HomeBien-êtreAnatomie cardiaque simplifiée : structure externe et interne, réseau coronaire, tissu nodal

Anatomie cardiaque simplifiée : structure externe et interne, réseau coronaire, tissu nodal

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Bien qu’il puisse se retrou­ver dans la par­tie droite de la poi­trine de cer­taines per­sonnes, le cœur est un organe qui se situe nor­ma­le­ment sur la gauche. Il est plus spé­ci­fi­que­ment loca­li­sé dans la cage tho­ra­cique à l’arrière du ster­num. Mal­gré sa taille simi­laire à celle du poing de l’individu qui le porte, le cœur est l’organe qui gou­verne l’alimentation de l’organisme en sang. C’est en effet au niveau de ce muscle creux que s’effectue l’échange de flux san­guin issu des pou­mons et allant vers les autres organes. Cepen­dant, le cœur n’intervient pas seul dans ce fonc­tion­ne­ment. Il requiert en effet l’assistance d’autres organes qui forment sa struc­ture. Les voici !

Anatomie cardiaque simplifiée : Structure externe

Lorsque le cœur est obser­vé de l’extérieur, on constate qu’il pos­sède la forme d’une pyra­mide tri­an­gu­laire. Tout comme une figure géo­mé­trique de ce for­mat, il est doté d’un som­met qui est en regard du 5 ° espace inter­cos­tal gauche. Cet apex se trouve en réa­li­té en avant, à gauche et en bas.

Tou­jours selon son ana­to­mie externe, le cœur est muni d’un axe et d’une base. Le pre­mier élé­ment est grand, pos­sède une forme oblique puis regarde à gauche, en avant et en bas. Quant au second com­po­sant, il est orien­té vers la droite, l’arrière et le haut.

Avec une telle confi­gu­ra­tion, le cœur se retrouve avec trois faces. L’une pos­sède une pos­ture infé­rieure et l’autre une posi­tion anté­rieure. Quant à la der­nière face, elle regarde vers la gauche.

La structure des cavités

Les dif­fé­rentes faces du cœur sont tra­ver­sées par deux sillons bien qu’il en existe trois inter­ve­nants à ce niveau. Il y a en effet un pre­mier sillon qui est per­pen­di­cu­laire au grand axe de l’organe en cause et qui est dési­gné d’auriculo-ventriculaire. Son pas­sage sépare les ven­tri­cules des oreillettes.

Ces der­nières sont au nombre de deux et se situent à l’arrière du cœur. Elles accueillent des veines puis pos­sèdent des par­ties supé­rieures qui éta­blissent une connexion avec les auri­cules. Quant aux ven­tri­cules, la pré­sence du sillon fait d’eux des organes situés en bas et à l’avant du cœur.

Comme leur répar­ti­tion le sous-entend, ils sont éga­le­ment au nombre de deux. Ils se dirigent tous vers la pointe car­diaque et s’étendent vers la gauche. En ce qui concerne le deuxième sillon, il est qua­li­fié d’inter-auriculaire. Il existe un troi­sième sillon qui lui est per­pen­di­cu­laire et dési­gné d’inter-ventriculaire.

Les deux stries forment ain­si une sorte de plan qui sépare le cœur en deux par­ties : l’une se trou­vant à droite et l’autre à gauche. Il faut par ailleurs ajou­ter que les trois rai­nures se croisent sous l’oreillette gauche (située à la base du cœur) for­mant ain­si ce que l’on appelle la croix des sillons.

Cha­cun de ces der­niers est com­po­sé d’artères, veines et vais­seaux et contient de la graisse.

Anatomie cardiaque simplifiée : Organisation interne

Ana­to­mie car­diaque sim­pli­fiée : Orga­ni­sa­tion interne

Lorsqu’on ana­lyse le cœur de l’intérieur, on constate qu’il est par­cou­ru par une cloi­son hori­zon­tale et une autre ver­ti­cale fai­sant ain­si de lui un organe doté de quatre cavi­tés. Ces der­nières se regroupent en deux grandes catégories.

Il y a d’une part les deux ven­tri­cules qui forment les cavi­tés infé­rieures qui sont elles aus­si au nombre de deux. D’autre part, on retrouve les deux oreillettes qui com­posent les cavi­tés supé­rieures qui sont éga­le­ment au nombre de deux. Il faut dire que les deux com­po­santes de ces caves sont dis­so­ciées par une cloi­son qui se trouve au fond du sillon inter-auri­cu­laire.

Il est qua­li­fié de sep­tum inter-auri­cu­laire. De même, les deux élé­ments com­po­sant les cavi­tés infé­rieures sont dis­joints par une cloi­son. Celui-ci est dési­gné d’inter-ventriculaire et se situe éga­le­ment au fond d’un sillon. Ce der­nier est cepen­dant de type inter-ven­tri­cu­laire.

Il existe aus­si au niveau de cette ana­to­mie car­diaque interne des ori­fices qua­li­fiés d’auriculo-ventriculaires qui per­mettent aux com­po­santes de ces dif­fé­rentes cavi­tés d’être connectées.

Selon la confi­gu­ra­tion de ce sys­tème de com­mu­ni­ca­tion, il y a une voie appe­lée ori­fice mitral qui favo­rise la connexion entre le ven­tri­cule gauche et l’oreillette gauche ; deux élé­ments consti­tuant le cœur gauche.

Il y a éga­le­ment un autre pas­sage qui porte la déno­mi­na­tion d’orifice tri­cus­pide qui sert de lien entre le ven­tri­cule droit et l’oreillette droite ; deux com­po­santes du cœur droit.

La circulation sanguine au cœur

L’oreillette et le ven­tri­cule droit reçoivent du sang de cer­taines veines. Ce der­nier part de la péri­phé­rie des veines caves supé­rieure et infé­rieure. Il conti­nue son par­cours vers le lieu où se feront les échanges gazeux (appe­lé lit capil­laire pul­mo­naire) en pas­sant par l’artère et l’orifice pul­mo­naires.

Une fois que le sang reçoit sa dose d’oxygène durant cette tran­sac­tion, il pour­suit sa course vers le ven­tri­cule gauche en pre­nant le soin de pas­ser par le biais de quatre veines pul­mo­naires au sein de l’oreillette gauche. De ce ven­tri­cule, il sera fina­le­ment reje­té dans l’aorte grâce à l’orifice aor­tique.

Le système valvulaire

Pour rap­pel, il existe deux ori­fices auri­cu­lo-ven­tri­cu­laires. Cha­cun est com­po­sé de :

  • Cor­dages qui relient les piliers mus­cu­laires aux valvules ;
  • Val­vules ;
  • Un anneau fibreux.

Ces trois élé­ments forment ce que l’on appelle l’appareil val­vu­laire. Par­ti­cu­liè­re­ment, le nombre de la deuxième com­po­sante de ce sys­tème dépend de chaque type d’orifice auri­cu­lo-ven­tri­cu­laire. Ain­si, au niveau de celui qua­li­fié de mitral, il y en a deux. L’une est grande et l’autre est de taille plus réduite.

Quant à l’orifice tri­cus­pide, il dis­pose d’une valve sup­plé­men­taire, donc un total de trois. Par ailleurs, les ori­fices pul­mo­naire et aor­tique sont éga­le­ment consti­tués de cer­tains élé­ments de cet appa­reil. Il s’agit des sig­moïdes, terme dési­gnant les valves étant au nombre de trois et de l’anneau fibreux.

L’organisation de la paroi du cœur

La paroi car­diaque désigne la par­tie interne du cœur quit­tant l’intérieur pour l’extérieur. Elle est com­po­sée de trois couches à savoir :

  • Le péri­carde ;
  • Le myo­carde ;
  • L’endocarde.

Cette der­nière couche est assez éten­due grâce à la paroi de gros vais­seaux san­guins et couvre toute la sur­face inté­rieure du myo­carde. Elle consti­tue en réa­li­té une mem­brane endo­thé­liale.

Péricarde et myocarde : Que retenir ?

Le péri­carde est une sorte d’enve­loppe pour le cœur, car il pos­sède une forme simi­laire à celle d’un sac. Il est doté de deux parois, mais aus­si de deux feuillets. Par­lant de ces der­niers, on retrouve d’une part le péri­carde épais éga­le­ment sur­nom­mé péri­carde fibreux. D’autre part, on a le péri­carde séreux.

Ce der­nier pos­sède la par­ti­cu­la­ri­té d’être à son tour aus­si consti­tué d’autres feuillets, notam­ment deux. L’un couvre la sur­face interne du péri­carde fibreux et enve­loppe le cœur. Il porte le nom de feuillet parié­tal. L’autre est autre­ment dénom­mé épi­carde et recouvre aus­si le cœur.

Cepen­dant, mal­gré leur spé­ci­fi­ci­té dis­tincte, ces deux feuillets du péri­carde séreux pos­sèdent aus­si un rôle com­mun. Ils bornent en effet l’espace de glis­se­ment qui favo­rise les mou­ve­ments du cœur. Ce champ porte le nom de cavi­té péri­car­dique.

En ce qui concerne le myo­carde, il faut dire que c’est un organe, mieux un muscle par­cou­ru par de nom­breuses rai­nures. Compte tenu de cela, une par­tie de lui se trouve au sein de la paroi auri­cu­laire et une autre se situe dans la région ventriculaire.

Il existe tou­te­fois une dis­pro­por­tion en ce qui concerne la répar­ti­tion de cette couche au sein de ces zones. Concrè­te­ment, le myo­carde pré­sent dans la paroi ven­tri­cu­laire est plus concen­tré que celui se trou­vant dans la paroi des oreillettes, fai­sant ain­si de celle-ci une région moins épaisse.

Pour en dire plus sur le myo­carde, il faut rete­nir qu’il est ryth­mé par les sys­tèmes para­sym­pa­thique et sym­pa­thique. De plus, c’est l’élément qui consti­tue le muscle car­diaque.

Anatomie cardiaque simplifiée : Tissu nodal

Pour effec­tuer ses mou­ve­ments de contrac­tion, le cœur a en amont besoin de rece­voir des pul­sions élec­triques. Le tis­su nodal est l’élément qui se charge non seule­ment d’assurer la conduc­tion de ces influx, mais aus­si de les pro­duire. Il est muni au niveau de la péri­phé­rie de la veine cave supé­rieure d’un nœud sino-auri­cu­laire dit de Keith et Flack.

Ce der­nier est à son tour rac­cor­dé au nœud auri­cu­lo-ven­tri­cu­laire dit d’Aschoff-Tawara. Cette connexion est pos­sible grâce à trois cir­cuits de fibres pas­sant au sein de l’oreillette droite. Elle s’effectue à proxi­mi­té de la péri­phé­rie du sinus coro­naire et de la valve sep­tale tri­cus­pide, plus pré­ci­sé­ment au niveau de la join­ture entre l’oreillette et le ven­tri­cule droits.

Il est par ailleurs utile de faire savoir que ce nœud d’Aschoff-Tawara consti­tue le point de nais­sance du tronc de fais­ceau de His. Ce der­nier par­ti­cipe à la contrac­tion myo­car­dique des ven­tri­cules droit et gauche grâce res­pec­ti­ve­ment à ses branches droite et gauche fai­sant par­tie du réseau de Pur­kinje.

Anatomie cardiaque simplifiée : Réseau coronaire

Ana­to­mie car­diaque sim­pli­fiée : Réseau coronaire

Le réseau coro­naire fait réfé­rence à l’ensemble des veines et artères spé­ci­fi­que­ment propres au cœur.

Le réseau coronaire veineux

Au niveau du cœur, les veines pré­sentes sont de quatre ordres. Il y a :

  • Les veines accessoires ;
  • La petite veine cardiaque ;
  • La grande veine cardiaque ;
  • La veine moyenne cardiaque.

Par­lant de ce der­nier vais­seau san­guin, il faut rete­nir qu’il fait réfé­rence au sillon inter-ven­tri­cu­laire. En ce qui concerne les veines acces­soires, elles pos­sèdent de petits dia­mètres et conduisent direc­te­ment dans les cavi­tés. Quant à la petite veine car­diaque, elle converge vers le sinus coro­naire en pas­sant par le sillon auri­cu­lo ventriculaire.

À pro­pos de la grande veine car­diaque, il faut rete­nir qu’elle com­mence sa course à la base du cœur pour finir au sein du sinus vei­neux coro­naire. Avant d’arriver à cette des­ti­na­tion, elle passe d’abord au niveau de divers élé­ments. C’est le cas de l’artère inter-ven­tri­cu­laire anté­rieure qu’elle longe par la gauche et du sillon auri­cu­lo-ven­tri­cu­laire au sein duquel elle passe.

Le réseau coronaire artériel

Selon l’anatomie du cœur, il existe uni­que­ment deux artères inter­ve­nant dans la cir­cu­la­tion san­guine au niveau de cet organe.

L’artère coronaire droite

L’une des deux artères du cœur est qua­li­fiée de droite. Elle s’étend du sinus de Val­sa­va droit (point de départ) au sillon inter-ven­tri­cu­laire (lieu où elle s’arrête). Durant son pas­sage entre ces deux élé­ments, cette artère fait le tour de la bor­dure laté­rale du ven­tri­cule droit jusqu’à la croix des sillons.

Ensuite, elle tra­verse la paroi droite du sillon auri­cu­lo-ven­tri­cu­laire. C’est cette confi­gu­ra­tion qui per­met à l’artère d’approvisionner en sang une bonne par­tie du tis­su nodal, les ven­tri­cules et les par­ties infé­rieures du sep­tum inter-ventriculaire.

L’artère coronaire gauche

L’artère gauche du cœur trouve son point de départ au niveau du sinus de Val­sa­va gauche, et ce, grâce au tronc coro­naire gauche, un seg­ment ini­tial dont elle est com­po­sée. Ce tronc évo­lue donc dans son che­mi­ne­ment en pas­sant à l’arrière du tronc de l’artère pulmonaire.

Cepen­dant, ce tronc coro­naire ne pos­sède pas une des­ti­na­tion unique, car il est sec­tion­né en deux artères. L’une est qua­li­fiée de cir­con­flexe et pos­sède des branches qui convergent vers la paroi posté­ro-laté­rale du ven­tri­cule gauche.

L’autre porte le qua­li­fi­ca­tif d’artère inter-ven­tri­cu­laire anté­rieure. Sa prin­ci­pale course prend fin au sein de la région infé­rieure du sillon inter-ven­tri­cu­laire, car elle pos­sède des branches dia­go­nales qui mènent vers d’autres zones du cœur.

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