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Crise hypertensive : causes, symptômes et traitements

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La crise hyper­ten­sive s’assimile à une forte pres­sion arté­rielle sys­to­lique ou dias­to­lique ou encore les deux à la fois dans le corps. On dis­tingue l’hypertension arté­rielle rela­tive et l’hypertension arté­rielle abso­lue. Soit la crise hyper­ten­sive est accom­pa­gnée de dom­mage de cer­tains organes tels que le cœur, les reins ou même le cer­veau, soit elle sur­vient sans endom­ma­ger aucun organe. Elle est la résul­tante de bien de causes, se révèle chez les hyper­ten­dus à tra­vers des symp­tômes bien pré­cis et sont éga­le­ment sus­cep­tibles d’être remé­diés grâce à plu­sieurs trai­te­ments existants.

Les causes de la crise hypertensive

La crise hyper­ten­sive peut être cau­sée par la réten­tion uri­naire, l’âge ou être d’origine géné­tique. Elle peut éga­le­ment sur­ve­nir en rai­son des habi­tudes et com­por­te­ments ali­men­taires et autres pra­tiques de l’individu.

La rétention urinaire

La crise hyper­ten­sive peut résul­ter de la réten­tion uri­naire, qui se tra­duit par une inca­pa­ci­té de vider tota­le­ment ou par­tiel­le­ment sa ves­sie. Laquelle inca­pa­ci­té qui est géné­ra­le­ment due à l’affaiblissement du muscle de la ves­sie ou la fatigue des nerfs char­gés de com­mu­ni­quer le mes­sage selon lequel la ves­sie est pleine, au cer­veau. Ceci pro­voque donc une forte pres­sion arté­rielle et par rico­chet, une crise hypertensive.

L’âge

L’âge peut être aus­si un fac­teur du déclen­che­ment de la crise hyper­ten­sive. Il est connu de tous que lorsqu’un indi­vi­du prend de l’âge, il est expo­sé à bien de mala­dies car n’arrivant plus à s’adonner à ses acti­vi­tés quo­ti­diennes. Il s’agit par exemple de l’inactivité phy­sique, la perte de bonnes habi­tudes alimentaires.

Ceci peut alors entrai­ner la sur­ve­nance de plu­sieurs mala­dies tel que le dia­bète, l’obésité chez la per­sonne âgée. Les­quelles mala­dies sont sus­cep­tibles d’entraîner une crise hyper­ten­sive. L’âge consti­tue ain­si une cause du déclen­che­ment d’une crise hypertensive.

L’origine génétique de la crise hypertensive

Le mal dont souffre une per­sonne hyper­ten­due peut être éga­le­ment d’origine géné­tique. Nous avons par exemple le syn­drome de Gor­don qui se mani­feste par une forte pres­sion arté­rielle, une insuf­fi­sance rénale sui­vie d’une hyper­ka­lié­mie. Ceci pro­voque des mal­for­ma­tions chez la per­sonne atteinte et par exten­sion, la crise d’hypertension.

Les autres causes de la crise hypertensive

En dehors des causes sus-cités, la séden­ta­ri­té repré­sente éga­le­ment une cause de la crise hyper­ten­sive chez une per­sonne. Ceci s’explique à tra­vers la pres­sion per­ma­nente à laquelle s’adonne le séden­taire, de par les chan­ge­ments d’environnement, de lieu et de milieu de vie. Ce qui affecte la pres­sion arté­rielle dans le corps de l’individu. De même, l’excès de consom­ma­tion du sel, de potas­sium, de l’alcool, le taba­gisme, ain­si que l’inactivité phy­sique peuvent bien être à la base d’une crise hyper­ten­sive chez un individu.

Aus­si, les chocs émo­tifs per­ma­nents peuvent en être la source. De plus, l’abus de consom­ma­tion de sub­stances toxiques sym­pa­tho­mi­mé­tiques telle que la drogue et autres, qui contiennent des sub­stances nocives comme la cya­nure d’hydrogène, le monoxyde de car­bone peuvent pro­vo­quer l’hypertension chez une per­sonne. Ain­si, les per­sonnes dro­guées sont beau­coup plus expo­sées aux crises hyper­ten­sives. Par ailleurs, l’abus de cer­tains médi­ca­ments peuvent cau­ser une crise hyper­ten­sive à cause des sub­stances qu’ils contiennent.

Les mala­dies rénales, quelles qu’elles soient, peuvent être aus­si à la base d’une crise hyper­ten­sive. C’est le cas par exemple de la tuber­cu­lose rénale ou la mala­die poly­kys­tique des reins. De même, le can­cer peut être la cause de l’hypertension chez un indi­vi­du et celui de la pros­tate, par­ti­cu­liè­re­ment chez les hommes. Par ailleurs, cette mala­die se fait détec­ter grâce à plu­sieurs symp­tômes qui peuvent varier d’un hyper­ten­du à un autre.

Les symptômes de la crise hypertensive

Bien de symp­tômes per­mettent de détec­ter l’hypertension chez un sujet. Ces symp­tômes paraissent la plu­part du temps banales et empêchent même l’individu de se rendre compte de son état de san­té qui se dété­riore peut-être de jour en jour. Par­mi ceux-ci, on peut citer l’excès de poids ou l’obésité, le dia­bète de type II ou encore des troubles de la vision, la ner­vo­si­té.

Nous avons éga­le­ment les maux de tête répé­ti­tifs, les essouf­fle­ments brusques, les étour­dis­se­ments sou­dains ou même des troubles audi­tifs. Les toux répé­tés peuvent être éga­le­ment des symp­tômes de l’hypertension bien qu’ils soient par­fois négli­gés par ceux qui en souffrent.

Aus­si, les malaises per­ma­nents ain­si que les hémor­ra­gies conjonc­ti­vales sont des symp­tômes de déclen­che­ment de l’hypertension chez une per­sonne. De même, la pol­la­kiu­rie qui se tra­duit par des envies fré­quentes d’uriner, la dys­pnée qui se mani­feste par la gène res­pi­ra­toire et l’écoulement nasal, l’insomnie sont des signes de l’hypertension. Ces maux sont sus­cep­tibles d’affecter for­te­ment la pres­sion arté­rielle d’une personne.

Cepen­dant, notons que pour la plu­part des cas, la crise hyper­ten­sive ne pré­sente presque pas de symp­tômes avant de se déclen­cher. Voi­là d’ailleurs la rai­son pour laquelle elle est qua­li­fiée de mala­die silen­cieuse. Il est alors conseillé à cha­cun de connaître les valeurs de sa ten­sion arté­rielle afin de prendre immé­dia­te­ment les dis­po­si­tions appro­priées en cas d’augmentation. En outre, avec l’évolution de la science, plu­sieurs trai­te­ments sont désor­mais à la dis­po­si­tion des hyper­ten­dus pour les gué­rir de leur mal.

Les traitements de la crise hypertensive

Les trai­te­ments de l’hypertension consistent géné­ra­le­ment à bais­ser la pres­sion arté­rielle à tra­vers des méthodes qui peuvent varier d’un hyper­ten­du à un autre. Géné­ra­le­ment, le méde­cin pro­cède à la mesure de la pres­sion du patient plu­sieurs fois en une jour­née et sur une période donnée.

Cepen­dant, le syn­drome de la blouse blanche qui se mani­feste par l’instabilité de la ten­sion arté­rielle, est très sou­vent pré­sent chez les patients et empêche bien sou­vent le méde­cin de faire un diag­nos­tic pré­cis. Il est donc pro­po­sé au patient de pro­cé­der à la mesure de sa ten­sion chez lui afin d’avoir un résul­tat plus constant. Ce qui déter­mi­ne­ra donc le trai­te­ment à suivre par ce dernier.

Lorsqu’il s’avère qu’un quel­conque mal serait la source de la crise hyper­ten­sive, l’on recherche à gué­rir le mal dont il s’agit. Ce qui par­ti­cipe à la baisse de la ten­sion arté­rielle. Le trai­te­ment peut se faire par médi­ca­ments oraux admi­nis­trés à l’hypertendu ou par per­fu­sion effec­tuée urgem­ment à la vic­time, en asso­cia­tion au médi­ca­ment oral admi­nis­tré dans le but de bais­ser plus rapi­de­ment la pres­sion artérielle.

Rela­ti­ve­ment aux trai­te­ments hypo­ten­seurs, il s’agit notam­ment des médi­ca­ments qui ont pour objec­tif de pré­ve­nir les acci­dents car­dio­vas­cu­laires chez les indi­vi­dus hyper­ten­dus. On dis­tingue ain­si les anta­go­nistes de l’angiotensine II, les inhi­bi­teurs cal­ciques, les diu­ré­tiques, les inhi­bi­teurs de l’enzyme de conver­sion et les bêta­blo­quants sans oublier l’adoption de bonnes habitudes.

Les antagonistes de l’angiotensine II

Les anta­go­nistes de l’angiotensine II ont la capa­ci­té de blo­quer toute action de l’angiotensine II en se liant aux récep­teurs de cette der­nière, géné­ra­le­ment pré­sents à la sur­face des vais­seaux san­guins et de lut­ter effi­ca­ce­ment contre l’augmentation de la pres­sion arté­rielle chez l’individu atteint. Aus­si, elle réduit le risque de com­pli­ca­tion car­dio­vas­cu­laire, ce qui dimi­nue ain­si le nombre de décès par hyper­ten­sion. Notons que ce trai­te­ment est inter­dit aux femmes en ges­ta­tion à cause des effets indé­si­rables liés à l’enfant.

Les inhibiteurs calciques

Les inhi­bi­teurs cal­ciques quant à eux per­mettent de réduire l’entrée du cal­cium dans les muscles qui sont à la base de la contrac­tion des artères. Ils sont éga­le­ment capables de trai­ter l’angine de la poi­trine chez une per­sonne. Ce trai­te­ment hypo­ten­seur peut cau­ser des effets indé­si­rables chez l’individu qui s’en sert et pour cela, il ne s’utilise pour tout hypertendu.

Les diurétiques

Rela­ti­ve­ment aux hypo­ten­seurs appe­lés diu­ré­tiques, ils sont recon­nus pour leur effi­ca­ci­té à long terme dans le trai­te­ment de la crise hyper­ten­sive. Ils favo­risent la dimi­nu­tion de la quan­ti­té de liquide qui cir­cule dans les artères et par­ti­cipe ain­si à la baisse de la pres­sion arté­rielle. Par ailleurs, ils per­mettent l’élimination de l’eau et des sels par les reins, ce qui fait donc que l’hypertendu qui suit ce trai­te­ment, a sou­vent ten­dance à beau­coup plus uriner.

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion

Les inhi­bi­teurs de l’enzyme de conver­sion sont des hypo­ten­seurs qui bloquent la pro­duc­tion de l’angiotensine II qui est pro­duite par les reins et pro­voque la fatigue du cœur. Il se trouve être effi­cace dans les trai­te­ment des indi­vi­dus à la fois hyper­ten­du et souf­frant d’insuffisance rénale ou d’insuffisance cardiaque.

Les bêtabloquants

Quant aux bêta­blo­quants, ils per­mettent la baisse de la ten­sion arté­rielle en agis­sant sur le cœur et les vais­seaux san­guins. Il est effi­cace dans le trai­te­ment des per­sonnes hyper­ten­dues ayant aupa­ra­vant déjà subies un infarc­tus du myo­carde et souf­frant d’angine de la poitrine.

Cepen­dant, les bêta­blo­quants peuvent être à la base de troubles diges­tifs et de troubles d’érection chez celui qui l’utilise. Hor­mis les trai­te­ments hypo­ten­seurs sus­ci­tés, l’adoption de bonnes habi­tudes peuvent éga­le­ment per­mettre la baisse de la pres­sion arté­rielle et ain­si, la lutte contre la crise hypertensive.

L’adoption de bonnes habitudes

Il s’agit par exemple de la réduc­tion du sel dans l’alimentation car cette sub­stance peut être à la base de l’hypertension. Il faille aus­si man­ger assez de fruits et légumes car à tra­vers leurs sub­stances consti­tu­tives, ils agissent sur le cœur et vais­seaux san­guins en favo­ri­sant la dimi­nu­tion de la pres­sion artérielle.

L’hydratation lutte effi­ca­ce­ment contre l’hypertension grâce aux miné­raux conte­nus dans l’eau et il est impor­tant d’éviter le tabac dans le trai­te­ment de la crise hyper­ten­sive car les sub­stances qui y sont conte­nues nuisent au cœur.

L’utilisation des huiles essen­tielles ain­si que les infu­sions d’hypotenseurs par­ti­cipent à la lutte contre l’hypertension. Mieux, les acti­vi­tés phy­siques, en plus de ren­for­cer les immu­ni­tés du corps humain, per­mettent la baisse de la pres­sion arté­rielle. Encore faut-il qu’elles soient réa­li­sées de façon permanente.

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