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Paludisme : agent infectieux, clinique, personnes à risque

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Le palu­disme, mala­die humaine évi­table, mais poten­tiel­le­ment mor­telle, est un mal fré­quent. Dans le monde, en 2020, il a fait 241 mil­lions de vic­times et occa­sion­né près de 627 000 décès envi­ron. Actuel­le­ment, on estime à 50 % la part de la popu­la­tion mon­diale concer­née par le risque de le contrac­ter. L’agent infec­tieux res­pon­sable du palu­disme, un para­site du genre Plas­mo­dium, se trans­met par les mous­tiques. La pré­ven­tion de cette mala­die, indis­pen­sable chez cer­tains voya­geurs, repose sur diverses mesures.

Paludisme : présentation

Le palu­disme qu’on appelle aus­si « mala­ria » désigne une mala­die infec­tieuse affec­tant spé­ci­fi­que­ment l’homme. Il pré­sente un carac­tère aigu et peut affec­ter tout le monde sans dis­tinc­tion d’âge et de sexe. Il s’agit d’une mala­die curable et qui plus est évi­table grâce à des mesures simples. Il se mani­feste par des symp­tômes variés et par­ti­cu­liè­re­ment une fièvre intense. D’où son carac­tère fébrile.

Dans la plu­part des cas, le palu­disme pré­sente une issue favo­rable et n’a aucun impact sur le pro­nos­tic vital. Il peut tou­te­fois arri­ver qu’il évo­lue vers des com­pli­ca­tions graves et mor­telles. Pour cela, il néces­site une prise en charge adé­quate et rapide en par­ti­cu­lier au niveau des couches les plus vulnérables.

De même, dans les popu­la­tions de voya­geurs, la réa­li­sa­tion d’une chi­mio­pro­phy­laxie est impor­tante pour amoin­drir les risques. Cette chi­mio­pro­phy­laxie est impor­tante d’autant plus que le palu­disme résiste désor­mais aux molé­cules thérapeutiques.

Le risque de contrac­ter le palu­disme est plus impor­tant dans cer­tains pays du monde que d’autres. C’est le cas, notam­ment des pays afri­cains où il s’observe la grande par­tie des décès impu­tables au palu­disme. Pour finir, il faut pré­ci­ser que le palu­disme est une mala­die acquise. Cela implique qu’il n’est ni congé­ni­tal ni héré­di­taire. De plus, à l’opposé de nombre de mala­dies infec­tieuses, il est non conta­gieux. Il ne peut donc pas se trans­mettre d’homme à homme.

Paludisme : agent infectieux

L’agent infec­tieux res­pon­sable du palu­disme est un para­site du genre Plas­mo­dium. Il s’agit d’un pro­to­zoaire ayant plu­sieurs espèces parasitaires.

Plasmodium : définition

Le Plas­mo­dium est un para­site, plus pré­ci­sé­ment un orga­nisme uni­cel­lu­laire de type euca­ryote. Il est pré­sent natu­rel­le­ment dans les struc­tures sali­vaires des mous­tiques sous la forme d’un spo­ro­zoïte. Il infecte l’homme qui consti­tue son prin­ci­pal sinon son seul hôte. C’est d’ailleurs ce qui fait du palu­disme une mala­die spé­ci­fique à l’homme.

Plasmodium : espèces responsables du paludisme

Il existe plu­sieurs espèces de plas­mo­diums. Cepen­dant, seule­ment cinq d’entre elles sont res­pon­sables du palu­disme. Il s’agit du :

  • Plas­mo­dium Vivax ;
  • Plas­mo­dium Falciparum ;
  • Plas­mo­dium Malariae ;
  • Plas­mo­dium Knowlesi ;
  • Plas­mo­dium Ovale.

La répar­ti­tion de ces dif­fé­rentes espèces de plas­mo­diums dans le monde est très inégale.

Plasmodium Vivax

Le Plas­mo­dium Vivax est l’espèce de plas­mo­dium la plus domi­nante. On le retrouve dans presque tous les pays du monde sauf ceux de l’Afrique Sub­sa­ha­rienne où il est rare. Il pré­sente une forte patho­gé­ni­ci­té et consti­tue l’une des espèces de plas­mo­diums les plus redoutées.

Plasmodium Falciparum

Le Plas­mo­dium Fal­ci­pa­rum forme avec le Plas­mo­dium Vivax les deux espèces de plas­mo­diums les plus dan­ge­reuses. Il est très mor­tel et on lui asso­cie une grande par­tie des décès dus au palu­disme dans le monde. Il s’agit de l’espèce de plas­mo­dium la plus répan­due en Afrique. Tou­te­fois, on la retrouve éga­le­ment dans cer­tains pays d’Asie et d’Amérique latine.

Plasmodium Malariae

Le Plas­mo­dium Mala­riae est pré­sent dans le monde entier. Tou­te­fois, sa dis­tri­bu­tion varie beau­coup d’un pays à l’autre. À l’opposé du Plas­mo­dium Vivax et du Plas­mo­dium Fal­ci­pa­rum, il ne cause pas de décès. Cepen­dant, il est res­pon­sable d’impor­tantes rechutes pou­vant sur­ve­nir même 20 années après la pre­mière infection.

Plasmodium Knowlesi

Le Plas­mo­dium Know­le­si à l’instar du Plas­mo­dium Mala­riae ne pro­voque pas de décès. On le retrouve uni­que­ment en Asie du Sud-Est et par­ti­cu­liè­re­ment dans les régions suivantes :

  • La Malai­sie ;
  • Le Sin­ga­pour ;
  • La Thaï­lande ;
  • Le Viet­nam ;
  • Le Myan­mar ;
  • Les Phi­lip­pines ;
  • Le Cam­bodge.

Cette espèce de plas­mo­dium est absente sur le conti­nent afri­cain et européen.

Plasmodium Ovale

Le Plas­mo­dium Ovale est répar­ti en deux sous-espèces. Il s’agit du Plas­mo­dium Ovale Cur­ti­su et du Plas­mo­dium Ovale Wal­li­ke­ri. Indé­pen­dam­ment de la sous-espèce consi­dé­rée, on retrouve le Plas­mo­dium Ovale essen­tiel­le­ment dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Cette espèce de plas­mo­dium ne cause pas de décès. Comme le Plas­mo­dium Mala­riae, il peut tou­te­fois cau­ser des rechutes entre 4 et 5 années après la pre­mière infection.

Plasmodium : vecteur de transmission

Les mous­tiques et par­ti­cu­liè­re­ment les ano­phèles consti­tuent les prin­ci­paux vec­teurs de trans­mis­sion du plas­mo­dium. Il s’agit d’un genre par­ti­cu­lier de mous­tiques appar­te­nant à la famille des Culi­ci­dae. Ils sont des repré­sen­tants de la classe des diptères et du sous-groupe des Anophelinae.

Seuls les ano­phèles femelles infec­tés sont capables de trans­mettre le Plas­mo­dium à l’homme par une piqûre. Une fois le Plas­mo­dium contrac­té lors d’une piqûre de mous­tique, les pre­miers symp­tômes sur­viennent après envi­ron deux semaines. Les piqûres d’anophèles mâles ne peuvent pas conduire au palu­disme, et ce, même s’ils sont infectés.

Paludisme : clinique

Palu­disme

Dans la forme clas­sique, le palu­disme se mani­feste par divers symp­tômes dont les plus impor­tants incluent :

  • Une fièvre intermittente ;
  • Un état d’affaiblissement général ;
  • Les vomis­se­ments ;
  • Les cépha­lées ;
  • Les cour­ba­tures ;
  • La diar­rhée.

Il y a aus­si les dou­leurs mus­cu­laires qui peuvent consti­tuer le tableau cli­nique du palu­disme. Par ailleurs, il faut noter que dans cer­tains cas, le palu­disme peut res­ter asymp­to­ma­tique pen­dant un long moment.

Paludisme : personnes à risque

Le palu­disme peut affec­ter tout le monde. Cepen­dant, il existe des couches popu­la­tion­nelles qui pré­sentent un risque accru d’en souf­frir et de déve­lop­per des formes graves. Il y a :

  • Les nour­ris­sons et les enfants de moins de 5 ans ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les per­sonnes séropositives ;
  • Les per­sonnes avec une faible immunité ;
  • Les voya­geurs se ren­dant dans une région à trans­mis­sion intense.

C’est dans ces couches popu­la­tion­nelles qu’on a obser­vé les prin­ci­paux décès dus au palu­disme dans le monde.

Dans les popu­la­tions d’enfants de moins de 5 ans rési­dant en Afrique, la situa­tion est très pré­oc­cu­pante. En effet, l’OMS estime qu’en 2020 80 % des décès totaux dus au palu­disme en Afrique les concernaient.

Paludisme : traitement

Le trai­te­ment du palu­disme, peu importe l’espèce de plas­mo­dium en cause, consiste en une médi­ca­tion. Il repose géné­ra­le­ment sur une CTA, c’est-à-dire une com­bi­nai­son thé­ra­peu­tique à base d’Artémisinine. Ce trai­te­ment assure une éli­mi­na­tion com­plète et rapide des plas­mo­diums. Ain­si, il per­met d’éviter que la mala­die évo­lue vers des formes graves et mortelles.

Les com­bi­nai­sons thé­ra­peu­tiques à base d’Artémisinine ont démon­tré une très grande effi­ca­ci­té en par­ti­cu­lier sur le palu­disme diag­nos­ti­qué tôt. On les uti­lise à des poso­lo­gies variant sui­vant les spé­ci­fi­ci­tés du patient (âge, poids) pen­dant en moyenne 3 jours.

Il est pos­sible de les asso­cier à d’autres médi­ca­ments sui­vant les symp­tômes pré­sen­tés par le patient. Par exemple des anti­diar­rhéiques, des anti­émé­tiques et des antal­giques. Dans les formes les plus graves, par ailleurs, le trai­te­ment du palu­disme peut néces­si­ter des pro­cé­dés spécifiques.

Paludisme : prévention

Palu­disme

La pré­ven­tion du palu­disme repose sur une lutte anti­vec­to­rielle, une chi­mio­pro­phy­laxie et récem­ment une vaccination.

Lutte antivectorielle

La lutte anti­vec­to­rielle est une com­po­sante impor­tante de la pré­ven­tion du palu­disme. Elle inter­vient en amont et vise une réduc­tion de l’exposition aux piqûres de mous­tiques. Elle repose prin­ci­pa­le­ment sur l’utilisation d’insecticides, de mous­ti­quaires et de pyré­thrines. Les insec­ti­cides sont néces­saires pour la pul­vé­ri­sa­tion intra­do­mo­ci­laire dont l’effet est réma­nent. On recom­mande de les uti­li­ser toutes les cinq heures en moyenne au quotidien.

Les mous­ti­quaires impré­gnées consti­tuent l’une des stra­té­gies les plus effi­caces de la lutte anti­vec­to­rielle contre le palu­disme. Ils doivent s’utiliser au quo­ti­dien chaque soir au cou­cher. Les groupes vul­né­rables dont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes doivent néces­sai­re­ment l’utiliser. Les pyré­thrines quant à eux sont des répul­sifs de mous­tiques. Impré­gnés sur les vête­ments, ils pré­mu­nissent l’homme contre les piqûres de mous­tiques pen­dant envi­ron 8 mois.

Chimioprophylaxie

La chi­mio­pro­phy­laxie repré­sente un moyen de pré­ven­tion sûr du palu­disme. Elle s’adresse essen­tiel­le­ment aux voya­geurs et offre une pro­tec­tion de trois mois envi­ron. En géné­ral, elle dépend du risque palustre éva­lué par groupe de pays.

Groupe 1

Voir ci-des­sous les pays appar­te­nant au groupe 1 et les mesures de chi­mio­pro­phy­laxie qui s’appliquent à eux.

Pays concernés

Les pays du pre­mier groupe sont répar­tis sur tous les conti­nents. En Afrique, ils com­prennent l’Algérie, l’ile Mau­rice, la Libye, le Cap-Vert et le Maroc. Dans le Moyen-Orient, ils regroupent l’Égypte, les Émi­rats arabes, l’Irak, la Syrie, l’Iran et la Turquie.

Sur le conti­nent amé­ri­cain, en revanche, on dénombre dans leur rang les pays suivants :

  • L’Argentine (par­tie nord) ;
  • La Boli­vie (par­tie sud) ;
  • Le Bré­sil (excep­té l’Amazonie) ;
  • Le Cos­ta Rica ;
  • Le Pérou (par­tie ouest) ;
  • Le Mexique ;
  • Le Pana­ma (par­tie nord)

Il y a aus­si la Répu­blique domi­ni­caine et Sal­va­dor qui figurent par­mi les régions amé­ri­caines du groupe 1.

En Asie, pour finir, seule­ment trois régions appar­tiennent au groupe 1. Il s’agit de la par­tie nord-est de la Chine et du sud de l’Azerbaïdjan et du Tadjikistan.

Principe de base de la chimioprophylaxie

Dans les pays réper­to­riés dans le groupe 1, il n’existe pas de chlo­ro­qui­no­ré­sis­tance. La chi­mio­pro­phy­laxie repose alors sur la prise de Niva­quine (com­pri­més ou sus­pen­sion). Elle doit idéa­le­ment débu­ter au début du voyage et se pour­suivre pen­dant quatre semaines après le terme du voyage. Dans la chi­mio­pro­phy­laxie palustre, la poso­lo­gie d’usage de la Niva­quine varie en fonc­tion des tranches d’âge.

Chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans, elle est de 100 mg/jour et de 300 mg deux jours/semaine. Chez les enfants de moins de 12 ans, en revanche, elle est de 1,5 mg par kilo­gramme par jour. Cela équi­vaut à envi­ron 1 à 3 mesures de sus­pen­sion de Niva­quine par jour. Il faut noter que la mesure de sus­pen­sion de niva­quine cor­res­pond à une dose de 25 mg. Un com­pri­mé de 100 mg de Niva­quine équi­vaut alors à 4 mesures envi­ron de la sus­pen­sion. La gros­sesse ne consti­tue, par ailleurs, pas une contre-indi­ca­tion à cette chi­mio­pro­phy­laxie palustre.

Groupe 2

Voir ci-des­sous les pays appar­te­nant au groupe 2 et les mesures de chi­mio­pro­phy­laxie qui s’appliquent à eux.

Pays concernés

Les pays réper­to­riés dans le groupe 2 sont répar­tis inéga­le­ment entre tous les conti­nents excep­té le conti­nent amé­ri­cain. En Afrique où ils sont majo­ri­taires, ils comprennent :

  • L’Afrique du Sud ;
  • Le Bénin ;
  • Le Bots­wa­na ;
  • Le Bur­ki­na Faso ;
  • La Côte d’Ivoire ;
  • La Gam­bie ;
  • Le Gha­na.

Il y a aus­si la Gui­née-Bis­sau, le Libé­ria, le Togo, le Mali, la Mau­ri­ta­nie, la Nami­bie, le Séné­gal et bien d’autres pays africains.

Dans le Moyen-Orient, ensuite, l’Afghanistan, l’Arabie Saou­dite Iran et l’Oman sont les prin­ci­paux repré­sen­tants du groupe 2. En Asie, pour finir, dans ce groupe on compte l’Inde, l’Indonésie, le Népal, le Pakis­tan et les Philippines.

Principes de base de la chimioprophylaxie

Dans les pays de groupe 2, la chlo­ro­qui­no­ré­sis­tance est pré­sente, mais pas trop impor­tante. La chi­mio­pro­phy­laxie repose, de ce fait, sur une asso­cia­tion de Niva­quine et de Palu­drine. Elle doit com­men­cer au début du voyage et conti­nuer les quatre pre­mières semaines après le voyage.

La poso­lo­gie usuelle du Niva­quine dans ce groupe est iden­tique à celle du groupe pré­cé­dent. À la dif­fé­rence qu’ici l’administration de 300 mg de Niva­quine à faire deux fois par semaine n’est pas nécessaire.

Pour ce qui concerne la Palu­drine, la poso­lo­gie usuelle est de 200 mg/jour en une seule prise pour les adultes. En revanche, chez les enfants de moins de 12 ans, elle est de 3 mg par kilo­gramme chaque jour. Comme la chi­mio­pro­phy­laxie pré­cé­dente, cette chi­mio­pro­phy­laxie s’adresse éga­le­ment aux femmes enceintes.

Groupe 3

Voir ci-des­sous les pays appar­te­nant au groupe 2 et les mesures de chi­mio­pro­phy­laxie qui s’appliquent à eux.

Pays concernés

Les pays appar­te­nant au groupe 3, à l’instar de ceux du pre­mier groupe, sont répar­tis sur tous les conti­nents. Sur le conti­nent afri­cain où ils sont nom­breux, on compte par­mi eux :

  • L’Angola ;
  • Le Burun­di ;
  • Le Came­roun ;
  • Les Comores ;
  • Le Congo ;
  • L’Érythrée ;
  • L’Éthiopie.

Il y a aus­si le Gabon, la Gui­née équa­to­riale, le Kenya, le Mala­wi, la Mayotte, le Mozam­bique, le Rwan­da, la Cen­tra­frique, le Sou­dan, la Zam­bie et le Sao Tomé. Bien d’autres pays afri­cains appar­tiennent à ce groupe.

En Amé­rique, par la suite, seule­ment quelques pays appar­tiennent au groupe trois. Il s’agit de la Boli­vie du Nord, de la Colom­bie, de la Guya­na, du Pana­ma et du Venezuela.

Sur le conti­nent asia­tique, les prin­ci­paux repré­sen­tants de ce groupe sont : Laos, Thaï­lande, Viet­nam, Bhou­tan et Myan­mar. Dans les grandes villes indus­trielles comme Sin­ga­pour et Hong Kong, on ne dénombre pas de cas de paludisme.

Pour finir, en Océa­nie, juste trois pays figurent dans le groupe 3. Il s’agit de Vanua­tu, de la Papouasie–Nouvelle-Guinée, et des iles Salo­mon où on observe quelques cas de paludisme.

Principes de base de la chimioprophylaxie

Dans les pays appar­te­nant au troi­sième groupe, on observe une chlo­ro­qui­no­ré­sis­tance éle­vée de même qu’un haut risque de mul­ti­ré­sis­tance. Par consé­quent, la chi­mio­pro­phy­laxie palustre requiert du méflo­quine (Lariam). Elle doit idéa­le­ment débu­ter à une semaine de la date de départ et conti­nuer trois semaines après la fin du voyage.

La poso­lo­gie d’usage du Lariam est de 4 mg par kilo­gramme par semaine. Il existe quelques contre-indi­ca­tions à cette chi­mio­pro­phy­laxie palustre. Il s’agit prin­ci­pa­le­ment de la gros­sesse, de l’absence de contra­cep­tion et du poids infé­rieur à 15 kg. De même, elle peut cau­ser des effets secon­daires de type neu­ro­psy­chia­trique. En pré­sence de contre-indi­ca­tions ou d’effets secon­daires, on recom­mande de suivre la chi­mio­pro­phy­laxie du groupe 2. Sinon il peut appa­raître de graves com­pli­ca­tions et même des décès.

Vaccination

La vac­ci­na­tion est la mesure la plus récente de pré­ven­tion du palu­disme. Jusque dans les années 2020, elle n’existait pas. C’est en octobre 2021 que l’OMS a pro­cé­dé pour la pre­mière fois à la recom­man­da­tion de son uti­li­sa­tion. Il s’adresse à tous, mais spé­ci­fi­que­ment aux enfants rési­dant dans les régions à trans­mis­sion forte ou modé­rée du palu­disme. Il a démon­tré au terme de nom­breuses études, un effet signi­fi­ca­tif sur la réduc­tion de la mor­ta­li­té et de la mor­bi­di­té liées au palu­disme chez les jeunes enfants.

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