BMJ 2011; 342:d2549 Les données montrent une réduction de 22 % de la mortalité, toutes causes confondues chez les malades recevant un bêta-bloquant en plus des traitements inhalés. On trouve également une diminution de l’utilisation de corticoïdes per os et des ‘hospitalisations pour l’affection respiratoire. Le bénéfice est indépendant des autres traitements cardiologiques et/ou de la présence d’une cardiopathie passée ou concomitante. A suivre mais l’utilisation de béta-bloquants cardio-sélectifs chez les patients atteints de BPCO doit être sérieusement envisagée. [Lire] |
2 à 4 millions de patients 15 000 décès par an 80 % causées par la tabac et 20% par l’environnement professionnel [Lire] 3ème cause de mortalité 1ére cause respiratoire des dépenses de santé |
L’association salmetérol – propionate de fluticasone diminue le déclin de la fonction pulmonaire des BPCO Etude TORCH [Lire] — Etude INSPIRE [Lire] |
Indacatérol-glycopyrronium (cf infra) était plus efficace que le salmétérol-fluticasone (cf infra) dans la prévention des exacerbations de BPCO chez les patients ayant des antécédents d’exacerbation au cours de l’année précédente.[Lire] L’étude FLAME a été financée par Novartis, le fabricant de l’indacatérol-glycopyrronium. A suivre… |
La clinique très évocatrice chez un fumeur : dyspnée d’effort, toux et expectoration chronique négligée depuis plusieurs mois ou années. La consultation est généralement motivée par un épisode infectieux.
Même chez un fumeur une origine professionnelle associée doit être recherchée [Lire]
La réduction progressive de l’activité physique -donc de la tolérance à l’effort – est un signe plus facile à déterminer que le seul essoufflement généralement banalisé.
Les radicaux libres semblent directement impliqués dans cette pathologie.( Voir MAJ 08/2000 Les espoirs thérapeutiques)
Voir également La Bronchite chronique
BILAN après traitement de l’épisode infectieux
—- EFR : la baisse du rapport VEMS/CV = syndrome obstructif avec test du bénéfice aux bronchodilatateurs
—- Par opposition à l’asthme, l’obstruction bronchique des BPCO n’est pas ou très peu réversible après bronchodilatateurs et/ou corticostéroïdes per os ; une réversibilité en termes de VEMS supérieure à 12% de la valeur théorique doit faire évoquer une composante asthmatique
STADE 0
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—- Gazomètrie de repos : l’indication d’une oxygénothérapie : Pa O2 < 60 mmHg +/- hypercapnie.
CAT
—- Arrêt du tabagisme ++++.
—- Bronchodilateurs inhalés lors des exacerbations ou suivant l’EFR.
—- Intérêt des association bétamimétiques-anticholinergiques
—- Corticothérapie inhalées avec contrôle du bénéfice à 3 mois par EFR ou peak flow.
—- AMM pour les formes retard en 2003 : SERETIDE ° et SYMBICORT °
—- Une corticothérapie per os peut être indiquée en cure courte ou semi-courte
—- Vaccination antigrippale et anti pneumococcique ( Pneumo 23 1 injection tous les 5 ans +++ )
—- Vaccination anti-haemophilus 1 à 2 fois par an.
—- Kinésithérapie respiratoire : ventilation dirigée et expectoration .
—- Rx poumons voire sinus
—- Contrôle de l’état dentaire
—- Réhabilitation respiratoire à l’effort en ambulatoire pas assez utilisée
Voir également Insuffisance respiratoire chronique
Voir MAJ 08/2000 Les espoirs thérapeutiques

TRT DES SURINFECTIONS
L’Haemophilus influenza et le streptocoque pneumoniae sont les germes responsables des surinfections bactériennes.

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ANTI CHOLINERGIQUES
ATROVENT ° (ipratropium) : 2 inhalation 2 à 3 fois par jour
TERSIGAT ° (oxitropium) : 2 inhalation 3 à 4 fois par jour.
SPIRIVA ° (Tiotropium) : 1 gel/J 1er bronchodilatateur anticholinergique ayant obtenu une AMM spécifique pour le traitement de la BPCO (06/2006) [Lire]
SEEBRI BREEZHALER (glycopyrronium bromure) 2016
ANTICHOLINERGIQUE + BETA2 MIMETIQUES
BRONCHODUAL (Fénétérol + Ipratropium) : 2 inhalation 3 à 4 fois par jour
BMJ 2011; 342:d2549 Les données montrent une réduction de 22 % de la mortalité, toutes causes confondues chez les malades recevant un bêta-bloquant en plus des traitements inhalés. On trouve également une diminution de l’utilisation de corticoïdes per os et des ‘hospitalisations pour l’affection respiratoire. Le bénéfice est indépendant des autres traitements cardiologiques et/ou de la présence d’une cardiopathie passée ou concomitante. A suivre mais l’utilisation de béta-bloquants cardio-sélectifs chez les patients atteints de BPCO doit être sérieusement envisagée. [Lire] |