21 jours après l’utilisation de la péni­cil­line. Elles sont médiées par les IgG, les IgM ou la FcR1 et pro­voquent des dépôts impor­tants d’immuns com­plexes cir­cu­lants. Les prin­ci­pales mani­fes­ta­tions de l’hypersensibilité semi-retar­dée à la péni­cil­line ou à la cépha­lo­spo­rine comprennent :

  • Des signes d’une mala­die sérique (déman­geai­sons, érup­tions cuta­nées, dou­leurs aux articulations) ;
  • Une urti­caire ;
  • Des vas­cu­la­rites ;
  • Une arthrite ;
  • Une arthral­gie
  • Un lupus induit.

Les mani­fes­ta­tions de l’hypersensibilité semi-retar­dée régressent géné­ra­le­ment quand un trai­te­ment est admi­nis­tré au patient. Elles induisent rare­ment des décès.

Réactions allergiques tardives de type IV

L’hypersensibilité retar­dée com­prend des réac­tions aller­giques qui se pro­duisent la plu­part du temps entre 3 à 14 jours après l’exposition à la péni­cil­line ou la cépha­lo­spo­rine. Elle dépend des lym­pho­cytes T et de plu­sieurs autres média­teurs. Par exemple, la Th1, la Th2, la per­fo­rine et le gran­zyme B. Les mani­fes­ta­tions majeures qui carac­té­risent l’hypersensibilité retar­dée à la péni­cil­line sont :

  • Une érup­tion de maculopapulaire ;
  • Les eczé­mas ;
  • Le syn­drome de Stevens-Johnson ;
  • Le syn­drome d’éruption médicamenteuse ;
  • Une éosi­no­phi­lie ;
  • Les exan­thèmes macu­lo­pa­pu­leux, bul­leux et pustuleux ;
  • Les mani­fes­ta­tions sys­té­miques (pus­tu­lose aiguë exan­thé­ma­tique généralisée).

Les réac­tions tar­dives de type IV à la péni­cil­line ne s’accompagnent géné­ra­le­ment d’aucune mani­fes­ta­tion ana­phy­lac­tique. Le risque de mor­ta­li­té est donc consi­dé­ra­ble­ment réduit. Cepen­dant, le syn­drome de Ste­vens-John­son et celui d’éruption médi­ca­men­teuse néces­sitent une prise en charge rapide. Autre­ment, le patient peut faire l’objet de com­pli­ca­tions plus sévères comme une insuf­fi­sance rénale et une défaillance car­diaque.

Allergie aux pénicillines et céphalosporines : diagnostic

Aller­gie aux péni­cil­lines et céphalosporines

Le diag­nos­tic d’une aller­gie à la péni­cil­line ou à un autre bêta-lac­ta­mine est fait sur la base de tests cuta­nés et d’analyses bio­chi­miques. Bien sûr, il com­mence par une ana­mnèse dont l’objectif prin­ci­pal est d’établir la chro­no­lo­gie des mani­fes­ta­tions cli­niques dont le patient a fait objet. Il est à noter que l’anamnèse per­met éga­le­ment d’identifier le type de bêta-lac­ta­mine à l’origine de la sup­po­sée aller­gie. Les réac­tifs à uti­li­ser pour les autres phases du diag­nos­tic sont alors faci­le­ment identifiés.

Les tests cuta­nés uti­li­sés pour le diag­nos­tic d’une aller­gie à un bêta-lac­ta­mine sont géné­ra­le­ment à lec­ture rapide. Dans un pre­mier temps, l’allergène (la péni­cil­line par exemple) est injec­té par voie cuta­née au patient par un pro­fes­sion­nel de la san­té. Ensuite, les réac­tions pré­sen­tées par le patient sont inter­pré­tées et com­pa­rées aux normes de diag­nos­tic exis­tantes. Ain­si, le test est décla­ré posi­tif lorsque le patient pré­sente des papules sur­éle­vées, des déman­geai­sons ou un éry­thème. En revanche, il est consi­dé­ré comme néga­tif lorsque pen­dant plu­sieurs heures, le patient ne pré­sente aucune mani­fes­ta­tion affé­rente aux réac­tions allergiques.

Plu­sieurs ana­lyses bio­chi­miques peuvent être réa­li­sées pour poser le diag­nos­tic d’une aller­gie aux péni­cil­lines et aux cépha­lo­spo­rines. Cepen­dant, le plus sou­vent il n’y a que les dosages d’IgE et d’IgM spé­ci­fiques qui sont réa­li­sés. En géné­ral, des taux éle­vés d’IgE et d’IgM sup­posent que des réac­tions aller­giques se sont pro­duites et qu’une aller­gie a lieu. Par ailleurs, on pré­co­nise que les ana­lyses bio­chi­miques et les tests cuta­nés soient effec­tués à dis­tance de l’accident pour pré­ser­ver la fia­bi­li­té du diagnostic.

Allergie aux pénicillines et céphalosporines : traitement

Le trai­te­ment d’une aller­gie aux bêta-lac­ta­mines com­mence par l’arrêt de l’utilisation de l’antibiotique res­pon­sable de l’allergie (péni­cil­line, cépha­lo­spo­rine). Après, en fonc­tion de la sévé­ri­té de l’allergie et des réac­tions pro­duites, il est conduit avec :

  • De l’adrénaline ;
  • Un anti­his­ta­mi­nique ;
  • Un bêta ‑2 — mimétique.

Les cir­cons­tances d’utilisation de cha­cun de ces médi­ca­ments pour le trai­te­ment d’une aller­gie aux bêta-lac­ta­mines sont décrites ci-dessous.

Traitement avec l’adrénaline

L’adré­na­line (épi­né­phrine) désigne une caté­cho­la­mine sécré­tée natu­rel­le­ment dans l’organisme en réponse au stress et à l’épuisement. Syn­thé­ti­sée à l’échelle indus­trielle, elle est uti­li­sée en rai­son de ses effets vaso­mo­teurs pour pal­lier plu­sieurs mala­dies. Dans le cadre des aller­gies aux péni­cil­lines et aux cépha­lo­spo­rines, elle est indi­quée pour le trai­te­ment des mani­fes­ta­tions ana­phy­lac­tiques sévères.

Pour réduire le risque de mor­ta­li­té affé­rente à ces der­nières, l’adrénaline doit être injec­tée au patient le plus rapi­de­ment pos­sible après le début des réac­tions aller­giques. L’injection de l’adrénaline se fait géné­ra­le­ment par voie intra­mus­cu­laire et la dose recom­man­dée est de 0,01 mg/kg. Après l’injection de la pre­mière dose d’adrénaline, une nou­velle injec­tion peut être faite si au bout de 15 minutes, les mani­fes­ta­tions ana­phy­lac­tiques n’ont pas régres­sé.

Avant de pro­cé­der à l’injection des dif­fé­rentes doses d’adrénaline, il est impor­tant de s’assurer que le patient ne fait pas l’objet d’une contre-indi­ca­tion à l’adrénaline. En géné­ral, l’utilisation de l’adrénaline est contre-indi­quée aux per­sonnes ayant :

  • Une hyper­sen­si­bi­li­té à l’épi­né­phrine, ain­si qu’aux sul­fites et aux exci­pients qui entrent dans la for­mu­la­tion du médicament ;
  • Des pro­blèmes car­dio­vas­cu­laires graves ;
  • Une myo­car­dio­pa­thie obs­truc­tive et sévère ;
  • Une insuf­fi­sance coronarienne.

Le méde­cin trai­tant du patient doit être aler­té dès le début des réac­tions aller­giques à la péni­cil­line en par­ti­cu­lier s’il se trouve que la vic­time pré­sente une contre-indi­ca­tion à l’adrénaline. Les proches de celle-ci doivent la main­te­nir dans la posi­tion de sécu­ri­té laté­rale et appe­ler le SAMU.

Par ailleurs, il est à noter que l’adrénaline est pro­po­sée sous plu­sieurs formes. Ain­si dans les offi­cines phar­ma­ceu­tiques, on trouve les ampoules d’adrénalines, les seringues d’adrénalines et les sty­los auto-injec­teurs d’adrénalines. Toutes ces formes d’adrénalines sont admises pour le trai­te­ment d’urgence des mani­fes­ta­tions ana­phy­lac­tiques asso­ciées à une aller­gie aux péni­cil­lines et aux cépha­lo­spo­rines. Cepen­dant, les sty­los auto-injec­teurs d’adrénalines sont les formes les plus recom­man­dées, parce qu’ils sont plus faciles à utiliser.

Traitement avec un antihistaminique

Un anti­his­ta­mi­nique est un médi­ca­ment dont l’action consiste à inhi­ber les effets de l’his­ta­mine qui est une sub­stance syn­thé­ti­sée en quan­ti­té impor­tante au cours d’une réac­tion d’hypersensibilité. Il est indi­qué pour le trai­te­ment des signes cli­niques asso­ciés aux réac­tions aller­giques tar­dives secon­daires à une expo­si­tion à la péni­cil­line ou à la cépha­lo­spo­rine. Géné­ra­le­ment, il est uti­li­sé en com­bi­nai­son avec un autre médi­ca­ment. Par exemple, un cor­ti­coïde.

Au début des réac­tions aller­giques tar­dives à la péni­cil­line, une dose unique (un com­pri­mé de 1000 mg) d’un anti­his­ta­mi­nique est admi­nis­trée au patient. Ensuite, il est pla­cé en obser­va­tion pen­dant trente minutes. Après ce délai, si les réac­tions aller­giques tar­dives ne régressent pas, une nou­velle dose d’antihistaminique lui sera admi­nis­trée avec un com­pri­mé de cor­ti­coïde dosé à 1000 mg. La plu­part du temps, l’administration des anti­his­ta­mi­niques et des cor­ti­coïdes est faite par voie orale.

Les anti­his­ta­mi­niques de pre­mière et deuxième géné­ra­tions uti­li­sés pour trai­ter les aller­gies aux péni­cil­lines et aux cépha­lo­spo­rines pré­sentent de nom­breuses contre-indi­ca­tions. Ain­si, leur admi­nis­tra­tion est pros­crite chez les patients ayant :

  • Un glau­come avec un angle fermé ;
  • Des troubles pros­ta­tiques et rénaux ;
  • Une aller­gie à la sub­stance active de l’antihistaminique choi­si pour le traitement ;
  • Des pro­blèmes car­diaques graves.

Les cor­ti­coïdes à l’instar des anti­his­ta­mi­niques pré­sentent éga­le­ment quelques contre-indi­ca­tions. Les plus impor­tantes com­prennent une hyper­sen­si­bi­li­té à la cor­ti­sone, une mala­die d’ordre psy­chia­trique non contrô­lée et une vac­ci­na­tion très récente avec un vac­cin vivant.

Un patient se retrou­vant avec une contre-indi­ca­tion aux anti­his­ta­mi­niques ou aux cor­ti­coïdes doit en faire part à son méde­cin trai­tant. Le trai­te­ment pour­ra alors être ajus­té et les risques seront consi­dé­ra­ble­ment réduits.

Traitement avec un bêta ‑2 — mimétique

Les bêta-2-mimé­tiques (ou bêta-2-sti­mu­lants) sont des bron­cho­di­la­ta­teurs. Pour le trai­te­ment des aller­gies aux péni­cil­lines et cépha­lo­spo­rines, ils ne sont pas admi­nis­trés sys­té­ma­ti­que­ment aux patients. En géné­ral, ils sont indi­qués uni­que­ment dans le cas où le patient pré­sente des signes d’une bron­cho­cons­tric­tion. Cela sup­pose alors que des réac­tions immé­diates à la péni­cil­line ont lieu. L’administration des bêta-2-mimé­tiques est faite par voie nasale et la seule contre-indi­ca­tion dont ils font objet est une aller­gie à l’un des ingré­dients du médicament.

Allergie aux pénicillines et céphalosporines : risque de récidive et prévention

Aller­gie aux péni­cil­lines et céphalosporines

À l’instar de toute aller­gie, l’allergie aux péni­cil­lines et cépha­lo­spo­rines est sus­cep­tible de réci­di­ver en cas de nou­velle expo­si­tion à l’antibiotique. Néan­moins, en situa­tion de réci­dive, la gra­vi­té des signes pré­sen­tés par le patient est consi­dé­ra­ble­ment réduite. Dans cer­taines cir­cons­tances rares de réci­dive, les réac­tions aller­giques sont tota­le­ment asymp­to­ma­tiques. Tout dépend des pré­dis­po­si­tions du patient et de l’intensité des réac­tions lors de la pre­mière expo­si­tion à l’allergène.

La pré­ven­tion de l’allergie aux péni­cil­lines et aux cépha­lo­spo­rines consiste prin­ci­pa­le­ment en la contre-indi­ca­tion de l’antibiotique au malade. Avant d’en arri­ver là, néan­moins, le méde­cin trai­tant se doit de réa­li­ser un test de pro­vo­ca­tion. Il s’agit de la réin­tro­duc­tion de l’antibiotique res­pon­sable de l’allergie dans l’organisme du patient, en vue de confir­mer défi­ni­ti­ve­ment le diag­nos­tic de l’allergie.

Si le test de pro­vo­ca­tion est posi­tif, une carte de décla­ra­tion d’allergie est octroyée au patient. Celui-ci le dis­pense d’utiliser à l’avenir de la péni­cil­line, de la cépha­lo­spo­rine ou tout autre anti­bio­tique incri­mi­né dans la sur­ve­nue de l’allergie. Le patient a obli­ga­tion de por­ter sa carte de décla­ra­tion en per­ma­nence pour une meilleure anti­ci­pa­tion des risques en cas d’urgence.

 

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