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Les urticaires aiguës et chroniques : différences

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Les urti­caires sont des affec­tions cou­rantes qui se carac­té­risent prin­ci­pa­le­ment par des érup­tions cuta­nées. Elles concernent envi­ron 25 % de la popu­la­tion fran­çaise et touchent non pré­fé­ren­tiel­le­ment les hommes et les femmes. Les causes exactes de sur­ve­nue de ces affec­tions res­tent encore méconnues.

Cepen­dant, dans 50 % des cas, on les asso­cie à un méca­nisme aller­gique impli­quant divers aller­gènes. Les urti­caires évo­luent dif­fé­rem­ment et selon la durée des crises, on les répar­tit en deux groupes. On dis­tingue ain­si les urti­caires aiguës et les urti­caires chro­niques. En dépit de leurs carac­té­ris­tiques com­munes, ces dif­fé­rentes formes d’urticaires se dis­tinguent sur plu­sieurs points.

Urticaires aiguës et urticaires chroniques : quelles différences ?

Les urti­caires aiguës sont les formes d’urticaires les plus fré­quentes. Elles repré­sentent près de 20 % des cas totaux d’urticaires et sur­viennent prin­ci­pa­le­ment chez les femmes. D’ordinaire, elles se mani­festent par de légères pous­sées durant au plus quelques heures et évo­luant sur moins de six semaines.

Les urti­caires chro­niques quant à elles se mani­festent par des pous­sées quo­ti­diennes ou presque, évo­luant sur plus de 6 semaines. Elles sont sou­vent confon­dues aux urti­caires réci­di­vantes qui entraînent plu­tôt des pous­sées non conti­nues, mais récur­rentes. Les urti­caires chro­niques sont moins fré­quentes que les urti­caires aiguës. Elles repré­sentent entre 1 et 5 % des cas totaux d’urticaires.

Géné­ra­le­ment, les urti­caires aiguës sont moins sévères que les urti­caires chro­niques. Cepen­dant, aucune de ces formes d’urticaires ne pré­sente d’incidence sur le pro­nos­tic vital. Sur le plan cli­nique et étio­lo­gique, les urti­caires chro­niques et aiguës ne pré­sentent pas beau­coup de dif­fé­rences. De même, leurs prises en charge reposent sur des moyens com­muns et elles sont sus­cep­tibles de cau­ser les mêmes com­pli­ca­tions.

Urticaires aiguës et urticaires chroniques : clinique

Les érup­tions cuta­nées sont les prin­ci­paux symp­tômes évo­ca­teurs des urti­caires aiguës et chro­niques. Dans la majo­ri­té des cas, elles sont d’aspect papu­leux, de cou­leur rouge ou rosée et sont dis­po­sées en relief. Elles s’étendent sur plu­sieurs cen­ti­mètres et res­semblent géné­ra­le­ment aux lésions cuta­nées induites par une piqûre d’ortie.

Chez un patient sur deux, les érup­tions cuta­nées s’accompagnent d’intenses pru­rits (déman­geai­sons). Plus rare­ment, elles appa­raissent en même temps qu’un angiœ­dème ou une tumé­fac­tion affec­tant prin­ci­pa­le­ment les extré­mi­tés et le visage.

Par ailleurs, d’autres signes géné­raux et peu évo­ca­teurs peuvent éga­le­ment carac­té­ri­ser les urti­caires chro­niques et aiguës. Il y a, par exemple :

  • La fièvre modérée ;
  • Les dou­leurs abdominales ;
  • Les troubles digestifs ;
  • Les dou­leurs articulaires.

Typi­que­ment, les érup­tions cuta­nées d’urticaires sont très fugaces. Dans l’ordre nor­mal des choses, elles dis­pa­raissent spon­ta­né­ment au bout de quelques heures et ne laissent aucune cica­trice. Cepen­dant, elles peuvent quel­que­fois évo­luer vers d’autres lésions cuta­nées. C’est alors que la crise finit par per­du­rer pen­dant plu­sieurs jours voire plu­sieurs mois.

Urticaires aiguës et urticaires chroniques : localisations préférentielles

Les érup­tions cuta­nées des urti­caires aiguës et chro­niques peuvent se for­mer par­tout sur le corps. Néan­moins, en géné­ral, elles affectent principalement :

  • Les bras ;
  • Le tronc ;
  • Les jambes ;
  • Le cou.

Les urti­caires affectent très rare­ment les pieds et le dos. Il en est de même pour la par­tie basse de l’abdomen.

Urticaires aiguës et urticaires chroniques : étiologies

Les étio­lo­gies des urti­caires sont mul­tiples et diver­si­fiées. Elles sont de dif­fé­rentes natures et induisent pour la plu­part des réac­tions aller­giques à l’origine des lésions d’urticaires. Il existe des étio­lo­gies com­munes aux dif­fé­rentes formes d’urticaires et d’autres qui sont beau­coup plus spé­ci­fiques à une forme qu’à l’autre.

Par ailleurs, dans cer­tains cas, les urti­caires et sur­tout les urti­caires chro­niques peuvent sur­ve­nir sans qu’on puisse iden­ti­fier leurs causes. On parle alors d’urti­caires idio­pa­thiques.

Étiologies communes aux urticaires aiguës et chroniques

Ces étio­lo­gies cor­res­pondent à des causes pou­vant induire aus­si bien les urti­caires aiguës que les urti­caires chro­niques. On dis­tingue, en fonc­tion d’elles, dif­fé­rentes formes d’urticaires. Il y a principalement :

  • Les urti­caires iatrogènes ;
  • Les urti­caires alimentaires ;
  • Les urti­caires bactériennes ;
  • Les urti­caires de contact.

Ces dif­fé­rentes formes d’urticaires font inter­ve­nir des agents aller­gènes de nature distincte.

Urticaires iatrogènes

Les urti­caires iatro­gènes sont des urti­caires chro­niques ou aiguës qui sur­viennent à la suite de l’utilisation d’un médi­ca­ment. La péni­cil­line est le prin­ci­pal médi­ca­ment qu’on asso­cie aux urti­caires. Elle induit des réac­tions aller­giques qui sur­viennent géné­ra­le­ment à moins d’une heure après l’administration des pre­mières doses.

Ces der­nières connaissent une accé­lé­ra­tion et s’intensifient entre une heure et soixante-douze heures, sur­tout lorsque le trai­te­ment est pour­sui­vi. Elles exposent le patient à un risque ana­phy­lac­tique impor­tant, car elles dépendent des IgE. Outre la péni­cil­line, d’autres médi­ca­ments peuvent éga­le­ment cau­ser une urti­caire. Il y a, par exemple, les médi­ca­ments à base d’iode et les bétalactamines.

Urticaires alimentaires

Les urti­caires ali­men­taires cor­res­pondent à des urti­caires aiguës ou chro­niques appa­rais­sant suite à l’ingestion d’un ali­ment. Elles sont aller­giques et dépendes des IgE dans seule­ment 50 %. En géné­ral, elles repré­sentent la consé­quence d’une libé­ra­tion impor­tante d’histamine et font inter­ve­nir dif­fé­rents ali­ments. Il s’agit notamment :

  • La fraise et les fruits exotiques ;
  • Les crus­ta­cés ;
  • La tomate ;
  • Le cho­co­lat ;
  • Les fro­mages fermentés ;
  • Les chou­croutes ;
  • La char­cu­te­rie.

Plus rare­ment, les urti­caires ali­men­taires sur­viennent en réponse à la consom­ma­tion de conserves ou d’épinards.

D’un patient à l’autre, les ali­ments res­pon­sables des réac­tions urti­ca­riennes varient beau­coup et sont par­fois dif­fi­ciles à iden­ti­fier. Pour finir, il faut noter que les urti­caires ali­men­taires sont géné­ra­le­ment aggra­vées par cer­tains fac­teurs. Il s’agit essen­tiel­le­ment de la fatigue et de la consom­ma­tion d’alcool.

Urticaires bactériennes

Les urti­caires bac­té­riennes font allu­sion à des urti­caires chro­niques ou aiguës cau­sées par une bac­té­rie. Dif­fé­rentes bac­té­ries sont impli­quées dans la sur­ve­nue d’une urti­caire. L’Helicobacter Pylo­ri demeure est la bac­té­rie la plus incri­mi­née. Après elle, les autres bac­té­ries qui peuvent cau­ser une urti­caire sont Cam­py­lo­bac­ter Jeju­ni, Epu­lo Pis­cium Fishel­so­ni et Thio­mar­ga­ri­ta Namibiensis.

Urticaires de contact

Les urti­caires de contact cor­res­pondent à des urti­caires chro­niques ou aiguës induites par le contact entre la peau et une sub­stance spé­ci­fique. Géné­ra­le­ment, elles sont déclen­chées par :

  • Les molé­cules urti­ca­riennes d’origine ani­male qu’on retrouve sur les ani­maux comme la méduse ;
  • Les molé­cules urti­ca­riennes d’origine végé­tale qu’on retrouve sur les végé­taux comme l’ortie ;
  • Les pom­mades et crèmes pos­sé­dant des effets urti­ca­riens ;
  • Les savons et les par­fums pré­sen­tant des pro­prié­tés urticariennes.

Il se peut éga­le­ment que l’urticaire de contact sur­vienne en cas d’exposition de la peau au froid. Elles entraînent géné­ra­le­ment de légères mani­fes­ta­tions et sont peu sus­cep­tibles de se compliquer.

Étiologies spécifiques aux urticaires aiguës

Il s’agit de causes capables d’induire toutes les formes d’urticaires, mais qui sont prin­ci­pa­le­ment à l’origine des urti­caires aiguës. Elles per­mettent de dis­tin­guer plu­sieurs formes d’urticaires, à savoir :

  • Les urti­caires d’origine virale ;
  • Les urti­caires parasitaires ;
  • Les urti­caires résul­tant d’une aller­gie au latex ;
  • Les urti­caires solaires ;
  • Les urti­caires liées à la grossesse.

Pour cha­cune de ces formes d’urticaires, les aller­gènes res­pon­sables des réac­tions urti­ca­riennes varient.

Urticaires d’origine virale

Les urti­caires d’origine virale cor­res­pondent à des urti­caires qui sur­viennent en pré­sence d’une mala­die virale. Elles appa­raissent, géné­ra­le­ment, comme une consé­quence de cette der­nière et peuvent être sévères.

Les prin­ci­pales mala­dies virales sus­cep­tibles d’induire une urti­caire sont les hépa­tites, la rou­geole et les infec­tions à cox­sa­ckies. Les hépa­tites sont des infec­tions graves du foie. Elles sont la consé­quence de la péné­tra­tion d’un type de virus de l’hépatite dans l’organisme. En géné­ral, elles évo­luent sur plu­sieurs années et peuvent sur­ve­nir à tout âge. Les urti­caires sur­viennent sou­vent chez les patients souf­frants d’une forme sévère d’hépatite.

La rou­geole qu’on appelle aus­si rubéole cor­res­pond à une infec­tion des voies res­pi­ra­toires. Elle fait suite à la péné­tra­tion du virus Rubeo­la dans l’organisme. Elle affecte prin­ci­pa­le­ment les enfants et entraîne des érup­tions cuta­nées rou­geâtres ou brunes. Ces der­nières peuvent évo­luer vers une urti­caire en l’absence de trai­te­ment. Les réac­tions urti­ca­riennes liées à la rou­geole dis­pa­raissent géné­ra­le­ment dès qu’on a intro­duit un trai­te­ment anti-rubéole.

Les infec­tions à cox­sa­ckies regroupent un ensemble de patho­lo­gies liées au cox­sa­ckies. Il s’agit d’un virus et plus pré­ci­sé­ment d’un enté­ro­vi­rus de la famille Picor­na­vi­rus. On le répar­tit en deux groupes (les cox­sa­ckies A et les cox­sa­ckies B) et il peut cau­ser dif­fé­rentes mala­dies. Il s’agit notam­ment de la fièvre aph­teuse, de la pha­ryn­gite vési­cu­leuse et des mala­dies nerveuses.

Toutes les formes de cox­sa­ckies peuvent induire une urti­caire. Cepen­dant, ceux de classe A appa­raissent comme les prin­ci­paux res­pon­sables des urti­caires dans la majo­ri­té des cas.

Urticaires parasitaires

Les urti­caires para­si­taires comme l’indiquent leurs noms sont des urti­caires cau­sées par un para­site. Les para­sites pou­vant induire une urti­caire sont nom­breux. Néan­moins, les plus incri­mi­nés sont les hel­minthes et les lam­bliases. Les douves aus­si sont res­pon­sables d’un nombre consé­quent de cas d’urticaires en France.

Urticaires résultant d’une allergie au latex

Le latex désigne un maté­riau élas­tique déri­vé d’un suc de nom homo­nyme issu prin­ci­pa­le­ment de l’hévéa. On l’utilise à de nom­breuses fins et il peut cau­ser chez cer­taines per­sonnes, une réac­tion aller­gique de type urti­ca­rien. On parle alors d’urticaires résul­tant d’une aller­gie au latex. En géné­ral, ces formes d’urticaires régressent dès l’arrêt d’utilisation du latex et ne se com­pliquent que rarement.

Urticaires solaires

Les urti­caires solaires sont des urti­caires sur­ve­nant en cas d’expo­si­tion pro­lon­gée de la peau au soleil. Par exten­sion, elles dési­gnent par­fois les urti­caires pré­exis­tantes, mais qui sont aggra­vées par l’exposition de la peau au soleil. Elles régressent sou­vent lorsqu’on réduit le temps d’exposition de la peau au soleil.

Pour les pré­ve­nir, on recom­mande de por­ter des vête­ments qui couvrent les loca­li­sa­tions pré­fé­ren­tielles du corps où se déve­loppent les urticaires.

Urticaires liées à la grossesse

La gros­sesse entraîne une série de modi­fi­ca­tions phy­sio­lo­giques et hor­mo­nales. Elle est favo­rable à la sur­ve­nue de nom­breuses der­ma­to­pa­thies, dont les urti­caires. Les urti­caires de gros­sesse ne sont géné­ra­le­ment pas sévères et régressent spon­ta­né­ment au bout d’un temps. De même, elles n’ont aucun impact scien­ti­fi­que­ment prou­vé sur la crois­sance du fœtus. Elles ne peuvent induire ni mal­for­ma­tions fœtales ni mala­dies fœtales.

Étiologies spécifiques aux urticaires chroniques

Elles cor­res­pondent à des causes capables d’induire toutes les formes d’urticaires, mais qui sont prin­ci­pa­le­ment à l’origine des urti­caires chro­niques. Elles per­mettent de distinguer :

  • Les urti­caires secon­daires à une maladie ;
  • Les urti­caires liées à la C1-estérase ;
  • Les urti­caires de mastocytoses.

Il y a aus­si les urti­caires à por­phy­rie qui consti­tuent une consé­quence de la por­phy­rie sévère.

Urticaires secondaires à une maladie

Les prin­ci­pales mala­dies sus­cep­tibles d’induire une urti­caire chro­nique sont :

  • Les col­la­gé­noses ;
  • La Mala­die de Still ;
  • La mala­die de Basedow ;
  • La thy­roï­dite de Hashimoto.

Les col­la­gé­noses qu’on appelle aus­si connec­ti­vites regroupent des mala­dies graves se tra­dui­sant essen­tiel­le­ment par une alté­ra­tion du tis­su conjonc­tif. Il s’agit d’un tis­su pré­sent natu­rel­le­ment dans de nom­breux organes. Par exemple les arti­cu­la­tions, les muscles, le cœur, l’appareil diges­tif et le sys­tème nerveux.

Les formes de col­la­gé­noses les plus popu­laires sont le lupus éry­thé­ma­teux, la mala­die de Kawa­sa­ki, le syn­drome de Good­pas­ture, la sar­coï­dose, la sclé­ro­der­mie et la périar­té­rite noueuse. Les ori­gines des col­la­gé­noses res­tent encore inconnues.

La mala­die de Still est une mala­die rare. Elle se carac­té­rise par une auto-inflam­ma­tion de l’organisme et pro­voque des érup­tions cuta­nées ain­si qu’une fièvre impor­tante. En géné­ral, elle sur­vient fré­quem­ment chez les adultes de 36 à 46 ans et les ado­les­cents et jeunes adultes de 15 à 25 ans. Il est pos­sible qu’elle s’étende sur des mois, voire des années.

La mala­die de Graves qu’on appelle aus­si mala­die de Base­dow tra­duit une atteinte du sys­tème immu­ni­taire. Elle se carac­té­rise prin­ci­pa­le­ment par une pro­duc­tion exces­sive d’hormones thy­roï­diennes. Géné­ra­le­ment, elle se mani­feste par une aug­men­ta­tion du volume de la thy­roïde et entraîne une accé­lé­ra­tion du rythme car­diaque et un gon­fle­ment des yeux gonflés.

La thy­roï­dite de Hashi­mo­to tra­duit une inflam­ma­tion sévère de la glande thy­roïde. Elle touche pré­fé­ren­tiel­le­ment les femmes et peut sur­ve­nir à tout âge. Géné­ra­le­ment, elle évo­lue sur de nom­breuses années et se carac­té­rise par des symp­tômes variés. Il y a notam­ment la prise de poids, l’accélération du rythme car­diaque, les mens­trua­tions anor­males et le gon­fle­ment du visage. Plus rare­ment, la thy­roï­dite de Hashi­mo­to entraîne une hyper­sen­si­bi­li­té au froid et la séche­resse de la peau. Elle peut même induire des dif­fi­cul­tés à conce­voir chez les femmes.

Urticaires liées à la C1-estérase 

La C1-esté­rase est une enzyme pré­sente en quan­ti­té impor­tante dans les tis­sus orga­niques. Elle joue un rôle de cata­ly­seur pour les réac­tions d’hydrolyses impli­quant les liai­sons ester. Il peut arri­ver que sa sécré­tion chute dans l’organisme. Dans ce cas, il sur­vient les affec­tions de la peau telles que les urti­caires. Les urti­caires liées à la C1-esté­rase peuvent entraî­ner d’importantes mani­fes­ta­tions. De plus, elles pré­sentent un risque de réci­dive impor­tant. Pour cela, elles requièrent une prise en charge et une sur­veillance par­ti­cu­lière. Autre­ment, elles risquent d’accompagner le patient durant toute sa vie.

Urticaires de mastocytoses

Les mas­to­cy­toses cor­res­pondent à une condi­tion patho­lo­gique carac­té­ri­sée par une ano­ma­lie de la pro­li­fé­ra­tion des mas­to­cytes. Elles affectent de nom­breux organes et entraînent une pano­plie de symp­tômes. Dans la qua­si-tota­li­té, elles entraînent d’importantes réac­tions urti­ca­riennes. Ces der­nières sont par­ti­cu­liè­re­ment réci­di­vantes et s’intensifient en pré­sence de cer­tains fac­teurs comme la cha­leur, le froid, les mens­trues et les émo­tions intenses.

Urticaires aiguës et urticaires chroniques : traitement

Le trai­te­ment des urti­caires repose pour com­men­cer sur l’éviction des fac­teurs à l’origine de la mala­die. Il se pour­suit par l’administration de médi­ca­ments spé­ci­fiques au patient. En géné­ral, il per­met de pré­ve­nir les réci­dives et contri­bue à l’amélioration du tableau cli­nique du patient.

Les médi­ca­ments uti­li­sés dans le cadre d’une thé­ra­pie contre les urti­caires sont nom­breux. Ils com­prennent principalement :

  • Les anti­his­ta­mi­niques ;
  • Les cor­ti­coïdes ;
  • Les adré­na­lines.

Par­fois, et en par­ti­cu­lier pour les urti­caires chro­niques, on com­plète ces médi­ca­ments avec un anti-leu­co­triène. On peut éga­le­ment pré­voir un sui­vi psy­cho­lo­gique pour per­mettre au patient d’accepter sa condi­tion et ne pas la dramatiser.

Les anti­his­ta­mi­niques sont des médi­ca­ments conte­nant des molé­cules capables de s’opposer à l’activité de l’histamine dans l’organisme. En géné­ral, ils per­mettent de réduire les mani­fes­ta­tions aller­giques asso­ciées à l’urticaire. On les prend à une poso­lo­gie variable et sur une durée qui varie entre des jours et des semaines en fonc­tion de la forme d’urticaire.

C’est sou­vent au méde­cin qu’il revient de pré­ci­ser le type d’antihistaminique à uti­li­ser. Au bout d’une jour­née de trai­te­ment à base d’antihistaminiques, les réac­tions urti­ca­riennes sont sou­vent atténuées.

Les cor­ti­coïdes et les adré­na­lines ne sont pas admi­nis­trés sys­té­ma­ti­que­ment à tous les patients. En effet, on les uti­lise chez les patients pré­sen­tant un œdème de Quincke. Ils per­mettent de réduire l’inflammation liée à la réac­tion urti­ca­rienne. De plus, elles sont favo­rables à la relaxa­tion et luttent contre le stress. On peut aus­si les uti­li­ser chez les patients pré­sen­tant une tumé­fac­tion du palais ou de la langue.

À l’instar des anti­his­ta­mi­niques, la poso­lo­gie usuelle de ces médi­ca­ments ain­si que la durée du trai­te­ment varient. C’est aus­si au méde­cin trai­tant qu’il revien­dra de les pré­ci­ser au patient.

Urticaires aiguës et urticaires chroniques : complications

Qu’elles soient aiguës ou chro­niques, les urti­caires consti­tuent des mala­dies bénignes. Il y a donc peu de risques qu’elles se com­pliquent. Elles peuvent, cepen­dant, cau­ser dans cer­tains cas de légères com­pli­ca­tions. Il y a, par exemple :

  • Les étour­dis­se­ments ;
  • Les dif­fi­cul­tés à respirer ;
  • Le gon­fle­ment des lèvres.

Par­fois, les urti­caires peuvent éga­le­ment se com­pli­quer en une hausse de la pres­sion arté­rielle. Ces com­pli­ca­tions sont en réa­li­té liées à l’anaphylaxie. En rai­son des risques car­diaques aux­quels elles sont asso­ciées, on recom­mande de ne pas les prendre à la légère. Tout patient les pré­sen­tant doit nor­ma­le­ment infor­mer son méde­cin trai­tant ou prendre un autre avis médi­cal.

 

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