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Ménopause : signes, recommandations

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La méno­pause est une période mar­quée par l’arrêt des règles et de l’ovulation chez la femme. Dans les normes, ce phé­no­mène sur­vient à par­tir de 50 ans. Au cours de cette période, des symp­tômes très peu com­modes appa­raissent. La mani­fes­ta­tion de ces troubles varie d’un cas à l’autre. Bien plus, cer­taines femmes ne déve­loppent aucun signe. Voi­ci les infor­ma­tions essen­tielles sur cette période déli­cate de la gent féminine.

Ménopause : Éclaircissement du concept

La méno­pause est la résul­tante de la baisse de pro­duc­tion des hor­mones sexuelles (œstro­gène et pro­ges­té­rone) chez la femme dont la tranche d’âge est com­prise entre 40 et 55 ans. L’entrée dans cette phase est effec­tive après 12 mois consé­cu­tifs d’absence per­ma­nente des mens­trues. Tou­te­fois, la ces­sa­tion régu­lière des règles dans les pre­miers mois est consi­dé­rée comme étant le début de la méno­pause. Ain­si, elle ne peut être éta­blie que de manière rétrospective.

La période pré­cé­dant la méno­pause est appe­lée péri­mé­no­pause. Elle varie géné­ra­le­ment de 2 à 7 ans. Pen­dant cette phase, l’ovulation est irré­gu­lière et le pour­cen­tage d’œstrogène très instable. C’est au cours de cette tran­si­tion que l’on constate des irré­gu­la­ri­tés mens­truelles et l’apparition de cer­tains signes incom­mo­dants tels que les troubles du som­meil, les bouf­fées de cha­leur, les chan­ge­ments d’humeur, etc.

L’apparition de ces symp­tômes n’est pas sys­té­ma­tique chez toutes les femmes et leur inten­si­té dif­fère selon le méta­bo­lisme de cha­cune. En effet, cer­taines n’observent que l’arrêt de leurs mens­trues. Par contre, d’autres (envi­ron 20 à 30 % des cas) déve­loppent des signes pou­vant entrai­ner des alté­ra­tions légères ou graves de leurs états de santé.

Il est impor­tant de noter que pen­dant cette période, même si les ovaires ne pro­duisent plus d’œstrogènes, les tis­sus adi­peux et les glandes sur­ré­nales conti­nuent à en sécré­ter en faible quantité.

La Ménopause prématurée

L’organisme de la femme peut fabri­quer une quan­ti­té pré­cise d’ovocytes (envi­ron 30 000). Bien évi­dem­ment tout com­mence dès la pré­sence des mens­trua­tions. De ce fait, l’écoulement de toutes ces cel­lules n’est pas l’élément déclen­cheur de la méno­pause. En d’autres termes, la quan­ti­té d’ovocytes fécon­dée ou éva­cuée n’a aucune influence sur le cycle mens­truel. C’est en effet les gènes ou l’hygiène de vie qui consti­tuent les prin­ci­paux fac­teurs de son apparition.

La méno­pause est dite pré­ma­tu­rée lorsqu’elle sur­vient avant 40 ans. Cela peut être spon­ta­né ou pro­vo­qué par une affec­tion, une chi­rur­gie, des médi­ca­ments par­ti­cu­liers, une chi­mio­thé­ra­pie ou une radio­thé­ra­pie. Dans le cadre d’une opé­ra­tion chi­rur­gi­cale, l’ablation des ovaires conduit auto­ma­ti­que­ment à la méno­pause. En revanche, une hys­té­rec­to­mie (abla­tion de l’utérus) n’est pas suf­fi­sante pour déclen­cher une méno­pause, car les ovaires sécrètent encore les œstro­gènes. Tou­te­fois, les règles disparaissent.

Concer­nant les thé­ra­pies par chi­mio­thé­ra­pie ou radio­thé­ra­pie, elles peuvent entrai­ner une rup­ture pro­gres­sive des règles. La consé­quence de ces thé­ra­pies sur le cycle mens­truel dépend de la durée et du dosage du trai­te­ment. Quelque temps après la thé­ra­pie, les mens­trua­tions réapparaissent.

Les possibilités de complication

Sur le long terme, le faible taux d’œstrogène dis­po­nible dans l’organisme peut engen­drer cer­taines com­pli­ca­tions telles que :

  • L’ostéoporose (affec­tion fra­gi­li­sant les os) ;
  • Les troubles car­dio­vas­cu­laires (AVC, car­dio­pa­thie coro­na­rienne, infarctus) ;
  • L’incontinence uri­naire.

Bien que la méno­pause soit un phé­no­mène natu­rel, son appa­ri­tion peut consti­tuer un risque chez cer­taines femmes, en par­ti­cu­lier celles qui ont des pré­dis­po­si­tions. Dans le cas d’espèce, il est recom­man­dé de consul­ter un spé­cia­liste le plus tôt possible.

Ménopause : Symptômes

La méno­pause est à l’origine de nom­breux chan­ge­ments phy­siques et psy­chiques chez la femme. Ces chan­ge­ments sur­viennent dès la péri­mé­no­pause. Ils sont non seule­ment liés aux modi­fi­ca­tions hor­mo­nales qui inter­viennent lors de cette phase de tran­si­tion, mais éga­le­ment à la vieillesse. Il s’agit :

  • De la per­tur­ba­tion du cycle menstruel ;
  • De la trans­pi­ra­tion nocturne ;
  • Des bouf­fées de chaleur ;
  • Des troubles du sommeil ;
  • Des per­tur­ba­tions de l’humeur ;
  • De la baisse du désir sexuel ;
  • De la séche­resse vaginale ;
  • Du vieillis­se­ment cuta­né et de l’assèchement des cheveux ;
  • De la prise de poids ; 
  • L’incontinence uri­naire.

Ces symp­tômes appa­raissent de manière ins­tan­ta­née et dif­fèrent d’un mois à l’autre.

La perturbation du cycle menstruel

Pen­dant la période de péri­mé­no­pause, la per­tur­ba­tion du cycle mens­truel se tra­duit par une abon­dance et une irré­gu­la­ri­té des règles. Dans cer­tains cas, des ano­ma­lies peuvent être consta­tées notam­ment des sai­gne­ments après des rap­ports sexuels ou des règles très abon­dantes dans un inter­valle de temps rap­pro­ché avec pré­sence de sang coa­gu­lé. Il s’avère donc cru­cial de consul­ter un méde­cin afin de déce­ler la cause pour y remédier.

La transpiration nocturne

La trans­pi­ra­tion noc­turne est très désa­gréable et trouble la plu­part du temps le som­meil. Elle est par­fois sui­vie de bouf­fées de cha­leur insup­por­table. Lorsque ces mani­fes­ta­tions nuisent véri­ta­ble­ment au bien-être, se rap­pro­cher d’un spé­cia­liste est l’alternative idéale.

Les bouffées de chaleur

Les bouf­fées de cha­leur se mani­festent par des sen­sa­tions de brû­lure intense. Elles sont res­sen­ties de prime à bord au tho­rax ou à l’abdomen. Par la suite, elles évo­luent au niveau du visage et du cou. La durée des bouf­fées de cha­leur varient géné­ra­le­ment de quelques secondes à quelques minutes. Leur inten­si­té et leur fré­quence sont diver­gentes d’une femme à une autre. En outre, elles sont par­fois accom­pa­gnées de sueurs et de pal­pi­ta­tions. Selon une étude, envi­ron 50 à 80 % des femmes sont affectées.

En rai­son des désa­gré­ments qu’elles peuvent cau­ser, de nom­breuses femmes consultent des spécialistes.

Les troubles du sommeil

Étant un motif de plainte constante, les troubles du som­meil à un âge avan­cé sont fré­quents. En géné­ral, la qua­li­té du som­meil est médiocre, ce qui entraine un dérè­gle­ment de l’horloge bio­lo­gique. Cela est dû aux trans­for­ma­tions hor­mo­nales qui sur­viennent pen­dant la vieillesse et en par­ti­cu­lier la ménopause.

Les bouf­fées de cha­leur et la trans­pi­ra­tion noc­turne sont aus­si les prin­ci­paux fac­teurs res­pon­sables des insom­nies. Ces troubles peuvent pro­vo­quer des sautes d’humeur, une fatigue géné­rale, des pro­blèmes de concen­tra­tions et d’anxiété.

Les perturbations de l’humeur

Bien que cela soit contro­ver­sé, la péri­mé­no­pause semble consti­tuer une période où la femme est très émo­tive et vul­né­rable. Les sautes d’humeur, la perte de vita­li­té, la ten­dance à pleu­rer, le stress et le pes­si­misme repré­sentent les chan­ge­ments de com­por­te­ment les plus fré­quents chez les femmes tra­ver­sant cette phase. Par ailleurs, celles qui souffrent en per­ma­nence de dépres­sion voient par­fois leurs états s’aggraver au moment de l’apparition de la ménopause.

La baisse du désir sexuel

L’intensité de la libi­do dépend de la quan­ti­té d’œstrogènes et de tes­to­sté­rones sécré­tée. Avec la pré­sence d’un faible taux d’œstrogènes dans l’organisme pen­dant la méno­pause, le désir sexuel dimi­nue consi­dé­ra­ble­ment chez la femme au fil des années.

La sécheresse vaginale

L’arrêt de la pro­duc­tion d’œstrogènes réduit la sécré­tion de mucus dans la ves­sie et le vagin. Ces modi­fi­ca­tions sont à l’origine de l’amincissement et de l’assèchement des muqueuses. Bien plus, les pertes vagi­nales changent d’aspect : elles sont plus alca­lines et aqueuses. La plu­part des femmes qui sont méno­pau­sées sup­portent des incon­forts au niveau du vagin. Il s’agit :

  • Des sen­sa­tions de brûlure ;
  • Des déman­geai­sons ;
  • Des rela­tions sexuelles douloureuses.

La séche­resse vagi­nale ne pré­sente aucun risque pour la san­té. Quant à l’inconfort qu’elle pro­voque, il existe des alter­na­tives pour y pal­lier.

Le vieillissement cutané et l’assèchement des cheveux

Pen­dant la méno­pause, la peau devient plus sèche et les rides sont plus pro­non­cées. De même, les che­veux deviennent plus fra­giles, secs et moins soyeux. Ceci est lié au faible taux d’œstrogènes pro­duits par les ovaires. C’est toute une chaine qui est tota­le­ment bou­le­ver­sée. En effet, la réduc­tion d’œstrogènes entraine une baisse de la pro­duc­tion d’élastine et de col­la­gène. Ces sub­stances jouent un rôle déter­mi­nant dans la toni­ci­té et l’élasticité de la peau.

La prise de poids

Bien que les femmes sou­haitent géné­ra­le­ment gar­der une ligne fine, la prise de poids pen­dant la méno­pause est un phé­no­mène récur­rent. D’après cer­tains spé­cia­listes, ce symp­tôme serait plu­tôt béné­fique pour le main­tien de leurs san­tés. Ain­si, prendre envi­ron 2 à 4 kg pen­dant cette période per­met de conser­ver leur bien-être et par consé­quent de ral­lon­ger leurs espé­rances de vie.

Tou­te­fois, un contrôle rigou­reux du régime ali­men­taire doit être effec­tué pour évi­ter une prise exces­sive de poids. De plus, la pra­tique d’une acti­vi­té phy­sique régu­lière est éga­le­ment une nécessité.

L’incontinence urinaire

La méno­pause peut cau­ser des troubles uri­naires lorsque les muscles du péri­née ont per­du leurs toni­ci­tés. Consi­dé­rant le sujet comme hon­teux, de nom­breuses femmes pré­fèrent gar­der le silence. Pour­tant, les pro­grès médi­caux ont per­mis de mettre en place des solu­tions rapides et effi­caces. À cet effet, il faut mettre les pré­ju­gés de côté et s’orienter vers un pro­fes­sion­nel du domaine afin d’en apprendre davan­tage et résoudre le problème.

Ménopause : Mesures préventives

Un ensemble de mesures pré­ven­tives peut être adop­té au quo­ti­dien pour mini­mi­ser les effets de la méno­pause sur la san­té phy­sique et men­tale d’une femme notamment :

  • Des habi­tudes saines ;
  • Une ali­men­ta­tion équi­li­brée et saine ;
  • Une acti­vi­té spor­tive régulière.

À par­tir de 40 ans, la mise en pra­tique de ces mesures pré­ven­tives est vive­ment recom­man­dée. Mais de façon géné­rale, avoir de bonnes habi­tudes sur le plan hygié­nique et ali­men­taire contri­bue lar­ge­ment à limi­ter le déve­lop­pe­ment de cer­taines patho­lo­gies dans les années à venir.

Habitude saine

L’adoption d’un mode de vie sain aide à réduire la mani­fes­ta­tion des symp­tômes en cas d’apparition de la méno­pause. Il faut donc évi­ter de consom­mer en excès de l’alcool et de fumer. Outre les affec­tions au niveau du cœur et des os, le tabac est res­pon­sable de la des­truc­tion d’œstrogènes. Par contre, il est conseillé de res­ter sexuel­le­ment active le plus long­temps possible.

Vu qu’à par­tir d’un cer­tain âge, il existe des risques de déve­lop­pe­ment de mala­dies telles que le can­cer du col de l’utérus et du sein, l’ostéoporose ou les troubles car­dio­vas­cu­laires, échan­ger avec un spé­cia­liste sur ces ques­tions peut être une par­faite ini­tia­tive pour prendre connais­sance de la conduite à tenir.

Alimentation équilibrée et sain

Pour avoir une bonne san­té du cœur et des os, il est conseillé de pri­vi­lé­gier les ali­ments riches en vita­mines D et k, cal­cium, phos­phore, magné­sium, bore et silice. En outre, les pro­téines végé­tales sont plus béné­fiques pour l’organisme que les pro­téines ani­males. En revanche, les nutri­ments comme les acides gras satu­rés et les épices très forts sont à évi­ter. Les dié­té­ti­ciens recom­mandent aus­si la consom­ma­tion des phy­toœs­tro­gènes en par­ti­cu­lier les graines de lin, les oignons, le soja, les pois chiches, etc.

Activité sportive régulière

La pra­tique d’une acti­vi­té spor­tive régu­lière qui fait tra­vailler le rythme car­diaque et les arti­cu­la­tions, ain­si que des exer­cices d’équilibre et de flexi­bi­li­té sont requis. En ce qui concerne la lutte contre les troubles uri­naires et l’amélioration de l’épanouissement sexuel, l’exercice de Kegel est le par­fait allié. Il per­met en effet de ren­for­cer les muscles du périnée.

Ménopause : Traitement contre les symptômes

Pour réduire les effets de la méno­pause, des trai­te­ments peuvent être pres­crits. On peut citer :

  • Une thé­ra­pie hor­mo­nale de sub­sti­tu­tion (THS) ;
  • Des com­plé­ments alimentaires ;
  • Des médi­ca­ments hormonaux.

La thérapie hormonale de substitution (THS)

Dans le cadre de la cor­rec­tion des symp­tômes rela­tifs au défi­cit en pro­ges­té­rones et en œstro­gènes, le méde­cin pro­pose par­fois une thé­ra­pie hor­mo­nale de sub­sti­tu­tion. La déci­sion est per­son­nelle. Le spé­cia­liste pré­sente les avan­tages et les incon­vé­nients de la thé­ra­pie à la patiente. Celle-ci à un temps de réflexion afin d’évaluer la fai­sa­bi­li­té. Plu­sieurs fac­teurs rentrent bien évi­dem­ment en jeu notam­ment ses anté­cé­dents médicaux.

Il est impor­tant de noter que les femmes ayant déjà souf­fert de l’ostéoporose peuvent tout de même rece­voir une thé­ra­pie spé­ci­fique, mais sans résul­tat sur cer­tains symp­tômes de la méno­pause tels que les insom­nies ou les bouf­fées de chaleur.

Les compléments alimentaires

Une diver­si­té de com­plé­ments ali­men­taires est sug­gé­rée pour rem­pla­cer ou sti­mu­ler la pro­duc­tion des hormones :

  • Bio­pause cp ;
  • Gonaxine 300 cp ;
  • Menoxine cp ;
  • Isio­pause gélule ;
  • Lady­nat gélule.

Leur uti­li­sa­tion doit obli­ga­toi­re­ment se faire sur avis médical.

Les médicaments hormonaux

Les trai­te­ments hor­mo­naux sont pres­crits lorsque les mani­fes­ta­tions de la méno­pause sont très sévères. Ces médi­ca­ments ont été mis en cause après la sor­tie de plu­sieurs études sur les réper­cus­sions néga­tives de ces der­niers sur la san­té. Ain­si, le méde­cin doit rééva­luer le trai­te­ment au mini­mum une fois chaque année. En sommes, le trai­te­ment doit être sui­vi sur une courte période et les doses pres­crites minimes. Les médi­ca­ments sont dis­po­nibles en com­pri­més, en gel ou en patch :

Œstro­gènes (voie orale) Oro­mone
Pro­vames
Phy­sio­gine cp
Estro­fem
Œstro­gènes (voie cutanée) Thaïs sept
Œstro­dose
Fem­sept
Der­mes­tril septem
Pro­ges­té­rone (voie orale) Col­prone
Duphas­ton
Esti­ma
Luthé­nyl 5mg
Nomé­ges­trol Biogaran
Pro­ges­tan
Chlor­ma­di­none Teva
Œstro­gène et pro­ges­té­rone (voie orale) Cli­mene
Duo­va
Acti­velle

 

La liste est non exhaus­tive et l’avis d’un méde­cin ou phar­ma­cien est tou­jours recom­man­dé. De ce fait, l’automédication est for­te­ment décon­seillée. De plus, les consignes du spé­cia­liste doivent être res­pec­tées à la ligne pour évi­ter tout dom­mage. À l’apparition du moindre signe alar­mant durant le trai­te­ment, il est impé­ra­tif de contac­ter le médecin.

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