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Bartonelloses : Catégories, Causes, Symptômes et traitements

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Les Bar­to­nel­loses sont des mala­dies infec­tieuses cau­sées par des bac­té­ries de type Bar­to­nel­la. En tout, 20 espèces sont recen­sées sous ce genre. Cepen­dant, seule­ment 4 bac­té­ries sont diag­nos­ti­quées comme res­pon­sables de cer­taines patho­lo­gies chez l’homme. Cet article fait un réca­pi­tu­la­tif des Bar­to­nel­loses les plus fré­quentes en médecine.

1. Bartonelloses : Maladie des griffes du chat

La mala­die des griffes du chat (MGC) est la bar­to­nel­lose la plus répan­due. Elle est cau­sée par la bac­té­rie gram néga­tive Bar­to­nel­la hen­se­lae. Les griffes du chat consti­tuent le réser­voir prin­ci­pal de cette bac­té­rie même si des cas mino­ri­taires sont liés au chien. La trans­mis­sion de la mala­die des griffes du chat se fait entre l’animal et l’homme prin­ci­pa­le­ment après une griffure.

Des conta­mi­na­tions peuvent être éga­le­ment cau­sées par le contact de l’œil avec des mains souillées. Les tiques et les puces sont quel­que­fois sus­pec­tées en tant que vec­teurs dans la trans­mis­sion de la mala­die. La MGC touche géné­ra­le­ment les per­sonnes ayant des contacts directs avec les chats. Les éle­veurs et les vété­ri­naires sont les plus expo­sés, mais la mala­die est sou­vent diag­nos­ti­quée chez les enfants de moins de 15 ans.

Maladie des griffes du chat : Symptômes

Après une grif­fure de chat ou une expo­si­tion, la bac­té­rie se pro­page à tra­vers les vais­seaux san­guins. Une période d’incubation de 1 à 3 semaines est obser­vée chez les patients. La mala­die des griffes du chat se mani­feste par :

  • l’apparition de gan­glions lymphatiques,
  • une inflam­ma­tion au niveau des grif­fures sous forme de rou­geur ou de lésion cutanée,
  • la fièvre,
  • le gon­fle­ment des vais­seaux lym­pha­tiques qui deviennent fragiles,
  • des sen­sa­tions de malaise,
  • un manque d’appétit,
  • des cépha­lées.

Dans de rares cas, la mala­die des griffes du chat peut se mani­fes­ter par une infec­tion ocu­laire, des troubles neu­ro­lo­giques, une gra­nu­lo­ma­tose hépa­tos­plé­nique ou des dou­leurs mus­cu­laires.

Maladie des griffes du chat : Diagnostic

Le diag­nos­tic de la mala­die des griffes du chat est essen­tiel­le­ment cli­nique. Les ana­lyses de sang consti­tuent la méthode ini­tiale d’identification de la Bar­to­nel­la hen­se­lae. Après la prise de sang, un dosage des anti­corps est effec­tué. Pour les immu­no­dé­pri­més, l’analyse de sang peut se dérou­ler dans un labo­ra­toire dans le cadre d’une hémo­cul­ture.

Par­fois, un test PCR après aspi­ra­tion peut conclure le diag­nos­tic. En cas de sus­pi­cion de can­cer, le méde­cin peut pro­cé­der à une biop­sie du liquide lym­pha­tique en pré­le­vant des échan­tillons de tis­sus dans la zone atteinte.

Maladie des griffes du chat : Les complications

La mala­die des griffes du chat est géné­ra­le­ment bénigne, mais des com­pli­ca­tions peuvent sur­ve­nir chez les patients immu­no­dé­pri­més. Leur sys­tème immu­ni­taire étant faible, l’infection peut tou­cher l’intégralité de l’organisme et deve­nir dan­ge­reuse. La mala­die des griffes du chat peut entraî­ner le syn­drome ocu­lo-glan­du­laire de Pari­naud.

Ce terme désigne une conjonc­ti­vite qui cause un œdème des pau­pières et se mani­feste par la pré­sence de gan­glions au niveau de l’œil. Cette forme de la mala­die des griffes du chat est plus fré­quente chez les per­sonnes infec­tées après un frot­te­ment ocu­laire.

La MGC peut éga­le­ment cau­ser des encé­pha­lo­pa­thies qui se tra­duisent par des convul­sions. Cette forme de la mala­die entraîne quel­que­fois un coma ou des troubles neu­ro­lo­giques comme la neu­ro­ré­ti­nite, la myé­lite, la para­plé­gie ou arté­rite céré­brale. L’endocardite figure aus­si au rang des com­pli­ca­tions pos­sibles de la mala­die des griffes du chat.

Ce trouble car­diaque rend la cir­cu­la­tion san­guine dif­fi­cile au niveau du cœur. Une défor­ma­tion est sou­vent consta­tée à long terme au niveau de l’organe. Elle est entraî­née par les efforts de pom­page san­guin effec­tués par le cœur. La bac­té­rie Bar­to­nel­la hen­se­lae peut éga­le­ment cau­ser une péliose. Les per­sonnes atteintes du SIDA sont expo­sées à des mala­dies silen­cieuses plus graves.

Maladie des griffes du chat : Traitement et prévention

Géné­ra­le­ment, la mala­die des griffes du chat se gué­rit spon­ta­né­ment en pre­nant soin de la plaie. Tou­te­fois, elle peut être trai­tée par appli­ca­tion de cha­leur sur l’endroit infec­té et une prise d’analgésiques. Pour évi­ter la pro­pa­ga­tion de l’infection, des anti­bio­tiques peuvent être pres­crits. Ces médi­ca­ments réduisent aus­si le gon­fle­ment des gan­glions lym­pha­tiques. Les patients immu­no­dé­pri­més (atteints pré­ci­sé­ment du SIDA) doivent faire une longue cure d’antibiotiques en cas d’infection au Bar­to­nel­la henselae.

Diverses mesures d’hygiène sont recom­man­dées pour la pré­ven­tion de la mala­die des griffes du chat. Les per­sonnes ayant un sys­tème immu­ni­taire affai­bli doivent évi­ter la proxi­mi­té avec les chats domes­tiques. Un trai­te­ment doit être appli­qué aux ani­maux infec­tés et une véri­fi­ca­tion régu­lière de la pré­sence de tiques ou de puces est nécessaire.

2. Bartonelloses : Angiomatose bacillaire

Bar­to­nel­la quin­ta­na bacteria

Les bac­té­ries de type Bar­to­nel­la B. hel­se­lae et B. quin­ta­na sont les vec­teurs de l’angiomatose bacil­laire. Cette affec­tion cuta­née pseu­do tumo­rale touche essen­tiel­le­ment les sujets ayant un sys­tème immu­ni­taire faible. Elle est sou­vent consi­dé­rée comme une forme grave de la mala­die des griffes du chat chez les patients immu­no­dé­pri­més (ceux atteints prin­ci­pa­le­ment du VIH).

Angiomatose bacillaire : Symptômes

L’angiomatose bacil­laire est une patho­lo­gie qui se mani­feste par l’apparition de lésions cuta­nées carac­té­ri­sées par des papules vio­la­cées de 20 mm de dia­mètre et plus. Ces lésions prennent la forme de nodules fermes et mobiles. Elles saignent faci­le­ment et sont dou­lou­reuses. Ces lésions appa­raissent dans la zone sous-cuta­née et indiquent une atteinte aux vis­cères. Les patients souf­frant d’angiomatose bacil­laire peuvent éga­le­ment pré­sen­ter des signes d’anorexie et d’hyperthermie (fièvre inex­pli­quée au long cours).

Angiomatose bacillaire : Diagnostic et traitement

Pour diag­nos­ti­quer l’angiomatose bacil­laire, les pro­fes­sion­nels se basent sur l’histopathologie des lésions cuta­nées. Des mises en culture (gélose du sang ou culture cel­lu­laire), des ana­lyses PCR et le séquen­çage du gène de L’ARNr 16S sont éga­le­ment possibles.

Le trai­te­ment de l’angiomatose bacil­laire repose sur la prise pro­lon­gée d’antibiotiques. Les méde­cins peuvent pres­crire l’érythromycine 500 mg à prendre par voie orale dans un inter­valle suc­ces­sif de 6 heures ou la doxy­cy­cline 100 mg par prise orale toutes les 12 heures. Le trai­te­ment doit durer au moins 3 mois pour être effi­cace. Les fluo­ro­qui­no­lones, l’azithromycine, les tétra­cy­clines et les macro­lides sont quel­que­fois pres­crits en cas d’angiomatose bacillaire.

3. Bartonelloses : Fièvre des tranchées

La fièvre des tran­chées est une patho­lo­gie infec­tieuse cau­sée par la bac­té­rie Bar­to­nel­la quin­ta­na. Cet agent patho­gène est trans­mis par les poux qui par leurs déjec­tions causent des effrac­tions cuta­nées qui favo­risent le grat­tage. La mala­die a fait son appa­ri­tion lors des deux guerres mon­diales chez les mili­taires. Cepen­dant, elle touche aujourd’hui les sujets immu­no­dé­pri­més et les per­sonnes sans domi­cile fixe ou vivant dans des condi­tions pré­caires.

La fièvre des tran­chées est une mala­die endé­mique dans des pays comme la Tuni­sie, la Pologne, l’Érythrée ou le Mexique. Elle a fait une réap­pa­ri­tion chez les sans-abri au Cana­da et aux États-Unis. Géné­ra­le­ment, l’homme est consi­dé­ré comme le seul réser­voir de ce type de bac­té­rie. Mais le chat, le rat et le singe ont été mis en cause dans de récents résul­tats de recherche. Les puces sont dans de rares cas dési­gnées comme des vec­teurs de cette maladie.

Fièvre des tranchées : Symptômes

La Bar­to­nel­la quin­ta­na a une période d’incubation (de 14 à 30 jours) au-delà de laquelle des symp­tômes appa­raissent de façon bru­tale. La fièvre des tran­chées se mani­feste par :

  • une fièvre,
  • l’asthénie,
  • des ver­tiges,
  • des cépha­lées,
  • des dou­leurs à l’arrière des yeux,
  • des dou­leurs aiguës au niveau des jambes et du dos,
  • la som­no­lence, la diarrhée…

La fièvre peut mon­ter jusqu’à 40,5 °C. L’état du patient per­siste quel­que­fois pen­dant 5 à 6 jours et la fièvre peut réap­pa­raître entre 1 et 8 fois. À ces symp­tômes s’ajoutent une érup­tion macu­laire sévère et dans cer­tains cas une splé­no­mé­ga­lie et une hépatomégalie.

Fièvre des tranchées : Diagnostic

Les sus­pi­cions de fièvre des tran­chées sont plus fortes chez les patients habi­tants dans des zones infes­tées par des poux. Après une obser­va­tion du sujet, le méde­cin peut pro­cé­der à une hémo­cul­ture qui est capable de révé­ler la pré­sence de la bac­té­rie même en l’absence de symp­tômes. Les tests séro­lo­giques peuvent éga­le­ment orien­ter les pro­fes­sion­nels dans le diag­nos­tic. Des pré­lè­ve­ments de tis­sus ou de sang sont quel­que­fois deman­dés pour des ana­lyses PCR.

Fièvre des tranchées : Traitement

La fièvre des tran­chées est une mala­die qui peut être gué­rie tota­le­ment dans 1 à 2 mois. Son trai­te­ment implique l’utilisation de macro­lides ou de doxy­cy­cline sur une durée supé­rieure à 1 mois. En cas de sus­pi­cion d’endocardite, la doxy­cy­cline est ajou­tée à la gentamicine.

Les autres médi­ca­ments effi­caces dans le trai­te­ment de la fièvre des tran­chées sont l’azithromycine et la cef­triaxone. Des trai­te­ments asso­ciant anti­bio­tiques et antal­giques sont pres­crits en cas de com­pli­ca­tion. Il est éga­le­ment néces­saire de se débar­ras­ser des poux.

Fièvre des tranchées : Les complications

Le pro­nos­tic vital des patients ne sont pas enga­gés en cas d’infection au Bar­to­nel­la quin­ta­na. Le taux de mor­ta­li­té est négli­geable chez les patients atteints de la fièvre de tran­chées, mais des réci­dives peuvent sur­ve­nir après la gué­ri­son. Une réap­pa­ri­tion des symp­tômes est pos­sible même 10 ans après la pre­mière crise. Chez les patients immu­no­dé­pri­més, la bac­té­rie peut cau­ser l’endocardite qui est poten­tiel­le­ment mortelle.

4. Bartonelloses : Maladie de Carrion

Bar­to­nel­la quin­ta­na bacteria

La mala­die de Car­rion est une infec­tion cau­sée par la bac­té­rie gram-néga­tive Bar­to­nel­la bacil­li­for­mis. Elle se mani­feste en deux phases. L’exposition à l’agent patho­gène cause ini­tia­le­ment la fièvre d’Oroya due à une colo­ni­sa­tion des éry­thro­cytes. La gué­ri­son de cette der­nière entraîne l’apparition de la ver­ru­ga péru­vienne. Ces deux mani­fes­ta­tions de la mala­die de Car­rion sont distinctes.

La patho­lo­gie se trans­met de l’homme à l’homme par le biais des Phle­bo­to­mus. Ces insectes qui abondent dans les régions médi­ter­ra­néennes et tro­pi­cales sont éga­le­ment des vec­teurs de cer­taines para­si­toses et de la leish­ma­niose. La fièvre d’Oroya et la ver­ru­ga péru­vienne ne sont endé­miques qu’en Colom­bie dans la Cor­dillère des Andes, au Pérou et en Équateur.

Maladie de carrion : Fièvre d’Oroya

La fièvre d’Oroya désigne l’infection ini­tiale au Bar­to­nel­la bacil­li­for­mis. Elle repré­sente la phase héma­tique de la mala­die de Car­rion et peut durer entre 2 et 5 semaines.

Fièvre d’Oroya : Symptômes

Après une période d’incubation asymp­to­ma­tique de 1 à 2 semaines, la Bar­to­nel­la bacil­li­for­mis pour­suit son inva­sion dans l’organisme et débouche sur l’apparition des signes de la fièvre d’Oroya. Cette mala­die bac­té­rienne se mani­feste par :

  • une fièvre,
  • une ané­mie sévère d’ordre hémolytique,
  • une insuf­fi­sance médullaire,
  • des myal­gies,
  • des arthral­gies,
  • des cépha­lées intenses.

La fièvre et l’anémie peuvent être bru­tales ou moins intenses. Mais en cas de com­pli­ca­tion, le patient peut souf­frir d’un syn­drome confu­sion­nel et être plon­gé dans un coma. Une mala­die bac­té­rienne due à la Sal­mo­nel­la ou d’autres types de micro-orga­nismes coli­formes peuvent éga­le­ment aggra­ver l’état du patient.

Fièvre d’Oroya : Diagnostic et traitement

Le diag­nos­tic cli­nique de la fièvre d’Oroya se fait via des hémo­cul­tures. Sans trai­te­ment, le risque de mor­ta­li­té chez les patients est de 50 %. La mala­die est jugée com­pli­quée lorsqu’une bac­té­rié­mie à la Sal­mo­nel­la s’y ajoute. Pour son trai­te­ment, les méde­cins asso­cient sou­vent la cipro­floxa­cine à la cef­triaxone pour une cure de 14 jours.

Au cas où l’organisme du patient résiste à la cef­triaxone, les anti­bio­tiques bêta-lac­ta­mines comme l’amoxicilline et la cla­vu­la­nate sont pres­crits en rem­pla­ce­ment. L’azithromycine est éga­le­ment effi­cace dans le trai­te­ment de la fièvre d’Oroya. Mais la gué­ri­son n’est qu’une phase inter­mé­diaire.

Maladie de carrion : Verruga péruvienne

La ver­ru­ga péru­vienne repré­sente la phase his­tioïde de la mala­die de Car­rion. Elle appa­raît une ou deux semaines après la gué­ri­son de la fièvre d’Oroya.

Verruga péruvienne : Symptômes

L’apparition des symp­tômes de la Ver­ru­ga péru­vienne se fait en deux étapes. La période pré-érup­tive est carac­té­ri­sée par une fièvre et des symp­tômes se rap­pro­chant du palu­disme ou de la bru­cel­lose. Après 15 ou 20 jours, les pre­miers signes dis­pa­raissent et laissent place à la période d’état. Une double érup­tion cuta­née carac­té­rise cette étape de la maladie.

Des nodules appa­raissent sur le visage (de façon super­fi­cielle) et sur les membres (nodules cuta­nés pro­fonds ou sous-der­miques). Les lésions peuvent durer des mois et cau­ser des hémor­ra­gies dues à des dégâts consi­dé­rables sur les nerfs, les os ou l’œil.

Verruga péruvienne : Diagnostic et traitement

Une obser­va­tion de l’aspect des nodules per­met de diag­nos­ti­quer la Ver­ru­ga péru­vienne. Mais des exa­mens pré­cis comme la biop­sie cuta­née peuvent être deman­dés. Pour le trai­te­ment de la Ver­ru­ga péru­vienne, les méde­cins pres­crivent sou­vent la rifam­pi­cine 10 mg/kg, la cipro­floxa­cine 500 mg, l’azithromycine, la doxy­cy­cline ou le tri­mé­tho­prime-sul­fa­mé­thoxa­zole à prendre par voie orale.

Des injec­tions intra-mus­cu­laires comme la strep­to­my­cine 15–20 mg/kg peuvent éga­le­ment être recom­man­dées. Envi­ron 5 % des cas de ver­ru­ga péru­vienne sont mortels.

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