HomeSantéSyndrome d’apnée du sommeil : causes, symptômes, traitement

Syndrome d’apnée du sommeil : causes, symptômes, traitement

Publié le

spot_img

Le syn­drome d’apnée du som­meil est un véri­table pro­blème pour la méde­cine moderne. Le nombre de patients est en constante aug­men­ta­tion. Cela est lié aux par­ti­cu­la­ri­tés du mode de vie d’une per­sonne au XXIᵉ siècle. Le dan­ger de la mala­die réside dans le fait qu’elle peut entraî­ner de graves mala­dies du sys­tème endo­cri­nien et cardiovasculaire.

La res­pon­sa­bi­li­té de la détec­tion pré­coce de la mala­die incombe éga­le­ment aux proches qui vivent avec le patient. Par­fois, il est pos­sible de diag­nos­ti­quer la mala­die uni­que­ment sur la base des plaintes de la femme ou du mari concer­nant les ron­fle­ments constants de leur par­te­naire la nuit. Il est donc impor­tant d’en savoir plus sur cette patho­lo­gie pour savoir quand consulter.

Syndrome d’apnée du sommeil : Présentation

Le syn­drome d’apnée du som­meil (SAS) est une affec­tion cou­rante asso­ciée à une dimi­nu­tion impor­tante ou à un arrêt com­plet de la res­pi­ra­tion pen­dant une nuit de repos. Cette affec­tion se carac­té­rise par un affais­se­ment tem­po­raire des tis­sus mous des voies aériennes supé­rieures, entraî­nant leur recou­vre­ment com­plet (obs­truc­tion). Par consé­quent, pen­dant un cer­tain temps (2 à 60 secondes), la per­sonne cesse de res­pi­rer tout en main­te­nant les mou­ve­ments des muscles res­pi­ra­toires (dans 80 à 90 % des cas).

Pen­dant l’arrêt res­pi­ra­toire, la concen­tra­tion d’oxygène dans le sang dimi­nue et la quan­ti­té de dioxyde de car­bone aug­mente. Après avoir atteint le moment cri­tique, le centre du bulbe rachi­dien est sti­mu­lé, ce qui entraîne la reprise de la res­pi­ra­tion. À ce stade, le patient com­mence à ron­fler acti­ve­ment, le nombre de mou­ve­ments res­pi­ra­toires aug­mente. Le nombre de ces épi­sodes par nuit peut atteindre des cen­taines ou plus.

Le dan­ger de la mala­die réside dans les micro-éveils du cer­veau du som­meil après chaque apnée. Cela entraîne une vio­la­tion du repos noc­turne de la per­sonne, ce qui affecte le méta­bo­lisme de toutes les cel­lules du corps. Les patients atteints de SAS risquent de développer :

  • Des mala­dies cardiovasculaires ;
  • Infarc­tus du myocarde ;
  • Du dia­bète sucré ;
  • De l’obésité ;
  • Des mala­dies res­pi­ra­toires chroniques.

Le manque de som­meil nor­mal réduit la capa­ci­té de tra­vail d’une per­sonne, entraîne une som­no­lence diurne et dété­riore la qua­li­té de vie du patient. Une forte aug­men­ta­tion du nombre d’accidents impli­quant des patients du SAS a été consta­tée. Ce pro­blème concerne donc à la fois la per­sonne elle-même et son environnement.

Syndrome d’apnée du sommeil : Types

Le syn­drome d’apnées du som­meil est une mala­die que les som­no­logues classent selon leur gra­vi­té. Cette divi­sion est basée sur le nombre d’épisodes d’apnée pen­dant le repos noc­turne. Au cours du pro­ces­sus de diag­nos­tic, les pro­fes­sion­nelles cal­culent l’indice des troubles res­pi­ra­toires (IDR). L’indicateur com­prend, non seule­ment l’apnée, mais aus­si l’hypopnée (dimi­nu­tion de l’activité res­pi­ra­toire), ain­si que des épi­sodes de micro-réveils humains.

Selon la valeur de l’IDR, les SAS sont clas­sés comme suit :

  • Nor­mal : Le nombre d’épisodes de troubles res­pi­ra­toire est infé­rieur à 5 par nuit.
  • Faible : IDR com­pris entre 5 et 14 épisodes.
  • Gra­vi­té moyenne : IDR se situe entre 15 et 29.
  • SAS sévère : L’IDR est plus de 30 épi­sodes par nuit.

En fonc­tion de la gra­vi­té de la mala­die, le som­no­logue sélec­tionne indi­vi­duel­le­ment pour chaque patient la meilleure option pour trai­ter la patho­lo­gie. Cela peut inclure à la fois des méthodes conser­va­trices et chi­rur­gi­cales pour résoudre le problème.

Syndrome d’apnée du sommeil : Causes

Le déve­lop­pe­ment du SAS repose sur l’occlusion méca­nique des voies res­pi­ra­toires supé­rieures. Cela est dû au relâ­che­ment des tis­sus mous de l’oropharynx et du naso­pha­rynx pen­dant le som­meil, qui s’accompagne de leur rétré­cis­se­ment. Nor­ma­le­ment, l’obstruction totale ne se pro­duit pas et la per­sonne dort pai­si­ble­ment. Par­fois, même chez des per­sonnes en bonne san­té dans cer­taines phases du som­meil, un arrêt res­pi­ra­toire à court terme peut sur­ve­nir. Cela peut être la cause d’une défaillance du méca­nisme de sa régu­la­tion par le sys­tème ner­veux cen­tral. C’est ce que l’on appelle l’apnée cen­trale.

Une carac­té­ris­tique de l’apnée cen­trale du som­meil est l’absence de mou­ve­ments res­pi­ra­toires de la poi­trine avec une per­méa­bi­li­té nor­male des voies res­pi­ra­toires. Ces rares pauses res­pi­ra­toires sont une variante de la norme. Elles ne s’accompagnent pas de pro­blèmes de san­té et ne per­turbent pas le fonc­tion­ne­ment du sys­tème cardiovasculaire.

Cepen­dant, si les méca­nismes de régu­la­tion cen­trale sont instables en per­ma­nence et que de tels troubles res­pi­ra­toires sur­viennent fré­quem­ment, une per­sonne déve­loppe alors une mala­die. Il s’agit du syn­drome d’apnée cen­trale du som­meil avec l’apparition de symp­tômes qui menacent gra­ve­ment la san­té du patient, voire sa vie. Le plus sou­vent, l’apnée cen­trale du som­meil sur­vient chez les patients souf­frant d’insuffisance car­diaque chro­nique ou d’accident vas­cu­laire cérébral.

Il y a des cas où l’obstruction des voies aériennes supé­rieures et l’altération de l’excitabilité du centre de contrôle res­pi­ra­toire dans le cer­veau sont à l’origine du déve­lop­pe­ment du syn­drome d’apnée du som­meil. Dans ces condi­tions, le pro­nos­tic de la mala­die s’aggrave encore plus.

Syndrome d’apnée du sommeil : Facteurs favorisant son développement

Les fac­teurs qui aug­mentent la pro­ba­bi­li­té de déve­lop­per le syn­drome d’apnée du som­meil sont :

  • Carac­té­ris­tiques ana­to­miques : voies res­pi­ra­toires trop courtes, longue luette pala­tine, mâchoire infé­rieure courte ;
  • Amyg­dales élar­gies dans le contexte d’une infec­tion chro­nique ou d’une inflam­ma­tion aiguë ;
  • Cour­bure du sep­tum nasal ;
  • Obé­si­té ;
  • Mau­vaises habi­tudes : boire de l’alcool et fumer contri­buent à une vio­la­tion du tonus des muscles des voies res­pi­ra­toires supérieures ;
  • Prendre des som­ni­fères : ce groupe de médi­ca­ments détend les muscles lisses, ce qui aug­mente le risque d’obstruction.

L’âge et le sexe affectent éga­le­ment la pré­va­lence de la mala­die. Selon les sta­tis­tiques, le SAS se déve­loppe chez 9 % des hommes et 4 % des femmes de plus de 30 ans. Le plus grand nombre de cas de la mala­die est enre­gis­tré chez les per­sonnes âgées de 50 à 60 ans.

Syndrome d’apnée du sommeil : Symptômes

Les prin­ci­paux symp­tômes de cette mala­die sont le ron­fle­ment noc­turne et la som­no­lence diurne exces­sive, consé­quence natu­relle des troubles du som­meil asso­ciés à l’apnée. La notion de som­no­lence est assez sub­jec­tive. Ain­si, les per­sonnes qui souffrent depuis long­temps peuvent s’habituer par­tiel­le­ment à leur état et le per­ce­voir comme une sen­sa­tion de fatigue. Elles peuvent éga­le­ment consi­dé­rer que cet état est dû à une fai­blesse ou à un épui­se­ment pen­dant la jour­née, qui peut s’expliquer par un rythme de vie trop intense et un sur­me­nage. Cepen­dant, la som­no­lence se mani­feste géné­ra­le­ment lorsque la per­sonne est déten­due. Elle se tra­duit par un endor­mis­se­ment pen­dant le repos, la lec­ture, la télé­vi­sion et, dans les cas graves, même pen­dant une acti­vi­té intense et la conduite.

Il ne s’agit pas seule­ment d’une mau­vaise qua­li­té d’éveil. Le manque d’oxygène au cer­veau pen­dant le som­meil, com­bi­né à la som­no­lence pen­dant l’éveil, entraîne des troubles de la mémoire, de l’attention et de la vitesse de réac­tion de la per­sonne. Par consé­quent, les patients souf­frant d’apnée du som­meil grave ont des dif­fi­cul­tés à être per­for­mant au tra­vail. Tou­te­fois, elles sont beau­coup plus expo­sées que les autres aux acci­dents dans la cir­cu­la­tion, au tra­vail et à la maison.

Les plaintes sui­vantes sont éga­le­ment fréquentes :

  • Une mobi­li­té accrue pen­dant le sommeil
  • Des cau­che­mars ;
  • Réveil, par­fois avec une sen­sa­tion d’essoufflement ;
  • Brû­lures d’estomac la nuit
  • Mic­tion fré­quente la nuit
  • Trans­pi­ra­tion pen­dant le sommeil ;
  • Séche­resse et goût désa­gréable dans la bouche la nuit et le matin au réveil ;
  • Les maux de tête du matin ;
  • Sen­sa­tion d’étouffement et d’essoufflement au réveil brutal ;

Il est impor­tant de rap­pe­ler que l’apnée du som­meil a un effet extrê­me­ment néga­tif sur l’état du cœur et des vais­seaux sanguins.

Syndrome d’apnée du sommeil : Conséquence sur la santé

Obésité

En rai­son d’une vio­la­tion du rythme du som­meil, il y a un chan­ge­ment dans la syn­thèse nor­male des hor­mones qui régulent le méta­bo­lisme. Le dépôt de lipides dans le tis­su sous-cuta­né aug­mente, ce qui entraîne un excès de poids cor­po­rel et aggrave encore la situation.

Augmentation de la pression artérielle

Le manque de som­meil nor­mal altère la fonc­tion des vais­seaux péri­phé­riques. Il y a une défaillance du sys­tème de contrôle de la pres­sion diurne et noc­turne, qui se mani­feste par une aug­men­ta­tion de l’hypertension. Les patients atteints de SAS ont une sphère psy­cho-émo­tion­nelle modi­fiée. On note également

  • des aryth­mies car­diaques dangereuses ;
  • l’insuffisance car­diaque ;
  • un risque éle­vé d’infarctus du myo­carde et d’accident vas­cu­laire cérébral.

30 à 48 % des hommes déve­loppent une dys­fonc­tion érec­tile asso­ciée au sur­me­nage. Avec un trai­te­ment pré­coce, ces chan­ge­ments sont réver­sibles. Par consé­quent, il est impor­tant de deman­der une aide spé­cia­li­sée pour iden­ti­fier les prin­ci­paux signes de la maladie.

Mort

Une pro­por­tion impor­tante de décès, y com­pris les morts subites, for­mel­le­ment liées à des pro­blèmes car­dio­vas­cu­laires, sont en fait la consé­quence directe ou indi­recte d’apnées du som­meil non diag­nos­ti­quées et donc non trai­tées. Les résul­tats de nom­breuses études scien­ti­fiques montrent qu’en cas d’apnée du som­meil grave, la pro­ba­bi­li­té de décès par mala­die car­dio­vas­cu­laire aug­mente de 4 à 5 fois.

Syndrome d’apnée du sommeil : Cas dangereux

Syn­drome d’apnée du sommeil

Pour rap­pel, l’arrêt de la res­pi­ra­tion entraîne une pri­va­tion d’oxygène. Cela sti­mule à son tour le cer­veau, l’obligeant à se réveiller afin d’éviter la mort par asphyxie. Dans ce cas, il n’y a géné­ra­le­ment pas de réveil com­plet. Cepen­dant, le patient est dans une tran­si­tion de courte durée vers un état de som­no­lence. Dans la plu­part des cas, cet état n’est pas enre­gis­tré dans la mémoire du patient. Tou­te­fois, cette période est suf­fi­sante pour aug­men­ter le tonus mus­cu­laire, res­tau­rer la per­méa­bi­li­té des voies aériennes supé­rieures et nor­ma­li­ser le pro­ces­sus res­pi­ra­toire. Une fois que le sang est suf­fi­sam­ment satu­ré en oxy­gène, la per­sonne se ren­dort, le tonus mus­cu­laire dimi­nue à nou­veau et tout le cycle des évé­ne­ments res­pi­ra­toires anor­maux se répète encore et encore.

Chez les patients souf­frant d’apnée du som­meil grave, un arrêt res­pi­ra­toire peut se pro­duire presque toutes les minutes. Par consé­quent, entre un tiers et la moi­tié du temps de som­meil, la per­sonne ne res­pire pas du tout et peut déve­lop­per une insuf­fi­sance res­pi­ra­toire grave.

Les micro-réveils d’urgence, qui per­mettent au patient souf­frant d’apnée du som­meil de res­pi­rer, sont stres­sants pour l’organisme. Ils s’accompagnent d’une libé­ra­tion d’adrénaline, qui pro­voque un vasos­pasme et une sur­charge car­diaque. Com­bi­né au manque d’oxygène pro­vo­qué par les épi­sodes d’apnée du som­meil, cela entraîne une usure accé­lé­rée du sys­tème cardiovasculaire.

En outre, les micro-éveils pro­vo­qués par les épi­sodes d’apnée obs­truc­tive du som­meil per­turbent le rythme nor­mal du som­meil, le ren­dant irré­gu­lier et super­fi­ciel. Par consé­quent, ces phases pro­fondes du som­meil, au cours des­quelles s’effectuent un bon repos et l’analyse des infor­ma­tions accu­mu­lées pen­dant la jour­née, dis­pa­raissent presque com­plè­te­ment. Au lieu d’un som­meil nor­mal, la per­sonne passe une grande par­tie de la nuit à lut­ter en vain pour res­pi­rer. L’apnée obs­truc­tive du som­meil non seule­ment s’aggrave de manière signi­fi­ca­tive, mais rac­cour­cit éga­le­ment la vie du patient.

Syndrome d’apnée du sommeil : Diagnostics

Les spé­cia­listes éta­blissent un diag­nos­tic pré­li­mi­naire lors d’une conver­sa­tion avec le patient et ses proches. La plus remar­quable est la pré­sence simul­ta­née d’au moins deux des trois plaintes suivantes :

  • Épi­sodes de ron­fle­ment noc­turne et/ou d’arrêt respiratoire ;
  • Fatigue diurne chronique ;
  • Hyper­ten­sion arté­rielle (TA supé­rieure à 140/90 mm Hg).

Si ces signes sont iden­ti­fiés, le som­no­logue pres­crit au patient des exa­mens visant à éva­luer la qua­li­té du som­meil noc­turne et la fonc­tion res­pi­ra­toire au repos.

Polysomnographie

L’un des meilleures pra­tiques pour diag­nos­ti­quer la mala­die est la poly­som­no­gra­phie sta­tion­naire sous la super­vi­sion d’un per­son­nel médi­cal. La tech­nique est uti­li­sée dans des cli­niques spé­cia­li­sées et per­met d’évaluer avec pré­ci­sion la gra­vi­té du patient. Elle aide aus­si à choi­sir la meilleure option pour trai­ter la mala­die. De pré­fé­rence, des pro­fes­sion­nels de san­té réa­lisent une sur­veillance vidéo pour éva­luer les mou­ve­ments res­pi­ra­toires du tho­rax et de la paroi anté­rieure de l’abdomen.

La poly­som­no­gra­phie sta­tion­naire four­nit au som­no­logue des infor­ma­tions impor­tantes obte­nues pen­dant le sommeil :

  • éva­lua­tion de la fonc­tion res­pi­ra­toire (le nombre exact d’épisodes d’hypo- et d’apnée) ;
  • le nombre de bat­te­ments cardiaques ;
  • concen­tra­tion d’oxygène dans le sang.

Ces don­nées per­met­tront aux spé­cia­listes d’établir un diag­nos­tic clair.

Autres tests

Pour éva­luer l’état de san­té actuel, les méde­cins pres­crivent éga­le­ment des tests de labo­ra­toire traditionnels :

  • Éva­lua­tion par le ser­vice d’oto-rhino-laryngologie.
  • Tests san­guins (numé­ra­tion san­guine, tests de la fonc­tion thy­roï­dienne, tests de la fonc­tion rénale, etc.).
  • Gaz du sang artériel.
  • Oxy­mé­trie de pouls.
  • Spi­ro­mé­trie.
  • Acti­gra­phie.

De plus, d’autres tests peuvent être néces­saires. Par exemple, une numé­ra­tion glo­bu­laire com­plète, l’urine et incl. lipi­do­gramme. Un diag­nos­tic com­plet vise à éva­luer l’état de tous les organes et systèmes.

Test de latence mul­tiple, qui consiste en l’étude de la latence d’entrée dans le som­meil et d’entrée dans la phase REM. Pour ce faire, on fait dor­mir le patient en 5 siestes espa­cées de 2 heures, au cours d’une journée.

 

Syn­drome d’apnée du som­meil : Traitements

Le trai­te­ment le plus appro­prié pour chaque patient dépend de la sévé­ri­té des symp­tômes, des résul­tats de l’étude poly­som­no­gra­phique, de l’ampleur des com­pli­ca­tions et de la cause de l’obstruction des voies res­pi­ra­toires supérieures.

Mesures générales

Le trai­te­ment consiste géné­ra­le­ment en des mesures géné­rales qui doivent tou­jours être appli­quées à tous les patients atteints de SAS. Les plus impor­tants sont :

  • La perte de poids, 
  • L’élimination de la consom­ma­tion d’alcool la nuit,
  • Le som­meil en décu­bi­tus laté­ral et l’évitement des anxio­ly­tiques et des sédatifs.

On note éga­le­ment une nor­ma­li­sa­tion du rythme de tra­vail et de repos.

Traitement médical : CPAP

C’est un appa­reil qui main­tient les voies res­pi­ra­toires ouvertes en appli­quant une pres­sion posi­tive conti­nue de manière à « pous­ser » les voies res­pi­ra­toires per­met­tant à l’air de pas­ser. Il peut résoudre le SAS dans 80 % des cas. Ce trai­te­ment du syn­drome de l’apnée du som­meil vise à main­te­nir des voies res­pi­ra­toires nor­males la nuit. Le trai­te­ment chi­rur­gi­cal est de nature auxi­liaire et est uti­li­sé en pré­sence d’anomalies ana­to­miques des voies res­pi­ra­toires supérieures.

Derniers articles

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...

8 aliments à consommer pour réduire la graisse abdominale

Saviez-vous que notre santé est largement influencée par nos choix alimentaires au quotidien ?...

Pour aller plus loin

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...