Une laryngite fébrile qui résiste
à une injection de corticoïde est peut être une épiglottite
Potentiellement grave en particulier chez le nourrsson, elle nécessite un suivi rapproché dans les heures qui suivent l’épisode voire l’hospitalisation ” facile “.
Les bronchiolites sont en augmentation alors que les épiglottites à Haemophilus deviennent rares grâce à la généralisation de la vaccination
Chez l’enfant, le larynx est la zone la plus sensible et la plus étroite des voies aériennes.
Quelques points rapides :
—- Âge : risque +++ avant 6 mois
—- Depuis quand ? Traitement en cours ? Nouveau médicament ?
—- $ fébrile
—- Signes de gravité ?
—- Est ce une bronchiolite ou une crise d’asthme ?
—- Est-ce une laryngite ?
—- Est-ce une épiglottite ?
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LES SIGNES DE GRAVITE
—- Avant 6 mois
—- $ fébrile majeur
—- Voix étouffée ( Donald Duck )
—- L’enfant est assis, penché, bouche ouverte ou couché sur le coté tête fléchie. Souvent hypersyalorhhée associée.
—- Dyspnée prolongée accompagnée de tirage sus-sternal et sus-clavicualie. Il peut disparaitre par épuisement
—- Sueurs, tachycardie, troubles de la concience par hypercapnie.
—- Pâleur puis Cyanose
—- Irrégularité respiratoire à type de pause par épuisement
ETIOLOGIES
- Bronchiolite à VRS
- L’asthme de l’enfant
- Bronchopneumopathie
- L’asthme du Nourrisson
- Les dyspnées laryngées
- Epiglottite aiguë
- Les dyspnées des rhinopharyngites
- Oedème de Quincke
- Piqure d’hymènoptère intrabuccale
- Oedème angioneurotonique héréditaire
- Insuffisance cardiaque
- Le corps étranger, fausse route, RGO, ingestion de caustique, brulure
AVANT 6 mois, une dyspnée aigue doit faire pratiquer une endoscopie.
- Anomalies anatomiques sevères du NNE : Laryngomalacie (++), sténose, kyste,…
- Hémangiomes sous-glottique (avant 6 mois).
LES DYSPNEES DES RHINOPHARYNGITES
—- Inspiratoires généralement sans tirage
—- La voix est nasonnée.
—- La respiration buccale compensatrice
Un sifflemment inspiratoire peut en imposer pour un $ asthmatiforme mais l’auscultation lève l’ambiguité.
Le trt associe une DRP, mouche bébé, lavage du nez et des antihistaminiques et fluifiants per os
LES DYSPNEES LARYNGEES
Source: Le Généraliste N° 1806- 17/10/1997. Dr Sylvie DIEU-OSIKA – Hôpital Jean-Verdier, Bondy
Chez l’enfant, le larynx est la zone la plus sensible et la plus étroite des voies aériennes.
à une injection de corticoïde est peut être une épiglottite
DYSPNEES LARYNGEES
—- Dyspnée inspiratoire.
—- Tirage sus-sternal et sus-claviculaire.
—- Toux rauque avec stridor (bruit aigu en cas d’obstacle glottique ou sus-glottique) ou cornage (bruit grave, sourd en cas d’ostacle sous-glottique)
Voir : Les laryngites de l’enfant
LES SIGNES DE GRAVITE
—- Avant 6 mois
—- $ fébrile majeur
—- FR > 80/minute ou au contraire bradypnée < 15/minute
—- Irrégularité respiratoire à type de pause par épuisement
—- Tirrage sus-sternal, sous-sternal, intercostal et battement des ailes du nez
—- Voix étouffée ( Donald Duck )
—- L’enfant est assis, penché, bouche ouverte ou couché sur le coté tête fléchie. Souvent hypersyalorhhée associée.
—- Dyspnée prolongée.
—- Sueurs, tachycardie, troubles de la concience par hypercapnie.
—- Pâleur puis Cyanose
Ils imposent de suspecter une épiglottite aigue à Haemophilus influenzae :
Il existe alors un risque de mort brutale si on examine l’enfant ou si on l’allonge
—- Laisser l’enfant dans la position qu’il a spontanément choisi
—- Ne pas utiliser d’abaisse langue.
—- Une hospitalisation par transport médicalisé ( SAMU Pédiatrique).
Voir : Epiglottite aiguë