Le pté­ry­gion est une mem­brane qui se déve­loppe en tri­angle à par­tir de la conjonc­tive bul­baire. Elle enva­hit acti­ve­ment la cor­née, jusqu’à pro­vo­quer des symp­tômes visuels si l’aire pupil­laire est atteinte.
Il s’agit en fait d’un repli de la conjonc­tive qui avance sur la cor­née. Cer­tains fac­teurs favo­ri­sants sont retrouvés.
Le prin­ci­pal est l’ex­po­si­tion aux radia­tions solaires. Les pays de grande inci­dence sont situés entre les deux Tro­piques (20 à 30% de la. popu­la­tion à Hawaï).
La pous­sière, le vent semblent jouer aus­si un rôle dans la sur­ve­nue du ptérygion.
Le pté­ry­gion touche sur­tout les hommes. Il est le plus sou­vent bila­té­ral. C’est le côté nasal de la fente pal­pé­brale qui est atteint en général.
Il est gênant au début par l’inflammation qu’il pro­voque, res­pon­sable de petites déman­geai­sons, d’une irri­ta­tion loca­li­sée, d’un œil rouge.
Puis plus tard l’axe visuel peut être masqué.

TRAITEMENT
Un gel oph­tal­mique anti-inflam­ma­toire (AINS – cor­ti­coïde) peut sou­la­ger le patient pour des périodes plus
ou moins longues( Escu­lape dixit) mais seul le trai­te­ment chi­rur­gi­cal per­met la guérison.
L’a­bla­tion est simple, néces­si­tant par­fois une auto­greffe conjonctivale.
Elle s’effectue sous anes­thé­sie locale.
Réci­dive dans 30% des cas.

Source : www.cocnet.org