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Solumedrol pour un patient cancéreux en fin de vie : quelles sont les indications ?

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La plu­part des can­cers incu­rables sont sujets à des trai­te­ments pal­lia­tifs. Ce genre de trai­te­ments consiste à uti­li­ser des médi­ca­ments très puis­sants qui atté­nuent les effets du can­cer chez le malade. L’un de ces médi­ca­ments est le Solu­me­drol, uti­li­sé pour ses mul­tiples fonc­tions. Décou­vrez dans cet article les dif­fé­rents aspects liés à ce médi­ca­ment et son uti­li­sa­tion. Notam­ment, les pro­prié­tés thé­ra­peu­tiques, l’importance pour les patients can­cé­reux en fin de vie, les effets secon­daires et les contre-indications.

Le Solumedrol : qu’est-ce que c’est ?

Le Solu­me­drol est un médi­ca­ment à effet rapide connu pour sa redou­table capa­ci­té anti-inflam­ma­toire et anti-aller­gique. En effet, il consti­tue l’un des anti-inflam­ma­toires sté­roï­diens les plus puis­sants. Il est déri­vé d’une mani­pu­la­tion chi­mique de la cor­ti­sone natu­relle ; ce qui l’inclut dans la classe des cor­ti­coïdes de synthèse.

Bien que l’organisme pro­duise des cor­ti­coïdes grâce aux glandes sur­ré­nales, ils peuvent s’avérer insuf­fi­sants pour remé­dier à cer­tains dys­fonc­tion­ne­ments. Ces dys­fonc­tion­ne­ments sont géné­ra­le­ment liés à des inflam­ma­tions ou des aller­gies spé­ci­fiques. Dans ce cas, il est cou­rant d’avoir recours à des cor­ti­coïdes de syn­thèse.

Ain­si, ce sont des déri­vés chi­miques de la cor­ti­sone natu­relle qui, une fois syn­thé­ti­sés, pos­sèdent une plus grande puis­sance d’action. En effet, ils sont capables de libé­rer plus de cor­ti­sone que ceux natu­rels ; d’où leur effet puis­sant et rapide.

En outre, le Solu­me­drol est uni­que­ment com­po­sé de la méthyl­pred­ni­so­lone. Il est un com­po­sé chi­mique éga­le­ment appe­lé « 6‑al­pha-méthyl­pred­ni­so­lone ». Ce com­po­sé est un cor­ti­coïde de syn­thèse géné­ra­le­ment uti­li­sé dans la chi­mio­thé­ra­pie et toute affec­tion liée au can­cer. En effet, la méthyl­pred­ni­so­lone consti­tue le prin­cipe actif du Solu­me­drol, et en est d’ailleurs le com­po­sant majo­ri­taire. Il est à la base de l’effet rapide et puis­sant du Solumedrol.

Par ailleurs, les exci­pients uti­li­sés dans la com­po­si­tion du Solu­me­drol sont le phos­phate mono­so­dique anhydre, le phos­phate diso­dique et l’eau PPI. Le sodium, le lac­tose ain­si qu’une solu­tion d’hydroxyde sont éga­le­ment utilisés.

Usage du Solumedrol chez les patients cancéreux

Les méde­cins recom­mandent moins le Solu­me­drol en tant que trai­te­ment anti­can­cé­reux, car il sou­lage sim­ple­ment les effets du can­cer. De plus, il est très uti­li­sé notam­ment en cor­ti­co­thé­ra­pie conven­tion­nelle. La cor­ti­co­thé­ra­pie conven­tion­nelle est un moyen de trai­te­ment consis­tant à uti­li­ser des cor­ti­coïdes adap­tés à la maladie.

En effet, il s’est avé­ré effi­cace dans le trai­te­ment d’inflammations et d’allergies dues aux can­cers ain­si qu’à la chi­mio­thé­ra­pie. Le solu­me­drol s’utilise éga­le­ment en der­nier recours, lorsque la cor­ti­co­thé­ra­pie conven­tion­nelle rate. Dans ce cas, il a pour but de réduire les états inflam­ma­toires du patient.

En outre, le mode d’action du Solu­me­drol amène cer­tains méde­cins à l’utiliser lorsque le patient can­cé­reux est en phase avan­cée. Ce médi­ca­ment est pré­sent sous deux dif­fé­rentes formes sur le mar­ché. En effet, il en existe sous la forme de poudre et sous celle de dose injec­table. Il y en a sous le for­mat 40 mg, géné­ra­le­ment uti­li­sé chez les enfants. De plus, il existe en for­mat 120 mg uti­li­sé chez les adultes.

Par ailleurs, il faut sou­li­gner que les poso­lo­gies varient en fonc­tion de la gra­vi­té des symp­tômes. La poso­lo­gie à adop­ter doit obli­ga­toi­re­ment être pres­crite par un méde­cin qualifié.

Quels sont les effets secondaires engendrés par le Solumedrol ?

Bien qu’il soit très effi­cace, le Solu­me­drol peut entraî­ner plu­sieurs types d’affections. En effet, lorsqu’il est uti­li­sé en dose unique, le patient peut res­sen­tir des maux de tête. Des bouf­fées intenses de cha­leur peuvent aus­si être ressenties.

Ensuite, il faut pré­ci­ser que ces effets secon­daires durent en moyenne 2 jours. Tou­te­fois, lorsqu’il est uti­li­sé sur une longue période, les effets indé­si­rables prennent plus de temps à disparaître.

Par ailleurs, la prise régu­lière de Solu­me­drol et sur une longue période est sus­cep­tible de conduire à cer­tains effets secon­daires. Il s’agit :

  • D’un trouble du sommeil ;
  • D’une sur­ex­ci­ta­tion ou l’euphorie ;
  • D’une ostéo­po­rose ;
  • D’une réac­tion ana­phy­lac­tique qui est une réac­tion aller­gique pou­vant conduire à la mort ;
  • D’un arrêt cardiaque ;
  • D’une réduc­tion du potas­sium, du sel et de l’eau dans l’organisme ;
  • D’un état dépres­sif lorsque le trai­te­ment est inter­rom­pu ou prend fin ;
  • D’une appa­ri­tion de taches cutanées ;
  • D’une acné ;
  • D’une hypo­ka­lié­mie ;
  • D’une hyper­ten­sion artérielle ;
  • D’un trouble rela­tif aux mens­trues ;
  • D’un ulcère de duo­dé­num ou de l’estomac ;
  • D’une crise de diabète ;
  • D’un retar­de­ment de la crois­sance infan­tile lorsque le patient est un enfant ;
  • D’une crise car­dio­vas­cu­laire.

En outre, des scien­ti­fiques ont prou­vé que l’usage sur une longue durée du Solu­me­drol agit sur les capa­ci­tés repro­duc­tives. Ain­si, l’utilisation pro­lon­gée du Solu­me­drol est sus­cep­tible d’impacter néga­ti­ve­ment la fer­ti­li­té du patient.

Dans quels cas utiliser le Solumedrol ?

Il peut arri­ver qu’une per­sonne malade pré­sente des com­pli­ca­tions inflam­ma­toires ou des aller­gies spé­ci­fiques à sa mala­die. Dans ce genre de situa­tions, les méde­cins recom­mandent géné­ra­le­ment le Solu­me­drol en rai­son de son effi­ca­ci­té sur le patient. Il est de plus en plus uti­li­sé en chi­mio­thé­ra­pie pour les per­sonnes souf­frant d’un can­cer en phase avancée.

Il est éga­le­ment uti­li­sé dans le cas des affec­tions suivantes :

  • Les œdèmes de Quincke, du cer­veau et ceux de type cérébral ;
  • Le lupus éry­thé­ma­teux disséminé ;
  • Les fibroses pulmonaires ;
  • Les ané­mies hémo­ly­tiques auto-immunes ;
  • L’asthme ;
  • Les affec­tions néo­pla­siques ;
  • Les com­pli­ca­tions liées aux vas­cu­la­rites nécrosantes ;
  • Les com­pli­ca­tions de la poly­ar­thrite rhu­ma­toïde suite à un échec de la cor­ti­co­thé­ra­pie conventionnelle ;
  • Les pneu­mo­pa­thies.

En outre, l’utilisation du solu­me­drol peut être effec­tuée par les per­sonnes souf­frant d’hypercalcémie et de com­pli­ca­tions en sclé­rose en plaques. Ceux qui sont sujets aux com­pli­ca­tions liées à une forme d’hépatite ou une inflam­ma­tion poly­ar­thrite, peuvent uti­li­ser le solu­me­drol. Les patients souf­frant des mala­dies sui­vantes peuvent aus­si recou­rir à ce médi­ca­ment. Il s’agit de :

  • L’œdème du larynx ;
  • La mala­die de Crohn ;
  • L’inflammation et aller­gie liée à la sinusite ;
  • La com­pli­ca­tion liée aux sarcoïdoses ;
  • La neu­ro­pa­thie optique ;
  • La com­pli­ca­tion liée aux rhumatismes ;
  • La rhi­nite.

Dans quels cas l’utilisation de Solumedrol est-elle à éviter ?

Tout d’abord, le Solu­me­drol est rigou­reu­se­ment à évi­ter lorsque le patient est très sen­sible à cer­tains com­po­sants comme la méthyl­pred­ni­so­lone. Son usage est éga­le­ment pros­crit dans les cas d’hépatite virale, d’herpès ou d’état infectieux.

Par ailleurs, l’usage de cer­tains médi­ca­ments pour­rait aus­si ame­ner un méde­cin à pros­crire le Solu­me­drol. En effet, ce cas inter­vient lorsque le patient suit un trai­te­ment conte­nant un :

  • Médi­ca­ment anti­coa­gu­lant ;
  • Pro­duit digitalique ;
  • Médi­ca­ment antihypertenseur ;
  • Pro­duit anti­dia­bé­tique ;
  • Anti-inflam­ma­toire non sté­roï­dien ou des sub­stances actives de l’aspirine ;
  • Médi­ca­ment conte­nant de la rifam­pi­cine ou toute autre sub­stance similaire ;
  • Diu­ré­tique, laxa­tif ou tout autre pro­duit capable de sou­la­ger la kaliémie.

Enfin, en cas de gros­sesse ou d’allaitement, la déci­sion d’utilisation du Solu­me­drol doit être ana­ly­sée et prise par un méde­cin. Cela per­met d’éviter de graves com­pli­ca­tions et des effets indésirables.

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