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Dépression du nourrisson : causes, symptômes, traitement

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Dans les années 1946, un phé­no­mène impen­sable fut obser­vé chez cer­tains nou­veau-nés : l’état de dépres­sion consta­té géné­ra­le­ment chez l’adulte. La majo­ri­té des nour­ris­sons qui naissent ain­si ont été sujets à une forme de mal­trai­tance. Voi­là la prin­ci­pale cause de la dépres­sion du nour­ris­son.

Cer­tains sont même confron­tés à une forme de pédo­phi­lie pen­dant leur déve­lop­pe­ment au sein de la mère por­teuse. Par consé­quent, le nou­veau-né fait signe d’indif­fé­rence à l’égard de tout ce qui se passe dans son entourage.

Qu’est-ce que la dépres­sion du nour­ris­son en réa­li­té ? Com­ment le loca­li­ser ? Quels sont les causes, les symp­tômes, les diag­nos­tics et les trai­te­ments d’une telle mala­die ? Zoom sur les réponses à cha­cune de ces problématiques.

Dépression du nourrisson : qu’est-ce que c’est ?

Non, la dépres­sion n’affecte pas que les adultes, mais aus­si les nour­ris­sons. C’est un état psy­cho­lo­gique qui se carac­té­rise par une tris­tesse pas­sa­gère, une baisse de tonus et de moral.

Sou­vent pas­sa­gère, la dépres­sion du nour­ris­son est une mala­die par­fois dif­fi­cile à recon­naître. Elle peut être accom­pa­gnée de cer­tains maux comme des insom­nies, de l’anxié­té, etc.

De nom­breux parents ignorent s’il existe un diag­nos­tic de cette mala­die d’adulte qui s’en prend aux bébés. Cela est nor­mal, puisqu’il est par­fois impos­sible de recon­naître si un bébé souffre ou pas.

La dou­leur psy­chique risque d’être niée comme l’a été pen­dant long­temps la souf­france phy­sique du bébé. La dif­fi­cul­té du diag­nos­tic de même que l’urgence que requiert la prise en charge de cette mala­die repré­sentent des pro­blèmes importants.

Il faut alors une inter­ven­tion rapide sur­tout si la dépres­sion sur­vient par retrait rela­tion­nel. Une réac­tion de résis­tance est consta­tée chez le parent qui ignore l’entrave émo­tion­nelle à laquelle est confron­té le bébé.

Comment localiser la dépression du nourrisson ?

La dépres­sion du nour­ris­son est par­fois sous-éva­luée comme l’est celle des adultes. Un enfant déve­lop­pant cette mala­die est un fait dif­fi­cile à cer­ner. Néan­moins, cela est bel et bien possible.

Il est même prou­vé que le nou­veau-né res­sent des dou­leurs psy­chiques et morales tout comme l’adolescent et l’adulte. Le bébé déprime com­plè­te­ment lorsque celles-ci per­sistent continuellement.

La dépres­sion du bébé est une notion qui fut concep­tua­li­sée par René Spitz. En effet, ce célèbre psy­cha­na­lyste a consta­té des com­por­te­ments inha­bi­tuels chez les nour­ris­sons pri­vés de leur mère.

Tou­te­fois, il n’est pas ques­tion de dépres­sion à grande ampleur chez le bout de chou. Il s’agit plu­tôt de la ten­dance à être triste. L’enfant dont l’âge est com­pris entre 0 et 5 confron­té à ce pro­blème psy­chique peut adop­ter les com­por­te­ments suivants :

  • Refus d’interagir de façon progressive ;
  • Des com­por­te­ments de sen­si­bi­li­té, de ner­vo­si­té et de tristesse ;
  • Intro­ver­sion ;
  • Perte de l’envie du joueur, de l’appétit et de l’attache à son environnement ; 
  • Désor­ga­ni­sa­tion de la psychomotricité ; 
  • Sen­si­bi­li­té à des troubles intes­ti­naux, aux patho­lo­gies ORL et aux troubles du sommeil ;
  • Pré­sente des troubles com­por­te­men­taux ren­con­trés dans cer­taines affec­tions sou­vent d’origine nerveuse.

Repé­rer très rapi­de­ment ces symp­tômes vous per­met­tra d’agir plus effi­ca­ce­ment. Vous pou­vez ensuite consul­ter un psy­cho­logue ou un pédo­psy­chiatre qui est le seul en mesure de faire un diag­nos­tic.

À l’aide des résul­tats issus de ces exa­mens, il pour­ra ain­si trai­ter la dépres­sion du bébé de façon conve­nable.

Comment les évènements traumatisant le nourrisson peuvent-ils être localisés ?

De nom­breux fac­teurs favo­risent le déve­lop­pe­ment d’une mala­die de dépres­sion chez le nou­veau-né. Selon cer­taines études, un bébé est confron­té à la dépres­sion si l’un de ces parents en souffre également.

En géné­ral, ce sont les femmes qui en souffrent avant et après l’accouchement. On parle alors de dépres­sion post-par­tum. Il existe une kyrielle d’évènements qui entraînent cet état de dépres­sion chez le nour­ris­son. Par­mi ceux-ci, nous avons :

  • La perte de l’un des parents ou d’autres figures d’attachement telles que la mère, le père et les grands-parents ;
  • La mal­trai­tance ;
  • Une longue hospitalisation ;
  • Les fac­teurs géné­tiques de vulnérabilité ;
  • Le manque d’attention et de soins spé­ciaux de stimulation ;
  • Les troubles de la per­son­na­li­té de la mère ou de la figure d’attachement ;
  • L’ensemble des condi­tions de l’accouchement et sur­tout de la vie intra-uté­rine.

En outre, les enfants ayant été pla­cés en ins­ti­tu­tions, avec une absence de figure mater­nelle, peuvent aus­si déve­lop­per cette patho­lo­gie. Chez cer­tains, on diag­nos­tique même une dépres­sion exces­sive.

Cela pro­voque un manque de réac­tion et d’expression, mais aus­si un immo­bi­lisme et une pas­si­vi­té. Des mou­ve­ments d’agitation étaient éga­le­ment consta­tés chez ces enfants.

Quelles sont les causes de la dépression du nourrisson ?

Diverses sont les causes à l’origine d’une dépres­sion chez le nou­veau-né. Il est pos­sible de regrou­per ces causes en trois grandes familles : la géné­tique, le milieu et le tem­pé­ra­ment du nourrisson.

Le bébé qui se sent vul­né­rable dans l’une ou l’autre de ces sphères souf­fri­ra d’une dépres­sion quand bien même elle n’apparaît pas immé­dia­te­ment. Par­mi les prin­ci­pales causes de la dépres­sion chez un nour­ris­son, nous pou­vons retenir :

  • Le rejet et l’échec ;
  • L’intimidation ou l’indifférence ;
  • Deuil d’un proche ;
  • Chan­ge­ment de garderie ;
  • Démé­na­ge­ment ;
  • Les sévices sexuels ou physiques ;
  • La vio­lence ;
  • La négli­gence ;
  • Les conflits familiaux.

Dépression du nourrisson : Description des symptômes

Les parents sont les pre­miers à obser­ver une quel­conque appa­ri­tion des symp­tômes de dépres­sion chez leur bébé. En effet, ils consti­tuent les pre­miers psy­cho­logues de leur nourrisson.

De ce fait, ils remarquent avant tout le monde, les com­por­te­ments inha­bi­tuels qu’adopte le bout de chou. Selon Emel Aliev Loi­sif, cette capa­ci­té de détec­ter un pro­blème inha­bi­tuel après une simple obser­va­tion de l’enfant est innée chez les parents.

Cette psy­cho­logue ajoute éga­le­ment qu’il faut com­pa­rer les chan­ge­ments consta­tés chez l’enfant par rap­port aux com­por­te­ments habi­tuels de ce der­nier. C’est la meilleure façon de vite repé­rer les symp­tômes. L’apparition de ces signes se fait d’un coup et peut per­du­rer. Par consé­quent, il faut une inter­ven­tion rapide.

La psy­cho­logue Emel Aliev Loi­sif ajoute aus­si « On peut pas­ser toute son enfance à être en dépres­sion ! Mais la mala­die se cache der­rière ce qu’on iden­ti­fie à tort comme de la timi­di­té, une atti­tude de retrait. Sou­vent, c’est la comor­bi­di­té qui va atti­rer l’attention, par exemple si l’enfant pré­sente des troubles anxieux qu’il com­mence à avoir peur de tout, à refu­ser d’aller à l’école. »

Que faire si le nouveau-né montre les symptômes de dépression ?

dépression du nourrisson

Dès l’apparition des pre­miers symp­tômes de dépres­sion chez votre nou­veau-née, consul­tez dans l’immédiat un pro­fes­sion­nel de san­té com­pé­tent en la matière. Néan­moins, le parent joue­ra un grand rôle dans le bien-être de son bébé souffrant.

À cet effet, vous pou­vez par exemple pas­ser plus de temps avec lui en vue de lui mon­trer que vous êtes pré­sent. Faites preuve d’empathie en lui mon­trant que vous com­pre­nez ses émo­tions, ses sen­ti­ments ou tout autre ressenti.

N’hésitez pas à lui adres­ser des phrases comme « Je com­prends que ce que tu vis est dif­fi­cile ». Appre­nez aus­si à faire des exer­cices de médi­ta­tion et relaxa­tion. D’autre part, son hygiène de vie doit être irrévocable.

Sur ce point, tâchez de lui pré­pa­rer uni­que­ment des repas variés, mais sur­tout équi­li­brés. Lais­sez-le dor­mir suf­fi­sam­ment et encou­ra­gez-le à faire les acti­vi­tés qui lui per­mettent de se dépen­ser phy­si­que­ment.

Dépression du nourrisson : Qui contacter pour un traitement rapide ?

Comme men­tion­né ci-des­sus, il faut impé­ra­ti­ve­ment contac­ter un pro­fes­sion­nel de la san­té après avoir sus­pec­té les pre­miers signes de dépres­sion chez le bébé. D’un autre côté, si vous sem­blez incer­tain sur ce qui arrive à votre nour­ris­son, sui­vez votre intui­tion.

Mais, il fau­dra quand même consul­ter un psy­cho­logue com­pé­tent. Il est pré­fé­rable de faire appel à un pro­fes­sion­nel, même si en fin de compte le diag­nos­tic est néga­tif. Dans le cas contraire, vous pour­rez rapi­de­ment prendre les mesures néces­saires pour trai­ter le mal.

L’enfant béné­fi­cie­ra des trai­te­ments adé­quats s’il reçoit une prise en charge rapide. Il pour­ra donc s’en remettre plus vite et les risques de rechute futurs seront éga­le­ment écar­tés. En cas de dépres­sion de votre enfant, vous avez en votre pos­ses­sion une longue liste de pro­fes­sion­nels que vous pou­vez contacter.

Il s’agit notam­ment du :

  • Méde­cin de famille ;
  • Psy­cho­logue expert en pra­tique privée, 
  • Infir­mière ;
  • Et d’un tra­vailleur social du milieu social sco­laire ou communautaire. 

Vous pou­vez éga­le­ment conduire votre enfant chez un pédiatre ou recou­rir à votre pro­gramme Crise-Ado-Famille-Enfance. Il existe même des ser­vices de san­té men­tale pour parent et enfant.

Posez toutes les ques­tions pos­sibles au spé­cia­liste. N’hésitez pas aus­si à lui deman­der s’il y a des res­sources dont vous dis­po­sez dans votre milieu. Si le méde­cin n’a pas les moyens qu’il faut pour vous aider, alors il vous redi­ri­ge­ra vers d’autres professionnels.

Ceux-ci pour­ront déter­mi­ner la solu­tion appro­priée pour la dépres­sion de votre bébé.

Importance de thérapies comportementales et familiales

Selon les approches cog­ni­ti­vo-com­por­te­men­tales, l’évolution de la dépres­sion pro­vient des moda­li­tés rela­tion­nelles inadap­tées qui se fixent de façon analogue.

Il existe de nom­breuses thé­ra­pies mixtes qui allient les thé­ra­pies cog­ni­tives et les dif­fé­rentes thé­ra­pies com­por­te­men­tales. Dans le cas des thé­ra­pies cog­ni­tives, le parent reçoit une aide dans l’identification et le contrôle de son humeur. Dans le deuxième cas par contre, le patient se doit de renon­cer à des com­por­te­ments qui sont néfastes sur son état émotionnel.

Le simple fait d’intervenir sur le domaine psy­cho­lo­gique ayant trait aux émo­tions d’un bébé est remar­qua­ble­ment effi­cace. L’approche de la famille est impor­tante, d’autant plus qu’elle repré­sente un fac­teur déci­sif dans le sui­vi thé­ra­peu­tique, qu’importe sa nature.

Les outils d’évaluation utilisés

Ce n’est que récem­ment que l’évaluation quan­ti­ta­tive chez le nou­veau-né s’est répan­due à l’étranger. En France par exemple, des outils d’évaluation ont été employés pen­dant de nom­breuses années de façon limitée.

Une crainte fut remar­quée : la sub­sti­tu­tion de l’évaluation quan­ti­ta­tive à l’entretien cli­nique habi­tuel. La deuxième dif­fi­cul­té est due au fait que presque tous ces outils ont été créés en Angle­terre ou aux États-Unis. Leur uti­li­sa­tion requiert donc la vali­da­tion de la traduction.

Il peut arri­ver que l’évaluation nor­ma­li­sée du nour­ris­son pré­sente une marge d’intérêt. Dans ce cas, elle doit être adap­tée à son déve­lop­pe­ment et pren­dra en compte la concor­dance entre toutes les sources d’information.

L’appréciation des troubles de dépres­sion aux­quels est sou­mis l’enfant a fait appa­raître la dis­cor­dance entre les échelles que rem­plissent les enfants et celles rem­plies par les parents.

Il faut aus­si rap­pe­ler que les enfants sont les seuls capables d’exprimer ce qu’ils res­sentent men­ta­le­ment. Les échelles per­mettent de faci­li­ter la recherche épi­dé­mio­lo­gique en popu­la­tion générale.

Dans le cas de la recherche cli­nique, les échelles ne sont pas suf­fi­santes pour per­mettre l’établissement d’un diag­nos­tic en dépit de l’intérêt qu’elles pré­sentent. Par consé­quent, elle ne se sub­sti­tue point à une quel­conque appré­cia­tion clinique.

Les échelles d’évaluation de même que les entre­tiens stan­dar­di­sés exis­tant aujourd’hui sont vrai­ment plé­thores. Cepen­dant, l’ampleur de la dépres­sion du nour­ris­son est le moins bien explo­rée par ces outils d’évaluation.

Diagnostic possible de la dépression du nourrisson

Vous sus­pec­tez que votre bout de chou est confron­té à une dépres­sion ? Il faut agir assez tôt en pro­cé­dant à une éva­lua­tion qui pour­rait inclure pro­ba­ble­ment des entre­tiens struc­tu­rés ou mieux encore des échelles de diag­nos­tic.

Il est éga­le­ment pos­sible que d’autres condi­tions soient prises en compte tout au long de l’évaluation. De plus, les sché­mas ayant rap­port aux affects repré­sentent à eux seuls un fac­teur de chan­ge­ment à l’égard des com­por­te­ments dis­tinc­tifs du nourrisson.

Pen­dant les deux pre­mières semaines, l’enfant fait preuve d’un tem­pé­ra­ment irri­té ou dépres­sif tout au long de chaque jour­née. La plu­part des signes de dépres­sion sont consta­tés à tra­vers les acti­vi­tés qu’il mène et son contact avec autrui.

Aus­si, les signes révé­la­teurs de l’état psy­chique de l’enfant induisent chez lui de l’anxié­té de même que l’alté­ra­tion de son déve­lop­pe­ment. Ces symp­tômes ne sont guère attri­buables à un conta­mi­nant envi­ron­ne­men­tal ni à un médicament.

Vous devez aus­si savoir qu’il ne suf­fit pas que le bébé exprime des troubles de l’humeur pour conclure qu’il est dépri­mé cli­ni­que­ment. Les nou­veau-nés sont confron­tés à une dépres­sion pen­dant plus de deux semaines.

L’humeur nor­male dif­fère gran­de­ment de la dépres­sion. Bien qu’il soit par­fois impen­sable que le bébé n’ayant même pas trois ans soit confron­té à une dépres­sion, vous ne devez pas écar­ter la pro­ba­bi­li­té que cela soit pos­sible. Un diag­nos­tic immé­diat s’impose donc afin de per­mettre le réta­blis­se­ment rapide du bébé.

Dépression du nourrisson : Quels sont les traitements ?

Faire appel à un spécialiste

Il peut s’agir d’une simple per­plexi­té due à l’absence de l’image paren­tale lorsque les symp­tômes qu’éprouve votre bébé ont été consta­tés depuis quelques jours environ.

Voi­là pour­quoi beau­coup de nour­ris­sons s’apaisent une fois qu’ils s’adaptent au retour du parent absent. Si vous consta­tez que les troubles dépres­sifs per­sistent, vous devez urgem­ment consul­ter une psy­cho­thé­ra­peute ou n’importe quel spé­cia­liste en la matière.

Avant de conti­nuer, rap­pe­lons que les anti­dé­pres­seurs et la thé­ra­pie ne sont pas recom­man­dés pour les enfants d’un tel âge.

Tou­te­fois, un psy­cho­thé­ra­peute a les com­pé­tences requises pour accom­pa­gner de façon conve­nable les parents qui dési­rent assou­vir les besoins de leur nour­ris­son. Ce der­nier se sen­ti­ra donc en sécu­ri­té dans l’environnement qui l’entoure.

Autre­ment dit, l’intervenant (qu’il soit un psy­chiatre, un psy­cho­logue, un psy­cho­thé­ra­peute ou même un tra­vailleur social) vous aide­ra à mettre en place un réseau de confiance autour de l’enfant dans le seul but de trou­ver le répit. En plus, vous allez pou­voir déter­mi­ner aisé­ment le carac­tère du nour­ris­son en vue d’être atten­tif à ces signes. Ce fai­sant, vous serez plus confiant en tant que parent.

Avec l’aide de l’intervenant, vous pour­rez faci­le­ment adap­ter votre atti­tude au style d’interaction et au carac­tère men­tal de votre nour­ris­son. Vous dis­po­se­rez aus­si des outils d’intervention pré­pon­dé­rante qu’il faut pour mieux répondre aux attentes de votre nourrisson.

Les mas­sages pour nour­ris­son de même que la musi­co­thé­ra­pie pour les enfants de cet âge sont des trai­te­ments éga­le­ment efficaces.

L’implication des parents est importante

Rete­nez que le plus impor­tant du trai­te­ment de la dépres­sion chez le nou­veau-né reste la dyade. En d’autres termes, ce sont les parents qui doivent s’impliquer consé­quem­ment dans cette inter­ven­tion. En fait, ils maî­trisent mieux le com­por­te­ment de leurs enfants. Ils peuvent donc exer­cer un grand impact sur l’épanouissement émo­tion­nel et social de leur bout de chou.

Les parents peuvent de même prendre soin de leur san­té men­tale s’ils espèrent en finir avec la dépres­sion à laquelle est confron­té leur enfant. En géné­ral, si l’un des parents souffre men­ta­le­ment, il urge de sol­li­ci­ter de l’aide afin de le soigner.

Un obs­té­tri­cien est le spé­cia­liste com­pé­tent qui pour­ra prendre en charge une patiente souf­frante d’anxiété ou de la dépres­sion post-par­tum. Inutile de vous rap­pe­ler qu’il existe aujourd’hui une mul­ti­tude de trai­te­ments per­met­tant de trai­ter les per­sonnes souf­frantes de ces maux.

Conclusion

La notion de la dépres­sion infan­tile a pen­dant long­temps été remise en cause d’autant plus que dans la plu­part des cas, les parents dénient la souf­france du nou­veau-né. En tant que parent, vous devez recon­naître que votre bébé éprouve tout comme vous des sen­sa­tions de bon­heur et de bien-être, mais éga­le­ment des dou­leurs et du déplaisir.

Ain­si, il est nor­mal que le bébé fasse preuve de mal-être pas­sa­ger. Tout cela importe dans son déve­lop­pe­ment et son épa­nouis­se­ment. Tou­te­fois, le bébé risque de perdre ses facul­tés inter­ac­tives si cela per­dure pen­dant un long moment.

Puisque les res­sources du nou­veau-né sont limi­tées, il vous fau­dra donc inter­ve­nir dans l’immédiat une fois le constat de dépres­sion fait chez votre enfant. Ain­si, vous lui épar­gnez un déve­lop­pe­ment alté­ré. Alors, soyez atten­tif à tous les signes inha­bi­tuels chez votre nou­veau-né.

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