Conception et texte : Docteur Jean-Marie SCHNELLER
Directeur de la publication : Bernard DOUCET, Président
Octobre 1997
Compte tenu de la présentation négative des RMO la Fédération des Biologistes de France a rédigé à partir de celles-ci, et en tenant compte des recommandation de l’ANDEM ( et ANAES), des REFERENCES MEDICALES POSITIVES.
Toute contradiction avec les textes officiels a été evitée.
Les RM+ ont pour but d’éclairer les prescripteur sur ce que les textes lui permettent de prescrire sans risque de ” sanction “.
Pour ce qui est de l’application des RM+ , seule reste opposable au Prescripteur son obligation de moyens.
Pour chacun des thèmes traités, ces RM+ correspondent au MINIMUM INCONTOURNABLE de prescription d’examens de Biologie médicale; nécessaire à une BIOVIGILANCE CORRECTE INDISPENSABLE A LA SANTE PUBLIQUE. ELLES EVITENT TOUTE PERTE DE CHANCE AU PATIENT.
Fédération des biologistes de France – 1997
Il en est de même des examens cités dans les ” Références Médicales Positives”, mais prescrits dans des contextes différents des thèmes traités et hors champ d’application des RMO |
- hCG plasmatique chez la femme supposée enceinte
- Bilan biologique systématique
- Surveillance de la contraception orale
- DNID – Diabète non insulino-dépendant
- Endoscopies digestives basses et hautes
- Frottis cervicaux
- Dosage des hormones thryroïdiennes chez l’adulte
- HTA essentielle légère non compliquée – Adulte en dehors de la grossesse
- Hypercholestérolémie de l’adulte
- Magnésium sérique et globulaire
- Marqueurs tumoraux en dépistage
- Les examens pré-opératoires
- Acné
- Suivi du traitement des psychoses manioco-dépressives Lithium et carbamazépine
- EFR et Gazométrie artérielle
- Stérilité du couple
- Hématologie en pratique courante
- Asthme
- Sérologie de l’hépatite virale
- Examens biologiques au cours de la grossesse
- FIN
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RM+ N°1 relative à la RMO N°5
- Il est permis et recommandé de prescrire une recherche d’hCG plasmatique lors de tout retard de règles chez une femme sans contraception, ayant ou non un désir de grossesse, asymptomatique présentant habituellement des cycles réguliers, n’ayant aucun facteur de risque de GEU sauf si la grossesse a été affirmée avec certitude par échographie, ou examen clinique
- Il est permis et recommandé de prescrire un dosage d’hCG plasmatique chez une femme ayant une aménorrhée secondaire dans tous les autres cas et notamment :
—- Risque de GEU ( ATCD de pathologie inflammatoire pelvienne, de GEU, de séripositivité à Chlamydia trachomatis, de chirurgie tubaire, tabagisme > 20 cigarettes/j, grossesse induite, grossesse débutante sous contraception )
—- En cas de risque de fausse couche ou dans les suites, aprés une IVG
—- En cas de suspicion de môle ou d’autres tumeurs.
NB : le dosage plasmatique de l’hCG est l’un des paramètres de l’évaluation du risque individuel de trisomie 21
Voir également RM+ N°20 Examens biologiques au cours de la grossesse
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RM+ N° 2 relative à la RMO N°6
- Magnésium sérique ou globulaire ne font plus l’objet de la RMO N°6. Voir RM+ N° 10
- Ionogramme ou Natrémie ou kaliémie ou réserve alcaline
- THS et/ou hormones thyroïdiennes voir RM+ N° 7
- Hémoglobine glyquée voir RM+ N°4
- Apolipoprotéines voir RM+ N° 9
- Marqueurs tumoraux voir RM+ N° 11
- Ferritine voir RM+ N° 17
- Phosphatases alcalines
- Protéinogramme (Electrophorèse des protéines)
- Profils protéiques
- ECBU
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RM+ N°3 relative à la RMO N° 7
En l’absence de facteur de risque particulier (dyslipidémie, HTA, diabète, ATCD de thrombose à explorer – cf infra) ) ni faits nouveaux et sans anomalie lors de la surveillance, IL EST NECESSAIRE DE PRATIQUER au cours d’une contraception orale
- Glycémie à jeun,cholestérol total et Triglycérides
- dés l’instauration de la contraception
- 3 mois aprés
- 12 mois aprés
- Puis tous les 2 ans
En présence de facteurs de risque particuliers et notamment avant d l’instauration de la contraception orale ou en présence de faits nouveaux et/ou d’anomalies lors de la surveillance , IL EST PERMIS ET RECOMMANDE DE PRATIQUER PLUS SOUVENT ces dosages et d’y associer toute autre exploration selon le cas :
- Risque athérogène : ” Exploration d’une anomalie lipidique ” y compris LDL calculé
- Risque diabétique
- Risque thrombotique en présence d’Atcd personnels ou familiaux de thrombose : antithrombine III, protéine C, protéine S, résistance à la protéine C activée, anticorps antiphospholipides,…
- Bilan enzymatique hépatique
- …..
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RM+ N°4 relative à la RMO N°8
- LE DIAGNOSTIC D’UN DNID, PEUT SE FAIRE PAR
-
- Deux glycémie à Jeun > 1,4 g/l soit 7,78 mmol/l ( Voir : Les nouveaux critères de diagnostic Concensus 01/1997, la nouvelle valeur de référence est de 1,2 g/l soit 7 mmol/l)
-
- Entre 1 et 1,4 g/l (soit entre 5,56 et 7,78 mmol/l) par une glycémie 2 heures aprés une charge orale de 75 g glucose:
…………. < 1,40 g/l soit 7,8 mmol/l = normal
…………. < Entre 1,4 et 2 g/l ( 7,8 et 11,1 mmol/l ) : intolérance au glucose.
…………..> 2 g/l soit 11,1 mmol/l : diabète patent.<
- Entre 1 et 1,4 g/l (soit entre 5,56 et 7,78 mmol/l) par une glycémie 2 heures aprés une charge orale de 75 g glucose:
-
- Une HPGO complète en cas d’incertitude
- LA MISE EN ROUTE DU TRAITEMENT nécessite une exploration biologique de la fonction rénale par la céatininémie
- LE SUIVI D’UN DNID nécessite
-
- Un suivi plus ou moins rapproché par une glycémie à jeun et post prandiale
-
- Une hémoblobine glyquée tous les 3 mois
-
- Un suivi de la fonction rénale comprenant au moins créatininémie et microalbuminurie, au moins une fois par an mais autant que nécessaire
-
- Une exploration lipidique (voir RM+ N° 9)
-
- Au besoin une exploration hépatique
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RM+ N° 5 relative aux RMO N° 11 et 60
- Helicobacter pylori : sa recherche est permise et recommandée
- En présence d’un estomac et/ou d’un duodénum macroscopiquement anormal
- Chez un patient dyspeptique ayant une gastrite chronique , en fonction dune sérologie préalable d’Helicobacter pylori (même avec aspect macroscopique normal de l’estomac et/ou du duodénum)
- Une recherche de sang dans les selles est recommandée avant toute colonoscopie totale
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RM+ N°6 relative à la RMO N° 12
IL EST NECESSAIRE ET RECOMMANDE de pratiquer un dépistage du cancer du col par frottis cervical chez toutes les femmes de 20 à 65 ans
- Une fois par an pendant 2 ans
- puis une fois tous les 3 ans au moins et ensuite
- Cette dernière attitude est loin de faire l’unanimité et peut être largement interprétée par l’examen gynécologique annuel qui autorise de refaire un frottis en cas de :
—- Frottis antérieur anormal ( controle aprés trt ou surveillance)
—- Une anomalie constatée à l’examen clinique : cervicite, leucorrhée, etc…
—- Une symptomatologie évocatrice
—- Des Atcd d’affection gynécologique
—- l’existence d’un facteur de risque ( partenaires multiples par exemple)
NB : Une dysplasie est un concept visible sur une biopsie et pas sur un frottis.
Un frottis doit permettre d’identifier des cellules malpighiennes (exocol) et cylindriques (endocol-jonction) en quantités suffisantes. L’anatomo-cytologiste doit alors énoncer clairement qu’il n’existe pas d’anomalies épithéliales, réactionnelles, dysplasiques ou de nature indéterminée.
Voir également : Le frottis
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RM+ N° 7 relative à la RMO N° 13
Il y a lieu de prescrire un dosage des hormones thryroïdiennes et de TSH
- Ches des patients présentant des éléments d’orientation vers une pathologie thyroïdienne tirés des Atcd, de l’interrogatoire, de l’examen clinique ou de résultats d’examens complémentaires
Si une hypothyroïdie est suspectée, il faut doser T4L et TSH - Au cours de la surveillance d’un traitement à effet principal ou secondaire (+++ cordarone, Lithium )
- Chez un patient atteint d’une hypothryroïdie et recevant un traitement il est nécessaire de faire des dosages :
—– d’une façon répétée jusqu’à l’équilibre du traitement
—– puis deux fois par an
—– Plus souvent en cas de pathologie cardiovasculaire
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Adulte en dehors de la grossesse
RM+ N° 8 relative à la RMO N°14
Il est nécessaire devant une HTA légère (>140/90) confirmée de demander les examens qui peuvent apporter des arguments en faveur d’une HTA secondaire :
- Créatininémie, ionogramme sanguin complet, protéinurie des 24 heures
- S’il existe une suspicion de phéochromocytome: métanephrines, normétanephrines et/ou catécholamines, acide vanyl mandélique urinaires
- S’il existe une suspucion de syndrome de Cushing : cortisol plasmatique, cortisol libre urinaire, tests dynamiques
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RM+ N°9 relative à la RMO N°15
RAPPEL : Medec 97 : Simplification des attitudes thérapeutiques : LDL cholestérol et Facteurs de risque
DEPISTAGE EN L’ABSENCE DE FACTEUR DE RISQUE:
Il faut doser le cholestérol total et les triglycérides aprés 12 heures de jeûne :
- Tous les 5 ans chez tout homme de moins de 50 ans et toute femme avant la ménopause
- Tous les 3 ans chez tout homme de plus de 50 ans et toute femme aprés la ménopause
EN PRESENC DE FACTEUR DE RISQUE: ,
il faut prescrire, aprés 12 heures de jeûne, selon le libélé de la Nomenclature des Actes Biologiques ” exploration des anomalies lipidiques “ en précisant éventuellement “ avec calcul du LDL ” (formule de Friedwald si TG < 4g/l)
- En cas d’anomalie des valeurs de dépistage (Cholestérol total et/ou tgriglycérides)
- En présence de facteur de risque : HTA, diébète, tabagisme, surpoids ( surtout de type androïde mêm s’il est modeste), IDM ou mort subite avant 55 ans chez un parent direct ou dans la fratrie)
- En présence de pathologie ou de traitement pouvant interférer avec les lipides( contraception oestroprogestative RM+ N°3 , bêtabloquant)
EN COURS DE TRAITEMENT
Chez les patients porteurs de facteurs de risque, suivant une thérapeutique hypolipidémiante hygiénodiététique et/ou médicamenteuse, IL FAUT :
- répéter des dosages en période d’ajustement thérapeutique jusqu’à stabilisation objectivée par 2 résultats consécutifs de LDL-Cholestérol proches de la valeur cible
- répéter les dosages tous les 6 mois une fois la valeur cible du LDL-Choletsérol atteinte et stabilisée
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RM+ N+10 relative à la RMO N° 16
Il est permis et recommandé de prescrire un dosage de magnésium sérique et/ou globulaire dans les cas de nettes perturbations cliniques ou biologiques.
En particulier au cours de :
- Cirrhose décompensée
- Insuffisance rénale
- Syndrome de malabsorption intestinale
- Traitement diurétique prolongé à fortes doses
- Pancréatite aiguë
- Brûlures étendues
- …
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RM+ N°11 relative à la RMO N°17
Les dosages d’ACE et du CA 15-3 dans le cancer du sein ainsi que le dosage d’ACE dans le cancer colo-rectal sont permis et autorisés :
- Aprés établissement médical d’un primo-diagnostic de ces néoplasies, avant la mise en route d’une thérapie
- En cas d’Atcd et/ou de suivi de ces cancers et à fortiori en cas de symptomatologie évocatrice; notamment si un bénéfice peut en résulter pour le patient en terme de pronostic et/ou de traitement
Esculape : Le dosage des PSA une fois par an est actuellement admis par l’Association américaine d’urologie chez tous les patients aprés 50 ans
Voir également : Les marqueurs tumoraux
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RM+ N°12 relative à la RMO N°18
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RM+ N° 13 relative à la RMO N°29
Voir également le renforcement des mesures – Révision d’AMM et textes légaux : Roaccutane
Lors du traitement par l’isotrétinoïne IL EST INDISPENSABLE :
- Effecteur un test de grossesse chez la femme avant le début du traitement puis tous les 2 mois ainsi qu’à la fin du traitement et 5 semaines aprés son arrêt.
Un moyen efficace de contraception est nécessaire ( cf Révision d’AMM et textes légaux - De doser transaminases, cholestérol et triglycérides :- Préalablement au traitement
– Un mois aprés le début du traitement (généralement à posologie maximale)
– Régulièrement tous les 2 mois ( avec le test de grossesse) si le traitement est poursuivi - De pratiquer tout autre examen biologique en cas de morbidité associée
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Suivi du traitement
RM+ N°14 relative à la RMO N°32
- Traitemebt par les sels de lithium
- Lithémie une semaine aprés le début du traitement et autant que nécessaire ensuite
- Créatininémie périodiquement
- TSH une fois par an
- Traitement par la carbamazépine (TEGRETOL ®)
- Il faut controler la carbamazépinémie autant qu’il est nécessaire
- Il faut controler périodiquement l’hémogramme et le profil enzymatique hépatique
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OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME
Suivi du traitement
RM+ N°15 relative à la RMO N°44 et RMO N°57
Il est permis et recommandé de pratiquer une gazométrie artérielle dans les cas suivants :
EN PRE OPERATOIRE
- Chirurgie thoracique et abdominale
- Toute chirurgie en présence d’un facteur de risque
- Maladie respiratoire connue en évolution
- Bronchite chronique
- Tabagisme supérieur ou égal à 20 paquets-année
- Obésité morbide
- Age > 60 ans
EN OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME
- Aprés 2 mesures à 3 semaines d’intervalle pour décider l’instauration d’un traitement
- Dans la surveillance ultérieure d’un malade cliniquement stable, 2 à 4 fois par an
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RM+ N°16 relative à la RMO N°51
Dans le cadre d’un bilan de stérilité, en l’absence de signes cliniques évocateurs d’une cause précise, il est necessaire de réaliser les examens suivants :
- Courbe de température
- Etude de la glaire et rest postcoïtal de Huhner
- Spermogramme et spermocytogramme
- Sérodiagnostic toxoplamose, rubéole, Chlamydia trachomatis
Il est nécessaire de prescrire les dosages plasmatiques suivants
- FSH avant prescription d’un traitement inducteur <li¨prolactine avant=”” presciption=”” d’un=”” traitement=”” hypoprolactinémiant=”” <=”” ul=””>Voir également Stérilité
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.HEMATOLOGIE EN PRATIQUE COURANTE
RM+ N°17 relative à la RMO N°52 - Il est permis et recommandé de dépister une carence martiale par un dosage de ferritine. La férritinémie sera à confronter ultérierement à une coefficient de saturation de la transferrine lors d’un syndrome inflammatoire objectivé par un profil protéique inflammatoire
- La numération des réticulocytes et le médullograme peuvent être prescrits en dehors de l’anémie hypochrome microcytaire
- Devant une anémie microcytaire définie parHémoglobine <130 g/l chez l’homme
<120 g/l chez la femme non enceinte
< 110 g/l chez la femme enceinte
< 135 g/l à la naissance <110 g/l jusqu’à 6 ans et < 120 g/l entre 6 et 14 ansUne diminution du VGM < 80 µ3 à partir de 6 ans et chez l’adulte
< 70 µ3 avant 2 ans et 73 µ3 entre 2 et 6 anset en l’absence de carence martiale dépistée par ferriténinémie -
Il est recommandé de rechercher une ß thalassémie hétérozygote par électrophorèse de l’hémoglobine en particulier dans les groupes ethniques à risque
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.ASTHME
RM+ N°18 relative à la RMO N°53- Il y a lieu de pratiquer un bilan allergologique initial systématique dans les circonstances suivantes
- Asthme de l’enfant
- Asthme de l’adulte apparu dans l’enfance et ayant disparu ou n’ayant pas donné lieu à un bilan allergologique
- Circonstances de sensibilisation possible (professionnelle…) avérées
- Esculape : et chaque fois que la clinique suspecte un phénomène allergologique : rhinite, eczéma voire urticaire récidivant
- Peuvent être pratiqué au cours du bilan allergologique initial :
- Le dosage des IgE totales et la recherche des IgE spécifiques par des tests multi-allergique pneumallergènes et/ou trophallergènes
- L’identification des IgE spécifiques en cas de dépistage positif ( cf ci-dessus) ou aprés la réalisation de tests cutanés
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.SEROLOGIE DE L’HEPATITE VIRALE
RM+ N°19 relative à la RMO N°56DANS LE CONTEXTE D’HEPATITE AIGUE
Voir également : Esculape, Augmentation aiguë des transaminases- Une hepatite A
Recherche des IgM anti VHA
Surveiller transaminases - Une hépatite B
Rechercher AgHBs et les IgM anti HBc
Surveiller transaminases et taux de prothrombine
3 à 6 mois apérs l’épisode aigu, rechercher AgHBs et les Ac anti- HBs Chez les sujets AgHBs positifs appartenant aux groupes à risque, rechercher des marqueurs de l’hépatite delta
Voir également, Esculape Hépatite B - Une hépatite C
Rechercher les Ac anti VHC (positiviation parois tardive) Eventuellement recherche de l’ARN du VHC (cf ci-dessous)
Surveiller les transaminases (passage à la chronicité dans 50% des cas)
Voir également : Esculape, Hepatite C
DANS LE CONTEXTE D’UNE HEPATITE VIRALE CHRONIQUE
OU DES LES POPULATIONS A RISQUE
On suspecte une hépatite virale chronique si les transaminases sont supérieures à la normale pendant plus de 6 mois.
Voir également, Esculape : Transaminases : élévation prolongée- HEPATITE C Voir Concensus Février 1997
- HEPATITE B Confirmer par 2 recherche d’ AgHBs
Recherche d’AgHBe, AC anti Hbe et de l4ADN du VHB sérique une fois par an et plus en cas de réascention des transaminases et de signes cliniques faisant craindre une réactivation
NB : l’AgHBs est systématiquement recherché chez toute femme enceinte vaccinée ou non ( voir RM+ N° 20 ) Voir également : Esculape, Hépatite B
VACCINATION - HEPATITE A
Il est utile de rechercher les anticorps totaux ( IgG surtout) anti VHA avant de vacciner une sujet âgé de plus de 30 ans - HEPATITE B
Recherche l’AgHBs et surtout les Ac anti HBc et anti Hbs avant de vacciner dans les populations à risque (dialysés, immunodéprimés, personnels soignants, entourage d’un sujet atteint d’hépatite B, personnes nées ou ayant vécu en zone de forte endémie)
Aprés vaccination chez les sujets à haut risque uniquement, dosage des Ac anti Hbs 1 à 3 mois aprés la dernière injection puis annuellement
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.EXAMENS BIOLOGIQUES AU COURS DE LA GROSSESSE
RM+ N°20 relative à la RMO N°59EXAMENS OBLIGATOIRES et MINIMUMS Premier examen : Avant la fin du 3ème mois - VDRL, TPHA
- Dépistage toxoplasmose et rubéole (ou 2ème détermination) en l’absence de résultats écrits permettant de considérer l’immunité comme acquise
- Recherche d’agglutines irrégulières. Identification et titrage si la recherche est positive
- Albuminurie, glucosurie
- Groupe et rhésus en l’absence de document écrit (ou 2ème détermination si nécessaire)
Deuxième examen : Au cours du 4ème mois Troisième examen : Au cours du 5ème mois- Albuminurie
- Glycosurie
- Sérologies Toxoplasmose (et rubéole ?) en l’absence d’immunité acquise
Quatrième examen : Au cours du 6ème mois - Albuminurie
- Glycosurie
- Sérologies Toxoplasmose (et rubéole ?) en l’absence d’immunité acquise
- Dépistage de l’antigène HBs
- Nfs
- Chez les femmes à rhésus négatif ou précédemment transfusées : recherche d’agglutines irrégulières(à l’exclusion des anticorps dirigés contre les antigènes A et B) .
Identification et titrage obligatoires en cas de positivité.
Cinquième examen : Au cours du 7ème mois
- Albuminurie
- Glycosurie
- Sérologies Toxoplasmose (et rubéole ?) en l’absence d’immunité acquise
Sixième examen : Au cours du 8ème mois Septième examen : Au cours du 9ème mois- Albuminurie
- Glycosurie
- Sérologies Toxoplasmose (et rubéole ?) en l’absence d’immunité acquise
- Deuxième du groupe sanguin si nécessaire
- Chez les femmes à rhésus négatif ou précédemment transfusées : recherche d’agglutines irrégulières (à l’exclusion des anticorps dirigés contre les antigènes A et B).
Identification et titrage obligatoires en cas de positivité. - </li¨prolactine>