HomeSantéNeurinome de l’acoustique : causes, symptômes, diagnostics, traitements

Neurinome de l’acoustique : causes, symptômes, diagnostics, traitements

Publié le

spot_img

De nom­breuses mala­dies existent et peuvent affec­ter l’homme dans sa vie quo­ti­dienne et de dif­fé­rentes manières. Bon nombre d’entre elles s’attaquent à ses sens. Par­mi elles, figure le neu­ri­nome de l’acoustique. Décou­vrez cette affec­tion et les pos­sibles trai­te­ments dis­po­nibles pour s’en soulager.

Neurinome de l’acoustique : Qu’est-ce que c’est  ?

Encore appe­lé schwan­nome ves­ti­bu­laire, le neu­ri­nome de l’acoustique est une petite tumeur (non can­cé­reuse). Elle agit sur le nerf acous­tique qui a pour rôle de trans­mettre les infor­ma­tions de l’oreille au cer­veau. Selon le cas, elle peut s’étendre sur les deux nerfs acous­tiques ou seule­ment se limi­ter à un seul.

Il s’agit d’une mala­die qui touche plus les per­sonnes dans la tranche d’âge : 40–60 ans avec une forte ten­dance pour les per­sonnes de sexe fémi­nin. Même si elle est bénigne et se déve­loppe assez len­te­ment, cette tumeur peut por­ter atteinte aux autres nerfs situés à proxi­mi­té du nerf acous­tique. Ce qui pour­rait cau­ser de sérieuses com­pli­ca­tions au cer­veau lui-même.

Où se localise le neurinome de l’acoustique ?

Il se situe au niveau de la par­tie du corps appe­lée « méat acous­tique interne “et/ou encore l’angle ponc­to­cé­ré­bel­leux loca­li­sé entre la par­tie la plus pro­fonde de l’oreille et les struc­tures dites cérébrales.

Quelles sont les causes possibles du neurinome de l’acoustique ?

Pour beau­coup de spé­cia­listes, le neu­ri­nome de l’acoustique n’a pas de causes pré­cises. D’abord, il n’est pas du tout héré­di­taire même si les spé­cia­listes ont failli pen­cher leurs recherches dans ce sens à un moment donné.

Dans la plu­part des cas, le schwan­nome ves­ti­bu­laire est contrac­té par des patients déjà atteints d’une mala­die assez rare : la neu­ro­fi­bro­ma­tose ou mala­die de Von Reck­lin­ghau­sen. Cette der­nière est favo­rable au déve­lop­pe­ment de la tumeur et se trans­met de façon héré­di­taire. Dans ce sens, on com­prend donc que le neu­ri­nome de l’acoustique peut être géné­ré par une cause héréditaire.

Dans une cer­taine mesure, les scien­ti­fiques s’accordent aus­si pour dire que cette mala­die peut être le résul­tat d’une expo­si­tion à un rayon­ne­ment ioni­sant assez concen­tré. Quoi qu’il en soit, lorsqu’apparaît cette tumeur du nerf audi­tif, c’est qu’il y a eu une lésion au niveau des cel­lules de Schwann. C’est la cause de ces lésions qu’il reste à déter­mi­ner. L’équation a donc, déjà été réso­lue à moitié.

Quels sont les symptômes du schwannome vestibulaire ?

Le mal est très vicieux. Cette mala­die peut prendre des années à se déve­lop­per, sans que vous ne vous dou­tiez de rien. Lorsqu’elle com­mence à prendre de l’ampleur, vous pour­rez alors remar­quer des symp­tômes comme ceux-ci dessous.

Des pertes auditives

Puisqu’il touche le nerf acous­tique, il peut arri­ver que vous ne per­ce­viez plus aucun son si vous êtes atteint. Ceci peut se pas­ser à des moments pré­cis ou de façon tota­le­ment aléa­toire. De plus, les deux oreilles peuvent être affec­tées, mais cela reste à voir. En effet, le neu­ri­nome ne se situe que d’un seul côté pour la plu­part du temps.

Des acouphènes

D’habitude, les acou­phènes font suite à une longue expo­si­tion au bruit ou à la pré­sence d’autres mala­dies acous­tiques connues. Cepen­dant, le neu­ri­nome de l’acoustique peut, lui aus­si pro­vo­quer des acou­phènes. Ce qui risque de vous mettre sur une fausse piste, sur­tout si vous faites de l’automédication.

Des étourdissements ou du vertige

À cer­tains moments, une per­sonne atteinte du neu­ri­nome acous­tique pour­rait res­sen­tir des sen­sa­tions de ver­tige ou de l’étourdissement. Même si cela n’a aucun rap­port appa­rent avec votre oreille, cela peut être un symp­tôme du neu­ri­nome acoustique.

D’autres symp­tômes peuvent éga­le­ment appa­raître, comme :

  • La perte de sen­sa­tion : les sen­sa­tions anor­males sui­vies de pico­te­ments. L’engourdissement qui peut avoir plu­sieurs causes peut sur­ve­nir lorsqu’une poi­gnée de récep­teurs sen­so­riels de la peau à l’endroit du cer­veau sont défectueux.
  • Le visage engour­di : peut-être l’origine de plu­sieurs mala­dies comme le dia­bète, un début d’AVC, une mala­die rénale chro­nique, des infec­tions. Mais dans ce cas, l’engourdissement du visage est dû au neu­ri­nome acoustique.
  • De courts épi­sodes de dés­équi­libre : peuvent sur­ve­nir lorsque le neu­ri­nome acous­tique est en évo­lu­tion. Cela n’est pas une cause directe ou immé­diate, mais plu­tôt l’endommagement du nerf vestibulaire.
  • Un goût alté­ré : nor­ma­le­ment cau­sé par une inflam­ma­tion des gen­cives et bien d’autres affec­tions, c’est aus­si par­fois le cas du neu­ri­nome et seul un diag­nos­tic très pro­fond peut révé­ler avec exac­ti­tude s’il s’agit du cas pré­cis ou d’une autre pathologie.
  • La para­ly­sie faciale (cas rare).

Dans tous les cas, il n’y a que le diag­nos­tic d’un spé­cia­liste recon­nu qui puisse éta­blir la pré­sence du neu­ri­nome acous­tique. Sans cela, ces symp­tômes peuvent bien être les attri­buts d’autres maladies.

Comment peut-on diagnostiquer cette maladie ?

Il n’est pas vrai­ment aisé de diag­nos­ti­quer un neu­ri­nome de l’acoustique. Cette mala­die ayant des symp­tômes simi­laires à d’autres, plus ou moins cou­rants. De ce fait, les méde­cins pro­cèdent par divers exa­mens pour se situer.

L’Audiométrie

C’est un test audi­tif qui per­met de déter­mi­ner la pré­sence de la mala­die. La réa­li­sa­tion de cet exa­men consiste à uti­li­ser des ins­tru­ments pro­duc­teurs de sons ou de mots que le patient, à la fois écou­te­ra et répè­te­ra. Il se dis­tingue sous deux formes à savoir l’audiométrie tonale et vocale. L’étendue des dégâts peut aus­si être éva­luée grâce à lui.

Ain­si, au cours de l’audiométrie, plu­sieurs sons aux tona­li­tés variées sont diri­gés vers les oreilles du patient. Celui-ci a pour tâche d’indiquer s’il les per­çoit ou non. Il est pos­sible que ce der­nier entende cer­tains sons, mais pas d’autres. C’est le seuil de la sen­si­bi­li­té que son nerf acous­tique pos­sède encore qui entre alors en jeu.

La Tomodensitométrie et l’IRM

Tomodensitométrie

La Tomo­den­si­to­mé­trie, encore appe­lé TDM, se rap­porte à une ima­ge­rie du cer­veau, effec­tuée par réson­nance magné­tique. Elle per­met de déter­mi­ner l’emplacement exact de la tumeur et son étendue.

Cet exa­men est tel­le­ment pré­cis que des tumeurs de 1 à 2 mm peuvent être diag­nos­ti­quées grâce à lui. Les images détaillées obte­nues per­mettent alors au méde­cin de pré­voir la démarche à suivre pour espé­rer une guérison.

IRM

L’IRM, c’est une tech­nique qui per­met d’explorer l’organisme au moyen d’une machine. Elle a pour fina­li­té de déter­mi­ner la loca­li­sa­tion de cer­taines patho­lo­gies et leur état dans le corps. Au cours d’une IRM, le patient est dépour­vu de tous ses appa­rats (les objets métal­liques sur­tout) et est intro­duit dans la machine.

Cette der­nière pro­duit un bruit assour­dis­sant, mais cela est tout à fait nor­mal. L’IRM est sans dan­ger pour l’homme. Un casque ou des tam­pons auri­cu­laires lui sont attri­bués pour le pro­té­ger des bruits émis par la machine.

Il est impor­tant que le patient reste par­fai­te­ment immo­bile au cours du pro­ces­sus. C’est un exa­men com­plè­te­ment indo­lore qui per­met­tra d’avoir des images sur l’avancée de son neu­ri­nome acoustique.

Ces trois exa­mens sont les plus cou­rants pour déter­mi­ner ou diag­nos­ti­quer un neu­ri­nome de l’acoustique. Il est pos­sible que cer­tains spé­cia­listes aient déve­lop­pé d’autres méthodes, mais leur fia­bi­li­té reste à prouver.

On peut men­tion­ner l’audiogramme qui per­met très sou­vent de ren­sei­gner sur la chute de l’audition d’un seul côté, un début des mani­fes­ta­tions du neu­ri­nome acous­tique. Nous avons aus­si l’étude des acti­vi­tés élec­triques des nerfs audi­tifs et éga­le­ment l’analyse des troubles de l’équilibre grâce à la vidéo nys­tag­mo­gra­phie (c’est un ensemble des tests qui sont basés sur l’enregistrement des mou­ve­ments des yeux) Elles pour­raient, cepen­dant, se mon­trer effi­caces selon la situation.

Neurinome de l’acoustique ou schawnnome vestibulaire : Quels sont les traitements possibles ?

Il existe assez de trai­te­ments pour éli­mi­ner un neu­ri­nome acous­tique. Ces trai­te­ments varient en fonc­tion de la taille de la tumeur et de son éten­due. D’autres fac­teurs peuvent aus­si être inclus. Il y a, par exemple :

  • L’âge de la per­sonne et aus­si l’état de sa santé ;
  • Le niveau de surdité ;
  • Les pro­blèmes céré­braux dont il pour­rait souffrir.

Par­mi les trai­te­ments les plus uti­li­sés, il y a celui thé­ra­peu­tique. Il faut, cepen­dant des connais­sances spé­ci­fiques pour le mener à bien. C’est là qu’intervient le sui­vi régu­lier d’un méde­cin. Il est, d’ailleurs très conseillé pour les tumeurs qui n’ont pas un grand volume. Le thé­ra­peute aura pour tâche d’observer l’évolution de cette der­nière pour limi­ter sa propagation.

La radiothérapie

Cette option de trai­te­ment a aus­si pour fina­li­té de limi­ter l’extension de la tumeur, qu’elle soit grande ou non. Elle ne vous impose pas de contraintes par­ti­cu­lières et est très effi­cace dans la plu­part des cas. Il suf­fit de dis­po­ser de moyens pou­vant se l’offrir.

La chirurgie

Pour d’autres spé­cia­listes des tumeurs, l’ablation du neu­ri­nome est la solu­tion la plus adap­tée. Elle se déroule au cours d’une opé­ra­tion chi­rur­gi­cale. Ce trai­te­ment, assez radi­cal, pré­sente l’avantage de pré­ser­ver les struc­tures envi­ron­nantes. Des chi­rur­giens ORL et des neu­ro­chi­rur­giens consti­tuent l’équipe en charge de l’ablation.

Il faut, tou­te­fois noter que cette option de trai­te­ment peut avoir des consé­quences irré­ver­sibles. Dans la plu­part des cas, le patient ne per­çoit plus de son du côté qui lui a été opé­ré. D’autres effets secon­daires et pas­sa­gers peuvent aus­si appa­raître après l’opération. Il s’agit, par exemple, d’une para­ly­sie faciale par­tielle ou complète.

Une rééducation vestibulaire

Dans la mesure où le patient souffre de troubles de l’équilibre, une réédu­ca­tion ves­ti­bu­laire est conseillée. Elle se fait avec l’assistance d’un mas­seur-kiné­si­thé­ra­peute. Des exer­cices accen­tués et ciblant cer­taines zones per­mettent de retrou­ver l’équilibre qui vacille à cause du neu­ri­nome. Pour ce type de trai­te­ment aus­si, il fau­dra tenir compte de la taille de la tumeur et du niveau de dés­équi­libre qu’il entraîne.

Un appareil auditif

Pour cer­tains patients, il n’est pas vrai­ment néces­saire de suivre un trai­te­ment par­ti­cu­lier. Lorsque la tumeur est assez bénigne, il est recom­man­dé de se ser­vir d’un appa­reil audi­tif conven­tion­nel. Ce der­nier per­met d’améliorer la qua­li­té d’écoute lorsque le nerf acous­tique n’est pas trop atteint.

Comment peut-on guérir le neurinome de l’acoustique ?

En dépit de tous les trai­te­ments pos­sibles contre cette mala­die, on peut en dis­tin­guer un seul qui est très pré­cis et radi­cal. Il s’agit de la chi­rur­gie. Elle est pro­po­sée après plu­sieurs ana­lyses des carac­tères de la tumeur. Sa taille, son évo­lu­tion et l’âge du patient sont pris en compte pour déci­der de l’application de cette opération.

L’objectif de cette inter­ven­tion est l’ablation de cette tumeur dans sa tota­li­té en fai­sant très atten­tion aux diverses struc­tures céré­brales et les nerfs autour de cette tumeur. Elle se fait soit par un neu­ro­chi­rur­gien, soit en com­pa­gnie avec un oto-rhi­no-laryn­go­lo­giste compte tenu du carac­tère de la tumeur.

Comme dit tan­tôt, plu­sieurs trai­te­ments sont pos­sibles et cha­cun avec ses avan­tages et ses incon­vé­nients. Le choix est donc fait essen­tiel­le­ment après plu­sieurs études de la tumeur. L’intervention se fait sous anes­thé­sie géné­rale sui­vie d’une sur­veillance post­opé­ra­toire sous la direc­tion d’un méde­cin anesthésiste-réanimateur.

Peu importe la voie de l’intervention, une inci­sion cuta­née se fera dans le cuir che­ve­lu, en haut et der­rière l’oreille avec une ouver­ture de l’os et des méninges. À l’aide du micro­scope opé­ra­toire, cette opé­ra­tion est réa­li­sée sai­ne­ment avec plus de pré­cau­tions pour dis­sé­quer le plus fine­ment pos­sible et libé­rer la tumeur du cer­ve­let et des autres nerfs du crâne.

Quelles sont les conséquences de cette maladie sur la santé de l’homme ?

Étant une mala­die très rare, le neu­ri­nome de l’acoustique n’a pas assez de consé­quences sur la vie de l’Homme. Il touche envi­ron 1 per­sonne sur 100 000 habi­tants. Cepen­dant, quelques-unes sont à souligner :

La croissance

Seule­ment près de 40 % des neu­ri­nomes de l’acoustique gran­dissent. Ce défi­cit au niveau de la taille se remarque dès que l’individu est iden­ti­fié comme atteint. Géné­ra­le­ment, il gran­dit très len­te­ment avec une moyenne de crois­sance de 1 à 2 mm/an. En outre, il a été obser­vé chez cer­tains un déve­lop­pe­ment plus rapide.

L’audition

On constate une perte totale et par­fois bru­tale chez cer­taines per­sonnes atteintes, mais majo­ri­tai­re­ment, d’autres sont vic­times d’une dété­rio­ra­tion de leur audi­tion au fil des années.

Le chamboulement

Le visage devient engour­di, des dou­leurs inces­santes au niveau de l’os der­rière l’oreille, des maux de tête brusques ou spasmes faciaux dit « tic facial “et la fai­blesse des muscles du visage.

La fatigue

Le sen­ti­ment d’exténuation et sur­tout l’impression de s’endormir les soirs à cause du bour­don­ne­ment à l’oreille.

Post-opératoire

  • Para­ly­sie faciale : par­tielle ou totale, elle peut être due à l’intervention chi­rur­gi­cale suite à une libé­ra­tion du nerf facial pré­ci­sé­ment acco­lé à la tumeur. Si cela per­siste pen­dant un long moment, une nou­velle inter­ven­tion peut se pro­gram­mer pour cor­ri­ger le tir et res­ti­tuer ain­si la mobi­li­té faciale perdue ;
  • Troubles d’équilibre : obser­vés dès les pre­mières semaines de l’opération dues au déve­lop­pe­ment de la tumeur vis-à-vis du nerf ves­ti­bu­laire res­pon­sable de l’équilibre ;
  • Sur­di­té : pré­ci­sé­ment sur le côté opé­ré, elle peut être défi­ni­tive quand l’opération se passe mal sur­tout que c’est un endroit très sensible ;
  • La réci­dive : tota­le­ment liée à un rési­du tumo­ral non négli­geable au niveau du conduit audi­tif interne ;
  • Héma­tome : rare, mais peut-être mor­tel ou entrai­nant des séquelles graves ;
  • Lésion isché­mique : au niveau du tronc céré­bral aus­si rare, mais peut entrai­ner des séquelles voire être mortelle.

Quelles sont les précautions post-opératoires à prendre ?

Après une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale, on observe géné­ra­le­ment une période de fra­gi­li­té chez le patient. Cela regorge néces­sai­re­ment du repos et une mise sous sur­veillance atten­tive pre­miè­re­ment à l’hôpital et deuxiè­me­ment dans son domi­cile. L’opéré(e), après avoir béné­fi­cié des ser­vices hos­pi­ta­liers pen­dant au moins 1 semaine, est autorisé(e) à ren­trer chez lui.

Quant aux cica­trices, il est conseillé de suivre à la lettre les recom­man­da­tions de l’infirmière. Celles-ci seront contrô­lées et net­toyées chaque jour pen­dant 10 à 15jours. Pour arrê­ter le tra­vail de l’infirmière, il faut suivre le patient pen­dant 1 mois au moins et pro­lon­geable en fonc­tion de la récu­pé­ra­tion. De ce fait, il existe quelques médi­ca­ments qui sont admi­nis­trés aux patients pour cal­mer les douleurs.

Notons éga­le­ment que ces  dou­leurs finissent par se dis­si­per modé­ré­ment et dis­pa­raissent au bout de quelques jours. Ain­si, une stricte et régu­lière consul­ta­tion est pré­vue à 1 mois, ensuite 3 mois et enfin 1an pour s’assurer de l’effectivité de la gué­ri­son du patient.

Le neurinome acoustique est-il contagieux ?

Cette tumeur n’est pas du tout conta­gieuse. Elle ne se pro­page pas non plus dans le reste du corps. Ce n’est pas un can­cer et Il est vrai qu’elle est bénigne, mais par­fois, elle peut prendre des pro­por­tions dan­ge­reuses. En effet, quand elle se déve­loppe et prend une pro­por­tion consi­dé­rable, elle peut com­pri­mer le cer­ve­let, le tronc céré­bral et aus­si les nerfs se trou­vant autour du neurinome.

Cela pour­rait endom­ma­ger ces der­niers et même, pro­vo­quer une para­ly­sie faciale. Plus son déve­lop­pe­ment est impor­tant plus le risque est grand voire mettre en dan­ger la vie de l’individu. Cela peut entrai­ner une dila­ta­tion des ven­tri­cules céré­braux appe­lée hydro­cé­pha­lie. Seule la chi­rur­gie peut inter­ve­nir dans ce cas pour inver­ser le pro­ces­sus et don­ner un résul­tat posi­tif. C’est pour­quoi il est impor­tant de se faire diag­nos­ti­quer dès les pre­miers signes.

Quels sont les facteurs de risque pour contracter la maladie ?

Selon toutes les recherches, il en résulte que le neu­ri­nome de l’acoustique est une tumeur bénigne et peut seule­ment être cau­sé par une mala­die neu­ro­fi­bro­ma­tose de type II qui touche moins de 5% de patients qui en souffrent. De ce fait, on ne dis­tingue  jusque-là aucun fac­teur de risque connu qui soit à l’origine de cette tumeur. Cepen­dant, les recherches conti­nuent tou­jours pour élu­ci­der cette maladie.

Le neu­ri­nome acous­tique est une tumeur bénigne, mais qui peut s’avérer très grave, voire mor­telle, si son évo­lu­tion devient plus impor­tante. Il urge donc que tous les moyens soient employés pour frei­ner cette tumeur et celui le plus sûr est la chi­rur­gie. Alors, le neu­ri­nome de l’acoustique bien qu’étant une mala­die rare, existe, affecte l’être humain et peut conduire à la mort.

Derniers articles

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...

8 aliments à consommer pour réduire la graisse abdominale

Saviez-vous que notre santé est largement influencée par nos choix alimentaires au quotidien ?...

Pour aller plus loin

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...