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Ostéoporose : Classification, Causes, Symptômes, Traitement

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L’ostéoporose est une mala­die qui se tra­duit par la dimi­nu­tion de la den­si­té osseuse. Les per­sonnes souf­frant de cette mala­die ont donc les os plus fra­giles et plus sus­cep­tibles de subir des frac­tures. Quelles sont les causes de cette affec­tion ? Quels en sont les symp­tômes ? Com­ment recon­naître une ostéo­po­rose ? Quels trai­te­ments pour cette mala­die ? Peut-on la pré­ve­nir ? Trou­vez ici les réponses à ces interrogations !

Ostéoporose : Présentation

L’ostéo­po­rose est une mala­die du sque­lette. Cette patho­lo­gie se tra­duit par une réduc­tion de la masse osseuse et une dété­rio­ra­tion de la micro-archi­tec­ture des os. Cela pro­voque une fai­blesse des os et aug­mente le risque de frac­tures chez les per­sonnes atteintes par la mala­die. En effet, si vous souf­frez d’ostéoporose, même les bles­sures mineures peuvent vous cau­ser des fractures.

Très sou­vent, l’ostéoporose n’est décou­verte que lorsque des frac­tures résultent des os affai­blis. Ces frac­tures se pro­duisent géné­ra­le­ment au niveau des poi­gnets, de la hanche, du dos et des côtes. Aus­si, lorsqu’un patient souf­frant de l’ostéoporose subit une frac­ture osseuse, il pré­sente un risque plus éle­vé d’avoir des frac­tures sup­plé­men­taires. Il faut noter que cette mala­die est plus diag­nos­ti­quée chez les femmes que les hommes.

Ostéoporose : Classification

Selon les causes et les per­sonnes à risque de l’ostéoporose, on dis­tingue deux types d’ostéoporose qui sont :

  • l’ostéoporose pri­mi­tive et
  • l’ostéoporose secon­daire

L’ostéoporose primitive

On parle d’ostéoporose pri­mi­tive ou pri­maire lorsque la mala­die s’observe dans la vieillesse. Étant don­né le fait que la den­si­té osseuse dimi­nue pro­gres­si­ve­ment avec l’âge, l’ostéoporose pri­maire est le type le plus répan­du. Il est sub­di­vi­sé en deux sous-types à savoir : l’ostéoporose de type I et l’ostéoporose de type II.

L’ostéoporose de type I est plus fré­quente chez les femmes à cause de la méno­pause. En réa­li­té, lors de la méno­pause, la baisse des œstro­gènes contrô­lant le remo­de­lage des os entraîne la perte osseuse. Pour cette rai­son, l’ostéoporose de type I est encore appe­lée ostéo­po­rose post­mé­no­pau­sique. Quant à l’ostéoporose de type II, encore appe­lée ostéo­po­rose sénile, elle est diag­nos­ti­quée chez les per­sonnes âgées de plus de 70 ans.

L’ostéoporose secondaire

Ce type d’ostéoporose est géné­ra­le­ment asso­cié à des pro­blèmes de san­té ou trai­te­ments médi­caux. Ain­si, une ostéo­po­rose résul­tant d’une leu­cé­mie, de mala­dies thy­roï­diennes ou de mala­dies diges­tives peut être qua­li­fiée d’ostéoporose secon­daire. Lorsqu’une dimi­nu­tion de la den­si­té osseuse est remar­quée chez une per­sonne souf­frante d’insuffisance rénale, on peut la qua­li­fier d’ostéoporose sénile.

Par ailleurs, l’ostéoporose secon­daire peut résul­ter de trai­te­ments médi­caux impli­quant la prise de sté­roïdes. Cer­tains médi­ca­ments pres­crits pour lut­ter contre le can­cer de sein ou la pros­tate peuvent éga­le­ment être à l’origine du déve­lop­pe­ment d’une ostéo­po­rose secondaire.

Ostéoporose : Causes et facteurs de risques

L’ostéoporose est pro­vo­quée par un dés­équi­libre entre la for­ma­tion osseuse et la des­truc­tion des os. En effet, en rai­son de plu­sieurs fac­teurs, on observe une accé­lé­ra­tion anor­male de la des­truc­tion des os condui­sant à une perte consé­quente de la masse osseuse. La for­ma­tion du tis­su osseux devient donc insuf­fi­sante pour com­pen­ser la perte. L’ostéoporose résulte alors du concours de plu­sieurs élé­ments.

Les niveaux d’hormones

L’ostéoporose est le plus sou­vent cau­sée par la baisse de cer­tains niveaux d’hormones tant chez les femmes que chez les hommes. En réa­li­té, pen­dant la méno­pause et la post­mé­no­pause, les niveaux d’œstrogènes chutent consi­dé­ra­ble­ment. Cela pro­voque l’ostéoporose chez la femme, car les œstro­gènes ne sont plus en quan­ti­té suf­fi­sante pour par­ti­ci­per à la recons­ti­tu­tion de la masse osseuse.

Chez les hommes, l’hormone inter­ve­nant pour réduire la dégra­da­tion des os est la tes­to­sté­rone. Alors, avec le vieillis­se­ment, le taux nor­mal de la tes­to­sté­rone dimi­nue et affai­blit les os. Aus­si, la réduc­tion des niveaux de tes­to­sté­rone due aux trai­te­ments du can­cer de la pros­tate peut pro­vo­quer l’ostéoporose chez les hommes.

Les facteurs génétiques

Selon les études, une per­sonne ayant des anté­cé­dents fami­liaux d’ostéoporose pré­sente un risque plus éle­vé de déve­lop­per la mala­die. Ain­si, si vous avez vos parents ou vos frères qui sont atteints de l’ostéoporose, vous êtes plus à risque que la nor­male d’avoir la mala­die. Par­ti­cu­liè­re­ment, lorsque la per­sonne de votre famille qui est atteinte pré­sente déjà une frac­ture à la hanche, votre risque de frac­ture à la hanche est aus­si doublé.

Éga­le­ment, les per­sonnes ayant de petites ossa­tures déve­loppent sou­vent vite l’ostéoporose. En réa­li­té, ces per­sonnes n’ont pas connu une crois­sance osseuse suf­fi­sante à l’adolescence. Ain­si, lorsqu’elles com­mencent à vieillir, leurs os s’affaiblissent plus vite que ceux des autres.

Les facteurs alimentaires

L’ostéoporose est aus­si pro­vo­quée par une ali­men­ta­tion faible en cal­cium. En réa­li­té, le cal­cium est néces­saire pour conser­ver la soli­di­té des os. Ain­si, un régime faible en cal­cium contri­bue à la baisse de la masse osseuse et aug­mente le risque de frac­tures. Les hommes et les femmes pré­sen­tant des taux faibles en cal­cium déve­loppent donc sou­vent l’ostéoporose.

Aus­si, une mau­vaise absorp­tion des nutri­ments par le sys­tème gas­tro-intes­ti­nal peut pro­vo­quer l’ostéoporose. En effet, lorsque le sys­tème gas­tro-intes­ti­nal n’absorbe plus cor­rec­te­ment les nutri­ments, il peut y avoir un défaut d’apport en cal­cium. Cela entraîne alors une dimi­nu­tion de la den­si­té osseuse. Il faut sou­li­gner qu’une mau­vaise nutri­tion en géné­rale peut accroître le risque d’avoir une ostéoporose.

Les maladies et médicaments

L’ostéoporose se déve­loppe chez cer­taines per­sonnes en rai­son de leurs condi­tions médi­cales. Ain­si, les per­sonnes souf­frant des mala­dies telles que la méno­pause pré­coce, la sclé­rose en plaques, le myé­lome mul­tiple ou des troubles san­guins sont plus sus­cep­tibles de souf­frir de l’ostéoporose. La mala­die hépa­tique grave et la mala­die cœliaque peuvent aus­si cau­ser l’ostéoporose.

Éga­le­ment, la prise de cer­tains médi­ca­ments peut dimi­nuer l’activité des cel­lules res­pon­sables de la recons­ti­tu­tion des os et ain­si pro­vo­quer l’ostéoporose. Par exemple, l’utilisation sur une longue période des cor­ti­co­sté­roïdes peut faire déve­lop­per la mala­die. L’héparine anti­coa­gu­lante et les médi­ca­ments à bases d’hormones thy­roï­diennes sont aus­si sus­cep­tibles d’entraîner l’ostéoporose.

Les choix du mode de vie

Un mode de vie mal­sain peut accroître votre risque d’ostéoporose par rap­port aux autres. Ain­si, si votre consom­ma­tion d’alcool est exces­sive, vous ris­quez de déve­lop­per l’ostéoporose. En effet, consom­mer beau­coup d’alcool affecte l’apport en cal­cium du corps et réduit par consé­quent la den­si­té osseuse. Fumer entraîne éga­le­ment une fai­blesse des os et favo­rise l’ostéoporose.

Par ailleurs, un mode de vie inac­tif contri­bue au déve­lop­pe­ment de l’ostéoporose. En réa­li­té, l’activité phy­sique per­met de réduire la perte osseuse. Les per­sonnes qui ne font pas d’activité phy­sique sont alors plus expo­sées à la mala­die. Par­ti­cu­liè­re­ment, celles qui passent assez de temps assis sont plus à risque de déve­lop­per l’ostéoporose que celles qui sont un peu actives.

Ostéoporose : Symptômes et Complications

Ostéo­po­rose

Les per­sonnes atteintes d’ostéoporose ne pré­sentent pas géné­ra­le­ment de symp­tômes. En effet, jusqu’à ce que les os ne s’affaiblissent ou qu’une frac­ture ne sur­vienne, il n’y a aucun signe par­ti­cu­lier pou­vant aler­ter sur la pré­sence de la mala­die. Ain­si, les symp­tômes cou­rants de l’ostéoporose sont plus les consé­quences de la patho­lo­gie. On peut avoir :

  • les frac­tures du col du fémur, du poi­gnet, de la hanche ou de la colonne vertébrale ;
  • les dou­leurs lom­baires chro­niques ;
  • les ongles cassants ;
  • une pos­ture voûtée ;
  • une perte de taille de quelques centimètres ;

Outre ces symp­tômes cou­rants, cer­taines per­sonnes atteintes d’ostéoporose peuvent en pré­sen­ter d’autres. Tou­te­fois, il faut sou­li­gner que la mala­die peut entraî­ner des com­pli­ca­tions graves qui peuvent bou­le­ver­ser le quo­ti­dien des per­sonnes touchées.

En réa­li­té, les frac­tures au niveau de la hanche peuvent conduire à une inva­li­di­té et même aug­men­ter le risque de décès chez le patient concer­né. Aus­si, les frac­tures de la colonne ver­té­brale cau­sées par l’ostéoporose peuvent rendre la res­pi­ra­tion dif­fi­cile et accroître le risque d’infections respiratoires.

Ostéoporose : Diagnostic

Pour poser le diag­nos­tic d’ostéoporose, votre méde­cin deman­de­ra un exa­men radio­lo­gique pou­vant lui per­mettre de mesu­rer la den­si­té miné­rale osseuse. Il s’agit de l’ostédensitométrie. Cet exa­men consiste à uti­li­ser un IRM ou un scan­ner pour déter­mi­ner la quan­ti­té de miné­raux dans vos os. Il dure géné­ra­le­ment moins de 15 minutes.

La den­si­té osseuse ain­si mesu­rée du patient est com­pa­rée à celle des per­sonnes du même sexe et de la même race que lui. Le résul­tat qui en découle est appe­lé « score T’’. Alors, un score T infé­rieur à ‑2,5 indique que vous souf­frez de l’ostéoporose. Ce résul­tat per­met aus­si à votre méde­cin d’identifier le trai­te­ment adé­quat pour vous.

Ostéoporose : Traitement

Le trai­te­ment de l’ostéoporose a pour but de pré­ve­nir les frac­tures osseuses en ralen­tis­sant la perte osseuse ou en ren­for­çant les os. Il com­prend néces­sai­re­ment le chan­ge­ment de style de vie, les sup­plé­ments en cal­cium, le trai­te­ment hor­mo­nal et les médi­ca­ments. Votre méde­cin choi­si­ra le trai­te­ment adap­té pour vous en fonc­tion de votre risque de frac­ture d’os.

Les changements de style de vie

Les per­sonnes atteintes d’ostéoporose doivent adop­ter un mode de vie sain afin de limi­ter au mieux leur risque de frac­ture d’os. Ain­si, elles doivent évi­ter de fumer des ciga­rettes, car cette habi­tude conduit à accé­lé­rer la perte osseuse. Par­ti­cu­liè­re­ment, chez les femmes, fumer réduit les niveaux d’œstrogènes et les expose plus aux consé­quences de l’ostéoporose.

De plus, si vous souf­frez d’ostéoporose, vous devez boire moins d’alcool. Cela per­met­tra de réduire votre risque d’avoir une frac­ture osseuse. Vous devez aus­si faire de l’exercice pour ren­for­cer vos os et ain­si dimi­nuer le risque de chutes. Évi­tez tou­te­fois les exer­cices qui pour­raient bles­ser vos os déjà affai­blis. L’exercice le plus sou­vent recom­man­dé par les méde­cins est la marche.

Les suppléments de calcium

Si vous souf­frez d’ostéoporose, vous avez besoin d’avoir des os sains afin de com­pen­ser la perte osseuse. Pour cela, la prise de sup­plé­ments de cal­cium peut s’avérer très utile. Ceux-ci contiennent une cer­taine quan­ti­té de cal­cium élé­men­taire. On peut rete­nir les sup­plé­ments de car­bo­nate de cal­cium tels que le Cal­trate, le Tums et l’Os-Cal.

Tou­te­fois, il faut noter que les sup­plé­ments de car­bo­nate de cal­cium peuvent entraî­ner les effets secon­daires tels que la consti­pa­tion et l’indigestion chez cer­tains patients. Il est recom­man­dé à ces der­niers d’utiliser le citrate de calcium.

Les bisphosphonates

Les bis­phos­pho­nates sont les médi­ca­ments les plus pres­crits par les méde­cins pour ralen­tir la dégra­da­tion osseuse. En réa­li­té, les bis­phos­pho­nates per­mettent d’améliorer le score T des per­sonnes atteintes d’ostéoporose et réduisent leur risque de frac­ture osseuse. L’alendronate, l’acide zolé­dro­nique, l’ibandronate et la risé­dro­nate sont les bis­phos­pho­nates les plus recom­man­dés pour trai­ter l’ostéoporose.

Cepen­dant, ces médi­ca­ments peuvent pro­duire des effets secon­daires tels que les dou­leurs mus­cu­laires, les dou­leurs abdo­mi­nales ou des nau­sées. Ces effets peuvent aus­si ne pas appa­raître si le médi­ca­ment est pris cor­rec­te­ment en res­pec­tant le mode d’administration indi­qué par votre méde­cin sur l’ordonnance.

Les autres médicaments

Contrai­re­ment aux bis­phos­pho­nates, il existe d’autres médi­ca­ments qui per­mettent de favo­ri­ser la construc­tion osseuse. C’est le cas du teri­pa­ra­tide et de l’abaloparatide. Il s’agit de médi­ca­ments qui imitent la fonc­tion de l’hormone para­thy­roï­dienne. Ils per­mettent donc de sti­mu­ler le renou­vel­le­ment des os. Ces deux médi­ca­ments ne peuvent pas être admi­nis­trés sur une période de plus de 2 ans.

Outre le teri­pa­ra­tide et l’abaloparatide, on peut évo­quer aus­si le déno­su­mab qui per­met de ren­for­cer les os et de réduire les fac­tures. En effet, ce médi­ca­ment agit en inhi­bant la fonc­tion des cel­lules res­pon­sables de la dégra­da­tion osseuse. Par contre, son uti­li­sa­tion peut accroître le risque d’infections.

Ostéoporose : Prévention

Ostéo­po­rose

La pré­ven­tion de l’ostéoporose repose prin­ci­pa­le­ment sur l’amélioration de votre ali­men­ta­tion. Pour évi­ter donc d’avoir l’ostéoporose, il y a cer­tains ali­ments que vous devez pri­vi­lé­gier dans votre régime ali­men­taire et d’autres que vous devez éviter.

Aliments à privilégier

Pour ren­for­cer vos os et main­te­nir votre den­si­té osseuse, voi­ci quelques ali­ments que vous devez consom­mer en priorité :

  • les fruits ;
  • les céréales ;
  • le thé noir ;
  • le chou ;
  • les pro­duits lai­tiers non pasteurisés ;

En dehors de ces quelques ali­ments que vous devez pri­vi­lé­gier dans votre régime ali­men­taire, il est conseillé de varier vos sources de pro­téines. Vous pou­vez donc consom­mer les pro­téines végé­tales tels que le pois, le tofu ou encore le qui­noa. Pour les pro­téines ani­males, vous pou­vez vous orien­ter vers les pois­sons gras, les œufs ou la dinde.

Aliments à éviter

Pour réduire au maxi­mum votre risque d’avoir l’ostéoporose, vous devez évi­ter de prendre régu­liè­re­ment du café. En effet, lorsque vous pre­nez plu­sieurs fois du café dans la même jour­née, vous avez ten­dance à plus uri­ner et donc à vite éli­mi­ner du cal­cium. Il en est de même pour les sodas. Les bois­sons sucrées doivent aus­si être évi­tées, car elles aci­di­fient l’organisme.

Par ailleurs, vous devez évi­ter de consom­mer trop de sel. La viande rouge doit aus­si être évi­tée, car sa consom­ma­tion peut aggra­ver la perte osseuse et favo­ri­ser la fai­blesse de la masse osseuse condui­sant à l’ostéoporose.

 

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