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Trismus : causes, symptômes et traitements

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Le tris­mus déclenche des spasmes dou­lou­reux dans les tis­sus fibreux qui entourent les arti­cu­la­tions de la mâchoire (arti­cu­la­tions tem­po­ro-man­di­bu­laires). Il appa­rait le plus sou­vent lorsqu’il y a pré­sence d’une infec­tion aiguë. Quoiqu’il en soit, plu­sieurs condi­tions et pro­blèmes peuvent expli­quer ce blo­cage ou cette dif­fi­cul­té que consti­tue le tris­mus au niveau des muscles mandibulaires.

Cela peut bien être un effet secon­daire du trai­te­ment du can­cer de la tête et du cou ou la résul­tante d’une chi­rur­gie den­taire qui n’a pas connu plein suc­cès. Paral­lè­le­ment, un violent coup reçu au niveau des muscles maxil­laires peut pro­vo­quer un tris­mus. Voi­ci les causes, symp­tômes et trai­te­ments envi­sa­geables dans le cas d’un tris­mus ?

Comment le trismus affecte-t-il le corps ?

Lorsque les muscles de la mâchoire deviennent si ten­dus que vous ne pou­vez plus ouvrir la bouche, vous pou­vez être atteint de ce qu’on appelle tris­mus dans un jar­gon médi­cal. Il s’agit d’une constric­tion muscles maxil­laires cau­sée par la pré­sence d’une infec­tion aiguë. Ain­si, le tris­mus fait réfé­rence à des spasmes mus­cu­laires dans la région des arti­cu­la­tions temporo-mandibulaires.

Nor­ma­le­ment, l’ouver­ture de la bouche devrait mesu­rer 40 à 60 mil­li­mètres. Selon la taille de votre main et de vos doigts, cela équi­vaut à la lar­geur de deux ou trois doigts tenus ensemble. Si vous souf­frez de tris­mus, vous ne pour­rez peut-être pas ouvrir la bouche au-delà de 20 à 35 mil­li­mètres. Cela pour­rait réduire voire faire dis­pa­raître votre capa­ci­té à man­ger ou à par­ler. La plu­part des symp­tômes du tris­mus dis­pa­raissent en quelques semaines. Cer­taines per­sonnes atteintes de tris­mus chro­nique ou de longue durée peuvent déve­lop­per une dépression.

Qui est touché par le trismus ?

De nom­breuses per­sonnes peuvent déve­lop­per un tris­mus, mais la condi­tion affecte géné­ra­le­ment les groupes suivants :

Jeunes adultes

Les per­sonnes de 18 à 25 ans, sur­tout celles qui ont subi une chi­rur­gie den­taire afin de reti­rer leurs dents de sagesse infé­rieures sont plus vul­né­rables. Sont ain­si qua­li­fiées, les der­nières molaires de chaque côté des mâchoires. En fait, l’extraction des dents de sagesse peut pro­vo­quer un tris­mus. Fon­da­men­ta­le­ment parce qu’au cours de l’opération, les patients ont la mâchoire grande ouverte. Ce qui ne laisse pas les nerfs maxil­laires insensibles.

Les personnes avec un antécédent de cancer de la tête et du cou

Les per­sonnes atteintes d’un can­cer de la tête et du cou sont plus sus­cep­tibles de contrac­ter le tris­mus. D’ailleurs, plu­sieurs recherches ont démon­tré que plus de 40 % des per­sonnes qui ont subi une radio­thé­ra­pie pour un can­cer de la tête et du cou déve­loppent un tris­mus.

Ceux qui souffrent de TMD

On classe dans la caté­go­rie des per­sonnes sus­cep­tibles de souf­frir d’une telle constric­tion au niveau des maxil­laires, les patients atteints de trouble tem­po­ro-man­di­bu­laire (TMD). On peut même remar­quer que le tris­mus est l’un des symp­tômes cou­rant du TMD.

Inutile de sou­li­gner qu’il n’y a pas de règles sans excep­tion. À cet effet, vous pou­vez bien faire par­tir des caté­go­ries sus­men­tion­nées sans pour­tant avoir la mâchoire blo­quée par le tris­mus.

Quelles sont les causes du trismus ?

Le tris­mus est plus ou moins lié à une longue liste de condi­tions et de pro­blèmes médi­caux. Les causes les plus fré­quentes sont le TMD, la réac­tion au trai­te­ment du can­cer de la tête et du cou ou après l’ex­trac­tion des dents de sagesse. Les autres causes comprennent :

Conditions inflammatoires

Vous pou­vez déve­lop­per un tris­mus si vous souf­frez de poly­ar­thrite rhu­ma­toïde, d’arthrose et de sclé­ro­der­mie. Ces condi­tions affectent votre arti­cu­la­tion tem­po­ro-man­di­bu­laire et peuvent pro­vo­quer un tris­mus.

Infections

Des mala­dies comme les oreillons et l’a­myg­da­lite peuvent déclen­cher le tris­mus. Vous pou­vez déve­lop­per un tris­mus si vous avez des infec­tions qui affectent vos dents, votre cou ou votre glande paro­tide (sali­vaire).

Abcès périamygdalien (PTA) :

Cer­taines per­sonnes atteintes d’a­myg­da­lite déve­loppent des abcès péria­myg­da­liens, des poches rem­plies de pus qui se forment près de vos amyg­dales. Les per­sonnes atteintes d’ATP peuvent aus­si déve­lop­per un tris­mus.

Il convient de rap­pe­ler que vous pou­vez déve­lop­per un tris­mus si votre mâchoire a reçu un violent coup ou est blessée.

Signes et symptômes du trismus

Les symp­tômes du tris­mus com­prennent généralement :

  • Une aug­men­ta­tion de la dou­leur res­sen­tie au niveau des muscles maxil­laires ;
  • La dif­fi­cul­té ou l’incapacité d’ou­vrir la mâchoire entre les dents du haut et du bas ;
  • Sen­sa­tion de « spasme » ou de « ser­rer » lorsque vous essayez d’ouvrir la bouche ;
  • Des dif­fi­cul­tés à mas­ti­quer aisé­ment les repas ;
  • Dif­fi­cul­té à pro­duire des sons en vue de communiquer ;
  • Dif­fi­cul­té à bien respirer ;
  • Des dif­fi­cul­tés à se bros­ser pro­pre­ment les dents ou à pas­ser la soie den­taire.

L’autre chose, si vous souf­frez de tris­mus, est le risque ou la sen­sa­tion d’étouffement. Comme vous ne pou­vez pas mas­ti­quer les ali­ments, vous devrez peut-être éga­le­ment modi­fier votre régime ali­men­taire. Cela pour­rait signi­fier que vous n’ob­te­nez pas une nutri­tion adéquate.

Même le simple fait de dépla­cer des ali­ments dans votre bouche peut être dif­fi­cile, car la langue peut éga­le­ment perdre une cer­taine mobi­li­té si elle est affec­tée par le tris­mus. Si rien n’est fait, la désué­tude de l’ATM peut entrai­ner une atro­phie des muscles qui déplacent la mâchoire et une éven­tuelle dété­rio­ra­tion des sur­faces de l’ATM.

N’hésitez pas à faire savoir vos res­sen­tis à votre méde­cin trai­tant.  Celui-ci peut bien pro­po­ser de vous tour­ner vers des trai­te­ments sup­plé­men­taires à l’instar de la kiné­si­thé­ra­pie ou de l’acupuncture. En fonc­tion des cas, l’u­ti­li­sa­tion d’at­telle buc­cale pour aider à l’é­ti­re­ment peut être une solu­tion envi­sa­geable pour gérer cette dys­fonc­tion dou­lou­reuse.

Caractéristiques cliniques du trismus

Le signe cli­nique est for­te­ment lié à l’origine du tris­mus. Tou­te­fois, cer­taines carac­té­ris­tiques com­munes. Ceux-ci incluent :

Ouver­ture buc­cale restreinte

Votre bouche n’arrive plus à s’ouvrir comme d’habitude. En fait, il vous est dif­fi­cile, voire impos­sible, de pla­cer 2–3 doigts côte à côte et de les insé­rer dans votre espace inter­ci­sal comme. Ce qui aurait pu être un jeu d’enfant, si votre sys­tème maxil­laire ne souf­frait d’aucune constric­tion. Par ailleurs, l’in­ca­pa­ci­té à effec­tuer des mou­ve­ments laté­raux de la man­di­bule indique sou­vent un tris­mus dû à une anky­lose osseuse de l’ATM.

Contraction douloureuse lors d’une ouverture

Vous pou­vez bien res­sen­tir de fortes dou­leurs lors de l’ou­ver­ture for­cée de la bouche. La pal­pa­tion des muscles mas­ti­ca­teurs tou­chés à la phase aiguë pro­voque éga­le­ment des dou­leurs. Ces contri­tions au niveau de votre appa­reil maxil­laire peuvent bien indi­quer la pré­sence d’un tris­mus.

A ces deux carac­té­ris­tiques fré­quentes du tris­mus, on peut associer :

  • Une dévia­tion de la man­di­bule vers le côté atteint à la suite de muscles qui ne fonc­tionnent pas cor­rec­te­ment à cause de spasmes ;
  • Des sen­sa­tions d’op­pres­sion mus­cu­laire, des crampes ou des rai­deurs maxillaires ;
  • Un gon­fle­ment facial dif­fus et de la fièvre lorsqu’ils y ont des infections ;
  • Des troubles de la parole sou­vent appe­lés « voix de patate chaude » ;

On peut aus­si rele­ver un apport oral, une mas­ti­ca­tion et une nutri­tion alté­rés. Ceci peut faci­le­ment entrai­ner une perte de poids. Mais celle-ci peut être liée à une cause néo­pla­sique mécon­nue. Il faut sou­li­gner que ces carac­té­ris­tiques se remarquent dès l’apparition du tris­mus. Tou­te­fois, elles peuvent tra­duire la sur­ve­nue d’une autre infec­tion maxil­laire. Il revient de consul­ter un spé­cia­liste dans les meilleurs délais pour un diagnostic.

Le diagnostic du trismus

Pour diag­nos­ti­quer le tris­mus, votre méde­cin va res­pec­ti­ve­ment vérifier :

Vos antécédents

Le spé­cia­liste en charge de votre soin va d’abord s’intéresser à vos anté­cédents. Il fera ensuite une ana­mnèse appro­fon­die en vue de déter­mi­ner les causes éven­tuelles, mais aus­si la durée du tris­mus.

Mesure de l’aperture

L’ou­ver­ture buc­cale active et pas­sive est mesu­rée de l’inci­sive supé­rieure à l’in­ci­sive infé­rieure. Chez les patients éden­tés, la mesure s’ef­fec­tue de la crête alvéo­laire de l’in­ci­sive maxillaire/mandibulaire éden­tée jus­qu’au côté oppo­sé. Le tris­mus est diag­nos­ti­qué lorsque l’ouver­ture de la bouche est infé­rieure à 35 mm . Des mesures sont éga­le­ment prises pour les mou­ve­ments laté­raux (nor­mal = 8–12 mm), la pro­tru­sion (nor­mal = 10–11 mm) et la rétrac­tion (nor­mal = 0–1 mm).

Mobilité des nerfs cervicaux

Il est pos­sible dans le cadre d’un diag­nos­tic du tris­mus qu’on s’intéresse à l’appareil cer­vi­cal. En fait, la mobi­li­té du cou est exa­mi­née pour exclure le rac­cour­cis­se­ment des muscles du cou, en par­ti­cu­lier les fléchisseurs.

La sen­si­bi­li­té des muscles

Le muscle mas­ti­ca­teur sera pal­pé afin d’avoir des don­nées sur sa sen­si­bi­li­té. Le méde­cin pour­rait aus­si voir l’état des arti­cu­la­tions man­di­bu­laires en insé­rant l’in­dex dans l’o­reille du patient et lui deman­der d’ouvrir la bouche. Il s’a­git de déter­mi­ner s’il existe un mou­ve­ment dis­po­nible au niveau de l’ATM.

Les com­plé­ments d’i­ma­ge­rie peuvent être utiles pour déter­mi­ner l’étiologie du tris­mus et pour mieux appré­hen­der l’étendue de l’affection arti­cu­laire de l’ATM. La tomo­den­si­to­mé­trie peut être utile pour iden­ti­fier les étio­lo­gies trau­ma­tiques, y com­pris les héma­tomes ou les frac­tures faciales et man­di­bu­laires lors­qu’elles sont sus­pec­tées. L’i­ma­ge­rie par réso­nance magné­tique aus­si être utile pour iden­ti­fier des lésions ou des ano­ma­lies occu­pant de l’es­pace dans les struc­tures pha­ryn­gées ou orales.

Comment un physiothérapeute peut-il aider ?

Votre phy­sio­thé­ra­peute peut vous aider à res­tau­rer le mou­ve­ment natu­rel de votre mâchoire et à amé­lio­rer votre fonc­tion­ne­ment quo­ti­dien. Le tris­mus a ten­dance à se déve­lop­per len­te­ment. Chez cer­taines per­sonnes, il pro­gresse si len­te­ment qu’ils ne le remarquent pas jus­qu’à ce qu’ils ne puissent ouvrir la bouche qu’à moitié.

Plus tôt vous consul­tez votre phy­sio­thé­ra­peute, mieux c’est, car un trai­te­ment qui com­mence avant la pro­gres­sion du tris­mus est sus­cep­tible d’être plus effi­cace et plus rapide. Une fois que vous avez reçu le diag­nos­tic de tris­mus, votre phy­sio­thé­ra­peute sélec­tion­ne­ra les trai­te­ments appro­priés pour amé­lio­rer le mou­ve­ment de votre mâchoire et sou­la­ger la douleur.

Améliorez votre mouvement de la mâchoire

Votre phy­sio­thé­ra­peute peut vous pres­crire des éti­re­ments et des exer­cices d’am­pli­tude de mou­ve­ment pour la mâchoire. L’ins­truc­tion com­pren­dra une fré­quence et une inten­si­té de mou­ve­ments indi­vi­dua­li­sées pour assu­rer votre sécu­ri­té. Votre phy­sio­thé­ra­peute vous recom­man­de­ra des tech­niques spé­ci­fiques, telles que les éti­re­ments ou l’au­to­mo­bi­li­sa­tion, pour mini­mi­ser votre dou­leur et res­tau­rer la fonc­tion. Les phy­sio­thé­ra­peutes uti­lisent éga­le­ment des tech­niques manuelles qua­li­fiées (thé­ra­pie manuelle) pour aug­men­ter dou­ce­ment le mou­ve­ment et sou­la­ger la dou­leur dans les tis­sus et les articulations.

Soulagez votre douleur

Si votre dou­leur est intense, votre phy­sio­thé­ra­peute peut appli­quer des moda­li­tés phy­siques, telles que la sti­mu­la­tion élec­trique ou le chauf­fage en pro­fon­deur, pour réduire la contrac­tion et amé­lio­rer le mouvement.

Par ailleurs, un phy­sio­thé­ra­peute peut vous ensei­gner des exer­cices de ren­for­ce­ment spé­ciaux « à faible charge », qui n’exercent pas beau­coup de pres­sion sur votre ATM. Par contre, ils peuvent ren­for­cer les muscles de la mâchoire et res­tau­rer un mou­ve­ment plus natu­rel et sans dou­leur. Lors des séances, vous pour­riez aus­si noter des exer­cices doux que vous pou­vez faire à la mai­son pour vous aider à aug­men­ter régu­liè­re­ment l’ou­ver­ture de votre mâchoire et à amé­lio­rer son fonctionnement.

Options de traitement du trismus

Le tris­mus est géné­ra­le­ment tem­po­raire. Plus tôt vous allez débu­ter le trai­te­ment, meilleures seront les chances d’un bon réta­blis­se­ment. Cer­taines options de trai­te­ment comprennent :

Prise de médicaments

Votre méde­cin peut vous recom­man­der ou vous pres­crire un relaxant mus­cu­laire, un anal­gé­sique ou un médi­ca­ment anti-inflam­ma­toire. Cer­taines recherches sug­gèrent que la com­bi­nai­son de cor­ti­co­sté­roïdes et d’an­ti-inflam­ma­toires non sté­roï­diens peut être effi­cace pour réduire le tris­mus postopératoire.

Acupuncture

Bien que d’autres études soient encore néces­saires, cer­taines recherches sug­gèrent que l’a­cu­punc­ture pour­rait être béné­fique pour la relaxa­tion mus­cu­laire. Elle pour­rait être tout aus­si béné­fique dans la ges­tion de la dou­leur dans les troubles affec­tant les muscles de la mâchoire.

Thérapie craniosacrée

Il a été démon­tré que cette forme douce et pra­tique de thé­ra­pie alter­na­tive com­bat la dou­leur. À cet effet, elle pour­rait réduire la dou­leur chro­nique dans le cadre d’un tris­mus. La thé­ra­pie cra­nio­sa­crée est plus sou­vent pra­ti­quée par des chi­ro­pra­ti­ciens ou encore par des ostéopathes.

Changements alimentaires

Il devient néces­saire de revoir son ali­men­ta­tion, car la consom­ma­tion de repas solides pour­rait accroitre les dou­leurs maxil­laires. À cet effet, suivre un régime ali­men­taire mou et évi­ter les ali­ments durs et cro­quants est sou­vent recom­man­dé pour sou­la­ger la dou­leur jus­qu’à ce que les symp­tômes s’améliorent.

Toute thé­ra­pie visant à mas­ser et à éti­rer la mâchoire avec dou­ceur et tact pour­rait aider à détendre les muscles et à dimi­nuer la douleur.

Exercices de trismus

Il existe plu­sieurs exer­cices qui peuvent aider à sou­la­ger le tris­mus en dis­lo­quant les tor­sions au niveau de la mâchoire. Ils peuvent se faire plu­sieurs fois dans la jour­née. Tou­te­fois, il fau­dra s’assurer de mas­ser les muscles de votre mâchoire dans un mou­ve­ment cir­cu­laire. Cela pen­dant 30 à 40 secondes avant d’en­ta­mer n’importe quel exer­cice en vue de détendre les muscles endo­lo­ris de votre mâchoire. Voi­ci quelques exer­cices que vous pour­rez essayer si vous souf­frez de constric­tions dues au tris­mus :

Exercice 1

Ouvrez la bouche aus­si lar­ge­ment que pos­sible. Ensuite, main­te­nez pen­dant 10 secondes, puis fer­mez. Pour une meilleure effi­ca­ci­té, il fau­dra répé­ter en moyenne 5 fois cet exercice.

Exercice 2

Ouvrez toute en dou­ceur la bouche dans la mesure de votre pos­si­bi­li­té. Puis dépla­cez votre mâchoire vers la droite et fer­mez-la ensuite. Le même mou­ve­ment doit être repris, mais en dépla­çant, cette fois-ci, la mâchoire vers la gauche. En ce qui concerne la fré­quence, c’est tout au moins 5 fois au cours des 24h.

Exercice 3

Éti­rez votre cou en dépla­çant votre tête vers l’a­vant et vers l’ar­rière, puis en tour­nant à gauche et à droite. Pen­chez la tête et appuyez votre oreille contre votre épaule, en tenant pen­dant 20 à 30 secondes avant de répé­ter de l’autre côté. Répé­tez aus­si 5 fois de chaque côté.

Exercice 4

Trou­vez les zones de votre mâchoire qui font mal et, en dépla­çant vos doigts dans un mou­ve­ment cir­cu­laire, il fau­dra mas­ser la par­tie dou­lou­reuse pen­dant une tren­taine de secondes.

Exercice 5

Ren­trez votre men­ton dans votre poi­trine. Main­te­nez cette pos­ture pen­dant 30 secondes. Ensuite, vous rame­nez votre tête en arrière et vous main­te­nez pen­dant 30 secondes de plus. Après, bou­gez votre tête vers la gauche puis vers la droite. Enfin, bou­gez votre tête dans un mou­ve­ment circulaire.

Autres conseils de soins pour soulager le trismus

En plus d’une inter­ven­tion médi­cale et des exer­cices de san­té, il y a cer­taines astuces que vous pou­vez essayer pour vous amoin­drir les dou­leurs maxil­laires dues au tris­mus. Mieux, en plus de vous pro­cu­rer un sou­la­ge­ment, ces gestes peuvent limi­ter la pro­pa­ga­tion de l’infection et pour­quoi pas vous per­mettre d’en gué­rir ! Quels sont-ils ?

Utilisation du CBD

Bien que des recherches sup­plé­men­taires soient néces­saires, cer­taines études vantent les effets pro­di­gieux du CBD. À cet effet, l’application topique d’huile de CBD pour­rait aider à détendre les muscles de la mâchoire et réduire consi­dé­ra­ble­ment les souf­frances physiques.

Prendre l’habitude du magnésium

Pre­nez l’habitude de consom­mer les sup­plé­ments de magné­sium. En fait, le magné­sium est un miné­ral impor­tant impli­qué dans la régu­la­tion de la dou­leur. D’ailleurs, une étude de 2020 éga­le­ment révé­lé que la prise de com­pri­més ou de pas­tilles de magné­sium avant et après une chi­rur­gie buc­co-den­taire rédui­sait la gra­vi­té de la dou­leur post­opé­ra­toire et du tris­mus.

Thérapie par la chaleur

Vous pou­vez pla­cer une ser­viette chaude et humide sur la mâchoire endo­lo­rie pen­dant 15 minutes par heure peut détendre les muscles. La cha­leur pro­cu­rée par la ser­viette peut éga­le­ment favo­ri­ser la cir­cu­la­tion san­guine. Ce qui dimi­nue­rait la pression.

Évitez la consommation de caféine

La caféine peut aggra­ver le tris­mus en res­ser­rant le muscle de la mâchoire. Pour cer­taines per­sonnes, cela pour­rait éga­le­ment cau­ser de l’an­xié­té, ce qui peut favo­ri­ser le ser­re­ment de la mâchoire. Par ailleurs, il est décon­seillé de ser­rer la mâchoire ou de pro­cé­der à des grin­ce­ments de dents. Car, cela peut aggra­ver l’op­pres­sion de l’appareil maxil­laire et inten­si­fier les douleurs.

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