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DUROGESIC (FENTANYL TRANSDERMIQUE) 

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Décou­vert dès le Moyen âge, l’opium était très célèbre pour ses ver­tus thé­ra­peu­tiques, notam­ment pour sou­la­ger la dou­leur. Grâce aux dif­fé­rentes avan­cées tech­no­lo­giques, sur­tout dans le sec­teur phar­ma­ceu­tique, il existe aujourd’hui plu­sieurs médi­ca­ments opioïdes. Par­mi ceux-ci figure DUROGESIC, un médi­ca­ment sous forme de patchs basé sur le prin­cipe actif Fentanyl.

DUROGESIC appar­tient à la caté­go­rie des anal­gé­siques opioïdes et plus pré­ci­sé­ment aux déri­vés de la phé­nyl­pi­pé­ri­dine. Il est com­mer­cia­li­sé dans plu­sieurs pays et est très effi­cace dans le sou­la­ge­ment des dou­leurs sévères.

Voi­ci une pré­sen­ta­tion de DUROGESIC, de ses carac­té­risques ain­si que des dif­fé­rentes pré­cau­tions à prendre lors de son utilisation.

DUROGESIC : PRÉSENTATION

DUROGESIC® (fen­ta­nyl trans­der­mique) est un médi­ca­ment dont le prin­cipe actif est le Fen­ta­nyl. Ce der­nier est un nar­co­tique employé le plus sou­vent comme un antal­gique opioïde. Fabri­qué par la socié­té phar­ma­ceu­tique Jans­sen Cilag S.p.A, il est dis­po­nible en plu­sieurs for­mules et sous forme de patchs.

  • DUROGESIC 12 microgrammes/heure dis­po­si­tif transdermique ;
  • DUROGESIC 25 microgrammes/heure dis­po­si­tif transdermique ;
  • DUROGESIC 50 microgrammes/heure dis­po­si­tif transdermique ;
  • DUROGESIC 75 microgrammes/heure dis­po­si­tif transdermique ;
  • DUROGESIC 100 microgrammes/heure dis­po­si­tif transdermique.

Le dis­po­si­tif trans­der­mique trans­lu­cide est de forme rec­tan­gu­laire à coins rou­lés. De plus, il contient plu­sieurs patchs dont les tailles varient selon la for­mule recommandée.

DUROGESIC : INDICATIONS

Les cli­ni­ciens recom­mandent DUROGESIC pour la prise en charge des dou­leurs chez les vic­times qui tolèrent les opioïdes. On dit qu’une per­sonne est tolé­rante aux opioïdes lorsqu’elle prend pen­dant une semaine ou plus, 60 mg de mor­phine par jour. Ou elle reçoit au moins 30 mg d’oxycodone ou 8 mg d’hydromorphone par voie orale par jour. D’autre part, il lui est admi­nis­tré une dose d’analgésique d’un autre opioïde.

Chez les adultes, DUROGESIC est indi­qué pour le trai­te­ment des dou­leurs chro­niques sévères qui néces­sitent une admi­nis­tra­tion conti­nue d’opioïdes. En revanche, les experts recom­mandent ce pro­duit pour trai­ter ces mêmes types de dou­leurs chez des enfants de plus de 2 ans.

DUROGESIC : CONTRE-INDICATIONS

DUROGESIC est contre-indi­qué chez cer­tains patients pré­sen­tant une hyper­sen­si­bi­li­té connue au fen­ta­nyl ou à l’un des com­po­sants du dis­po­si­tif trans­der­mique. Les spé­cia­listes décon­seillent éga­le­ment le DURAGESIC aux femmes enceintes et aux nour­rices. Étant don­né l’impossibilité de la titra­tion lors d’une uti­li­sa­tion à court terme de ce médi­ca­ment, il est contre-indi­qué. Néan­moins, cela l’est sur­tout dans le trai­te­ment des dou­leurs aiguës ou post-opé­ra­toires. Hor­mis ces dif­fé­rents cas, le recours à DURAGESIC n’est pas conseillé dans le cas d’une dépres­sion res­pi­ra­toire sévère.

Par ailleurs, il doit être consi­dé­ré comme un der­nier recours en rai­son de son poten­tiel éle­vé de dépen­dance et d’abus. Cela concerne même les doses recom­man­dées. En outre, il pré­sente un risque accru de sur­dose et de décès lorsqu’il est uti­li­sé pen­dant des périodes pro­lon­gées. D’autres options thé­ra­peu­tiques telles que les anal­gé­siques opioïdes ou non à libé­ra­tion immé­diate doivent être pri­vi­lé­giées. Le médi­ca­ment ne doit être uti­li­sé que lorsque ces alter­na­tives se sont avé­rées inef­fi­caces, non tolé­rées ou autre­ment inadé­quates pour le trai­te­ment de la dou­leur.

DUROGESIC : POSOLOGIE

Le méde­cin déter­mine la dose de DUROGESIC indi­vi­duel­le­ment pour chaque patient. Cela dépend de l’état de ce der­nier, de l’intensité de la dou­leur et des autres médi­ca­ments inclus dans le trai­te­ment. Le patient doit suivre atten­ti­ve­ment les ins­truc­tions du méde­cin trai­tant. La poso­lo­gie du DUROGESIC varie éga­le­ment pour les adultes et les enfants.

Adultes

Il est recom­man­dé que les patients reçoivent de faibles doses d’opioïdes à libé­ra­tion immé­diate. Par exemple, ce sont la mor­phine, l’hydromorphone, l’oxycodone, le tra­ma­dol et la codéine. On doit aug­men­ter ces doses pro­gres­si­ve­ment jusqu’à une dose anal­gé­sique équi­va­lente au DUROGESIC soit 12 µg/h ou 25 µg/h. Une fois la tolé­rance aux opioïdes atteinte, les patients peuvent pas­ser au DUROGESIC.

En outre, les per­sonnes sous trai­te­ment doivent être étroi­te­ment sur­veillées. Si elles sont naïves aux opioïdes, le risque d’hypoventilation sévère ou mena­çant le pro­nos­tic vital existe. Ceci est vrai même lorsque c’est la dose la plus faible du pro­duit qui est uti­li­sée pour ini­tier le trai­te­ment.

Enfants

DUROGESIC ne doit être admi­nis­tré qu’aux enfants tolé­rants aux opioïdes (âgés de 2 à 16 ans). Ils doivent déjà être trai­tés avec une dose équi­va­lente à au moins 30 mg de mor­phine orale par jour.

DUROGESIC : MODE D’EMPLOI

DUROGESIC doit être appli­qué sur une zone lisse de la peau, du tronc ou des avant-bras. Celle-ci doit être non irri­tée, non irra­diée et exempte de petites plaies. Une sur­face glabre est pré­fé­rable ou, si néces­saire, la zone d’application doit être préa­la­ble­ment rasée avec des ciseaux. Cepen­dant, l’utilisation d’un rasoir est à évi­ter, car il peut irri­ter la peau.

Chez les jeunes enfants, le zone d’application pré­fé­rée est le haut du dos pour mini­mi­ser le risque que l’enfant l’enlève. Les savons, huiles et lotions sus­cep­tibles d’irriter la peau ou d’en modi­fier les carac­té­ris­tiques ne doivent pas être uti­li­sés. La peau doit être par­fai­te­ment sèche avant l’application du patch.

On doit poser ce der­nier sur la zone d’application avec la paume de la main ouverte pen­dant envi­ron 30 secondes. Dans ce cas, il faut veiller à ce qu’il y ait un contact total, en par­ti­cu­lier sur les bords. Après appli­ca­tion, il fau­dra se laver les mains à l’eau sans savon.

Les per­sonnes sous trai­te­ment DUROGESIC doivent por­ter les patchs en conti­nu pen­dant 3 jours (72 heures). Au cours de cette période, il est pos­sible de se bai­gner, de se dou­cher ou de nager.

Pour faci­li­ter l’utilisation cor­recte de DUROGESIC, un espace spé­cial est pré­vu sur l’emballage pour enre­gis­trer la date et l’heure d’application de chaque nou­veau patch.

Remplacement du patch

Après 3 jours, on devra décol­ler le patch en sou­le­vant une extré­mi­té. Excep­tion­nel­le­ment, il peut se déta­cher tout seul. De plus, avant de jeter le patch uti­li­sé, on le plie de manière à ce que la par­tie adhé­sive se referme sur elle-même. Ensuite, on le jette comme indi­qué par les pro­cé­dures d’élimination des médi­ca­ments.

Par ailleurs, on applique immé­dia­te­ment un nou­veau patch à un endroit dif­fé­rent du pré­cé­dent. Il est recom­man­dé d’éviter de le poser sur la même zone pen­dant plu­sieurs jours. Aus­si, on doit suivre rigou­reu­se­ment les ins­truc­tions trai­te­ment ini­tial avec DUROGESIC.

Quelques informations utiles

L’effet thé­ra­peu­tique du pre­mier patch DUROGESIC peut se pro­duire avec un cer­tain retard (24 heures) à par­tir de l’application. De fait, le médi­ca­ment doit d’abord être absor­bé par la peau. Il peut alors être néces­saire d’administrer des anal­gé­siques sup­plé­men­taires pen­dant les pre­mières 24 heures.

Si la dou­leur réap­pa­raît, le patient devrait pré­ve­nir son méde­cin qui adap­te­ra la poso­lo­gie de DUROGESIC. Il peut tou­te­fois lui pres­crire d’autres analgésiques.

Par ailleurs, le patient doit par­ler à un méde­cin si lui ou l’un des membres de sa famille a eu un abus. Il fau­dra pro­cé­der de même s’il a été dépen­dant à l’alcool, à cer­tains médi­ca­ments ou drogues illi­cites. Il est for­te­ment décon­seillé de modi­fier la poso­lo­gie du médi­ca­ment ou d’interrompre le trai­te­ment, sans ins­truc­tions pré­cises du médecin.

DUROGESIC : PRÉCAUTIONS

DUROGESIC (FENTANYL TRANSDERMIQUE)

Avant de prendre DUROGESIC, il est impor­tant de bien com­prendre les impli­ca­tions de ce trai­te­ment. De fait, les per­sonnes qui pré­sentent des effets indé­si­rables doivent être sur­veillées pen­dant 24 heures après le retrait de DUROGESIC. Tou­te­fois, on peut les obser­ver plus long­temps si les symp­tômes pré­sen­tés l’imposent, car les concen­tra­tions sériques de fen­ta­nyl dimi­nuent pro­gres­si­ve­ment. Elles peuvent aus­si bais­ser après plus de 24 heures.

Par ailleurs, DUROGESIC contient une sub­stance active pou­vant être mor­telle, en par­ti­cu­lier pour un enfant. Par consé­quent, les pro­fes­sion­nels trai­tants doivent gar­der tous les patchs hors de la por­tée des enfants, avant et après uti­li­sa­tion.

En outre, on doit employer DUROGESIC avec une pru­dence par­ti­cu­lière chez les per­sonnes âgées et celles atteintes de mala­dies pul­mo­naires. Aus­si, il fau­dra infor­mer au plus tôt un méde­cin lorsqu’on souffre de pathologies :

  • céré­brales,
  • car­diaques,
  • hépa­tiques,
  • ou rénales.

En cas de consti­pa­tion sévère, il peut éga­le­ment être utile d’en par­ler au méde­cin traitant.

Précautions pour les patients naïfs et ceux non tolérants aux opioïdes

Les patients naïfs aux opioïdes sont des per­sonnes qui n’ont pas consom­mé le DUROGESIC sur une période de trois mois pré­cé­dant l’évaluation. Par consé­quent, chez eux, son uti­li­sa­tion a été asso­ciée à de rares cas de dépres­sion res­pi­ra­toire impor­tante ou de décès. Dans ces situa­tions, il est alors pres­crit dans le cadre d’un trai­te­ment ini­tial aux opioïdes.

Par ailleurs, il existe un risque poten­tiel d’hypoventilation sévère ou poten­tiel­le­ment mor­telle. Et ce, même lorsqu’on uti­lise la dose la plus faible de ce médi­ca­ment chez les patients naïfs aux opioïdes. En outre, DUROGESIC est recom­man­dé pour une uti­li­sa­tion chez les patients qui ont une tolé­rance aux opioïdes.

Cas de la dépression respiratoire

Comme avec tous les autres opioïdes puis­sants, une dépres­sion res­pi­ra­toire peut sur­ve­nir chez cer­taines per­sonnes trai­tées avec DUROGESIC. Elles doivent être prises en charge et sur­veillées en cas d’apparition de cet effet. La dépres­sion res­pi­ra­toire per­siste même après le retrait du dis­po­si­tif trans­der­mique. De plus, l’incidence d’un tel état cli­nique s’accroît avec l’augmentation de la dose de DUROGESIC. Les médi­ca­ments agis­sant sur le sys­tème ner­veux cen­tral (SNC) peuvent aggra­ver cette dépres­sion respiratoire.

Cas du potentiel d’abus et de dépendance

En cas d’administration répé­tée d’opioïdes, on peut obser­ver une tolé­rance et une dépen­dance phy­sique et psy­cho­lo­gique. Les per­sonnes qui ont des anté­cé­dents de toxi­co­ma­nie ou d’abus d’alcool sont plus à risque de déve­lop­per cela. En outre, elles pré­sentent les signes d’un abus suite à un trai­te­ment aux opioïdes (DUROGESIC).

Celles qui ont un risque accru d’abus peuvent être trai­tées de manière appro­priée avec des sub­stances opioïdes à libé­ra­tion modi­fiée. Cepen­dant, cela néces­site une sur­veillance des signes et symp­tômes de sur­me­nage, d’abus ou de dépen­dance. Une mau­vaise uti­li­sa­tion ou inten­tion­nelle de DUROGESIC peut entraî­ner un sur­do­sage, d’où la mort.

Cas des enfants

DUROGESIC n’a pas été étu­dié chez les enfants de moins de 2 ans. On ne doit donc pas l’administrer à cette caté­go­rie d’enfants. Pour évi­ter une inges­tion acci­den­telle, il convient d’être pru­dent lors du choix de la zone d’application de DUROGESIC. En outre, on doit atten­ti­ve­ment véri­fier l’adhésion du patch.

Précautions en cas de fièvre ou d’exposition à des sources de chaleur externes

À mesure que la tem­pé­ra­ture aug­mente, plus le DUROGESIC peut être libé­ré dans le corps. En cas de fièvre, il est donc conseillé de contac­ter le méde­cin qui modi­fie­ra la poso­lo­gie du médi­ca­ment si néces­saire. Aus­si, une libé­ra­tion accrue de DUROGESIC peut éga­le­ment être la consé­quence d’une expo­si­tion directe à des sources de cha­leur. Par consé­quent, il fau­dra évi­ter les cous­sins, les cou­ver­tures élec­triques et les mate­las à eau chauffants.

De plus, il est néces­saire de réduire l’utilisation de lampes ther­miques et les heures de bron­zage. En outre, les per­sonnes trai­tées doivent évi­ter les expo­si­tions inten­sives au soleil, les sacs d’eau chaude et les longs bains tièdes. Les experts recom­mandent de réduire les sau­nas et les bains à remous ther­maux chauds pen­dant le traitement.

Transfert des patches

Le patch de DUROGESIC ne doit être uti­li­sé que sur la peau des per­sonnes à qui on l’a pres­crit. Col­ler le patch trans­der­mique sur une autre per­sonne (en par­ti­cu­lier un enfant) peut pro­vo­quer une sur­dose. S’il adhère à sa peau, il fau­dra le reti­rer et contac­ter le méde­cin de la famille.

Cas de l’insuffisance rénale

Bien que l’insuffisance rénale ne doive pas affec­ter l’élimination du fen­ta­nyl de manière cli­ni­que­ment per­ti­nente, on recom­mande la pru­dence. Cela s’explique par le fait que la phar­ma­co­ci­né­tique de ce prin­cipe n’a pas été éva­luée dans une popu­la­tion de patients.

Si des per­sonnes atteintes d’insuffisance rénale reçoivent DUROGESIC, elles doivent être étroi­te­ment sur­veillées. Ain­si, on peut détec­ter tout symp­tôme de toxi­ci­té du fen­ta­nyl et on doit réduire la dose si néces­saire. Il faut remar­quer que des limites sup­plé­men­taires s’appliquent aux patients atteints d’IR naïfs d’opioïdes.

DUROGESIC : EFFETS SECONDAIRES

À l’instar de la majo­ri­té des médi­ca­ments, DUROGESIC peut pro­vo­quer des effets indé­si­rables.

Chez les personnes adultes

Les effets très fré­quents, c’est-à-dire pré­sents chez 1 per­sonne sous trai­te­ment sur 10, sont géné­ra­le­ment les suivants :

  • maux de tête
  • étour­dis­se­ments
  • som­no­lence
  • nau­sées
  • vomis­se­ments
  • consti­pa­tion

Par ailleurs, les per­sonnes trai­tées peuvent pré­sen­ter des effets fré­quents à savoir :

  • manque ou réduc­tion d’appétit
  • hyper­sen­si­bi­li­té
  • confu­sion
  • ver­tiges
  • anxié­té
  • sen­ti­ment de tris­tesse ou de dépression
  • dif­fi­cul­té à s’endormir ou à res­ter éveillé (sen­sa­tion de trem­ble­ments ou de picotements)
  • rythme car­diaque rapide
  • hyper­ten­sion artérielle
  • indi­ges­tion
  • maux d’estomac
  • dou­leurs à l’estomac
  • diar­rhée
  • déman­geai­sons
  • rou­geur de la peau
  • érup­tion cutanée
  • trans­pi­ra­tion excessive
  • urti­caire

Voi­là autant d’effets indé­si­rables que peuvent avoir des per­sonnes adultes qui ont pris le trai­te­ment DUROGESIC. D’autres, simi­laires, peuvent sur­ve­nir lorsqu’on rem­place quelques opioïdes par le médi­ca­ment ini­tial. Le patient doit infor­mer le méde­cin si ces effets secon­daires se produisent.

Chez les enfants

Les effets indé­si­rables très fré­quents signa­lés dans les essais cli­niques pédia­triques sont la fièvre, les vomis­se­ments, les nau­sées et les maux de tête. La consti­pa­tion et la diar­rhée en font éga­le­ment partie.

Dans de très rares cas, des nou­veau-nés pré­sentent un syn­drome de sevrage néo­na­tal si la mère était sous trai­te­ment DUROGESIC. En outre, les effets secon­daires peu obser­vés comprennent :

  • état confu­sion­nel
  • pares­thé­sie
  • myo­sis
  • ver­tige
  • cya­nose
  • der­ma­tite de contact (mala­dies de la peau, der­ma­tite aller­gique, eczéma)
  • mala­die pseudogrippale
  • contrac­tions musculaires

Par ailleurs, il convient de noter que le res­pect des ins­truc­tions de la notice réduit consi­dé­ra­ble­ment le risque d’être enclin aux effets indé­si­rables de DUROGESIC.

DUROGESIC : OVERDOSE

DUROGESIC (FENTANYL TRANSDERMIQUE)

Le fen­ta­nyl et les autres opioïdes syn­thé­tiques sont les drogues les plus fré­quem­ment impli­quées dans les décès par over­dose. De plus, ils peuvent être mor­tels même à petites doses. Plus de 150 per­sonnes meurent chaque jour d’overdoses liées à des opioïdes syn­thé­tiques comme le fentanyl.

En cas d’ingestion ou prise acci­den­telle d’une dose exces­sive de DUROGESIC, il est recom­man­dé de pré­ve­nir immé­dia­te­ment le méde­cin trai­tant. Néan­moins, il est tout à fait pos­sible de prendre un ren­dez-vous à l’hôpital le plus proche.

Si l’on a des ques­tions sur l’utilisation de ce médi­ca­ment, il fau­dra inter­ro­ger le méde­cin ou le pharmacien.

Com­ment recon­naitre un sur­do­sage ? La mani­fes­ta­tion la plus impor­tante d’un sur­do­sage est la dépres­sion res­pi­ra­toire. Dans le cas où une per­sonne sous trai­te­ment DUROGESIC res­pire anor­ma­le­ment, len­te­ment ou fai­ble­ment, on recom­mande de reti­rer le patch. Par la suite, on doit en infor­mer immé­dia­te­ment le méde­cin qui la soigne. En atten­dant, il fau­dra gar­der cette vic­time éveillée en lui par­lant ou en la secouant de temps en temps.

Le pro­fes­sion­nel de san­té pour­ra ensuite lui injec­ter de la naloxone et l’hospitaliser. Lorsqu’on pressent des doutes, il est conseillé d’en par­ler au spé­cia­liste trai­tant ou à un pharmacien.

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