HomeSantéL’insuffisance cardiaque : causes, symptômes et traitements

L’insuffisance cardiaque : causes, symptômes et traitements

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L’insuffisance car­diaque est l’une des car­dio­pa­thies les plus fré­quentes, et poten­tiel­le­ment l’une des plus graves. Elle atteint en majo­ri­té les per­sonnes âgées et consti­tue l’une des pre­mières causes d’hospitalisation dans le monde. Sa gra­vi­té dépend de plu­sieurs élé­ments, notam­ment de son carac­tère conges­tif, chro­nique, ou encore de sa caté­go­rie gauche ou droite.

Peu importe le type d’insuffisance car­diaque contrac­té par le sujet, les risques de mor­ta­li­té sont éle­vés. Tou­te­fois, ces risques peuvent être réduits avec une bonne connais­sance des fac­teurs de risque de mala­die, de ses symp­tômes et des modes de diag­nos­tic. La mai­trise de ces élé­ments per­met de réagir pré­co­ce­ment en envi­sa­geant une prise en charge adéquate.

Insuffisance cardiaque : Présentation et typologie

L’insuffisance car­diaque est une car­dio­pa­thie fré­quente, qui se carac­té­rise par une ano­ma­lie au niveau des fonc­tions car­diaques. Cette ano­ma­lie se mani­feste par une inca­pa­ci­té du cœur à pom­per conve­na­ble­ment du sang, afin de pour­voir aux besoins des autres organes du corps humain. Les per­sonnes atteintes par cette patho­lo­gie expriment plu­sieurs types de plaintes dont :

  • Une dys­pnée ;
  • Une fatigue excessive ;
  • Des œdèmes ;
  • Des per­tur­ba­tions du rythme car­diaque, etc.

Cette mala­die appa­rait le plus sou­vent chez des per­sonnes ayant des anté­cé­dents car­diaques. De même, les per­sonnes souf­frant de patho­lo­gies res­pi­ra­toires ou encore d’affections car­dio­vas­cu­laires comme l’hypertension arté­rielle. Sa pré­va­lence est constam­ment crois­sante en rai­son du vieillis­se­ment de la popu­la­tion. Tou­te­fois, elle serait de 12% chez les per­sonnes ayant atteint l’âge de 60 ans. Il existe plu­sieurs types d’insuffisance car­diaque de sa forme chro­nique à ses formes conges­tive et aigues, en pas­sant par l’insuffisance car­diaque gauche ou celle droite.

L’insuffisance cardiaque chronique et aigue

Elle consti­tue la forme la plus fré­quente de cette patho­lo­gie car­diaque. Elle se mani­feste par des symp­tômes moins agres­sifs que ceux des autres formes de la mala­die. Cer­tains patients sont même asymp­to­ma­tiques ou pré­sentent des signes comme des dys­pnées d’effort assez stables sans com­pli­ca­tions apparentes.

A l’opposée, les symp­tômes de l’insuffisance car­diaque aigue sont plus visibles et plus agres­sifs. Cette forme de la mala­die se carac­té­rise par une appa­ri­tion bru­tale. Elle peut être asso­ciée à un infarc­tus du myo­carde ou encore à une insuf­fi­sance mitrale de type aigu. Outre les signes ordi­naires qui carac­té­risent la pré­sence d’une insuf­fi­sance car­diaque, la forme aigue se mani­feste éga­le­ment par des symp­tômes conges­tifs au niveau du poumon.

L’insuffisance cardiaque congestive

Ce type d’insuffisance car­diaque se carac­té­rise par des dys­fonc­tion­ne­ments sys­to­liques et dias­to­liques. Le plus sou­vent, elle sur­vient chez des sujets qui ont déve­lop­pés cer­taines patho­lo­gies car­diaques comme les mala­dies coro­na­riennes. Elle par­tage presque les mêmes symp­tômes que les autres formes de la mala­die ; cepen­dant, on note des signes spé­ci­fiques comme une ano­rexie, des troubles diges­tifs ou encore des dou­leurs abdominales.

L’insuffisance cardiaque gauche, droite ou globale

L’insuffisance car­diaque peut se pré­sen­ter sous trois autres formes. La pre­mière est l’insuffisance car­diaque gauche. Elle est éga­le­ment connue sous la déno­mi­na­tion d’insuffisance ven­tri­cu­laire gauche. Elle se tra­duit par un dys­fonc­tion­ne­ment du ven­tri­cule gauche, qui l’empêche d’assurer une cir­cu­la­tion san­guine fluide. Il s’agit d’une forme d’insuffisance car­diaque qui est très fré­quente chez les per­sonnes âgées. Sa sur­ve­nue est géné­ra­le­ment consé­cu­tive à cer­taines mala­dies des artères.

La seconde forme est dénom­mée insuf­fi­sance car­diaque droite. Moins fré­quente, elle se carac­té­rise par une faible acti­vi­té du ven­tri­cule droit dans son rôle qui consiste à pro­pul­ser le sang dans les artères pul­mo­naire. Cette faible acti­vi­té a pour consé­quence l’apparition de conges­tions vei­neuses. Ses consé­quences sont nom­breuses et se tra­duisent notam­ment par une des gon­fle­ments au niveau des jambes et des chevilles.

Dans les cas com­pli­qués, une insuf­fi­sance car­diaque droite peut cau­ser un choc car­dio­gé­nique. Les sta­tis­tiques révèlent que cette forme d’insuffisance car­diaque est sou­vent consé­cu­tive à l’insuffisance car­diaque gauche.

La troi­sième forme, l’insuffisance car­diaque glo­bale peut être appré­hen­dée comme une com­pli­ca­tion des formes pré­cé­dentes. En effet, l’insuffisance car­diaque glo­bale est géné­ra­le­ment consé­cu­tive à l’insuffisance car­diaque gauche ou droite, lorsque celles-ci atteignent des stades aigus.  Les causes de ces diverses formes d’insuffisance car­diaque sont mul­tiples et variées.

Insuffisance cardiaque : causes et facteurs de risque

Les causes de l’insuffisance car­diaque varient d’un patient à un autre en fonc­tion de la situa­tion sani­taire de chaque patiente. En effet, cette car­dio­pa­thie se déve­loppe le plus sou­vent après que le patient ait subi d’autres mala­dies. Il s’agit donc d’une car­dio­pa­thie dont la sur­ve­nue est lar­ge­ment dépen­dante des anté­cé­dents de san­té de chaque patient.

Par­mi les causes les plus fré­quentes d’insuffisance car­diaque, on peut citer en pre­mier lieu l’infarctus du myo­carde. Les patients ayant eu plu­sieurs épi­sodes de crise car­diaque ont un risque plus éle­vé d’être atteint de la mala­die. En second lieu, les coro­na­ro­pa­thies et l’hypertension arté­rielle sont éga­le­ment des patho­lo­gies qui aug­mentent consi­dé­ra­ble­ment le risque de déve­lop­per une insuf­fi­sance car­diaque. Le dia­bète consti­tue éga­le­ment un fac­teur de risque de l’IC.

En der­nier lieu, les mala­dies tou­chant direc­te­ment au cœur ou à l’une de ces cavi­tés sont éga­le­ment impli­quées dans la sur­ve­nue d’une insuf­fi­sance car­diaque chez un sujet. Ces mala­dies créent en effet une lésion au niveau du cœur qui faci­lite le déve­lop­pe­ment pro­gres­sif de l’IC. Au nombre des mala­dies concer­nées, on peut citer prin­ci­pa­le­ment l’endocardite. Cette patho­lo­gie est carac­té­ri­sée par une inflam­ma­tion de l’enveloppe interne du cœur.

En outre, on peut éga­le­ment citer la myo­car­dite et les car­dio­pa­thies congé­ni­tales comme causes de l’insuffisance car­diaque. La myo­car­dite se carac­té­rise par une infec­tion car­diaque. Quant aux car­dio­pa­thies congé­ni­tales, elles se carac­té­risent par une mal­for­ma­tion du cœur détec­tée dès la nais­sance de l’enfant. L’ensemble de ces causes sont com­mune à toutes les formes d’insuffisance car­diaque. Tou­te­fois, il est impor­tant de sou­li­gner que d’autres causes peuvent s’ajouter selon qu’il s’agisse d’une insuf­fi­sance car­diaque droite ou gauche.

Les causes spécifiques de l’insuffisance cardiaque droite

L’étiologie spé­ci­fique de cette forme d’insuffisance car­diaque est quelque res­treinte. D’abord, elle peut être due à un rétré­cis­se­ment mitral, à une embo­lie pul­mo­naire de for­mer aigue ou chro­nique. Ensuite, elle peut éga­le­ment être cau­sée par une dys­pla­sie aryth­mo­gène du ven­tri­cule droit. Enfin, l’insuffisance car­diaque droite peut appa­raitre à la suite d’une péri­car­dite constric­tive. Même si cer­taines causes sont rares, il est impor­tant de les prendre en consi­dé­ra­tion pour un diag­nos­tic efficace.

Les causes spécifiques de l’insuffisance cardiaque gauche

La liste des causes spé­ci­fiques de l’insuffisance car­diaque gauche est plus large que celle de l’IC droite. L’une des causes les plus fré­quentes sur cette liste est l’atteinte isché­mique par athé­ros­close coro­na­rienne. Cette patho­lo­gie est consi­dé­rée comme la pre­mière d’insuffisance car­diaque gauche chez les per­sonnes âgées ayant plus de 75 ans. La car­dio­myo­pa­thie dila­tée idio­pa­thique est éga­le­ment une cause assez fré­quente de la mala­die. Elle se carac­té­rise notam­ment par une dila­ta­tion inex­pli­quée du ven­tri­cule gauche.

A la suite de ces deux causes, on peut citer une mul­ti­tude d’autres causes, sus­cep­tible d’occasionner une insuf­fi­sance car­diaque gauche. Par­mi ces causes, on peut citer les insuf­fi­sances mitrales et aor­tique, le rétré­cis­se­ment aor­tique ou encore diverses formes de car­dio­myo­pa­thie. Dans de rares cas, des patho­lo­gies telles que la sar­coïde, le col­la­gé­nose et la myo­pa­thie, ont été iden­ti­fiées comme causes de l’insuffisance car­diaque gauche.

Les facteurs de risque

Bien que les causes sus­ci­tées soient direc­te­ment impli­quées dans la sur­ve­nue de l’insuffisance car­diaque, d’autres élé­ments créent les condi­tions de vul­né­ra­bi­li­té du sujet au mal. L’hypertension, la consom­ma­tion abu­sive de l’alcool et du tabac sont les prin­ci­paux fac­teurs de cette patho­lo­gie. D’autres situa­tions cli­niques telles que l’anémie de type sévère, une hyper­thy­roï­die non trai­tée ou encore l’obésité com­plètent le tableau des fac­teurs de risque de la mala­die. Par ailleurs, une trop grande consom­ma­tion de sel est une conduite à risque pour cer­tains sujets.

Insuffisance cardiaque : symptômes

Les mani­fes­ta­tions de l’IC sont nom­breuses. D’un point de vue glo­bal, l’insuffisance car­diaque se carac­té­rise par une fatigue récur­rente et assez forte. S’en suivent, des épi­sodes éga­le­ment récur­rents d’essoufflements anor­maux. L’anormalité des essouf­fle­ments tient au fait qu’ils appa­raissent à la suite d’un effort quelconque.

De même, on constate que la res­pi­ra­tion de l’insuffisant car­diaque est moins longue que la nor­male. Des bruits de sif­fle­ments sont éga­le­ment per­çus à chaque res­pi­ra­tion. L’insuffisance car­diaque étant une patho­lo­gie dont la gra­vi­té évo­lue de façon gra­duelle, on note de plus en plus des symp­tômes graves tels que des dou­leurs tho­ra­ciques, des pal­pi­ta­tions, une prise de poids et de la toux. Cette toux est d’ailleurs le signe annon­cia­teur de l’apparition immi­nente de troubles res­pi­ra­toires. Ces troubles sont induites par une accu­mu­la­tion de fluides dans les poumons.

D’un point de vue spé­ci­fique, les patients peuvent ayant une insuf­fi­sance car­diaque gauche ou droite peuvent affi­cher des symp­tômes spé­ci­fiques. Ain­si, on retrouve chez ces der­niers des signes spé­ci­fiques tels qu’un bal­lon­ne­ment du ventre, une enflure sou­vent asso­ciée à une rai­deur au niveau des jambes. Des troubles diges­tifs et hépa­tiques sont éga­le­ment à noter chez les patients.

Insuffisance cardiaque : Diagnostic

Le diag­nos­tic de l’insuffisance car­diaque se base sur les prin­ci­paux signes évo­ca­teurs de la mala­die telle que l’essoufflement, la toux, la fatigue, etc. De façon spé­ci­fique, cer­tains symp­tômes évo­ca­teurs de la mala­die sont obser­vés chez les per­sonnes âgées. Il s’agit dans ce cas de l’asthénie, des troubles com­por­te­men­taux et des troubles du sommeil.

L’identification de ces signes et leur asso­cia­tion à la pré­sence poten­tielle d’une insuf­fi­sance car­diaque dépend de plu­sieurs types d’examens.

D’abord, il est néces­saire de réa­li­ser un exa­men cli­nique qui per­met­tra de faire conver­ger les symp­tômes vers des car­dio­pa­thies. Tou­te­fois, cet exa­men doit être pré­cé­dé d’un inter­ro­ga­toire qui per­met­tra au méde­cin de ras­sem­bler des infor­ma­tions sur les anté­cé­dents du patient et de prendre connais­sance de ses plaintes. Une fois ce préa­lable accom­pli, l’examen cli­nique peut être réa­li­sé plei­ne­ment. Cepen­dant, des exa­mens com­plé­men­taires sont le plus sou­vent néces­saires afin de confir­mer le diag­nos­tic initial.

Dans un pre­mier temps, il peut être envi­sa­gé des ana­lyses san­guines en guise d’examens com­plé­men­taires. Le but de l’analyse de sang est de réa­li­ser le dosage des com­po­santes du sang tels que le glu­cose, le cho­les­té­rol ou encore le potas­sium. L’analyse des résul­tats per­met de recher­cher les causes de l’insuffisance car­diaque soup­çon­née chez le patient. En outre, il peut être utile de faire un dosage BNP afin de connaitre l’ampleur de l’insuffisance cardiaque.

Dans un second temps, cet exa­men bio­lo­gique peut être rem­pla­cé ou réa­lise de concert avec un exa­men radio­lo­gique. Par­mi les exa­mens radio­lo­giques sus­cep­tibles de détec­ter un IC on peut citer : l’électrocardiogramme, l’électrocardiographie ou encore une radio­gra­phie de la poi­trine. Le pre­mier per­met de mesu­rer le rythme du cœur et son acti­vi­té élec­trique. L’objectif de cet exa­men est éga­le­ment de repé­rer des troubles du rythme car­diaque ou encore aryth­mie. Ses résul­tats per­met­tront de mieux orien­ter le diagnostic.

Le méde­cin exa­mi­na­teur peut éga­le­ment recom­man­der au patient la réa­li­sa­tion d’une écho­car­dio­gra­phie. Il s’agit d’un exa­men qui de visua­li­ser le cœur et donc de repé­rer plus faci­le­ment d’éventuelles mal­for­ma­tions, des val­vu­lo­pa­thies ou encore les séquelles d’un infarctus.

Insuffisance cardiaque : Traitements

Les trai­te­ments pro­po­sés aux patients insuf­fi­sants car­diaques ont pour but d’améliorer leur qua­li­té de vie, en agis­sant sur les symp­tômes tels que l’essoufflement et la fatigue, etc. Les modes de trai­te­ments varient en fonc­tion des circonstances.

En pre­mier lieu, lorsque le sujet est en proie à une crise aigüe, le trai­te­ment consiste notam­ment à lui don­ner de la nitro­gly­cé­rine. Ce médi­ca­ment agit en pro­vo­quant une dila­ta­tion des artères du cœur. Les crises aigues sont notam­ment carac­té­ri­sées des dou­leurs pul­mo­naires, ain­si que des dif­fi­cul­tés à res­pi­rer. Tou­te­fois, il est essen­tiel d’appeler les ser­vices d’urgences aus­si­tôt que la crise s’est enclen­chée.  En dehors de ce cas d’urgence, des trai­te­ments stan­dards existent à com­men­cer par les médicaments.

En géné­ral, il est pres­crit aux insuf­fi­sants car­diaques plu­sieurs médi­ca­ments qu’ils doivent asso­cier. L’un des médi­ca­ments les plus fré­quents est l’IECA qui est l’inhibiteur de l’enzyme de conver­sion de l’angiotensinogène. Ce médi­ca­ment per­met de désen­com­brer les artères, ce qui per­met éga­le­ment de réduire la ten­sion arté­rielle. Ces inhi­bi­teurs faci­litent l’élimination du sel et de l’eau par le rein.

En dehors des IECA, d’autres médi­ca­ments sont éga­le­ment pres­crits aux insuf­fi­sants car­diaques. Il s’agit des bêta­blo­quants et des diu­ré­tiques. Les pre­miers per­mettent de réta­blir un rythme car­diaque nor­mal, et les seconds sont uti­li­sés pour déchar­ger les pou­mons des fluides. Les anta­go­nistes de l’aldostérone peuvent être uti­li­sés en rem­pla­ce­ment des diu­ré­tiques. Contrai­re­ment à ce der­nier médi­ca­ment, l’aldostérone n’induit pas une perte de potassium.

Outre les trai­te­ments médi­ca­men­teux, il existe éga­le­ment des options chi­rur­gi­cales. Ces options ont pour but de trai­ter les causes de l’insuffisance car­diaque. Les options chi­rur­gi­cales per­mettent notam­ment de réta­blir la cir­cu­la­tion san­guine en désen­gor­geant les artères car­diaques. Les deux inter­ven­tions les plus récur­rentes sont la chi­rur­gie val­vu­laire et la trans­plan­ta­tion cardiaque.

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