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Maladies allergiques : typologies, pathologies, précautions

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Les mala­dies aller­giques cor­res­pondent à un dérè­gle­ment du sys­tème immu­ni­taire. Ce der­nier réagis­sant afin de com­battre les aller­gènes qui sont des élé­ments pour­tant ano­dins. En fait, l’allergie impacte de nos jours près de 30 % des Français.

En cas d’allergie, le pre­mier réflexe à adop­ter est de pro­cé­der à l’éviction de l’allergène. Cepen­dant, lorsque la qua­li­té de vie est alté­rée de façon signi­fi­ca­tive, le recours aux médi­ca­ments revêt une impor­tance capitale.

C’est ce qui fait l’objet de ce guide au tra­vers duquel nous élu­ci­dons les causes, les symp­tômes, les diag­nos­tics et les trai­te­ments des aller­gies. Vous y décou­vri­rez éga­le­ment les typo­lo­gies, et les pré­cau­tions à adop­ter en cas de mala­dies allergiques.

Qu’est-ce que l’allergie ?

Les aller­gies se défi­nissent comme un dérè­gle­ment du sys­tème immu­ni­taire. Il convient de rap­pe­ler que le sys­tème immu­ni­taire est l’ensemble des tis­sus, organes, molé­cules et cel­lules qui assurent la pro­tec­tion de l’organisme contre les élé­ments exo­gènes menaçants.

Il peut s’agir en l’occurrence des virus, des para­sites, des bac­té­ries et autres. Cepen­dant, en cas d’allergie, le sys­tème immu­ni­taire répond vis-à-vis d’un élé­ment à pre­mier aspect bénin dénom­mé allergènes.

Vous l’aurez com­pris, les mala­dies aller­giques sont des réac­tions inap­pro­priées ou exces­sives au corps étran­ger (le non-soi). Ain­si, les réac­tions inadap­tées du sys­tème immu­ni­taire impliquent celles diri­gées contre des consti­tuants intrin­sèques de l’organisme (le soi).

C’est la rai­son pour laquelle elles occa­sionnent des troubles auto-immuns.

Caractères hétéromorphes de l’allergie

L’allergie pré­sente un résul­tat cli­nique extrê­me­ment pro­téi­forme. En effet, il existe de nom­breux aller­gènes, mais aus­si un large éven­tail de réac­tions aller­giques. Comme aller­gènes, il peut s’agir des :

  • Pneu­mal­ler­gènes ou aéroal­ler­gènes, notam­ment les poils d’animaux, les aca­riens, les pollens ;
  • Tro­phal­ler­gènes ou aller­gènes ali­men­taires tels que les œufs, les ara­chides, les crus­ta­cés, les sojas et autres ;
  • Aller­gènes de contact. Il s’agit de cer­tains métaux et latex ;
  • Venins d’insectes ;
  • Médi­ca­ments, etc.

De tels aller­gènes peuvent être à l’origine des réac­tions aller­giques de types :

  • Res­pi­ra­toires : asthme, rhi­nite et autres ;
  • Diges­tive : maux de ventre, diarrhées ;
  • Cuta­née : urti­caire, eczé­ma et autres ;
  • Géné­ra­li­sée : anaphylaxie.

Il faut noter par ailleurs que pour qu’une aller­gie se déclenche deux condi­tions sont requises. En effet, le sujet doit non seule­ment être pré­dis­po­sé géné­ti­que­ment, mais doit aus­si être expo­sé de façon conti­nuelle à l’allergène.

Si le nombre de per­sonnes aller­giques a évo­lué de façon consi­dé­rable ces der­nières années, il existe d’ores et déjà des méthodes de diag­nos­tics très per­cu­tants. Idem pour les trai­te­ments qui sont très efficaces.

À noter aus­si qu’une bonne prise en charge passe par l’éviction de l’allergène et quel­que­fois par la prise de médi­ca­ments. Une telle prise en charge peut éga­le­ment se faire à tra­vers une méthode de désensibilisation.

Quelle est la fréquence des maladies allergiques ?

25 % à 30 % de la popu­la­tion sont affec­tés par une mala­die aller­gique en France. Et ces chiffres ne cessent de croître. C’est alors qu’on estime que dans quelques années 50 % des per­sonnes seront atteints. En fait :

  • L’asthme affecte 7 à 10 % de la population ;
  • Les aller­gies ali­men­taires touchent envi­ron 2 % d’adultes et 5 % d’enfants ;
  • La der­ma­tite ato­pique touche 7 à 10 % de la population ;
  • La conjonc­tive aller­gique, et la rhi­nite15 à 20 % de la population.

Maladies allergiques : qui est concerné ?

Toutes les per­sonnes peuvent souf­frir d’une ou de dif­fé­rentes aller­gies. Mais les ado­les­cents, les enfants, et les jeunes adultes sont les plus vul­né­rables. De même, les indi­vi­dus ayant des anté­cé­dents fami­liaux d’allergie sont beau­coup plus enclins à souf­frir de cette affection.

C’est aus­si le cas chez les per­sonnes expo­sées de façon conti­nue à un ou dif­fé­rents allergènes.

Classification des réactions d’hypersensibilité

Selon la clas­si­fi­ca­tion de Gell et Coombs, les réac­tions d’hypersensibilité se déclinent en 4 caté­go­ries (I à IV). C’est pour­quoi les réac­tions d’hypersensibilité impliquent le plus sou­vent plus d’un type de méca­nisme. Ain­si, il peut s’agir des réac­tions d’hypersensibilité de :

Type I

Dénom­mées réac­tions d’hypersensibilités immé­diates, les réac­tions d’hypersensibilité de type I sont trans­mises par les IgE. En effet, l’Ag se com­bine à des IgE fixées de façon préa­lable aux baso­philes san­guins et mas­to­cytes tis­su­laires qui déclenchent la libé­ra­tion de média­teurs pré­for­més tels que : pro­téases, fac­teurs chi­mio­tac­tiques, l’histamine.

Les mas­to­cytes tis­su­laires et les baso­philes san­guins déclenchent éga­le­ment la pro­duc­tion d’autres média­teurs tels que : les leu­co­triènes, les pros­ta­glan­dines, et les fac­teurs d’activation pla­quet­taire. Ces média­teurs sont à l’origine :

  • D’une aug­men­ta­tion de la per­méa­bi­li­té capillaire ;
  • D’une vaso­di­la­ta­tion ;
  • D’une infil­tra­tion tis­su­laire à tra­vers des éosinophiles ;
  • D’une infu­sion tis­su­laire des lym­pho­cytes T de types 2 hel­pers (TH2) et au tra­vers d’autres cel­lules inflammatoires ;
  • D’une hyper­sé­cré­tion de mucus ;
  • D’une contrac­tion des muscles.

Il faut sou­li­gner par ailleurs que les réac­tions d’hypersensibilité de types I prennent de l’ampleur après l’exposition à l’antigène. Ces réac­tions de type I pro­voquent des mani­fes­ta­tions ato­piques telles que :

  • La der­ma­tite atopique ;
  • Rhi­nite et conjonc­ti­vite allergiques ;
  • L’anaphylaxie ;
  • Les œdèmes de Quincke ;
  • Les œdèmes d’urticaires ;
  • Les œdèmes d’allergies au latex et à quelques aliments. 

Vous l’aurez com­pris, l’hypersensibilité de type I, ren­con­tré fré­quem­ment, est à l’origine de toutes les patho­lo­gies occa­sion­nées par une syn­thèse exa­gé­rée d’IgE. Une telle réac­tion d’hypersensibilité est éga­le­ment res­pon­sable de nom­breuses réac­tions allergiques.

Rete­nez aus­si que si les termes aller­gie et ato­pie sont uti­li­sés à l’ordinaire de façon com­mu­table, ils sont tout de même dif­fé­rents.

L’atopie : qu’est-ce que c’est ?

L’atopie est une réac­tion immu­ni­taire exa­gé­rée à igE. À noter qu’également que l’atopie consti­tue un trouble d’hypersensibilité de type I.

Quelle est la différence entre l’atopie et l’allergie ?

Il faut au pre­mier abord rap­pe­ler que l’allergie est toute réponse immu­ni­taire exa­gé­rée à un anti­gène com­mu­né­ment appe­lé le non-soi. Dans le cas de l’allergie, il convient de pré­ci­ser que l’antigène ne dépend pas du mécanisme.

Par consé­quent, si tous les troubles ato­piques entrent en ligne de compte comme aller­gique, de nom­breuses réac­tions aller­giques ne sont pas pour autant ato­piques. Rete­nez donc que tous les troubles ato­piques sont aller­giques, mais toutes les réac­tions aller­giques ne sont pas atopiques.

Comment se manifestent les troubles atopiques ?

Les troubles ato­piques touchent le plus sou­vent les yeux, le nez, les pou­mons et la peau. Ces patho­lo­gies sont rela­tives à :

  • Cer­taines formes d’angioœdème ;
  • L’eczéma ato­pique (le genre d’eczéma le plus fréquent) ;
  • L’urticaire à média­tion immunitaire ;
  • Les troubles pul­mo­naires aller­giques tels que l’asthme aller­gique et les com­po­sants à média­tion igE de l’aspergillose bron­cho­pul­mo­naire allergique ;
  • Les réac­tions aller­giques aux piqures d’insectes ;
  • La rhi­nite allergique.

Type II

Les réac­tions de types II hyper­sen­si­bi­li­té (hyper­sen­si­bi­li­té cyto­toxique dépen­dant des Ac) se mani­festent suite à l’implantation des anti­corps sur les corps étran­gers (non-soi) de sur­face cel­lu­laire ou bien sur une molé­cule asso­ciée à une sur­face cellulaire.

L’organisation anti­gène-anti­corps de sur­face s’oppose au com­plexe anti­gène-anti­corps inté­grant l’hypersensibilité de type III. La struc­ture anti­gène-anti­corps de sur­face active les cel­lules qui contri­buent à la cyto­toxi­ci­té à média­tion cel­lu­laire subor­don­née aux anti­corps, au com­plé­ment ou aux deux.

Comme anti­corps, il peut s’agir ain­si des cel­lules tueuses natu­relles, des macro­phages, des éosi­no­philes. Il en res­sort des lésions tis­su­laires et cel­lu­laires. Les réac­tions du type 2 intègrent les troubles tels que :

  • Le rejet hyper­ai­gu de gref­fon en cas de trans­plan­ta­tion d’organe ;
  • La thy­roï­dite d’Hashimoto ;
  • La mala­die des anti­corps anti-mem­brane basale glo­mé­ru­laire tels syn­drome de Goodpasture ; 
  • Les ané­mies hémo­ly­tiques à test de combes positif.

Type III

Les réac­tions de type III com­mu­né­ment appe­lées mala­dies des com­plexes immuns entrainent une inflam­ma­tion aiguë en réac­tion aux com­plexes anti­gène-anti­corps immuns. Ces der­niers sont dis­po­sés dans les vais­seaux ou tissus.

De tels com­plexes peuvent dyna­mi­ser le sys­tème du com­plé­ment. Ils peuvent éga­le­ment se regrou­per en vue d’activer cer­taines cel­lules du sys­tème immu­ni­taire. Cette acti­va­tion entraine la libé­ra­tion de média­teurs inflam­ma­toire.

Il faut remar­quer que la for­ma­tion des com­plexes immuns a un impact subor­don­né en par­tie aux pro­por­tions rela­tives d’Ag et d’anticorps dans le com­plexe immun. De prime abord, lors de la réac­tion immu­ni­taire, un excès d’antigène avec de petits com­plexes anti­gène-anti­corps dont l’action ne sti­mule pas le com­plé­ment est observé.

Par la suite, l’équilibre du rap­port entre Ag et anti­corps favo­rise le dépôt des com­plexes immuns dans dif­fé­rents tis­sus, notam­ment les vais­seaux san­guins et les glo­mé­rules. À noter aus­si qu’à ce stade, les com­plexes humains sont plus gros et entrainent des réac­tions systémiques.

L’isotope des anti­corps induit varie lors d’une réac­tion immu­ni­taire et la gly­co­sy­la­tion, l’isotype concourent à la réponse cli­nique. Les patho­lo­gies inhé­rentes aux réponses immu­ni­taires de type III sont des affec­tions subor­don­nées au sérum. Il peut s’agir :

  • Du lupus éry­thé­ma­teux disséminé ; 
  • De la vas­cu­la­rite leucocytoclasique ; 
  • De la poly­ar­thrite rhumatoïde ; 
  • Des dif­fé­rentes caté­go­ries de glomérulonéphrite ; 
  • De la pneu­mo­pa­thie d’hypersensibilité aiguë. 

Il est à sou­li­gner que les réac­tions de type III se mani­festent 4 à 10 jours après l’exposition à l’antigène. Rete­nez aus­si que l’exposition, si elle se pour­suit, elle peut deve­nir chronique.

Type IV

Dénom­mées hyper­sen­si­bi­li­té retar­dée, les réac­tions de type IV n’impliquent pas les anti­corps. En revanche, elles sont médiées par les lym­pho­cytes T. Les lym­pho­cytes T sont acti­vés par l’exposition conti­nue et la réex­po­si­tion à l’ag.

Une telle acti­va­tion des lym­pho­cytes T est ren­due pos­sible grâce à leur sen­si­bi­li­sa­tion après un contact avec un Ag adap­té. Ain­si, les lym­pho­cytes T occa­sionnent des lésions cel­lu­laires par effets toxiques immé­diats ou par libé­ra­tion de cytokines.

La libé­ra­tion de ces der­nières pro­voque l’activation des éosi­no­philes, des mono­cytes, des neu­tro­philes, des macro­phages et des cel­lules tueuses ou natu­ral killer. Ain­si, les troubles res­pon­sables des réac­tions de type IV impliquent :

  • La neu­ro­lyse épi­der­mique toxique (SJS/TEN) ;
  • Le syn­drome de Stevens-Johnson ; 
  • Le DRESS (drug rash with eosi­no­phi­lia and sys­te­mic symptoms) ;
  • La pneu­mo­pa­thie d’hypersensibilité aiguë et chronique ; 
  • Le rejet d’allogreffe aigu et chronique ; 
  • La réponse immu­ni­taire à la tuberculose ; 
  • Dif­fé­rentes formes d’hypersensibilité médicamenteuses ; 
  • La der­mite de contact.

Qu’est-ce que l’allergie au Latex ?

L’allergie au latex est une réac­tion immu­ni­taire déme­su­rée aux pro­téines hydro­so­lubles des pro­duits en latex. Il peut s’agir des gants en caou­tchouc, des canules d’appareil res­pi­ra­toire, des irri­ga­teurs à lave­ment avec bal­lon­nets gon­flables en latex, cathé­ters, des préservatifs.

En fait, depuis la fin des années 1980, l’incidence a évo­lué chez les tra­vailleurs du sec­teur sani­taire. C’est alors que l’accent est mis sur les pré­cau­tions uni­ver­selles et a abou­ti à l’usage de gants à latex. Ain­si, les réac­tions en latex peuvent être aiguës (à média­tion IgE) ou dif­fé­rées à média­tion cellulaire.

Par ailleurs, il faut sou­li­gner que les réac­tions aiguës occa­sionnent de l’urti­caire et une ana­phy­laxie. Les réac­tions non immé­diates pro­voquent une der­ma­tite. En outre, la peau est en géné­ral croû­teuse et irri­tée après avoir por­té des gants en latex.

Il convient aus­si de pré­ci­ser que de telles réac­tions résultent sou­vent d’une irri­ta­tion chi­mique et non d’une aller­gie au latex. Rete­nez éga­le­ment que le diag­nos­tic de sen­si­bi­li­té au latex repose en par­ti­cu­lier sur l’anamnèse.

En outre, les tests cuta­nés et les dosages de déten­tion des anti­corps IgE sont acces­sibles. Si les éta­blis­se­ments de soins sont, pour la plu­part, exempts de latex, c’est parce que le trai­te­ment consiste dans l’éviction du latex. C’est alors que l’incidence au latex a dimi­nué de façon considérable.

Les causes de l’allergie ?

maladies allergiques

Si les réac­tions aller­giques pré­sentent une revue cli­nique extrê­me­ment pro­téi­forme, les causes de l’allergie sont tout aus­si mul­tiples. Ain­si, une réac­tion aller­gique peut être pro­vo­quée à travers :

Un dérèglement du système immunitaire

Le sys­tème de défense per­met de déce­ler et de contrô­ler des élé­ments exo­gènes tels que les bac­té­ries, les virus, les para­sites et autres. En situa­tion d’allergie, le sys­tème immu­ni­taire adopte une réac­tion pareille d’immunité.

En effet, l’organisme se pré­mu­nit contre des élé­ments à prio­ri bénins appe­lés aller­gènes. L’allergie pro­vient de la libé­ra­tion d’anticorps et/ou des lym­pho­cytes T. La plu­part des aller­gies sont pro­vo­quées par des anti­corps com­mu­né­ment appe­lés immu­no­glo­bu­lines de type E (IgE). Ces aller­gies sont dénom­mées igE-dépen­dantes.

Si ces aller­gies s’associent à des igE, alors cette der­nière va relar­guer les média­teurs chi­miques. Ces der­niers sont à l’origine des symp­tômes inflam­ma­toires tels que l’histamine, la pros­ta­glan­dine, la tryp­tase, les leu­co­triènes et autres.

Une prédisposition génétique et un acquis

Deux condi­tions sont requises pour qu’une aller­gie se déclenche. Pri­mo, l’individu doit avoir un champ aller­gique d’origine géné­tique héré­di­taire. Secun­do, l’individu doit avoir été en contact avec un aller­gène de façon continue.

Il faut noter par ailleurs que si l’individu est ato­pique, il ne se mani­fes­te­ra pas les mêmes signes d’alarmes que pour ses parents. Une simple illus­tra­tion défi­nit cet état de choses : un père qui a une rhi­nite peut bel et bien avoir un enfant asth­ma­tique.

Néan­moins, si l’enfant n’est pas expo­sée aux aller­gènes les plus ren­con­trés au quo­ti­dien, il est plau­sible que les symp­tômes de l’allergie ne se mani­festent pas.

Par ailleurs, il convient de rap­pe­ler que l’atopie est une pré­dis­po­si­tion géné­tique à évo­lu­tion cumu­la­tive d’allergies cou­rantes. Il peut s’agir ainsi :

  • De la der­ma­tite atopique ;
  • D’un type d’eczéma tel que les aller­gies ali­men­taires diverses, la rhi­nite allergique.

Une per­sonne diag­nos­ti­quée avec un syn­drome ato­pique déve­loppe le plus sou­vent cer­taines de ces aller­gies. Une ato­pie est rela­tive aux phé­no­mènes d’hypersensibilité avec mani­fes­ta­tion d’igE en pré­sence de pro­téines actives. Il s’agit entre autres :

  • Des aller­gènes ;
  • Du pol­len ;
  • De la pous­sière, etc.

Une exposition répétée à un allergène

Cer­taines sub­stances aller­gènes sont à l’origine de l’allergie. Ces der­nières peuvent être des aller­gènes de contact, des aller­gènes ingé­rés ou des aller­gènes res­pi­ra­toires. Les aller­gènes les plus fré­quents s’inscrivent dans la liste ci-des­sous. Il s’agit des :

  • Poils d’animaux ;
  • Aca­riens ;
  • Gra­mi­nées et pol­lens d’arbres ;
  • Moi­sis­sures ;
  • Latex ;
  • Tis­sus ;
  • Venins d’hyménoptères et cosmétiques ; 
  • Hen­nés noirs ; 
  • Métaux, en l’occurrence chrome, nickel ; 
  • Sub­stances cos­mé­tiques et parfumées ; 
  • Médi­ca­ments : anti­bio­tiques, anti-inflam­ma­toires non stéroïdiens ;
  • Ara­chides, laits, œufs, pois­sons, cho­co­lats et kiwis ; 
  • Myo­re­laxants ou curares uti­li­sés en anes­thé­sie générale.

Autres facteurs de risques de l’allergie

Si cer­tains fac­teurs sont moins déter­mi­nants, ils favo­risent tout de même le déclen­che­ment de la mala­die. Il s’agit entre autres :

  • Du tabac ;
  • D’un envi­ron­ne­ment aseptisé ;
  • De la pollution ;
  • D’eczéma : une mala­die de peau qui est pro­vo­quée par péné­tra­tion des aller­gènes dans les pores ;
  • Des expo­si­tions à des niveaux éle­vés de germes, de toxines ;
  • Des expo­si­tions à des niveaux éle­vés de sub­stances. Ces der­nières étant en rela­tion avec des ani­maux, des étables, des pro­duits de fermes, de la consom­ma­tion de lait cru pen­dant la gros­sesse ou durant l’enfance.

Les symptômes de l’allergie

Les réac­tions aller­giques sont très diver­si­fiées et peuvent se rap­pro­cher des symp­tômes dus à une infec­tion. Ain­si, si vous êtes scep­tique par rap­port aux symp­tômes que vous pré­sen­tez, vous pou­vez consul­ter un médecin.

Vous pou­vez même consul­ter ce der­nier à dis­tance pour rece­voir un diag­nos­tic. En fait, les aller­gies occa­sionnent dif­fé­rentes réac­tions qui sont rela­tives aux types d’allergies ou d’allergènes. Il peut ain­si s’agir :

  • Du nez qui coule : nez bou­ché, éter­nue­ment voire une rhi­nite allergique ; 
  • Des inflam­ma­tions et des gon­fle­ments du visage et de la peau ; 
  • De la chute de la pres­sion arté­rielle notam­ment le choc anaphylactique ; 
  • Des yeux qui grattent : yeux lar­moyants, yeux rouges, conjonc­tives allergiques ; 
  • Des symp­tômes res­pi­ra­toires : crise d’asthme ;
  • Des symp­tômes diges­tifs tels que les consti­pa­tions, les diar­rhées, les vomissements.

Par ailleurs, quelques aller­gies peuvent occa­sion­ner des symp­tômes oraux tels qu’un gon­fle­ment de la gorge (avec dif­fi­cul­tés à ava­ler) et un gon­fle­ment des lèvres. En outre, cer­taines aller­gies sont sus­cep­tibles d’être un fac­teur de risques pour l’évolution de cha­la­zions.

Mal­gré tout, rete­nez que dans cer­tains, il peut s’agir d’un choc ana­phy­lac­tique qui s’explique par une réac­tion aller­gique aiguë à média­tion IgE qui peut être par­fois mor­telle. Vous l’aurez com­pris, il s’agit d’une urgence médicale.

Il convient aus­si de pré­ci­ser que si vous vous retrou­vez dans de pareilles situa­tions, une injec­tion d’adrénaline est immé­dia­te­ment requise. 

Diagnostic d’une maladie allergique

Afin de confir­mer non seule­ment l’allergie, mais aus­si l’allergène mis en cause, le diag­nos­tic est éta­bli par le méde­cin aller­go­logue. Ce der­nier effec­tue en effet dif­fé­rents exa­mens. Il s’agit entre autres :

  • D’une ana­mnèse : le patient donne les prin­ci­pales carac­té­ris­tiques de ses symp­tômes à son méde­cin trai­tant. Il évoque ensuite l’existence éven­tuelle d’antécédents aller­giques per­son­nels ou familiaux ;
  • D’un exa­men cli­nique : cet exa­men implique les yeux (la conjonc­tive), l’eczéma sur la pau­pière, l’écoute des sif­fle­ments des pou­mons, l’aspect et la cou­leur des muqueuses du nez, de la pré­sence des polypes du nez, l’état de l’obstruction du nez ;
  • Des tests cuta­nés ou prick-test : ils entrent en ligne de compte lorsque l’allergie mise en cause est cor­ro­bo­rée par l’interrogation et l’examen clinique ;
  • Des exa­mens san­guins : ils per­mettent de confir­mer l’identité des aller­gènes déce­lés au cours des tests cutanés ;
  • Des tests de pro­vo­ca­tion : ils sont sou­vent deman­dés en cas d’allergie médi­ca­men­teuse et d’allergie ali­men­taire. Ces der­niers sont effec­tués par admi­nis­tra­tion de l’allergène au niveau de la muqueuse diges­tive ou respiratoire.

La prévention d’une maladie allergique

Afin de pal­lier les désa­gré­ments rela­tifs aux aller­gies, il faut prê­ter atten­tion aux jeunes enfants et mettre en place une cer­taine approche. Cette der­nière vise en effet à limi­ter les contacts avec les matières aller­gi­santes. Ain­si, vous devez évi­ter les ani­maux à poils à domi­cile. Vous devez aérer au quo­ti­dien les endroits fer­més, en par­ti­cu­lier, vos domiciles. 

Aus­si, uti­li­sez des appa­reils comme les cli­ma­ti­seurs, les aspi­ra­teurs, munis de filtres à par­ti­cules de haute qua­li­té. Veillez éga­le­ment à évi­ter les moquettes, les tex­tiles d’intérieur, les rideaux, les peluches pour enfants. 

Si vous vou­lez vous pré­mu­nir contre les mala­dies aller­giques, vous devez en outre évi­ter tous les par­fums d’intérieur tels que : les bou­gies en aéro­sols, les dif­fu­seurs de par­fums élec­trique ou automatique.

Autres aspects à observer

Notez aus­si que lorsque vous allai­tez long­temps votre enfant, vous pou­vez le pro­té­ger contre les réac­tions aller­giques. Évi­tez éga­le­ment les sor­ties de longues échéances les jours de pics de pol­lu­tion atmo­sphé­rique. Encore une fois, afin de parer aux mala­dies aller­giques, vous devez évi­ter les ani­maux à poils à domi­cile. Cela s’inscrit en effet dans les pré­cau­tions de pre­miers ordres.

D’autre part, si vous connais­sez les sub­stances à l’origine des réac­tions aller­giques, vous devez pro­cé­der à leur évic­tion. En effet, l’éviction des sub­stances aller­giques est for­te­ment recom­man­dée. Pour y par­ve­nir, réfé­rez-vous à la carte d’identification des sub­stances aller­giques. Cette der­nière per­met en effet à l’individu d’avoir tou­jours sur lui la liste des aller­gènes aux­quels il est vulnérable.

En outre, en cas d’allergies aux pol­lens, il est pré­co­ni­sé de por­ter des pro­tec­tions à l’extérieur. Il peut s’agir des lunettes de sol, des cha­peaux et autres. Il est éga­le­ment conseillé de rin­cer le visage et les che­veux en fin de journée. 

De telles dis­po­si­tions s’avèrent en effet néces­saires à cause de la dif­fi­cul­té des pneu­mal­ler­gènes à être éjec­tés. Vous l’aurez com­pris, si vous sus­pec­tez la pré­sente d’une aller­gie, consul­ter votre méde­cin trai­tant revêt une impor­tance capitale.

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