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Carvédilol KREDEX : indications, mode d’emploi, posologie

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Les mala­dies car­dio­vas­cu­laires consti­tuent l’une des causes des décès et hos­pi­ta­li­sa­tions fré­quents. Dans le cadre de leur prise en charge, les cher­cheurs ont réa­li­sé plu­sieurs essais et études cli­niques. Ain­si, ceux-ci ont per­mis de confir­mer l’efficacité ou l’innocuité de cer­tains bêta­blo­quants, notam­ment le car­vé­di­lol. Ce der­nier est uti­li­sé dans la fabri­ca­tion de plu­sieurs médi­ca­ments et com­mer­cia­li­sé dans plu­sieurs pays. Cepen­dant, com­ment agit ce médi­ca­ment dans le trai­te­ment des troubles car­dio­vas­cu­laires ? Quelles sont ses autres indi­ca­tions ? Com­ment l’utiliser et quels sont ses effets secon­daires ? Voi­ci donc les réponses à ces ques­tions qui résument l’essentiel à savoir sur cette substance.

Carvédilol KREDEX : présentation

Le car­vé­di­lol est un prin­cipe actif qui appar­tient au groupe des alpha et bêta­blo­quants uti­li­sés dans le trai­te­ment de plu­sieurs affec­tions. En effet, ils agissent en réponse à quelques impul­sions ner­veuses loca­li­sées à cer­taines par­ties du corps. En consé­quence, ils réduisent les besoins du cœur aus­si bien qu’en oxy­gène. De plus, ils régulent l’activité de celui-ci l’aidant à un meilleur fonctionnement.

Par ailleurs, on retrouve le car­vé­di­lol dans divers médi­ca­ments sous forme de com­pri­més admi­nis­trés par voie orale. Ceux-ci sont com­mer­cia­li­sés sous dif­fé­rents noms, notam­ment KREDEX. Les formes les plus cou­rantes de ce médi­ca­ment contiennent respectivement :

  • Des com­pri­més sécables de cou­leur jaune conte­nant 6,25 mg de carvédilol ;
  • Des com­pri­més sécables de cou­leur pêche conte­nant 12,5 mg de carvédilol ;
  • Des com­pri­més sécables de cou­leur blanche conte­nant 25 mg de carvédilol.

Outre le car­vé­di­lol, ce médi­ca­ment contient les exci­pients tels que le magné­sium stéa­rate, le lac­tose mono­hy­drate, la cros­po­vi­done et le sac­cha­rose. On retrouve éga­le­ment la povi­done K25, la silice col­loï­dale anhydre, le fer rouge et le fer jaune oxyde. On pré­cise que KREDEX n’est dis­po­nible que sur ordon­nance d’un pro­fes­sion­nel de santé.

Carvédilol KREDEX : indications

Les spé­cia­listes recom­mandent le médi­ca­ment KREDEX, conte­nant le car­vé­di­lol, pour trai­ter l’hypertension arté­rielle. En effet, cette affec­tion pro­voque une acti­vi­té intense des artères et du cœur, et lorsqu’elle per­dure, cela peut entrai­ner prin­ci­pa­le­ment un dys­fonc­tion­ne­ment. De plus, on observe une alté­ra­tion des vais­seaux san­guins du cer­veau, des reins et du cœur.

Par consé­quent, la vic­time pour­rait déve­lop­per un acci­dent vas­cu­laire céré­bral (AVC), une insuf­fi­sance rénale et évi­dem­ment une insuf­fi­sance car­diaque. KREDEX est éga­le­ment dans la pré­ven­tion de l’insuffisance car­diaque et le trai­te­ment de tout trouble affec­tant le cœur. On peut notam­ment citer la dys­fonc­tion ven­tri­cu­laire gauche après infarc­tus et l’angine de poitrine.

Hypertension artérielle

Les com­pri­més sécables de KREDEX sont uti­li­sés en seuls ou en asso­cia­tion avec d’autres classes de médi­ca­ments dans le trai­te­ment de l’hypertension arté­rielle. Par­mi celles-ci figurent les médi­ca­ments diu­ré­tiques de type thia­zi­dique et les antihypertenseurs.

Insuffisance cardiaque

KREDEX est effi­cace dans le trai­te­ment de l’insuffisance car­diaque chro­nique de forme légère à sévère. Elle peut pro­ve­nir d’une car­dio­myo­pa­thie ou d’une isché­mie. Afin de réduire les fré­quences d’hospitalisation et amé­lio­rer l’espérance de vie des vic­times, on peut éga­le­ment l’utiliser en com­plé­ment des géné­ra­le­ment en complément :

  • Des inhi­bi­teurs de l’enzyme de conver­sion de l’angiotensine (ECA) ;
  • Des diu­ré­tiques ;
  • Des digi­ta­liques.

Les com­pri­més KREDEX sont éga­le­ment indi­qués dans la pré­ven­tion de toute com­pli­ca­tion de l’insuffisance car­diaque de forme congestive.

Dysfonction du ventriculaire gauche après crise cardiaque

De nom­breux pra­ti­ciens uti­lisent ce bêta­blo­quant pour le trai­te­ment de la dys­fonc­tion du ven­tri­cule gauche après une crise car­diaque. Ce dys­fonc­tion­ne­ment sur­vient après le rai­dis­se­ment et l’élargissement du ven­tri­cule gauche. Ce der­nier étant la chambre prin­ci­pale de pom­page du cœur, les pou­mons se rem­plissent alors de sang.

Le médi­ca­ment KREDEX per­met de réduire le risque de mor­ta­li­té chez les per­sonnes qui sur­vivent à un infarc­tus du myo­carde à stade aigu. De plus, elles ont une frac­tion d’éjection du ven­tri­cule gauche (FEVG) égale ou infé­rieure à 40 %.

Angine de poitrine

L’angine de poi­trine est une affec­tion ou un ensemble de symp­tômes carac­té­ri­sés par des dou­leurs tho­ra­ciques suite à une isché­mie myo­car­dique secon­daire. Celle-ci est presque tou­jours liée à une athé­ro­sclé­rose coronarienne.

KREDEX est l’un des médi­ca­ments popu­laires uti­li­sés dans le trai­te­ment de ces symp­tômes. En outre, on peut éga­le­ment opter pour l’aspirine, les autres types d’agents pla­quet­taires, les inhi­bi­teurs des canaux cal­ciques et le nitrate.

Carvédilol KREDEX : contre-indications

Car­vé­di­lol KREDEX

En prin­cipe, les médi­ca­ments qui contiennent le car­vé­di­lol comme KREDEX ne doivent pas être uti­li­sés sur les enfants et les ado­les­cents de moins de 18 ans. En outre, leur uti­li­sa­tion sans néces­si­té thé­ra­peu­tique sur­tout chez les per­sonnes qui pra­tiquent des acti­vi­tés spor­tives consti­tue un dopage. Cela peut alors révé­ler des tests anti­do­page positifs.

Par ailleurs, l’utilisation de KREDEX et des médi­ca­ments conte­nant le car­vé­di­lol est contre-indi­quée dans les cas suivants :

  • La vic­time est aller­gique au car­vé­di­lol ou aux exci­pients conte­nus dans ces médicaments.
  • Elle souffre d’asthme, d’une patho­lo­gie hépa­tique sévère ou d’une bronchite.
  • Le patient souffre d’une mala­die car­diaque sévère (bloc auri­cu­lo-ven­tri­cu­laire de 2e ou 3edegré non trai­té ou d’une sinusite.
  • La vic­time est atteinte d’IC de forme sévère qui néces­site l’administration de médi­ca­ments inotropes par voie intra­vei­neuse.
  • Les patients souffrent de bra­dy­car­die (moins de 50 bat­te­ments du cœur par minute).
  • Les vic­times pré­sentent une pres­sion arté­rielle très faible ou souffrent d’un choc cardiogénique.

Outre cela, les per­sonnes atteintes d’une mala­die pul­mo­naire obs­truc­tive chro­nique (MPOC), d’un phéo­chro­mo­cy­tome non trai­té ou d’une aci­dose méta­bo­lique ne doivent pas uti­li­ser KREDEX.

De même, les femmes qui allaitent doivent évi­ter de prendre ce médi­ca­ment et tout autre qui contient le prin­cipe actif car­vé­di­lol. Les femmes en état de gros­sesse quant à elles doivent deman­der l’avis de leur médecin.

Carvédilol KREDEX : mécanisme d’action

Le car­vé­di­lol est un prin­cipe actif qui atteint des concen­tra­tions plas­ma­tiques maxi­males une après le médi­ca­ment KREDEX. Autre­ment dit, il est très vite absor­bé une fois au niveau gas­tro-intes­ti­nal. Aus­si, en rai­son de sa nature lipo­phile, le médi­ca­ment est-il lié aux pro­téines plas­ma­tiques qui agissent comme des transporteurs.

De plus, le car­vé­di­lol est un mélange de deux sté­réo-iso­mères qui appar­tiennent au groupe des alpha — et bêta­blo­quants. Plus pré­ci­sé­ment, c’est un bêta­blo­quant non sélec­tif qui exerce une action vaso­di­la­ta­trice médiée prin­ci­pa­le­ment par le blo­cage sélec­tif des récep­teurs adr­éner­giques alpha‑1.

En outre, cette sub­stance réduit la résis­tance vas­cu­laire péri­phé­rique par vaso­di­la­ta­tion. Elle déprime éga­le­ment le sys­tème rénine angio­ten­sine aldo­sté­rone en blo­quant l’action sur les récep­teurs bêta. D’autre part, elle pos­sède une action anti­oxy­dante exer­cée par la détoxi­fi­ca­tion des radi­caux libres.

Carvédilol KREDEX : quelques études sur son efficacité

Les cher­cheurs ont réa­li­sé de nom­breuses études dans le but de confir­mer ou d’infirmer l’efficacité ou l’innocuité du carvédilol.

Étude COPERNICUS

Cette étude pros­pec­tive ran­do­mi­sée était réa­li­sée dans le cadre d’évaluer l’effet du car­vé­di­lol sur la mor­bi­di­té des per­sonnes atteintes d’IC chro­nique sévère. Regrou­pant envi­ron 2300 patients, l’étude COPERNICUS a per­mis de faire d’intéressantes conclusions.

En effet, la prise de car­vé­di­lol par cette caté­go­rie de per­sonne peut réduire de 27 % le risque de décès et d’hospitalisation. Ceci, quand bien même ces hos­pi­ta­li­sa­tions ou décès sont liés à des évé­ne­ments car­dio­vas­cu­laires par rap­port au contrôle. Les don­nées montrent aus­si que le car­vé­di­lol peut avoir une action pro­tec­trice sur la san­té car­diaque, ain­si il réduit l’aggravation de l’insuffisance cardiaque.

Études montrant les effets antioxydants du carvédilol

De récentes études ont aus­si per­mis de mon­trer l’action anti­oxy­dante du car­vé­di­lol dans les mala­dies car­dio­vas­cu­laires. Contrai­re­ment aux bêta­blo­quants car­dio­sé­lec­tifs uti­li­sés dans le trai­te­ment de ces patho­lo­gies, le car­vé­di­lol semble avoir une forte action antioxydante.

Ces recherches confirment com­ment ce prin­cipe actif peut inter­ve­nir à la fois dans la détoxi­fi­ca­tion des radi­caux libres d’oxygène. Il agit éga­le­ment dans la sup­pres­sion de la pro­duc­tion de ces frag­ments, tout en garan­tis­sant une amé­lio­ra­tion de l’état cli­nique de la victime.

Études pour l’efficacité du carvédilol dans l’hypertension artérielle

L’implication directe du car­vé­di­lol dans plu­sieurs voies méta­bo­liques a inci­té les cher­cheurs à étu­dier les effets de cette sub­stance chez des vic­times du syn­drome méta­bo­lique. Les don­nées, quelque peu encou­ra­geantes, ont mon­tré com­ment l’administration de car­vé­di­lol peut entrai­ner une dimi­nu­tion de la pres­sion arté­rielle. Cela aide ain­si à main­te­nir les para­mètres bio­chi­miques et méta­bo­liques et à réduire par consé­quent l’hypertension et le risque car­dio­vas­cu­laire.

Essai CAPRICORN

Dans cet essai, les cher­cheurs ont éva­lué l’innocuité du car­vé­di­lol de KREDEX chez des per­sonnes qui ont sur­vé­cu à un infarc­tus aigu du myo­carde. Celles-ci ont déve­lop­pé par la suite une dys­fonc­tion ven­tri­cu­laire gauche.

Cer­taines ont reçu le médi­ca­ment et d’autres un pla­ce­bo pen­dant une période don­née. À l’issue de l’essai, les effets indé­si­rables rele­vés étaient entre autres la dys­pnée, l’œdème pul­mo­naire et l’anémie. On pré­cise qu’on a obser­vé cela que chez 3 % des victimes.

Par ailleurs, on a pu noter une hypo­to­nie, une dépres­sion, un AVC et des dou­leurs gastro-intestinales.

Carvédilol KREDEX : mode d’emploi et posologie

Les com­pri­més conte­nant du car­vé­di­lol doivent être pris avec une quan­ti­té suf­fi­sante de liquide. Cepen­dant, en cas d’insuffisance car­diaque, il est sou­hai­table de les prendre avec les repas afin de réduire l’apparition d’effets indésirables.

La dose à prendre est géné­ra­le­ment éta­blie par le méde­cin en fonc­tion de la patho­lo­gie à trai­ter. Dans tous les cas, le trai­te­ment com­mence par une faible dose qu’on aug­men­te­ra pro­gres­si­ve­ment aug­men­tée à des inter­valles pré­cis jusqu’à la dose opti­male.

Par consé­quent, il est impor­tant de suivre les ins­truc­tions du pro­fes­sion­nel de san­té. En cas de doute, les patients doivent le contac­ter de nou­veau. S’ils oublient de prendre une dose jour­na­lière, ils ne doivent en aucun cas compenser.

De plus, tout arrêt bru­tal d’un trai­te­ment par car­vé­di­lol est décon­seillé, prin­ci­pa­le­ment si la vic­time souffre d’une car­dio­myo­pa­thie isché­mique. L’arrêt doit se faire pro­gres­si­ve­ment sur deux semaines. Le méde­cin four­ni­ra toutes les infor­ma­tions néces­saires pour inter­rompre en toute sécu­ri­té le traitement.

Carvédilol KREDEX : précautions à prendre

Avant d’utiliser un nou­veau pro­duit, il est néces­saire de prendre connais­sance de tout ce que son uti­li­sa­tion implique. De même, cela s’applique aux médi­ca­ments. En d’autres termes, avant de prendre KREDEX ou tout autre médi­ca­ment à base de car­vé­di­lol, il fau­dra prendre les pré­cau­tions néces­saires. Autre­ment, le car­vé­di­lol pour­rait aggra­ver l’état cli­nique des patients en question.

Par exemple, on recom­mande de lire avec atten­tion la notice avant la prise. Pour ce faire, les patients atteints de troubles cir­cu­la­toires péri­phé­riques, tels que le phé­no­mène de Ray­naud doivent l’éviter. De plus, la sub­stance est sus­cep­tible de mas­quer les symp­tômes de la thy­ro­toxi­cose. Il est donc impor­tant de suivre comme cela se doit les indi­ca­tions du méde­cin trai­tant ou de son pharmacien.

Le car­vé­di­lol peut pro­vo­quer des effets indé­si­rables sus­cep­tibles d’altérer l’aptitude à conduire des véhi­cules et à uti­li­ser des machines. Par consé­quent, il est sou­hai­table d’éviter les acti­vi­tés sus­men­tion­nées si des effets tels que le ver­tige et la fatigue se produisent.

Aus­si, en pré­sence de toutes les contre-indi­ca­tions citées plus haut, les vic­times doivent aver­tir leur pra­ti­cien afin que celui-ci prenne les pré­cau­tions idéales. De même lorsqu’elles remarquent que leur état ne s’améliore pas, elles doivent en infor­mer ce professionnel.

Carvédilol KREDEX : effets secondaires

Il n’est pas rare que les médi­ca­ments engendrent des effets secon­daires sur les consom­ma­teurs. Ceux-ci peuvent être variés et divers. Ain­si, cer­tains signes sont appa­rents, d’autres non et d’autres dis­pa­raissent avec le temps ou même à l’aide d’un autre plan de traitement.

Les effets secon­daires cor­res­pondent à des sen­sa­tions indé­si­rables aux­quelles les patients sont expo­sés. Ils peuvent être très inquié­tants. Par consé­quent, dès qu’ils les remarquent ceux-ci doivent deman­der l’avis d’un médecin.

Les effets secon­daires cou­rants sont la bra­dy­car­die (bat­te­ments lents du cœur), la diar­rhée et les dou­leurs. À cela s’ajoutent les maux de tête, la per­sis­tance des nau­sées, une consti­pa­tion, des vomis­se­ments récur­rents. Chez les jeunes de ^lus de 18 ans ou chez les hommes, on peut obser­ver une dys­fonc­tion érec­tile. Les brû­lures d’estomac, la prise de poids et les étour­dis­se­ments sont éga­le­ment très fré­quents. Tou­te­fois, cer­tains effets entrainent des com­pli­ca­tions graves et d’autres sont beau­coup plus liées aux réac­tions allergiques.

Effets indésirables susceptibles d’entrainer des complications

Concrè­te­ment, dès l’apparition des signes sui­vants on recom­mande de consul­ter immé­dia­te­ment un médecin :

Des dif­fi­cul­tés liées à la res­pi­ra­tion (essouf­fle­ment, toux, asthme, nez qui coule, conges­tion nasale) ;

  • Des troubles de la vigilance ;
  • Des bour­sou­flures sur des par­ties du corps (les pieds ou les jambes) ;
  • Des dou­leurs à la pres­sion sur le côté droit supé­rieur du corps ;
  • D’autres érup­tions cuta­nées comme la der­ma­tite, l’urticaire, les déman­geai­sons, les lésions cuta­nées dues au pso­ria­sis et au lichen plan ;
  • Une dimi­nu­tion du nombre de pla­quettes dans le sang ;
  • Des patho­lo­gies telles que le syn­drome de Ste­vens-John­son, la nécro­lyse épi­der­mique toxique et l’érythème polymorphe.

Dans de très rares cas, le patient peut avoir une trans­pi­ra­tion exces­sive, une leu­co­pé­nie ou une incon­ti­nence uri­naire. Le méde­cin peut recom­man­der d’arrêter ou non le trai­te­ment lorsque ces signes apparaissent.

Effets en cas de réactions allergiques à un composant du médicament

Les réac­tions aller­giques peuvent se mani­fes­ter sous plu­sieurs formes. Par­mi celles-ci, on peut énu­mé­rer le gon­fle­ment du visage, des troubles res­pi­ra­toires, des signes d’urticaire et un gon­fle­ment de la gorge.

À cela s’ajoute la réduc­tion de la fonc­tion rénale et hépa­tique, une aggra­va­tion de l’insuffisance car­diaque et une réduc­tion anor­male de la pres­sion arté­rielle. En cas d’apparition de ces symp­tômes, les vic­times doivent éga­le­ment deman­der l’avis d’un méde­cin ou se rendre dans les centres hos­pi­ta­liers les plus proches.

Tou­te­fois, cer­taines per­sonnes res­sentent par­fois d’autres effets secon­daires. Ces sen­sa­tions indé­si­rables sont com­plè­te­ment dif­fé­rentes de celles pré­sen­tées en amont. Au regard de cela, il s’avère plus qu’important d’informer le méde­cin des éven­tuels pro­duits dont on est allergique.

Carvédilol KREDEX : interactions

Géné­ra­le­ment, pen­dant une visite, les méde­cins demandent à leurs patients de ne pas mélan­ger les pro­duits. On conseille aus­si aux patients de lais­ser une cer­taine durée entre la prise de cer­tains médi­ca­ments. En effet, il existe des médi­ca­ments qui ne peuvent pas être pris au même moment ou simultanément.

De nom­breux médi­ca­ments ou sub­stances peuvent pro­vo­quer des inter­ac­tions avec le car­vé­di­lol. C’est un bêta­blo­quant, alors d’autres peuvent modi­fier son effet sur le patient. Ain­si, avant la prise de KREDEX, il est néces­saire d’informer le méde­cin si l’on prend les médi­ca­ments suivants :

  • L’amiodarone, la digoxine et tout autre gly­co­side cardiaques ;
  • L’insuline et les hypo­gly­cé­miants oraux ;
  • La rifam­pi­cine ;
  • La cimé­ti­dine ;
  • Les inhi­bi­teurs de la monoamine-oxydase ;
  • Les médi­ca­ments uti­li­sés pour trai­ter l’hypertension arté­rielle, comme la doxa­zo­sine, la clo­ni­dine, etc.
  • Les anti­aryth­miques comme dil­tia­zem, véra­pa­mil, diso­py­ra­mide, cibenzoline ;
  • La ciclo­spo­rine ;
  • Les anes­thé­siques ;
  • Les inhi­bi­teurs sélec­tifs de la recap­ture de la séro­to­nine (ISRS) ;
  • Les diu­ré­tiques ;
  • Les bron­cho­di­la­ta­teurs ;
  • Les anti-inflam­ma­toires non sté­roï­diens (AINS) ;
  • Les anta­go­nistes des récep­teurs alpha-

Dans tous les cas, les patients doivent infor­mer le pro­fes­sion­nel de la prise de toute sorte de médi­ca­ments. Cela inclut ceux qui ne sont pas énu­mé­rés ci-des­sus, ceux sans ordon­nance et en vente libre. On doit aus­si accor­der une atten­tion par­ti­cu­lière aux pro­duits phy­to­thé­ra­peu­tiques et à base de plantes.

Sans pres­crip­tion, l’association du car­vé­di­lol et de toutes les classes de médi­ca­ments men­tion­nées est pros­crite. Par exemple l’augmentation des concen­tra­tions de ce prin­cipe actif peut por­ter pré­ju­dice dans le cas du trai­te­ment de l’insuffisance car­diaque. On note en effet une dimi­nu­tion du méta­bo­lisme hépa­tique en cas de conco­mi­tance avec un anti­sé­cré­toire.

 

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