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Quels sont les risques liés à l’alcool ?

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La plu­part des Hommes s’adonnent régu­liè­re­ment à la consom­ma­tion de l’alcool pour s’évader ou pour oublier leurs sou­cis au quo­ti­dien. Cer­tains le consomment pra­ti­que­ment chaque jour pour juste se faire plai­sir. Par contre, d’autres per­sonnes le prennent inces­sam­ment lorsqu’elles sentent le besoin d’en boire. Compte tenu de ces varié­tés de consom­ma­tion, il est impor­tant de connaître les risques liés à la consom­ma­tion de l’alcool. Retrou­vez dans cet article toutes les infor­ma­tions essen­tielles rela­tives aux risques de sa consommation.

Généralités sur l’alcool

L’alcool est une sub­stance forte et pure, recueillie par la fer­men­ta­tion des graines, des tuber­cules ou des fruits. En effet, cette sub­stance est recon­nue pour saou­ler ou mettre dans un état d’ivresse donné.

De plus, l’alcool est mis en bou­teille sous sa forme pure ou peut être diluée dans de la bière ou du vin. Ain­si, un verre de bière de 250 à 300 mil­li­litres contient au moins 1O grammes d’alcool pur envi­ron. Un verre de vin de 150 mil­li­litres contient éga­le­ment au moins 10 grammes d’alcool pur.

Par ailleurs, il faut pré­ci­ser que la consom­ma­tion régu­lière d’une toute petite quan­ti­té d’alcool conduit à des dégâts sévères. À cet effet, même boire une petite quan­ti­té de 13 grammes soit 1/3 de verre est dan­ge­reux pour la san­té. Par consé­quent, un verre d’alcool conduit assu­ré­ment à des com­pli­ca­tions réelles sur la santé.

En outre, l’alcool est une bois­son prin­ci­pa­le­ment consom­mée par les hommes. Il s’agit de 15,2 % d’hommes qui consomment l’alcool chaque jour, contre 5,1 % de femmes qui en font de même. Dans cette masse, les caté­go­ries de per­sonnes qui en prennent le plus res­tent les per­sonnes âgées puis les adolescents.

En effet, il est remar­qué 26 % de per­sonnes de 65 ans à 75 ans ou plus, qui consomment quo­ti­dien­ne­ment l’alcool. Cette fré­quence de consom­ma­tion chez les per­sonnes âgées ren­voie géné­ra­le­ment à une addic­tion. La rai­son de cela réside en ce qu’elles ont com­men­cé à boire depuis l’adolescence. L’autre caté­go­rie de per­sonnes qui boit le plus reste les jeunes. Les jeunes sont les plus gros buveurs d’alcool, soit 84 % d’adolescents âgés de 17 ans à 24 ans et plus.

Aus­si, la com­mer­cia­li­sa­tion de l’alcool reste auto­ri­sée mal­gré ses éven­tuelles consé­quences sur la san­té. Tou­te­fois, pour les risques et consé­quences sani­taires, sa vente est inter­dite aux mineurs dans les pays développés.

Quel est le parcours de l’alcool dans l’organisme humain ?

Tout d’abord, après la consom­ma­tion d’une bois­son alcoo­li­sée, 70 % à 80 % de l’alcool pur est absor­bé au niveau du duo­dé­num. En effet, l’alcool passe par la paroi intes­ti­nale pour atteindre rapi­de­ment le sang. Ce pas­sage peut lui prendre 15 à 45 minutes au plus, lorsque la per­sonne ayant bu est à jeun. Cepen­dant, lorsque la per­sonne a man­gé, cela peut prendre jusqu’à 45 à 90 minutes.

Ensuite, lorsque l’alcool est absor­bé, il se dis­perse rapi­de­ment en huit minutes envi­ron, vers l’ensemble du corps. Il se dis­perse plus pré­ci­sé­ment vers les organes que sont :

  • Les reins ;
  • Le cer­veau ;
  • Le foie ;
  • Les pou­mons ;
  • Le cœur.

À ce niveau, le foie est l’organe qui éli­mine 95 % de l’alcool, et les 5 % qui res­tent sont éli­mi­nés ailleurs. Ils sont géné­ra­le­ment éli­mi­nés par :

  • Les reins plus pré­ci­sé­ment lorsque la per­sonne urine ;
  • La peau et plus pré­ci­sé­ment au cours de la transpiration ;
  • Les pou­mons sur­tout quand la per­sonne expire et fait sor­tir d’air.

Ain­si, l’alcool agit sur pra­ti­que­ment toutes les fonc­tion­na­li­tés du corps, puisqu’il est dif­fu­sé dans l’ensemble du corps.

De plus, il faut rete­nir que le par­cours de l’alcool varie en fonc­tion du sexe et de l’âge. En ce qui concerne le sexe, l’alcool se dif­fuse len­te­ment chez la femme et passe dans les concen­tra­tions plas­ma­tiques. Ce par­cours est inexis­tant chez les hommes et l’alcool se dif­fuse plus rapi­de­ment chez eux. Concer­nant l’âge, il faut pré­ci­ser que la rapi­di­té de l’atteinte de l’alcool dans le sang aug­mente avec l’âge. Ain­si, plus le sujet est âgé, plus les effets de l’alcool se remarquent très vite chez lui.

Quels sont les effets de l’alcool sur l’organisme ?

Les effets de la consom­ma­tion d’alcool s’aggravent au fur et à mesure que l’alcool est pris en grande quan­ti­té. Ain­si, les effets varient en fonc­tion de la quan­ti­té d’alcool ingérée.

Tout d’abord, lorsqu’une faible quan­ti­té d’alcool est ingé­rée soit 0,7 g/L de sang, les fonc­tions cog­ni­tives sont tou­chées. À cet effet, la per­cep­tion, l’équilibre, la vigi­lance, la mémoire et le juge­ment sont trou­blés. Ain­si, la capa­ci­té d’apprentissage et de mémo­ri­sa­tion du sujet prend un coup. Il a une vision floue et est affai­bli. Une sen­sa­tion de détente voire d’excitation l’anime et il devient bavard et agité.

Ensuite, quand il est ingé­ré une moyenne quan­ti­té d’alcool soit 0,7 à 2 g/L de sang, les troubles d’équilibre s’aggravent. Le sujet passe de la phase d’agitation, d’excitation à la phase d’ivresse et d’incoordination des mou­ve­ments. À ce niveau, il a du mal à par­ler et pré­sente un état de som­no­lence voire de tor­peur. Sa mémoire prend un gros coup au point où il oublie com­plè­te­ment les évè­ne­ments pas­sés, même après l’état d’ivresse.

Enfin, lorsqu’il est consom­mé une grande quan­ti­té d’alcool soit 2 g/L de sang, il est remar­qué un court temps de ner­vo­si­té. Cette étape peut être accom­pa­gnée de nau­sées et de vomis­se­ments. Après cette phase, le sujet passe à une phase d’endormissement pen­dant un très long moment.

Par ailleurs, à une consom­ma­tion d’alcool de plus de 3 g/L de sang, le sujet peut entrer dans un coma d’ivrogne. À cette étape, la ten­sion arté­rielle est faible, la fré­quence de res­pi­ra­tion et la tem­pé­ra­ture du corps chutent. Il est impor­tant de prendre rapi­de­ment en charge le patient, car en absence de soins, cela conduit à la mort.

Quelles sont les répercussions de l’alcool à court terme ?

La consom­ma­tion de l’alcool engendre d’abord des réper­cus­sions sur la vie du buveur. De plus, elle conduit éga­le­ment à des dégâts sur l’entourage du sujet.

Dégâts sur la vie du buveur

La consom­ma­tion de l’alcool conduit à des réper­cus­sions sur la vie pro­fes­sion­nelle de l’individu puisque la sub­stance agit sur les fonc­tions cog­ni­tives. En effet, dans l’état d’ivresse, la vision, la per­cep­tion, le juge­ment et l’équilibre de l’individu sont trou­blés. Cela conduit à une inef­fi­ca­ci­té totale au tra­vail. Par consé­quent, le buveur peut se voir immé­dia­te­ment licencier.

De plus, la consom­ma­tion de l’alcool peut conduire à court terme à des risques d’accidents. Étant don­né que l’alcool agit sur la vision, l’équilibre et la coor­di­na­tion des mou­ve­ments, le buveur peut rapi­de­ment faire un acci­dent. Dans ce cas, soit il se fait ren­ver­ser lors d’un dépla­ce­ment à pieds, ou il fait un acci­dent en condui­sant. Le risque de faire un acci­dent en dépla­ce­ment à pieds est le même que lorsqu’il est à véhicule.

En outre, le risque d’un acci­dent condui­sant à la mort est for­te­ment éle­vé en cas de consom­ma­tion d’alcool. Ce risque s’augmente encore plus, lorsque le sujet consomme une grande quan­ti­té d’alcool, soit 2 g/L de sang. Il est remar­qué que l’alcool engendre près d’un 1/3 d’accidents mortels.

Par ailleurs, l’alcool peut conduire à court terme, à un risque de vul­né­ra­bi­li­té à plu­sieurs mala­dies. En effet, l’alcool affai­blit l’organisme entier. Cet affai­blis­se­ment favo­rise l’entrée des bac­té­ries et microbes, condui­sant ain­si à diverses maladies.

Dégâts sur l’entourage du buveur

Les dégâts engen­drés par la consom­ma­tion d’alcool sur l’entourage sont mul­tiples. Ils peuvent être rela­tifs à l’économie, à la san­té et à la vie sociale.

Concer­nant les dégâts rela­tifs à l’économie, il faut dire que la consom­ma­tion d’alcool peut conduire à la des­truc­tion des biens. Il peut être ques­tion des biens mobi­liers ou immo­bi­liers. En effet, plus la per­sonne prend de l’alcool, plus son état de ner­vo­si­té et de conscience est trou­blé. Cela peut l’amener à effec­tuer des actes incons­cients comme, détruire les biens maté­riels voire abî­mer des immeubles.

En ce qui concerne les dégâts rela­tifs à la san­té, l’alcool peut engen­drer des bles­sures et des acci­dents. L’alcool met ses sujets dans un état où ils sont incons­cients et agres­sifs même par­fois. À cet effet, les buveurs peuvent faci­le­ment cau­ser de torts à autrui. Ils peuvent les bles­ser, les acci­den­ter, voire les tuer inconsciemment.

De plus, la consom­ma­tion d’alcool peut entraî­ner la trans­mis­sion de mala­dies sexuel­le­ment trans­mis­sibles. Au fait, cet état d’ivresse incons­ciente peut ame­ner l’individu à effec­tuer des rap­ports sexuels sans pré­ser­va­tif. Cela peut donc conduire à la trans­mis­sion des infec­tions sexuel­le­ment trans­mis­sibles ou au VIH SIDA. On peut éga­le­ment assis­ter à une gros­sesse non désirée.

Par rap­port aux dégâts liés à la vie sociale, l’alcool peut ame­ner le buveur à perdre ses rela­tions sociales. En buvant, le sujet s’adonne à des agis­se­ments bru­taux et anor­maux. Ces agis­se­ments peuvent se remar­quer lorsqu’il est avec sa famille, son conjoint, ses enfants et ses voi­sins. Ain­si, les proches du buveur peuvent com­men­cer par pas­ser moins de temps avec lui jusqu’à ce qu’il perde ses relations.

En outre, à force de consom­mer d’alcool, le buveur risque de faire naître chez son enfant l’envie d’en prendre aus­si. Il est remar­qué que les ado­les­cents dont l’un des parents prend d’alcool, sont les plus pré­dis­po­sés à en prendre après.

Quelles sont les répercussions de l’alcool à long terme ?

Les dégâts de la consom­ma­tion de l’alcool à long terme se remarquent prin­ci­pa­le­ment lors d’une consom­ma­tion régu­lière. Ces dégâts affectent géné­ra­le­ment le foie, le cer­veau, le cœur et l’estomac. La consom­ma­tion de l’alcool entraîne des risques de déve­lop­pe­ment de nom­breuses patho­lo­gies. Il s’agit :

  • Des can­cers ;
  • Des mala­dies cardio-vasculaires ;
  • Des mala­dies digestives ;
  • Des mala­dies du sys­tème nerveux ;
  • Des troubles psychiques ;
  • Des mala­dies chroniques ;
  • Des troubles chez le futur bébé ;
  • Des mala­dies chroniques.

Les cancers

L’alcool contient une sub­stance can­cé­ri­gène pour l’organisme de l’Homme. À cet effet, il peut donc conduire à un can­cer chez l’homme et il reste la deuxième ori­gine d’un can­cer. Tou­te­fois, le déve­lop­pe­ment d’un éven­tuel can­cer est pos­sible lorsque le sujet prend d’alcool régu­liè­re­ment. Il s’agit pré­ci­sé­ment de la consom­ma­tion d’un verre de bière, de vin, de whis­ky ou d’alcool pur, par jour.

Cepen­dant, la consom­ma­tion de moins d’un verre d’une bois­son alcoo­li­sée conduit à un can­cer chez la femme. De plus, la consom­ma­tion de l’alcool aug­mente les risques de can­cer de foie, du rec­tum, du côlon et du sein. Il accroît éga­le­ment le risque des can­cers des voies aéro­di­ges­tives. Il s’agit :

  • De la gorge ;
  • De l’œsophage ;
  • Du pha­rynx ;
  • De la bouche ;
  • Du larynx.

Les maladies cardio-vasculaires

La consom­ma­tion d’alcool accroît consi­dé­ra­ble­ment le risque d’hypertension arté­rielle et des mala­dies car­dio-vas­cu­laires. En effet, il est remar­qué une aug­men­ta­tion de la pres­sion arté­rielle lorsqu’une per­sonne prend régu­liè­re­ment d’alcool. Le risque de déve­lop­pe­ment d’hypertension arté­rielle varie en fonc­tion de la quan­ti­té d’alcool, lorsqu’il s’agit d’un homme ou d’une femme.

Ain­si, quand il s’agit d’un homme toute consom­ma­tion d’alcool est ris­quée et peut accroître les risques d’hypertension arté­rielle. Contrai­re­ment aux femmes, il faut une consom­ma­tion supé­rieure à 30 g par jour pour aug­men­ter ce risque.

De plus, la prise d’alcool peut conduire plus rapi­de­ment aux troubles du rythme car­diaque et aux mala­dies car­dio-vas­cu­laires. Dans ce cas éga­le­ment, cela dépend de la quan­ti­té prise lorsqu’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Le risque est pré­sent chez les hommes lorsqu’ils prennent 10 g d’alcool chaque jour. Chez les femmes, le risque est pré­sent lorsqu’elles prennent à par­tir de 30 g d’alcool chaque jour.

Par ailleurs, il faut pré­ci­ser que l’alcool accroît aus­si les risques de déve­lop­pe­ment d’une insuf­fi­sance car­diaque à la longue.

Les maladies digestives

Les mala­dies diges­tives liées à la consom­ma­tion de l’alcool sont : la pan­créa­tite, la stéa­tose, la gas­trite et l’hépatite alcoo­lique. Celle qui est la plus remar­quée est sur­tout la cir­rhose du foie.

La cir­rhose du foie est une mala­die chro­nique du foie. En effet, l’alcool est un poi­son lent pour le foie. Il détruit pro­gres­si­ve­ment les cel­lules hépa­tiques du foie en le ren­dant très dur. Cela empêche donc le foie de fonc­tion­ner nor­ma­le­ment. Une prise en charge rapide en cas de cir­rhose est for­te­ment recom­man­dée, car elle peut conduire à la mort.

En outre, le risque de cir­rhose de foie est éle­vé chez les hommes, quand ils boivent 36 g à 48 g d’alcool. Ce risque est éle­vé chez les femmes, lorsqu’elles boivent 24 g à 36 g d’alcool. Il est impor­tant de pré­ci­ser qu’il faut une consom­ma­tion régu­lière de cette quan­ti­té d’alcool dans les deux cas.

Les maladies du système nerveux

À la longue, la consom­ma­tion de l’alcool peut conduire aux mala­dies du sys­tème ner­veux telles que :

  • La démence alcoolique ;
  • L’atrophie du cerveau ;
  • L’encéphalopathie de Wernicke ;
  • La myo­pa­thie alcoolique ;
  • La poly­neu­ro­pa­thie alcoolique.

L’alcool aug­mente aus­si sur­tout le risque du syn­drome de Kor­sa­koff. Ce der­nier est une patho­lo­gie du cer­veau qui porte atteinte à la mémoire. Il est carac­té­ri­sé par une dégra­da­tion de la mémoire, lais­sant place à une ima­gi­na­tion de la part du sujet. Le syn­drome de Kor­sa­koff est une mala­die qui se mani­feste aus­si par des troubles d’humeur.

Aus­si, le risque de déve­lop­pe­ment de cette mala­die est-il éle­vé, lorsque le sujet com­mence la consom­ma­tion d’alcool depuis le bas âge.

Les troubles psychiques

Une consom­ma­tion régu­lière d’alcool peut conduire plus tard à des troubles psy­chiques tels que la dépres­sion et l’anxiété. Elle peut éga­le­ment conduire à une dépen­dance à l’alcool au fil des années.

L’alcoolodépendance est une mala­die carac­té­ri­sée par une consom­ma­tion exces­sive et régu­lière de l’alcool. Elle se mani­feste par un besoin incon­trô­lable de prendre de l’alcool. Aus­si, se mani­feste-t-elle par un dés­in­té­res­se­ment total à d’autres acti­vi­tés autres que boire l’alcool.

Ain­si, la dépen­dance à l’alcool peut affec­ter la vie pro­fes­sion­nelle et fami­liale du buveur. Éga­le­ment, il est remar­qué que plus la per­sonne boit, plus elle est sus­cep­tible à déve­lop­per l’épilepsie. Des hal­lu­ci­na­tions alcoo­liques peuvent aus­si être remar­quées à long terme.

Les troubles chez le futur bébé

L’alcool agit sur la san­té du futur du bébé vu qu’il tra­verse faci­le­ment les concen­tra­tions plas­ma­tiques. À cet effet, la femme enceinte qui prend de l’alcool, envoie indi­rec­te­ment d’alcool au bébé. Le foie de ce der­nier étant encore moins résis­tant, il prend de temps à éli­mi­ner l’alcool. Cela peut conduire donc à un retard dans la crois­sance du bébé ou même à la mort du fœtus.

La consom­ma­tion d’alcool lorsque la femme est enceinte peut avoir des dégâts sur la san­té men­tale du futur bébé. Il peut s’agir :

  • Des lésions au niveau du cer­veau condui­sant à un retard intel­lec­tuel ou à un trouble du comportement ;
  • Des mal­for­ma­tions ou des atteintes cérébrales ;
  • Des troubles neu­ro­dé­ve­lop­pe­men­taux isolés.

Les maladies chroniques

Les mala­dies chro­niques engen­drées par la consom­ma­tion d’alcool sur le long terme sont entre autres la tuber­cu­lose et la pul­mo­nie. De plus, il peut y avoir le dia­bète de type 2 et une mal­nu­tri­tion ou une carence en vitamines.

Par ailleurs, une impuis­sance sexuelle et une infer­ti­li­té peuvent être des réper­cus­sions d’une consom­ma­tion d’alcool sur le long terme. À ces patho­lo­gies s’ajoutent, des irré­gu­la­ri­tés hor­mo­nales et des troubles de sommeil.

Comment éviter les répercussions liées à la consommation d’alcool ?

Afin de réduire les réper­cus­sions engen­drées par la consom­ma­tion d’alcool, il est conseillé de prendre cer­taines pré­cau­tions. Il est éga­le­ment recom­man­dé de suivre cer­tains trai­te­ments lorsque le sujet est à une phase de dépendance.

Précautions à prendre pour réduire les risques liés à l’alcool

Il est impor­tant de stop­per la consom­ma­tion d’alcool, car même la consom­ma­tion d’une petite quan­ti­té est nui­sible. Tou­te­fois, lorsque le sujet a des dif­fi­cul­tés à l’arrêter, l’idéal est de suivre les astuces sui­vantes. Pour ce faire, il faut :

  • Prendre au plus, deux verres d’alcool, soit 20 grammes d’alcool par jour ;
  • Évi­ter de boire de l’alcool tous les jours de la semaine ;
  • Boire de l’eau en pre­nant l’alcool ou les bois­sons alcoolisées ;
  • Évi­ter de conduire ou de se dépla­cer seul lorsque vous buvez.

Par ailleurs, les femmes enceintes doivent évi­ter de consom­mer l’alcool jusqu’au jour de la délivrance.

Les traitements en cas de dépendance

Dans ces cas, les trai­te­ments se basent sur des stra­té­gies psy­cho­thé­ra­peu­tiques et des médi­ca­ments. Les stra­té­gies psy­cho­thé­ra­peu­tiques impliquent des thé­ra­pies psy­chia­triques effec­tuées par des psy­cho­logues ou des psy­chiatres. Ces séances per­mettent aux buveurs de par­ta­ger leurs pré­oc­cu­pa­tions ou leurs pro­blèmes d’anxiété et de dépres­sion. Au cours des séances, les psy­cho­logues se chargent de cal­mer leurs inquié­tudes et de les ame­ner à arrê­ter l’alcool.

De plus, une thé­ra­pie cog­ni­tive et com­por­te­men­tale, une thé­ra­pie de contin­gences ou une médi­ta­tion de pleine conscience peuvent être recom­man­dées. Elles per­mettent de rap­pe­ler les risques liés à l’alcool et d’amener les patients à prendre conscience. Dans 90 % des cas, ces méthodes res­tent effi­caces sur­tout lorsque le patient a la volonté.

Les trai­te­ments basés sur des médi­ca­ments per­mettent prin­ci­pa­le­ment de réduire la consom­ma­tion d’alcool. Il s’agit des médi­ca­ments tels que l’acamprosate, la nal­treone, le disul­fi­rame, le nal­mé­fè­neou ou le baclo­fène. Il est impor­tant de pré­ci­ser qu’un sui­vi régu­lier doit accom­pa­gner ces trai­te­ments afin d’éviter que les patients fassent une rechute.

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