HomeNon classéDNID - DIABETE DE TYPE 2

DNID – DIABETE DE TYPE 2

Publié le

spot_img

Les nou­veaux cri­tères de diagnostic
Consen­sus Domus Médi­ca de prise en charge – Jan­vier 1997
 

Décembre 2009
Hb A1C
Diag­nos­tic et sui­vi du dia­bète de type II
The Ame­ri­can Dia­betes Asso­cia­tion (ADA) revi­sed cli­ni­cal prac­tice recom­men­da­tions for dia­betes diag­no­sis pro­mote hemo­glo­bin A1c (A1c) as a fas­ter, easier diag­nos­tic test that could help reduce the num­ber of undiag­no­sed patients and bet­ter iden­ti­fy patients with prediabetes.
[Lire]

============================================


Jan­vier 1999 : l’A­gence natio­nale d’ac­cré­di­tion et d’é­va­lua­tion en san­té (ANAES) retient les mêmes cri­tères (cf infra MAJ)
.

.
Au delà de l’é­qui­libre gly­cé­mique, il faut conce­voir le trt d’un DNID comme un trt pré­ven­tif des risques car­dio­vas­cu­laires ( coro­na­ro­pa­thie +++ ), rénaux et oculaires

DIAGNOSTIC.
Une gly­cé­mie à jeun au-delà de 1,26 g/l ayant la même valeur pré­dic­tive qu’une gly­cé­mie supé­rieure à 2 g/l deux heures après charge de glucose.
les nou­veaux cri­tères de défi­ni­tion du dia­bète sont :

Gly­cé­mie après huit heures de jeûne
supé­rieure ou égale à 1,26 g/l à 2 reprises


La gly­cé­mie deux heures après absorp­tion de 75 g de glu­cose supé­rieure ou égale à 2 g/l n’est plus recommandée.
On parle d’in­to­lé­rance au glu­cose lorsque les valeurs à jeun sont com­prises entre 1,10 et 1,26 g/l. La gly­cé­mie à jeun est consi­dé­rée comme nor­male lors­qu’elle est infé­rieure à 1,10 g/l.
Les experts répètent l’i­nu­ti­li­té actuelle du dosage de l’hé­mo­glo­bine gly­co­sy­lée pour le diag­nos­tic du diabète.
Ces chiffres ont été rete­nus car ils cor­res­pondent à une aug­men­ta­tion impor­tante des com­pli­ca­tions macro et micro­vas­cu­laires comme par exemple un dou­ble­ment des décés par mala­die coro­na­rienne et des rétinopathies

DEPISTAGE.
Doit être dépis­tée toute per­sonne ayant :
—- une symp­to­ma­to­lo­gie évo­ca­trice (poly­urie, poly­dip­sie, amaigrissement…)
—- un sur­poids (indice de masse cor­po­relle > 27 kg/m2) : L’in­dice de masse cor­po­rel (IMC) se mesure en divi­sant le poids en kilos par la taille expri­mée en mètre mul­ti­pliée par elle-même, càd au car­ré. (exemple :92 Kg / (1,73)² = 30,7)(Voir éga­le­ment : Obé­site )
—- un parent au pre­mier degré diabétique
—- Appar­te­nance à une eth­nie à risque
—- HTA (supé­rieure ou égale à 140/90)
—- Un taux de cho­les­té­rol HDL infé­rieur ou égal à 35 mg/dl et/ou des tri­gly­cé­rides supé­rieurs ou égaux à 2,50 g/l
—- Toute femme ayant accou­ché d’un enfant pesant plus de 4kg.
—- Voir éga­le­ment Gros­sesse et diabète
—- Voir éga­le­ment Syn­drome X

MAJ 05/2003 : : L’ANAES for­mule les deux axes d’un dépis­tage ciblé du dia­bète de type 2

A voir également :

Consen­sus thérapeutique
Source : Domus Medi­ca Jan­vier 1997 – Syn­thèse médicale,1997, 668 : 6–22

L’ac­cent est mis sur la dié­té­tique et le cri­tère obé­si­té associé.


PATIENT OBESE ou EN SURPOIDS
IMC > 25 pour les hommes et > 24 pour les femmes
En par­ti­cu­lier avec une répar­ti­tion androïde ( PT/PH~1)
Voir éga­le­ment : Syn­drome X
Rap­pel : L’in­dice de masse cor­po­rel (IMC) se mesure en divi­sant le poids en kilos par la taille expri­mée en mètre mul­ti­pliée par elle-même càd au car­ré (exemple :92 Kg / (1,73)² = 30,7)
  • Régime et acti­vi­té physique
    Par­ti­cu­liè­re­ment impor­tante : 3 à 6 mois. Ren­for­cer aprés un controle à 3 mois
  • Mono­thé­ra­pie : acar­bose ou Met­for­mine

    — En cas de dia­bète précoce
    — et/ou quand la gly­cé­mie post-pran­diale est éle­vée (> 2 g/l)
    — et/ou lors­qu’il existe une contre-indi­ca­tion rénale ou une pré­cau­tion d’emploi au met­for­mine

  • Bithé­ra­pie : acar­bose + met­for­mine préférentiellement
    C’est théo­ri­que­ment la meilleure association.
    Eventuellement :
    — met­for­mine + sulfamide
    — Acar­bose + sulfamide
    L’a­car­bose peut s’a­vé­rer plus effi­cace, notam­ment sur la gly­cé­mie post-prandiale.
  • Tri­thé­ra­pie : acar­bose + met­for­mine + sulfamide
    Elle semble pré­fé­rable à l’insulinothérapie
    ou
  • Insu­li­no­thé­ra­pie
    D’emblée ou secon­dai­re­ment dans les situa­tions d’in­su­li­no­pé­nie patentes (amai­gris­se­ment, acétose, …)

PATIENT NON OBESE

  • Régime + acti­viv­té physique
    Les conseils hygié­no-dié­té­tiques res­tent valables avec un régime nor­mo­ca­lo­rique mais le trai­te­ment médi­ca­men­teux peut être plus pré­coce sur­tout chez un sujet en voie d’amaigrissement
  • Mono­thé­ra­pie : acar­bose ou sulfamide

    En 2016 – Esculape
    Même en l’ab­sence de sur­poids, la met­for­mine est le trai­te­ment de pre­mière inten­tion sauf si la gly­cé­mie à jeûn est peu éle­vée (ain­si que l’H­bAIC) et que le patient est âgé par crainte des hypo­gly­cé­mies et donc de chute. Dans ce cas là, l’a­car­biose semble préférable.

     
  • Pré­fé­rer l’acarbose :
    — En cas de dia­bète pré­coce avec gly­cé­mie à jeun peu éle­vée ( < 2 g/l)
    — Et/ou avec gly­cé­mie post-pran­diale éle­vée ( > 2 g/l)
    Pré­fé­rer un sul­fa­mide si la gly­cé­mie à jeun > 2 g/l
  • Bithé­ra­pie : acar­bose + sul­fa­mide préférentiellement
    C’est l’as­so­cia­tion la plus effi­cace notam­ment sur la gly­cé­mie post-prandiale
    Eventuellement :
    — Sul­fa­mide + met­for­mine chez les patients de mor­pho­type androïde (PT/PH~1)
    — Le recours à l’in­su­line, une injec­tion le soir au cou­cher est éga­le­ment pos­sible en asso­cia­tion avec l’a­car­bose si l’in­su­li­no­pé­nie est aptente ou le dia­bète mal toléré
  • Insu­li­no­thé­ra­pie
    D’emblée ou secon­dai­re­ment dans les situa­tions d’in­su­li­no­pé­nie (amai­gris­se­ment, acétose,…)



    PARIS, 21 jan­vier 1999 -

    De nou­veaux cri­tères pour mieux détec­ter et prendre en charge la forme la plus répan­due du dia­bète, bap­ti­sée dia­bète de type 2, encore sur­nom­mée dia­bète gras, sont recom­man­dés par un rap­port d’experts.
    L’ac­ti­vi­té phy­sique, un régime pour perdre du poids et, selon les cas, des médi­ca­ments, admi­nis­trés géné­ra­le­ment par voie orale, per­mettent de com­battre cette forme de dia­bète, com­mune après 40 ans.
    Le diag­nos­tic du dia­bète doit être basé sur un exa­men du sucre dans le sang (gly­cé­mie) effec­tué à jeun, mon­trant à deux reprises un taux de sucre supé­rieur ou égal à 1,26 g/l, selon les toutes der­nières recom­man­da­tions des experts, émises par l’A­gence natio­nale d’ac­cré­da­tion et d’é­va­lua­tion de san­té (ANAES).

    « Il s’a­git d’un seuil de gly­cé­mie infé­rieur à celui qui sert actuel­le­ment de réfé­rence en France notam­ment pour la sécu­ri­té sociale, mais qui cor­res­pond à l’é­tat des connais­sances au niveau inter­na­tio­nal et per­met d’in­ter­ve­nir plus pré­co­cé­ment pour mieux pré­ve­nir les com­pli­ca­tions sévères de ce dia­bète », a expli­qué le Pr Ber­nard Char­bon­nel, dia­bé­to­logue (Nantes), pré­sident du groupe de tra­vail des experts.
    Les condi­tions de prise en charge à 100% des dia­bé­tiques par la sécu­ri­té sociale devraient pro­chai­ne­ment être réac­tua­li­sées afin de tenir compte de l’é­vo­lu­tion des connais­sances, d’a­près lui.
    Pour la sur­veillance médi­cale des patients, les experts recom­mandent de recou­rir désor­mais, tous les trois mois, à un exa­men fiable, l”  »hémo­glo­bine gly­quée », qui per­met de détec­ter les excès de sucre san­guin des trois mois pré­cè­dant la prise de sang et de véri­fier ain­si si le trai­te­ment est adapté.

    Le sui­vi du dia­bé­tique inclut la sur­veillance de la ten­sion arté­rielle, des yeux (exa­men annuel du fond de l’oeil) et du fonc­tion­ne­ment des reins (mesure de la créa­ti­né­mie à jeun).

    La France compte deux à trois mil­lions de dia­bé­tiques, à 90 % de type 2, estiment les spé­cia­listes. Un grand nombre de per­sonnes, 250.000 à un demi-mil­lion, ignorent qu’elles ont un diabète.

Derniers articles

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...

8 aliments à consommer pour réduire la graisse abdominale

Saviez-vous que notre santé est largement influencée par nos choix alimentaires au quotidien ?...

Pour aller plus loin

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...